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Les sacrifices qui sont agréables à DieuLa Tour de Garde 1969 | 1er novembre
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(Ps. 37:25). David n’exprima aucun regret pour les sacrifices qu’il avait consentis durant sa vie pour le service de Dieu. Ayant fait ce qui était juste, il était heureux ; c’est ce que montre le proverbe suivant : “C’est une joie pour le juste de pratiquer la justice.” — Prov. 21:15.
20. Au milieu de qui trouve-t-on aujourd’hui le bonheur et le contentement ?
20 Il en est de même aujourd’hui. Celui qui a consacré sa vie au service de Dieu est satisfait. Cela est vrai de ceux qui ont passé vingt, trente, quarante ans ou davantage au Béthel de Brooklyn. L’ont-ils fait sans difficulté ? À vrai dire non. Au bureau principal de la Société Watch Tower, on est mis à l’épreuve en devenant un membre parmi plus de mille autres, chacun se voyant confier une tâche qui n’est pas toujours des plus facile ni des plus agréable. Cependant, l’occasion est offerte de consacrer généreusement tout son temps à contribuer au bonheur des autres. Chacun reçoit les choses nécessaires pour vivre, afin qu’il puisse se vouer entièrement aux intérêts du Royaume. De plus, il fréquente des chrétiens mûrs qui, depuis de nombreuses années, savent où ils dirigent leurs pas. Un membre du Béthel ayant passé de nombreuses années dans ce service et qui y puise toujours sa joie, s’est exprimé en ces termes : “Même s’il n’y avait pas de nouvel ordre de choses après Harmaguédon, je n’aurais pas voulu manquer de servir ici, car le simple fait d’être en ce lieu est en lui-même une récompense.” Cela ne revient-il pas à faire un sacrifice ?
21. Qui ne donne pas le bon exemple pour ce qui est d’offrir des sacrifices agréables à Dieu, et pourquoi ?
21 Est-ce la conclusion à laquelle arrivent certains membres du clergé de la chrétienté après avoir reçu durant plusieurs années une formation dans leurs écoles religieuses et avoir servi pendant quelque temps dans une église ? Non. Un grand nombre d’entre eux ont même renoncé à faire semblant de croire en Dieu et à la Bible. Ils changent d’attitude et deviennent les instigateurs de marches de protestation et même d’émeutes. Ils sont arrivés à la conclusion qu’il ne suffit pas d’enseigner la Bible. Ils pensent que pour faire quelque chose en faveur des personnes déshéritées, ils ne peuvent attendre que Dieu agisse, mais qu’ils doivent passer à l’action, même si cela signifie avoir recours à la violence, laquelle est condamnée tant par Dieu que par les gouvernements de “César”. Ils ne nous donnent donc pas l’exemple de personnes offrant des sacrifices qui réjouissent Jéhovah.
CE DONT IL FAUT SE GARDER
22. a) De quoi faut-il se garder pour que nos sacrifices soient toujours agréables à Dieu ? b) Donnez un exemple.
22 Sous ce rapport, il faut se garder du ressentiment. Quelqu’un peut se laisser aller à penser qu’on lui demande trop. Cela peut arriver à tout le monde. Ce fut le cas pour Moïse, ‘le plus humble des hommes’. Les Israélites avaient à peine commencé leur marche dans le désert en direction du pays de Canaan qu’ils ont commencé à se plaindre, parce qu’ils manquaient de viande. Moïse dit alors à Jéhovah : “Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur.” (Nomb. 11:14, 15). Jéhovah n’a pas trop exigé de nous. Il y a évidemment un grand travail à faire, mais un point de vue convenable nous permettra de suivre la voie droite, tout comme Moïse fut aidé à cultiver une bonne optique, ce qui lui permit de revenir à une bonne attitude.
23. a) De quoi faut-il également s’abstenir pour que nos sacrifices soient toujours acceptés par Dieu ? b) Donnez un exemple.
23 Nous devons également éviter d’être jaloux. Chacun peut le devenir, à l’exemple d’Aaron et Marie, frère et sœur de Moïse. Ils pensaient que Moïse avait reçu trop de pouvoir et une trop grande autorité ; c’est pourquoi ils lui dirent : “Est-ce seulement par Moïse que Jéhovah a parlé ? N’a-t-il pas parlé aussi par nous ?” (Nomb. 12:2, AC). Marie fut frappée de la lèpre, et ce n’est que grâce à l’intercession de Moïse qu’elle fut guérie. Pensons-nous que d’autres ont plus de responsabilités et de privilèges que nous ? Permettons-nous parfois que se développe inconsciemment en nous le désir d’être un peu plus en vue dans la congrégation ? C’est une chose à laquelle il faut veiller. Il est préférable de se réjouir lorsque certains de nos frères sont récompensés pour le bon travail qu’ils ont effectué et de les encourager, afin qu’ils fassent davantage encore pour la pure adoration.
24. Que peut-on dire des sacrifices inutiles ?
24 Nous voudrons également nous garder d’offrir des sacrifices inutiles. Avez-vous envisagé de faire des heures supplémentaires ou permettrez-vous à votre femme de travailler pour que votre fils puisse faire des études supérieures ? Ce serait un ‘sacrifice’, mais en vaut-il la peine ? Souvent, lorsque les jeunes gens terminent leurs études supérieures, leur foi est devenue très faible ou nulle, et ils n’ont plus ni amour ni respect pour leurs parents qui ont travaillé dur afin de leur permettre d’acquérir une très grande instruction. Certains parents ont connu cette déception. Ce genre de sacrifice n’est pas bon. Par contre, les parents qui se soucient en premier lieu de donner une formation chrétienne à leurs enfants ainsi qu’un bon exemple à suivre, se rendront compte qu’il s’agit là d’un sacrifice qui plaît à Dieu.
25. À propos des sacrifices offerts à Dieu, qu’est-ce qui nous rend heureux ?
25 Heureux sommes-nous de vivre à une époque où nous pouvons offrir à Dieu les sacrifices qu’il aime particulièrement ! Nous sommes heureux de savoir que ceux-ci doivent être offerts sous forme de louanges venant de chrétiens intelligents et éclairés, et non formalistes et sectaires. Il nous a été clairement montré ce qui réjouit Jéhovah. Quel privilège de connaître les sacrifices qui sont agréables à Dieu et que nous pouvons lui offrir !
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Les petites choses ont leur importanceLa Tour de Garde 1969 | 1er novembre
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Les petites choses ont leur importance
“IL NE faut jamais dédaigner les petites choses.” Cette maxime se vérifie dans bien des cas. Ce sont souvent des détails qui dévoilent la condition du cœur, et ces détails sont parfois lourds de conséquences.
La vérité exprimée par cette maxime est renfermée dans le principe important que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, exprima en ces termes : “Celui qui est fidèle dans ce qui est très peu est aussi fidèle pour beaucoup, et celui qui est injuste dans ce qui est très peu est aussi injuste pour beaucoup.” — Luc 16:10.
Quand il prononça ces paroles, Jésus s’adressait à des Juifs qui étaient sous la Loi mosaïque. Cette Loi concernait non seulement les affaires importantes de la vie, tels les Dix Commandements qui interdisaient l’idolâtrie et le meurtre, mais encore les choses apparemment insignifiantes. Par exemple, les Israélites n’avaient pas le droit de manger certains animaux marins, certains mammifères et certaines créatures ailées. — Lév. 11:4-20.
On aurait pu dire : “Qu’un poisson ait ou non des nageoires et des écailles, qu’est-ce que cela peut bien faire, du moment
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