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Augmentez chaque jour vos connaissancesLa Tour de Garde 1962 | 15 décembre
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Proverbes 8:32-34 : “ Écoutez-moi, et heureux ceux qui observent mes voies ! Écoutez l’instruction, pour devenir sages, ne la rejetez pas. Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille chaque jour à mes portes. ”
17. a) Que ferons-nous si nous apprécions ces moyens d’étude à leur juste valeur ? b) Quel est le secret pour croître dans la connaissance ?
17 Le secret, pour croître sans cesse dans la connaissance, est de conserver la bénédiction du plus grand Instructeur dont la sagesse est inépuisable. Nous pouvons nous attendre à recevoir chaque jour d’autres connaissances qui nous guideront dans tous les domaines de la vie (Prov. 4:10-13, 18). La seule façon de croître dans la connaissance est de s’en servir. — Osée 4:6.
18, 19. Trouvons-nous notre plus grande joie à absorber la nourriture spirituelle ?
18 Que penseriez-vous d’une mère qui n’apprendrait pas à sa fille comment faire la cuisine ou d’un père qui ne montrerait pas à son fils comment travailler ? Vous n’auriez sans doute pas beaucoup d’estime pour de tels parents et quant aux enfants, ils regretteraient toute leur vie cette négligence de leur part. Un repas est fait pour être mangé, mais il faut aussi le préparer et on doit apprendre comment faire la cuisine. Cela procure du plaisir.
19 Il en est de même de la nourriture spirituelle. La connaissance est trop précieuse pour qu’on la garde pour soi. Il faut l’employer. Paul était de cet avis. Il déclara : “ Malheur à moi, si je ne déclarais pas la bonne nouvelle ! ” (I Cor. 9:16, NW). La Parole de Jéhovah est un trésor de connaissances. Si seulement nous pouvions les absorber toutes ! Mais il ne suffit pas de les désirer. Si nous voulons les faire pénétrer dans notre esprit, nous devons étudier, et il faut que nos études soient assidues, fécondes et faites avec le désir d’employer la sagesse acquise. Il ne suffit pas non plus de simplement désirer que d’autres partagent nos connaissances. Ces dernières comportent une responsabilité, celle de les transmettre à autrui.
20, 21. a) Qu’est-ce qui accompagne la connaissance ? b) Qu’est-ce que les Écritures nous conseillent d’éviter ?
20 La connaissance nous rend capables d’assumer nos responsabilités mais en plus elle nous permet de savoir quelles sont les responsabilités qui nous incombent dans le service de Dieu. Nous vivons à une époque où les hommes cherchent plutôt à se dérober à leurs obligations. Cette tendance fut prédite par Paul dans II Timothée 3:5. Il déclara, en effet, que les hommes auraient “ une forme de pieux dévouement mais reniant ce qui en est la force ”. (NW.) Bien des gens fuient devant toute responsabilité. Pourtant, nous bénéficions tous de choses faites parce que d’autres personnes ont su assumer leurs responsabilités. Prenons le cas de nos repas. Songez au grand nombre de personnes qui ont travaillé pour produire, distribuer et préparer les aliments que nous mangeons. Toutes ces personnes ont eu des devoirs à remplir et vous êtes heureux qu’elles s’en soient acquittées. Que deviendriez-vous si ceux qui pourvoient à vos besoins se soustrayaient à leurs obligations ? Vous seriez obligé de tout faire vous-même !
21 Nous apprécions à leur juste valeur la Bible et les guides qui nous aident à la comprendre. Nous sommes également reconnaissants des efforts déployés par d’autres pour nous apprendre les vérités bibliques chez nous ou aux réunions du peuple de Dieu. Nous admirons le zèle de notre prochain, mais Paul affirme que “ chacun portera son propre fardeau [de responsabilité] ”. (Gal. 6:5, NW.) Au lieu de fuir devant les privilèges qui viennent quand on possède une connaissance de la Parole de Dieu, nous devrions croître et devenir des hommes faits.
