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Pourquoi Dieu a-t-il créé l’homme ?La Tour de Garde 1957 | 1er juin
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religieux du monde n’a déployé plus de zèle et de persévérance dans ses efforts pour répandre la bonne nouvelle du Royaume que les Témoins de Jéhovah (...) Il n’y a pas de chrétiens modernes qui aient fait un usage plus constant des textes bibliques, ou qui en aient appris par cœur un plus grand nombre que les Témoins. Pour discuter avec succès avec eux sur des bases scripturales, on doit connaître les Écritures mieux que la plupart des membres même des églises fondamentalistes le font aujourd’hui. ” — Charles Samuel Braden, These Also Believe (Ceux-ci croient aussi), 1950, pages 370, 380.
C’est une vérité incontestable que les témoins de Jéhovah connaissent la Bible et en parlent. Il faut qu’ils connaissent leur Bible s’ils veulent rendre gloire à Dieu. Grâce à leur connaissance de la Bible, ils renversent les “ forteresses ”, les raisonnements et toute chose élevée qui se dresse contre la connaissance de Dieu, et grâce à elle, ils amènent toute pensée captive afin de la rendre obéissante au Christ. — II Cor. 10:4, 5.
“ Rien de terrestre n’est capable d’influencer l’esprit humain à un tel point que la parole écrite ”, a dit Edwin G. Lawrence. “ Par conséquent, il va sans dire que la parole éclairée est l’arme la plus puissante que possède l’homme. ” Et le but de la parole “ est de transmettre la pensée d’un esprit à l’autre, et, dans un sens plus large, d’influencer la personne à qui l’on s’adresse ”.
C’est précisément le but du christianisme. Par sa bonne parole, pleine d’espérance, il inclinera certains à la justice et à la vie. Partager la connaissance de Dieu et de son royaume avec les hommes de bonne volonté est actuellement la raison de vivre la plus élevée et la plus noble. Puissiez-vous partager cette raison de vivre.
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Ne vous enviez pas les uns les autresLa Tour de Garde 1957 | 1er juin
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Ne vous enviez pas les uns les autres
LA FACULTÉ de se réjouir des succès d’autrui est un indice puissant de maturité chrétienne. C’est celui qui n’est pas mûr qui est jaloux de la capacité d’un autre ou de son succès. La question de l’envie ou de la jalousie peut se présenter dans un groupe lorsque tous ne sont pas mûrs spirituellement. Cependant, il est possible de la surmonter grâce à la puissance de l’esprit de Dieu. Ainsi, un apôtre du Christ écrivit : “ Si nous vivons par l’esprit, marchons aussi selon l’esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. ” — Gal. 5:25, 26.
Au juste, qu’est-ce que l’envie ? C’est en réalité une expression d’égoïsme, d’un trop grand amour de soi-même. Elle se manifeste par du mécontentement ou de la rancune à la vue du bonheur d’un autre parce qu’on le désire pour soi. C’est pourquoi une personne jalouse s’offense du succès d’autrui. Si elle n’a pas beaucoup de succès elle-même, elle ne veut pas voir les autres réussir. L’envie est l’égoïsme en action.
L’envie se manifeste de différentes façons. D’ordinaire, la personne en question ne se réjouit pas du succès d’une autre personne. Un jaloux est plein d’envie ; il ne peut se réjouir avec ceux qui se réjouissent. Il ne conforme pas sa vie au commandement de Dieu : “ Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. ” (Rom. 12:15). Un jaloux n’est pas heureux lui-même et il rend les autres malheureux. C’est une torture pour une personne jalouse de dire du bien de la personne qu’elle envie. En réalité, elle s’en éloigne, ce qui la conduit à une autre manifestation de l’envie, la froideur.
La personne jalouse est froide et inamicale envers celle qu’elle envie. Bien que cette dernière puisse se rendre compte de cette froideur et même faire des efforts exceptionnels pour se montrer amicale, c’est en vain. La personne envieuse a fermé la porte de son cœur. Cela est cruel, mais “ la jalousie (est) cruelle comme le shéol ”. — Cant. 8:6, Da.
