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Suivez les bergers fidèles avec la perspective de vivreLa Tour de Garde 1968 | 1er février
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AYONS UNE CONDUITE CHRÉTIENNE
18, 19. Comment les exigences chrétiennes en matière de conduite ont-elles été renforcées ?
18 Le renforcement de la direction théocratique de l’organisation a permis une surveillance plus étroite de celle-ci pour ce qui est des exigences bibliques en matière de conduite. L’“esclave fidèle et avisé” moderne a toujours reconnu les principes chrétiens, et ceux-ci ont toujours été présentés à la congrégation comme autant de règles de conduite auxquelles les chrétiens doivent se conformer. Dès 1904, le premier président de la Société Watch Tower décrivit dans son livre La Nouvelle Création la procédure biblique à suivre à l’égard de celui qui transgressait les principes divins ; elle envisageait même son exclusion, disant que la congrégation “se retirera simplement de lui et ne lui donnera aucun signe de fraternitéb”. Toutefois, cette sanction extrême, l’excommunication ou exclusion, ne fut appliquée et ne devint une mesure requise dans toutes les congrégations qu’à partir de 1952c. La conduite chrétienne ne pouvait plus être simplement considérée comme une question ne regardant que la personne ou les personnes en cause. Paul écrivit ce qui suit aux Corinthiens à propos d’un cas d’exclusion dans la congrégation chrétienne du premier siècle : “Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait fermenter toute la masse ?” (I Cor. 5:1-6). Ceux qui se conformaient aux pratiques des nations n’étaient plus admis dans la congrégation, et ceux qui retombaient dans ces pratiques ne pouvaient plus y demeurer.
19 On peut donc voir que l’organisation théocratique moderne, avec ses bergers veillant sur le troupeau de Dieu, prend à cœur les intérêts du Royaume et ceux des “brebis” de Jéhovah. Puisque ces bergers “veillent sans cesse sur vos âmes”, ils savent qu’ils devront “en rendre compte”. Dans l’accomplissement de leurs responsabilités relatives au Royaume, il est indispensable qu’il ne “manque aucune” des brebis. Pour y parvenir, ils doivent vous enseigner ainsi : “Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice [de Dieu].” — Mat. 6:33.
20, 21. Comment pouvons-nous faire preuve de soumission dans des circonstances difficiles ?
20 En adoptant un point de vue théocratique, vous serez toujours en mesure de marcher du même pas que l’organisation, sans jamais courir en avant ni traîner dangereusement à l’arrière. Vous aurez à faire face à des situations difficiles, mais ne vous laissez pas vaincre par elles. Comptez sur Jéhovah et mettez votre espérance en lui (Ps. 37:34 ; 27:14). Il se peut même que vous ayez besoin d’être repris en une certaine occasion. N’en soyez pas offensé, car s’il en était ainsi vous vous prendriez sans doute trop au sérieux et vous n’auriez pas compris la raison de cette réprimande. Vous ne devriez pas non plus vous persuader que vous n’êtes d’aucune utilité à l’organisation et abandonner celle-ci simplement parce qu’on a attiré votre attention sur une faute que vous avez commise. La Bible vous exhorte plutôt ainsi : “Mon fils, ne fais pas peu de cas de la discipline de Jéhovah, ni ne renonce lorsque tu es corrigé par lui ; car Jéhovah discipline celui qu’il aime ; en fait, il fouette quiconque il reçoit comme fils.” — Héb. 12:5, 6.
21 Par contre, vous pouvez peut-être faire des progrès très rapides. Gardez-vous alors de vous croire supérieur pour ce qui est de la fidélité. Ce pourrait être un piège. Ne pensez pas que les autres sont lents. Vous pourriez même manquer de patience vis-à-vis de l’organisation. Considérez plutôt l’exemple de Moïse qui, lorsque certains membres de l’organisation d’Israël péchèrent contre Jéhovah et provoquèrent sa colère sur toute la congrégation, intercéda auprès de Dieu pour qu’il épargnât sa nation théocratique typique (Ex. 32:1-14). Vous ne devez pas non plus toujours attendre que l’on vous dirige dans l’activité théocratique qui vous a été confiée. Soyez prompt à assumer vos responsabilités personnelles et recherchez le moyen de faire avancer les intérêts du Royaume conformément au programme courant prévu par l’“esclave fidèle et avisé”.
22. Pourquoi devons-nous donc demeurer loyalement attachés à l’organisation de Jéhovah ?
22 La Bible nous incite et nous encourage à faire passer l’organisation théocratique avant notre propre personne, à l’accepter sous tous ses aspects et à lui demeurer loyalement attachés. Jéhovah révélera en temps voulu ce qui sera encore requis de ses fidèles serviteurs sur la terre avant Harmaguédon. La seule façon de le savoir consiste à demeurer étroitement uni à son organisation théocratique visible. Ayant identifié cette organisation et appris les justes exigences divines par l’intermédiaire de son canal, ne vous en écartez pas. Suivez les fidèles bergers de Jéhovah, “pour que, tout comme le péché a régné avec la mort, pareillement aussi la bonté imméritée règne par la justice, avec la vie éternelle en vue, par Jésus-Christ notre Seigneur”. — Rom. 5:21.
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Donnez-vous ‘comme vous l’avez résolu dans votre cœur’ ?La Tour de Garde 1968 | 1er février
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Donnez-vous ‘comme vous l’avez résolu dans votre cœur’ ?
CET enfant n’avait que neuf ans mais il possédait déjà l’esprit de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, comme le prouve la lettre qu’il envoya à la filiale de la Société Watch Tower à Athènes. Il écrivit : “Mes parents m’avaient promis 500 drachmes [environ 80 francs français] si j’obtenais de très bonnes notes aux examens de fin d’année à l’école. En fait, j’ai été reçu, et ils m’ont donné cet argent comme promis, tout en me laissant le libre choix quant à son emploi. Après avoir réfléchi, j’ai décidé de l’employer à l’extension de la proclamation de la bonne nouvelle, et je vous l’envoie par l’intermédiaire de notre surveillanta.”
Ce geste n’est-il pas remarquable ? Certainement, mais il n’est pas unique, car l’effet que produit la bonne nouvelle du Royaume de Dieu sur des enfants est encore démontré par ce jeune Rhodésien de cinq ans qui écrivit les quelques mots suivants au bureau de la filiale de la Société à Salisbury : “Chers frères, voici mon don pour la Société : 1 shilling [environ 75 centimes français], que mon père m’a donné pour acheter des bonbons. Au lieu d’acheter des bonbons, j’ai pensé à envoyer cet argent à la Société ; il sera ainsi dépensé d’une façon plus utileb.”
Il est effectivement remarquable que des jeunes enfants manifestent un tel esprit désintéressé ; mais ce qui est peut-être encore plus remarquable, c’est la maturité dont ils font preuve dans leur façon de s’exprimer. Le premier de ces petits garçons, celui de neuf ans, écrit : “Après avoir réfléchi, j’ai décidé”, tandis que le second, âgé de cinq ans, dit : “J’ai pensé à envoyer cet argent à la Société.”
Il semble bien que ces enfants ont tout d’abord accordé quelque réflexion à la question, résolu ensuite dans leur petit
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