UNE ORGANISATION ENSEIGNANTE
22. Quelle organisation nous apprend comment assumer nos responsabilités, et possède-t-elle les qualités requises pour le faire ?
22 L’organisation terrestre de Jéhovah composée de ses témoins a pour but d’enseigner la vérité aux humbles et de les aider à assumer leurs responsabilités. Dans cette société du monde nouveau, on trouve des gens de toute condition et beaucoup d’entre eux ne possèdent aucun diplôme des écoles humaines. Pourtant, ils connaissent tous la Bible et ils savent l’enseigner. Ils acceptent avec empressement l’obligation d’enseigner la Parole de Dieu à leurs semblables. Ils remplissent ce devoir année après année, poussés par le même amour pour Dieu et pour la nourriture spirituelle que celui qu’ils éprouvaient lorsqu’ils ont commencé. Ce sont les gens les plus heureux et les plus paisibles de la terre. Aussi, pourquoi hésitez-vous ? Pourquoi rester petit par rapport à la sagesse alors que vous pourriez goûter aux bénédictions que connaissent ceux qui sont arrivés à l’état d’hommes adultes quant aux qualités spirituelles ? Croissez dans la connaissance. Devenez un instrument utile entre les mains du grand Instructeur, Jéhovah, comme il nous y engage dans Éphésiens 4:11-13 (NW), en ces termes : “ Et il a donné les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme évangélisateurs, d’autres comme bergers et enseignants, ayant en vue la formation des saints, pour l’œuvre ministérielle, pour l’édification du corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité dans la foi et dans la connaissance exacte du Fils de Dieu, à l’état d’homme adulte, à la mesure du développement qui appartient à la plénitude du Christ ”, c’est-à-dire, à la maturité !
23, 24. a) Quelle autre responsabilité nous incombe ? b) Si nous voulons apprendre aux autres comment enseigner, que devons-nous faire nous-mêmes ?
23 Si on se charge de la responsabilité d’enseigner son prochain, on doit accepter le privilège de service mentionné par Jésus dans Matthieu 28:19, 20 (NW), savoir : “ Allez (...) faites des disciples (...), les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées. ” Paul aussi nous rappelle que “ la nourriture solide appartient aux gens mûrs, à ceux qui, par l’usage, ont les facultés perceptives exercées ”. — Héb. 5:14, NW.
24 Assurez-vous que ce que vous dites est conforme à la parole de vérité de Jéhovah. Ne devenez pas négligent pour ce qui est de l’acquisition de la connaissance exacte et, tout en l’absorbant, transmettez-la à vos semblables sans l’édulcorer, telle que vous l’avez reçue. N’oubliez pas que vos élèves devront enseigner à leur tour ces vérités. — II Tim. 2:2.
25, 26. a) Comment Luc 6:38 entre-t-il en ligne de compte ? b) Pourquoi est-il dangereux d’être indifférent envers l’absorption quotidienne de la nourriture spirituelle ?
25 Votre cœur est un trésor. Amassez-y des richesses bibliques provenant du trésor de Jéhovah. Puis partagez-les avec ceux de vos semblables qui sont humbles et qui se laissent enseigner. Alors vous connaîtrez la bénédiction mentionnée dans Luc 6:38 (NW), où il est dit : “ Pratiquez le don, et l’on vous donnera. On versera dans votre sein une excellente mesure, pressée, secouée et débordante. Car de la mesure dont vous mesurez, on mesurera pour vous en retour. ”
26 On peut lire dans la Bible des cas d’hommes qui abandonnèrent la connaissance de Dieu, chose qui les conduisit à leur perte et qui les élimina pour toujours du service divin. Citons les cas d’Adam, de Salomon et de Judas, pour ne mentionner que ceux-là. Il convient aussi de ne pas oublier que nous vivons dans les derniers jours, à une époque où les gens apprennent toujours sans jamais parvenir à une connaissance exacte de la vérité (II Tim. 3:7). Évitez une telle voie désastreuse en vous laissant toujours instruire par Jéhovah et en employant vos connaissances pour le louer. La connaissance qui vient de Jéhovah est pure. Dieu protège ceux qui étudient sa Parole et il promet de la garder pure. — Prov. 30:5, 6 ; Ps. 12:7, 8 12:6, 7, NW.