UN PÉCHÉ MORTEL
L’envie présente un sérieux danger. C’est comme une blessure infectée. L’infection s’étend et engendre une nouvelle infection. Elle fait naître toutes sortes de causes de friction et de division au sein d’une assemblée chrétienne. En premier lieu, un homme jaloux aime souvent déprécier la personne qu’il envie. Un esprit égoïste, envieux, est à l’œuvre. L’envieux aime faire toutes sortes de remarques aux autres pour essayer de diminuer le prestige de la personne qu’il envie, car les envieux ont tendance à louer seulement ceux qu’ils peuvent surpasser ; ils trouvent à redire à ceux qui sont au-dessus d’eux ou les déprécient. C’est ainsi que l’homme envieux montre qu’il manque complètement d’équilibre : “ Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens. ” — Prov. 11:12.
Quand l’envie surgit dans une assemblée chrétienne, la situation est très sérieuse. Si celui qu’on envie est un serviteur dans le groupe, l’œuvre consistant à faire progresser la bonne nouvelle peut être entravée. Pourquoi ? Parce que la personne jalouse ne coopère pas de tout son cœur avec celle qu’elle envie. Elle ne donne pas une aide totale. Elle manque de placer l’œuvre de Dieu avant elle-même. Si elle n’est pas réprimée, l’envie continuera à se développer, à se propager. Elle peut engendrer la haine et la haine peut faire naître des différends. Il est exact que “ là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions ”. — Jacq. 3:16.
Peu de choses peuvent aigrir l’esprit humain et empoisonner les relations fraternelles plus que l’envie. Il est d’un intérêt spécial de noter la place que les écrivains bibliques donnent à la jalousie dans l’ordre des vices. Comparant la colère et la jalousie, le sage roi Salomon dit : “ La fureur est cruelle et la colère impétueuse, mais qui résistera devant la jalousie ? ” (Prov. 27:4). La colère est comme un torrent. Le torrent laisse des ruines dans son sillage, mais au moins il diminue, il s’apaise. Quant à la jalousie, elle submerge tout. Elle est semblable à l’eau qui, incessamment, tombe goutte à goutte sur une pierre. Elle ne s’arrête pas. De même qu’une grosse pierre ne peut résister à la chute incessante de l’eau, ainsi l’homme trouve intolérable de s’associer avec un individu envieux, parce que la jalousie ne cède pas.
Il n’y eut pas de soulagement pour Abel. Son frère Caïn l’enviait. Le juste Abel reçut la bénédiction de Jéhovah Dieu ; Caïn, non. Il changea sa jalousie en haine ; sa haine engendra des querelles et les querelles conduisirent au meurtre. La jalousie est un péché mortel. Si elle n’est pas vaincue, elle amène la ruine. Car “ les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie ” sont toutes des “ œuvres de la chair ”. À leur sujet, l’apôtre du Christ déclare avec énergie : “ Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. ” — Gal. 5:19-21.
APPEL À L’INTÉRÊT PERSONNEL
Comment peut-on vaincre la jalousie ? L’intérêt personnel devrait être suffisant. En effet, c’est l’égoïsme qui fait naître la jalousie. Mais quand on comprend vraiment à quoi mène la jalousie, à quel point elle est destructive, le véritable amour de soi devrait pousser un chrétien à “ rejet(er) toute malice et toute ruse, la dissimulation, l’envie ”. — I Pi. 2:1.
Un chrétien qui réfléchit ne veut pas retourner au monde. Alors pourquoi retourner aux pratiques de ce monde ? La Bible dit : “ Nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l’envie. ” (Tite 3:3). Le Diable aimerait ramener tous les chrétiens dans le vieux monde. Cela signifierait la mort éternelle. La personne envieuse offre dès lors à Satan un point vulnérable, car elle revêt les œuvres des ténèbres. Le commandement biblique est le suivant : “ Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. ” — Rom. 13:12, 13.
