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JonathanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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avait aidés à se cacher dans un puits jusqu’à ce que le danger soit passé. Alors ils allèrent avertir David de traverser le Jourdain. — II Sam. 17:15-22.
Dans la vieillesse de David, son fils Adonijah conspira pour devenir roi à la place de Salomon, et Abiathar se rallia à lui. Se laissant probablement influencer par la conduite de son père, Jonathan se rangea manifestement du côté d’Adonijah. C’est Jonathan qui apporta à l’usurpateur, alors en train de festoyer, l’inquiétante nouvelle selon laquelle David avait déjoué le complot en intronisant Salomon. La Bible ne dit rien de plus sur Jonathan. Il a peut-être partagé l’exil de son père; quoi qu’il en soit, la fonction de grand prêtre ne demeura pas dans sa famille. — I Rois 1:41-43; 2:26, 27.
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JoncAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JONC
(héb. ʼaghmôn).
Toute variété de plante herbacée qui pousse ordinairement dans les marécages. Les vrais joncs ont une tige ronde et souvent creuse, trois rangées de feuilles étroites et allongées, et de petites fleurs brunâtres ou verdâtres. Outre les différentes sortes de vrais joncs, le mot ʼaghmôn désignait probablement les diverses plantes de la famille des cypéracées qui leur ressemblent. Dans l’Antiquité, on se servait des joncs pour allumer le feu dans les fourneaux. — Job 41:20.
Le “jonc” dont il est question en Job 41:2 est peut-être une corde faite avec des joncs ou des fibres de jonc tressés. Dans les autres passages des Écritures où il apparaît, le mot ʼaghmôn revêt une valeur métaphorique. Par exemple, Jéhovah n’approuvait pas les jeûnes que les Israélites rebelles observaient en courbant cérémonieusement la tête comme un jonc (És. 58:5). En Ésaïe 9:14, le “jonc” représente apparemment les faux prophètes (la “queue”) qui se contentaient de dire ce que les chefs de la nation d’Israël (la “tête” ou “pousse”) désiraient entendre. — Ésaïe 9:15; voir aussi Ésaïe 19:15 où le “jonc” semble symboliser les Égyptiens dans leur ensemble.
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JoppéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOPPÉ
(“beauté ou très beau”).
Ancienne ville portuaire située à 56 kilomètres au nord-ouest de Jérusalem. La ville moderne de Jaffa (qui a fusionné avec Tel-Aviv en 1948 et fut par la suite appelée Tel-Aviv-Yafo) occupe l’ancien site. La ville est bâtie sur une colline rocheuse qui s’élève à 35 mètres environ. Son port, seule anse naturelle entre le mont Carmel et la frontière d’Égypte, est formé par une bande de récifs parallèles à la côte, distante de 90 à 120 mètres. L’accès du port se fait librement par le nord, mais les eaux y sont peu profondes, ou bien par une passe resserrée entre les récifs. Des rochers interdisent l’accès par le sud.
Joppé était à la frontière du territoire de Dan, sans en faire obligatoirement partie (Josué 19:40, 41, 46). Néanmoins, Juges 5:17 associe Dan aux navires, ce qui peut laisser entendre que les Danites contrôlaient bien le port maritime de Joppé.
Vu l’extension donnée par Salomon au commerce avec les autres nations (I Rois 10:22, 28, 29), les installations du port de Joppé ont vraisemblablement été améliorées. C’est à Joppé que les Tyriens amenèrent en radeaux par mer les bois des forêts du Liban qui servirent à la construction du temple (II Chron. 2:16). Plus tard, le prophète Jonas, qui cherchait à se soustraire à la mission dont il était chargé, s’embarqua à Joppé pour aller à Tarsis (Jonas 1:3). Après la captivité babylonienne, c’est de nouveau au port de Joppé que l’on amena les cèdres du Liban devant servir à la reconstruction du temple. — Esdras 3:7.