27. Quelle doit être notre attitude si nous voulons recevoir la sagesse de Jéhovah Dieu ?
27 Il n’y aura jamais de fin à l’augmentation de nos connaissances car ceux qui aiment la vie devront toujours apprendre les choses merveilleuses enseignées par Jéhovah. Et avec un tel Instructeur, comment pourra-t-on s’empêcher, pendant toute l’éternité, de raconter ces merveilles au prochain ? Enfin, méditons sur les paroles du Psaume 119:97-105, où nous apprendrons quelle doit être notre attitude lorsque nous recherchons la connaissance : “ Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation. Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, car je les ai toujours avec moi. Je suis plus instruit que tous mes maîtres, car tes préceptes sont l’objet de ma méditation. J’ai plus d’intelligence que les vieillards, car j’observe tes ordonnances. Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, afin de garder ta parole. Je ne m’écarte pas de tes lois, car c’est toi qui m’enseignes. Que tes paroles sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! Par tes ordonnances je deviens intelligent, aussi je hais toute voie de mensonge. Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. ”
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“ La sagesse se trouve chez les hommes modestes ”La Tour de Garde 1962 | 15 décembre
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“ La sagesse se trouve chez les hommes modestes ”
VOULEZ-VOUS échapper aux embûches et désagréments de la vie ? vous garder de scandaliser autrui sans nécessité mais voulez-vous plutôt être aimé des gens qui vous entourent ? Et, par-dessus tout, voulez-vous déplaire moins souvent à votre Créateur ? Alors, cultivez la modestie car cette vertu vous aidera beaucoup sous tous ces rapports.
On a écrit bien des choses à la louange de la modestie. Toutefois, c’est dans la Bible, la Parole de Dieu, que l’on trouve les meilleurs éloges la concernant. C’est par le précepte et par les exemples, qui nous montrent les bons ou les mauvais fruits nés de la présence ou de l’absence de cette vertu, que la Bible nous enseigne la modestie.
Les mots “ modestie ” et “ modeste ” revêtent plusieurs significations ; trois d’entre elles sont d’un emploi plus fréquent. Nous parlons d’un foyer ou d’une Salle du Royaume modeste. Ici, le mot modeste désigne ce qui est modéré et sans prétentions. D’ordinaire, les débuts sont modestes, c’est pourquoi Dieu demanda aux Juifs qui revinrent de la captivité babylonienne : “ Qui a méprisé le jour des petites choses ? ” La reconstruction du temple de Jéhovah à Jérusalem eut un commencement modeste mais qu’on ne devait pas mépriser. Après tout, n’impliquait-il pas l’adoration pure de Jéhovah Dieu ? — Zach. 4:10, Da.
Les mots “ modeste ” et “ modestie ” sont encore employés dans le sens de chasteté, décence et bienséance. En général, il faut que les hommes se gardent d’un langage indécent, les femmes, d’une tenue impudique. Quand l’apôtre Paul conseilla aux femmes de s’habiller d’une manière convenable, il employa le mot dans ce sens-là : “ Je désire que les femmes se parent d’un costume décent, avec modestie et un jugement sain. ” Le mot grec rendu ici par “ modestie ” est aïdôs et dérive d’une racine comportant l’idée d’yeux baissés ou de timidité. L’engouement pour la danse à la mode, le twist, représente tout le contraire de cette sorte de modestie. — I Tim. 2:9, NW.
Le troisième sens attribué à la modestie, celui qui nous intéresse particulièrement dans cette discussion, c’est “ la conscience de ses capacités limitées ; l’absence de toute confiance exagérée en soi ; le manque de vanité ou de suffisance ”. Être modeste dans ce sens, c’est avoir “ une idée
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