Ensuite, cette question de l’amour de soi peut être considérée du point de vue de la santé physique de la personne. C’est un fait avéré que certaines émotions, telles que la jalousie, l’anxiété et les soucis, peuvent causer des troubles corporels ou physiques. La pire des émotions peut donc faire du tort à votre organisme. La Parole de Dieu dit : “ Un cœur calme est la vie du corps, mais l’envie est la carie des os. ” (Prov. 14:30). Une personne qui se préoccupe réellement de son bien-être, à la fois spirituel et physique, voudra vaincre la jalousie.
L’AMOUR N’EST PAS JALOUX
Il existe un moyen puissant de vaincre l’envie : l’amour. “ L’amour n’est pas envieux. ” (I Cor. 13:4, Da). L’amour ne connaît pas la jalousie ; il n’éprouve point d’envie. L’amour chasse la jalousie. Considérez l’amour de Jonathan pour David. Jonathan était le fils aîné du roi Saül, celui qui aurait hérité le trône de son père, mais Jéhovah donna la royauté à David. Du point de vue humain, Jonathan aurait dû être férocement jaloux de David. Il n’en fut rien. Pourquoi ? Parce qu’un profond amour les unissait. L’amour avait chassé la jalousie.
L’amour chrétien place Dieu et son organisation au-dessus de soi-même. Dans un groupe, certains frères sont plus doués que d’autres. Ils peuvent avoir certaines facultés innées et des manifestations de l’esprit de Dieu que d’autres n’ont pas. Ces personnes douées ne devraient pas être enviées. Elles sont le don du Christ au groupe. Ces “ dons en hommes ” sont faits “ en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ ”. (Éph. 4:7-12.) Par conséquent, si d’autres ont des capacités que vous n’avez pas ou que vous n’aurez jamais, que devez-vous faire ? Soyez heureux. Soyez heureux parce que ces personnes douées contribuent à l’édification du groupe et à son équipement pour le ministère. Profitez donc de tels frères bien doués. Tirez avantage de leurs services. Réjouissez-vous avec eux de leurs succès. Ils ont été donnés pour votre profit, et non pour les envier.
Les affres de l’envie et de la jalousie peuvent surgir quand nous regardons ceux qui sont plus remarquablement doués que nous-mêmes, en particulier si ceux-là sont de notre âge. Mais le véritable amour est puissant. Il est assez fort pour supporter les différences de dons naturels, tout comme l’amour chrétien est assez fort et assez pur pour douer d’amabilité et d’humilité ceux qui sont ainsi privilégiés. “ L’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil. ” — I Cor. 13:4, Da.
L’amour n’éprouve pas d’envie. Il pousse quelqu’un à apprécier les capacités des autres, peu importe l’influence relative qu’elles peuvent avoir, semble-t-il, sur sa propre position. Si vous pensez à l’édification de l’organisation de Dieu, vous n’aurez pas conscience de votre personne. Ceux qui sont vraiment mûrs se réjouissent des plus grands succès d’un autre, même dans un domaine semblable à celui qui est le leur.
Lorsqu’un groupe chrétien se réunit pour l’étude, profitez des commentaires de vos frères. Ne les enviez pas. Certains font des commentaires en employant des expressions plus appropriées, des mots plus expressifs. Tout cela est pour votre bien, à l’avantage du groupe. Que vous écoutiez ou fassiez un commentaire, concentrez toujours votre esprit sur l’idée à exprimer. Pensez aux idées comme si elles étaient impersonnelles, comme si elles étaient quelque chose dont tous doivent profiter. Si votre esprit est absorbé par une idée, il ne songera pas à envier la personne qui l’a exprimée.
Et si certains frères réussissent mieux que d’autres à faire avancer la bonne nouvelle ? Soyez heureux. Réjouissez-vous pour eux. Réjouissez-vous pour l’organisation.