Au premier siècle de notre ère, il y avait une congrégation chrétienne à Joppé. Dorcas (Tabitha), une femme “riche des bonnes actions et des dons de miséricorde qu’elle faisait”, fréquentait cette congrégation. À sa mort, Pierre vint de la ville voisine de Lydda, à la demande des disciples, et ressuscita Dorcas. La nouvelle de ce miracle se répandit dans tout Joppé, et beaucoup devinrent croyants (Actes 9:36-42). Pierre resta à Joppé pendant un assez grand nombre de jours chez un certain Simon, tanneur, dont la maison était proche de la mer (Actes 9:43; 10:6). C’est sur le toit en terrasse de cette demeure que Pierre, tombé en extase, reçut une révélation divine relative à l’opportunité de la prédication aux non-Juifs, et cela juste avant d’avoir la visite des messagers de Corneille, un Gentil. En conséquence, l’apôtre n’hésita pas à suivre les messagers jusqu’à Césarée. Six frères juifs, apparemment de Joppé, l’accompagnèrent. — Actes 10:9-45; 11:5-14.
[Illustration, page 842]
Le port moderne de Joppé.
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JoraïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JORAÏ
{Article non traduit.}
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JoramAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JORAM
(“Jéhovah est élevé”).
1. Fils d’Achab et de Jézabel qui succéda à Achaziah, son frère aîné, comme dixième roi du royaume septentrional d’Israël vers 917 avant notre ère. Il régna douze ans, jusque vers 905 (II Rois 1:17, 18; 3:1; 9:22). Ce roi d’Israël ne doit pas être confondu avec le roi de Juda qui portait le même nom et qui était son beau-frère. Bien que Joram enlevât la colonne sacrée de Baal érigée par son père, il continua de faire “ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah” en restant attaché au culte du veau institué par Jéroboam. — I Rois 12:26-29; 16:33; II Rois 3:2, 3.
Josaphat, roi de Juda, et le roi d’Édom s’unirent à Joram pour attaquer Moab. Cette action réussit grâce à Jéhovah qui trompa l’ennemi par une illusion d’optique. Élisée, prophète de Dieu, ordonna aux hommes du camp d’Israël de creuser des fossés pour recueillir l’eau qui leur était indispensable et que Dieu allait leur procurer. Le lendemain matin, le reflet du soleil sur cette eau fit croire aux Moabites que c’était du sang. Pensant que les armées des trois rois alliés s’étaient entre-tuées, ils vinrent pour prendre le butin, mais un grand nombre d’entre eux furent abattus. — II Rois 3:4-27.
Naaman, chef de l’armée de Syrie, vint vers Joram pour être guéri de la lèpre. Il était porteur d’une lettre écrite à cet effet par le roi de Syrie. S’imaginant que le souverain syrien lui cherchait querelle, Joram s’exclama: ‘Suis-je Dieu, qui peut faire mourir, et conserver en vie, et guérir de la lèpre?’ Mais Élisée demanda à Joram de lui envoyer Naaman pour qu’il pût montrer au chef de l’armée syrienne que le vrai Dieu avait un prophète capable d’accomplir une telle guérison (II Rois 5:1-8). En outre, Élisée informait à l’avance Joram des manœuvres de l’armée syrienne (II Rois 6:8-12). Certaines des attaques syriennes contre Israël durant le règne de Joram échouèrent donc grâce à l’intervention divine. — II Rois 6:13 à 7:20.
Malgré ces manifestations de la bonté de cœur de Dieu, jusqu’au jour de sa mort Joram ne voulut pas se repentir ni se tourner sincèrement vers Jéhovah. Sa fin survint de façon soudaine et inattendue. Alors qu’il était à Jizréel pour soigner les blessures que les Syriens lui avaient infligées au cours d’une bataille, il sortit à la rencontre de Jéhu. “Y a-t-il la paix, Jéhu?” demanda-t-il. Ayant reçu une réponse négative, il fit demi-tour pour fuir, mais Jéhu décocha une flèche qui lui transperça le cœur. Ainsi fut exécuté ce “fils d’assassin” (II Rois 6:32), et son corps fut jeté dans le champ de Naboth. — II Rois 9:14-26.
2. Fils premier-né de Josaphat qui devint roi de Juda à l’âge de trente-deux ans (II Chron. 21:1-3, 5, 20). Il semble que pendant quelques années il fut associé d’une manière ou d’une autre à la royauté de son père (II Rois 1:17; 8:16). Les huit années de règne qui lui sont attribuées vont de 913 environ à 906 avant notre ère (II Rois 8:17). Ainsi, durant ces années, les souverains des royaumes du Nord et du Sud portaient le même nom. Ils étaient aussi beaux-frères, puisque Joram de Juda avait épousé Athalie, fille d’Achab et de Jézabel, et sœur de Joram d’Israël. — II Rois 8:18, 25, 26; voir No 1 ci-dessus.