Quand l’envie survient, elle entrave l’œuvre de Dieu. Un frère ou une sœur dans un groupe peuvent être exceptionnellement zélés. Ils transforment les visites complémentaires en études et les études en proclamateurs du Royaume plus vite que d’autres dans le groupe. Il se peut que certains frères remarquent le zèle étonnant de ces personnes, leur façon d’agir efficace et, quand ils se comparent à elles, ils en souffrent. Ils deviennent envieux. Ils peuvent traiter la personne zélée inconsidérément et manquer de lui donner l’aide nécessaire. Ces personnes envieuses sont insensées. Elles se mettent avant l’organisation de Dieu. Elles ne comprennent pas que les chrétiens ne sont pas engagés dans une compétition. Les chrétiens mûrs n’essaient pas de savoir quel est le plus zélé parmi eux, quel est le meilleur orateur, qui donne les meilleures réponses ou qui place le plus de publications. Par conséquent : “ Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. ” (Gal. 5:25, 26). Plutôt, “ exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour ”. — Héb. 10:25.
VEILLONS CONTRE LA JALOUSIE
La jalousie est une émotion si méprisable, si honteuse, que ceux qui sont jaloux n’aiment pas en convenir, se l’avouer à eux-mêmes. Leur conscience peut mépriser et détester la jalousie. Alors pourquoi deviennent-ils jaloux ? C’est souvent parce qu’ils ne s’en méfient pas. L’envie est sinistre. Elle peut s’introduire furtivement dans l’esprit inconscient de quelqu’un. On n’a pas besoin de se dire : “ Tiens ! Je suis jaloux de cette personne ”, avant de manifester l’envie par ses actes. Vous connaissez les manifestations de la jalousie, telles que la froideur, l’hostilité, le mépris des autres. Si, à un moment quelconque, vous décelez en vous ces manifestations, réfléchissez. Pensez assez profondément pour arracher toutes les racines de jalousie qui ont pu trouver un terrain fertile dans l’esprit inconscient. Jésus a dit : “ Gardez-vous avec soin de toute cupidité. ” — Luc 12:15, Jé.
Le moyen de se prémunir contre la jalousie est de “ vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme ” et de “ revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité ”. (Éph. 4:22-24.) Alors vous serez armé de la bonne attitude mentale, celle qui est aimable. Il est écrit dans Romains 12:16 : “ Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. ” Vous n’enviez pas vos capacités ou votre succès. Par conséquent, n’enviez pas aux autres ce que vous goûtez et appréciez en vous. En réalité, “ ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres ”.
Prévenez encore la jalousie en faisant ce que l’apôtre déclare : “ Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. ” (Phil. 2:3). Cela ne signifie pas qu’un chrétien devrait parler légèrement de ses propres capacités, se dénigrant toujours. Cette sorte d’humilité manque de sincérité ; ce n’est d’ordinaire rien d’autre qu’un masque dissimulant la vanité. Mais ce que l’apôtre entend, c’est qu’un chrétien devrait viser au plus grand bien, faisant abstraction totale de lui-même, et “ que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes ”. La véritable humilité, comme l’amour, prémunit contre l’envie.
L’envie ne profite à personne. Le Diable enviait Jéhovah ; le Diable perdra tout. L’envie apporte la ruine. Par conséquent, pourquoi être envieux d’un autre ? Même maintenant, les envieux sont dans une triste condition : ils sont tourmentés, non seulement par les difficultés que le vieux monde apporte mais encore par tout le bien qui arrive aux autres. Quelle misérable existence ! Aussi n’enviez pas un autre. Montrez une réelle maturité. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent. Encouragez les autres à de plus grands succès dans le service de Jéhovah. C’est la voie du véritable amour chrétien.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1957 | 1er juin
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Questions de lecteurs
● À la suite de la parution, dans La Tour de Garde du 1er novembre 1956, de l’article sur le baptême, quelques personnes nous ont demandé s’il convenait de se faire baptiser à nouveau. Elles disent qu’elles en comprennent maintenant mieux la signification qu’à l’époque où elles furent immergées. À d’autres il fut dit il y a de nombreuses années que leur immersion dans l’eau, administrée dans un des systèmes religieux de la chrétienté, suffisait pour symboliser le don de leur personne à Dieu, si elles comprirent à ce moment-là qu’elles se vouaient à Jéhovah pour faire sa volonté. Or, il est dit dans cet article (p. 328, par. 14) que les baptêmes administrés dans les systèmes religieux de la chrétienté n’ont aucune validité aujourd’hui et que ces personnes devraient être baptisées à nouveau par l’organisation théocratique de Jéhovah. Elles demandent si elles devraient se faire rebaptiser, et, si oui, quelle date devrait figurer sur leur carte d’état de service de proclamateur. Faut-il mentionner la date de ce dernier baptême, bien qu’elles soient depuis dix, vingt ans et même davantage dans la vérité et d’actifs témoins ?
Le cas de personnes qui ont été baptisées par les témoins de Jéhovah et qui ont l’impression, après avoir lu l’article susmentionné, qu’elles devraient se faire baptiser à nouveau, donne lieu aux questions suivantes : Ont-elles compris l’allocution sur le baptême, prononcée avant leur immersion ? Ont-elles compris que l’immersion dans l’eau symbolisait le don de leur personne à Dieu, don qui devait déjà être fait dans leur cœur, c’est-à-dire une promesse à Dieu ou une résolution de faire sa volonté ? Les questions posées lors de leur baptême n’étaient-elles pas claires ? Les exigences divines n’ont-elles pas été mises bien en évidence dans l’allocution et dans les questions ? Si l’allocution sur le baptême expliquait la chose clairement et si les questions furent posées en un langage simple, sans équivoque, pourquoi les personnes ayant répondu affirmativement à ce moment-là devraient-elles dire maintenant : “ Je ne savais pas ou ne comprenais pas ce que je faisais ” ?
Depuis que nous avons symbolisé le don de notre personne par l’immersion dans l’eau, notre compréhension en est sans doute devenue plus claire. À ce moment-là nous n’avions pas saisi toute la signification de cet acte comme c’est le cas aujourd’hui. Cela ne veut pas dire que nous devrions être baptisés à nouveau. L’article susmentionné de La Tour de Garde n’a rien dit de plus ou d’autre que les précédents articles traitant cette question, sauf que le baptême d’une personne, dans une organisation religieuse de la chrétienté, doit être considéré comme insuffisant depuis 1918, année où Jéhovah Dieu, accompagné de son messager de l’alliance, est venu au temple et a rejeté la chrétienté.
Il s’ensuit que ces personnes incertaines devraient s’assurer à quelle époque elles ont fait le don d’elles-mêmes à Dieu, époque ou date dont elles peuvent se souvenir clairement et que leur conscience approuve. Si ce don a eu lieu après qu’elles furent baptisées, elles devraient se faire baptiser à nouveau pour symboliser le don réel de leur personne et la date de ce baptême devrait figurer sur leur carte d’état de service de proclamateur.
Quand quelqu’un s’est fait baptiser en comprenant que le baptême symbolise le don de soi à Dieu, il ne doit pas se faire baptiser à nouveau, même dans le cas où il s’est retiré ou a été inactif pendant un certain temps, aussi peu qu’un membre du corps du Christ aurait besoin d’une nouvelle onction. Le baptême, une fois conféré, est un témoignage perpétuel du don de sa personne à Jéhovah, un signe impérissable des obligations qu’il a à l’égard de Dieu.
Pour ce qui est des personnes qui se sont fait baptiser ou immerger dans l’eau alors qu’elles faisaient encore partie d’une organisation religieuse de la chrétienté et avant de s’associer aux témoins de Jéhovah, voici ce qu’il y a lieu de dire : En 1918 les systèmes religieux de la chrétienté ont été définitivement rejetés en vertu d’un jugement de Jéhovah, prononcé dans son temple, par le truchement de son Messager. Avant cette date, nombre de personnes membres de ces dénominations étudièrent consciencieusement leur Bible et reconnurent que pour appartenir à Dieu et faire dorénavant sa volonté, en comptant sur son aide dispensée par son saint esprit, elles devaient se vouer ou “ se consacrer ” à lui par le Christ. Elles reconnurent avec raison que pour illustrer le don de leur personne à Dieu par le Christ elles devaient être baptisées par immersion. Elles se firent donc baptiser par l’ecclésiastique ou la personne autorisée, qui prononçait la formule : “ Au nom du Père, du Fils et du saint esprit. ” Elles agissaient de la sorte en mettant leur confiance en l’efficacité de l’esprit de Dieu, tel que cela est décrit dans les Écritures qu’elles lisaient et avec lesquelles elles étaient familiarisées.