À cause de la mauvaise influence de sa femme, du moins en partie, Joram ne suivit pas les justes voies de Josaphat, son père (II Rois 8:18). Non seulement il assassina ses six frères et quelques-uns des princes de Juda, mais il détourna ses sujets du culte de Jéhovah et les entraîna dans l’adoration des faux dieux (II Chron. 21:1-6, 11-14). Tout son règne fut troublé par des difficultés internes et des conflits extérieurs. D’abord Édom, puis Libnah se révoltèrent contre Juda (II Rois 8:20-22). Dans une lettre, le prophète Élie adressa cet avertissement à Joram: “Voici que Jéhovah porte un grand coup à ton peuple, ainsi qu’à tes fils, et à tes femmes, et à tous tes biens. Et tu seras en proie à de nombreuses maladies, à une maladie de tes intestins, jusqu’à ce que tes intestins soient sortis, par suite de la maladie, jour après jour.” — II Chron. 21:12-15.
Les choses se déroulèrent exactement de cette façon. Jéhovah laissa les Arabes et les Philistins envahir le pays et faire captifs les fils et les femmes de Joram. Dieu permit seulement que leur échappe Joachaz (appelé aussi Achaziah), le plus jeune fils de Joram. Mais s’il fit cette concession, c’est uniquement à cause de l’alliance qu’il avait conclue avec David. “Après tout cela, Jéhovah le frappa [Joram], dans ses intestins, d’une maladie pour laquelle il n’y avait pas de guérison.” Deux années après, “ses intestins sortirent” et il finit par mourir. Ainsi mourut cet homme méchant, qui “s’en alla sans être désiré”. On l’ensevelit dans la ville de David, “mais non dans les sépultures des rois”. Achaziah, son fils, devint roi à sa place. — II Chron. 21:7, 16-20; 22:1; I Chron. 3:10, 11.
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Joram, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JORAM, II
{Article non traduit.}
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JorimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JORIM
{Article non traduit.}
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JorkéamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JORKÉAM
{Article non traduit.}
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JosaphatAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOSAPHAT
(“Jéhovah est juge”).
Fils d’Asa, roi judéen, par Azubah, fille de Schilhi. À l’âge de trente-cinq ans, Josaphat succéda à son père sur le trône et il régna pendant vingt-cinq ans (936-911 av. n. è.) (I Rois 22:42; II Chron. 20:31). Son règne fut contemporain de celui des rois israélites Achab, Achaziah et Joram (I Rois 22:41, 51; II Rois 3:1, 2; II Chron. 17:3, 4). Il fut caractérisé par la stabilité, la prospérité, la gloire et une paix relative avec les pays voisins. Josaphat recevait des présents de ses sujets et un tribut des Philistins et des Arabes. — II Chron. 17:5, 10, 11.
SES RÉALISATIONS
Josaphat consolida sa position en mettant des forces militaires dans les villes fortifiées de Juda ainsi que des garnisons dans le pays et la partie du territoire israélite dont s’était emparée Asa, son père. Un corps important de vaillants guerriers servait le roi à Jérusalem, et on construisit des places fortes et des villes à entrepôts en Juda. — II Chron. 17:1, 2, 12-19.
Contrairement aux rois israélites du royaume septentrional, Josaphat se soucia beaucoup du vrai culte (II Chron. 17:4). Il envoya certains des princes, des Lévites et des prêtres enseigner la loi de Jéhovah dans les villes de Juda (II Chron. 17:7-9). Il sanctifia aussi des offrandes saintes (II Rois 12:18) et voyagea personnellement à travers son royaume pour ramener ses sujets à Jéhovah (II Chron. 19:4). Il continua courageusement la campagne contre l’idolâtrie commencée par Asa, et les hauts lieux, les poteaux sacrés et les prostitués sacrés qui restaient commencèrent à disparaître de Juda (I Rois 22:46; II Chron. 17:6). Mais le culte impur qui se pratiquait sur les hauts lieux était si implanté parmi les Israélites que Josaphat ne parvint pas à le supprimer complètement et définitivement. — I Rois 22:43; II Chron. 20:33.