Ces personnes, remarquons-le, se vouèrent à Dieu par le Christ et lui demandèrent de leur accorder son esprit saint ; elles se sentirent constamment liées par cet acte. Elles ne se vouèrent pas par l’ecclésiastique qui procéda au baptême. Cela est confirmé par le fait qu’après avoir acquis la connaissance de la vérité, transmise par les témoins de Jéhovah, elles considérèrent que leur devoir consistait non à se vouer encore une fois à Dieu, mais à sortir “ du milieu d’elle ”, c’est-à-dire de la Babylone antitypique. Ce faisant, elles rompirent toutes relations avec les associations religieuses, devinrent des témoins de Jéhovah et continuèrent de faire la volonté de Dieu, mais avec une meilleure connaissance et une compréhension plus claire. Elles ne furent pas rebaptisées mais s’efforcèrent d’accomplir leur vœu antérieur. Jéhovah révéla qu’il les avait accueillies en les employant dans son service et en faisant agir son esprit sur elles. De leur côté elles produisaient les fruits de son esprit. Il ressort de cela que le don de sa personne n’est pas validé par ce que fait, comprend ou pense celui qui administre le baptême, que ce soit un ecclésiastique ou quelqu’un d’autre, mais par ce que pense, comprend et fait le baptisé. Le don de leur personne avait été fait convenablement et leur immersion en tant que symbole aussi, c’est pourquoi Dieu manifesta qu’il les avait acceptées en mettant son esprit sur elles. Pourquoi quelqu’un devrait-il être rebaptisé après avoir quitté la Babylone antitypique par fidélité au don de sa personne et être devenu un témoin de Jéhovah ?
Remarquons ce qui est dit au paragraphe 14, page 328, de La Tour de Garde susmentionnée : “ On nous demande souvent si celui qui a reçu le baptême dans une autre religion doit se faire immerger de nouveau après avoir acquis une notion exacte de la vérité et s’être voué à Jéhovah. ” Voyez les six derniers mots “ et s’être voué à Jéhovah ”. La personne en question se voue après avoir connu la vérité propagée par les témoins de Jéhovah et après avoir abandonné la Babylone antitypique. Lorsqu’elle se fit baptiser “ au nom du Père, du Fils et du saint esprit ” par un responsable d’une dénomination religieuse, cette personne ne symbolisa pas le don de soi à Dieu, mais elle devint simplement un membre de cette organisation. Par conséquent, elle a reconnu la nécessité de se vouer et de symboliser cet acte seulement après être entrée en relations avec les témoins de Jéhovah. Elle fera bien de se faire rebaptiser. D’accord avec cela, les douze hommes qui, selon Actes 19:1-7, avaient été baptisés au nom du Père mais pas au nom de Jésus et du saint esprit, dont ils n’avaient pas entendu parler, et dont l’immersion antérieure n’avait donc pas été faite avec la participation de tous les facteurs nécessaires, furent rebaptisés. Ils reçurent le saint esprit seulement après avoir été baptisés à nouveau par Paul.
Par conséquent, si quelqu’un, après avoir entendu l’appel impératif de sortir maintenant de Babylone, reste au sein d’une partie quelconque de l’organisation religieuse de la Babylone antitypique et s’y laisse baptiser, cette immersion ne compte pas. Sa décision ne pouvait être un don de soi pour faire la volonté de Dieu, car autrement il “ se serait séparé de lui-même de ces systèmes babyloniens qui outragent Dieu, et cela avant de recevoir le baptême ”, comme cela est expliqué au paragraphe 14. Une telle personne ne peut se donner à Dieu d’une manière agréable qu’après être sortie de Babylone, et elle doit symboliser ce don de soi par un nouveau baptême, par l’immersion. La date du nouveau baptême est celle qui doit figurer sur la carte d’état de service du proclamateur, carte tenue par le groupe
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