Le règne de Josaphat vit aussi l’instauration d’un meilleur système judiciaire. Le roi lui-même fit bien comprendre aux juges l’importance de ne pas faire preuve de partialité ni de vénalité, car ils jugeaient non pour l’homme, mais pour Jéhovah. — II Chron. 19:5-11.
Josaphat fut un roi qui s’appuya entièrement sur Jéhovah. Quand Juda fut menacé par les forces conjuguées d’Ammon, de Moab et de la région montagneuse de Séir, il reconnut humblement la faiblesse de la nation face à ce danger et pria Jéhovah pour avoir son secours. Par la suite, Jéhovah combattit pour Juda en mettant la confusion dans les rangs des ennemis, si bien qu’ils se massacrèrent. À la suite de cela, les nations environnantes prirent peur et Juda continua à jouir de la paix. — II Chron. 20:1-30.
SES RELATIONS AVEC LE ROYAUME DES DIX TRIBUS
Josaphat resta en paix avec le royaume septentrional et il s’allia par mariage avec Achab (I Rois 22:44; II Chron. 18:1). Pour cette raison il fut plusieurs fois entraîné dans d’autres alliances avec le royaume d’Israël.
Lors d’une visite dans le royaume septentrional, quelque temps après le mariage d’Athalie, la fille d’Achab, avec son premier-né Joram, Josaphat accepta d’accompagner le roi Achab dans une opération militaire visant à reprendre Ramoth-Galaad aux Syriens. Toutefois, avant de se mettre en route, Josaphat demanda à Achab d’interroger Jéhovah. Quatre cents prophètes assurèrent Achab qu’il réussirait. Mais il y avait encore un autre prophète, Micaïah, un vrai prophète de Jéhovah. Achab le haïssait; cependant, comme Josaphat insistait, il l’appela, et celui-ci annonça une défaite certaine. Peut-être Josaphat ne voulut-il pas revenir sur la promesse qu’il avait faite à Achab de l’accompagner, toujours est-il qu’il partit au combat avec ses vêtements royaux. Comme Achab avait pris la précaution de se déguiser, les Syriens se trompèrent et pensèrent que Josaphat était le roi d’Israël. Ils dirigèrent donc contre lui l’attaque la plus violente. Josaphat échappa à la mort, mais Achab, malgré son déguisement, fut mortellement blessé (I Rois 22:2-37; II Chron. chap. 18). À son retour à Jérusalem, Josaphat fut repris pour s’être imprudemment allié au méchant Achab. Jéhu, le visionnaire, lui dit: “Fallait-il porter secours au méchant, et aimerais-tu ceux qui haïssent Jéhovah? À cause de cela, il y a de l’indignation contre toi, venant de la personne de Jéhovah.” — II Chron. 19:2.
Plus tard, Josaphat s’allia au roi Achaziah, successeur d’Achab, pour construire des navires à Ézion-Guéber, sur le golfe d’Aqaba. Mais Jéhovah désapprouvait cette alliance maritime avec le méchant Achaziah. Aussi les navires firent-ils naufrage, en accomplissement de la prophétie. — I Rois 22:48, 49; II Chron. 20:35-37; voir ACHAZIAH No 1.
Quelque temps après, Josaphat se joignit au roi d’Édom et à Joram, successeur d’Achaziah, dans une offensive militaire pour écraser la révolte du roi moabite Mésa contre le royaume des dix tribus. Toutefois, les armées de l’alliance furent prises au piège dans un désert aride. Josaphat appela donc un prophète de Jéhovah. C’est uniquement par égard pour Josaphat que le prophète Élisée rechercha l’inspiration divine, et ses directives sauvèrent du désastre les trois rois et leurs armées. — II Rois 3:4-25.
JORAM DEVIENT ROI
Alors qu’il était toujours en vie, Josaphat laissa la royauté à Joram, son premier-né, mais à ses autres fils il fit des dons d’une grande valeur et leur donna des villes fortifiées en Juda (II Rois 8:16; II Chron. 21:3). C’est surtout après la mort de Josaphat et son inhumation dans la ville de David que l’alliance par mariage avec la maison d’Achab se révéla désastreuse pour le royaume de Juda. Sous l’influence d’Athalie, Joram abandonna la voie droite suivie par son père et rétablit les pratiques idolâtriques. — I Rois 22:50; II Chron. 21:1-7, 11.
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JosechAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOSECH
{Article non traduit.}
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