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Marchez du même pas en vous conformant aux exigences théocratiquesLa Tour de Garde 1956 | 1er octobre
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exemple. Chaque serviteur devrait se comporter de manière à pouvoir recommander sa conduite à d’autres. Chacun d’eux devrait pouvoir dire avec l’apôtre : “ Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. ” Quel exemple fut cet apôtre ? Voici ce qu’il dit de lui-même, par inspiration : “ C’est pourquoi je vous déclare aujourd’hui que je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher... Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous. Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à celui qui peut édifier et donner l’héritage avec tous les sanctifiés. ” — I Cor. 11:1 ; Actes 20:26-32.
7. Pourquoi le serviteur doit-il prendre garde à ses habitudes, notamment à sa façon de manger et de boire ?
7 Les serviteurs du monde nouveau doivent imiter le bon exemple de Paul afin qu’eux aussi soient des modèles pour les dizaines de milliers de personnes affluant chaque année à la société du Monde Nouveau. En voyant l’exemple donné, les nouveaux venus seront incités à imiter les serviteurs et à marcher du même pas que la société du Monde Nouveau. C’est pourquoi Paul déclara vigoureusement : “ Il faudrait donc que le surveillant soit irréprochable, mari d’une seule femme, de mœurs sobres, pondéré d’esprit. ” Le serviteur doit contrôler ses habitudes. Le troupeau de Dieu a les regards tournés vers lui. Certaines habitudes peuvent devenir des excès, si on ne les maîtrise pas. Cela se vérifie notamment pour le manger et le boire. Il est écrit que ceux qui se livrent aux excès du manger et du boire n’hériteront pas le royaume de Dieu. Les excès du manger dénotent un défaut de bon sens. Ces excès minent notre énergie et nous rendent lourds et paresseux d’esprit. Les excès du boire nous font perdre la maîtrise de soi. Le buveur perd toute dignité et honorabilité. Comment un buveur peut-il représenter l’organisation théocratique avec une conscience pure ? C’est chose impossible ! Les excès du boire entravent les progrès et jettent l’opprobre sur l’assemblée de Dieu et de son Christ. Ces choses ne conviennent assurément pas à ceux qui désirent garder l’allure de la société du Monde Nouveau. C’est pourquoi l’apôtre Paul dit aux surveillants d’être de “ mœurs sobres... ni un ivrogne querelleur, ni violent, mais raisonnable ”. Et aux femmes chrétiennes il donne ce conseil : “ Il faudrait pareillement que les femmes soient sérieuses, non calomniatrices, mais de mœurs sobres, fidèles en tout. ” Et à la maison de Dieu il dit : “ Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. ” — I Tim. 3:2, 3, 11, NW ; I Cor. 9:25 ; 10:31.
8. Quel genre de vie le chrétien doit-il s’efforcer de mener ?
8 S’il se conforme aux exigences divines, le témoin chrétien mènera une existence heureuse et équilibrée. Il connaîtra la satisfaction, le contentement. “ La piété est une source de gain. C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement. ” Elle aide le chrétien à comprendre qu’il est simplement un membre d’un grand corps de chantres reflétant la gloire de Dieu, que sa conduite se reflète sur l’assemblée chrétienne tout entière, soit pour l’entraver, soit pour l’aider à progresser avec la société du Monde Nouveau. — I Tim. 6:5, 6.
9. Comment pouvons-nous prendre garde à nos habitudes ?
9 Il n’est pas aisé de contracter de bonnes habitudes au sein d’un monde imparfait, parce que les habitudes ne se prennent pas automatiquement. Les bonnes habitudes doivent se cultiver avec intelligence par un travail ardu. Les bonnes habitudes sont en majeure partie les fruits de l’esprit de Dieu, le résultat d’une application zélée de sa Parole. Les mauvaises habitudes nous feront perdre le pas de la société du Monde Nouveau et nous éloigneront de son sein. Prenez garde à vos habitudes et à vos progrès. Posez-vous ces questions : Est-ce que Jésus se serait conduit comme moi ? Comment aurait-il résolu ce cas qui réclame de la maîtrise de soi ? Imitez son exemple. Si vous êtes sur le point de vous engager dans un chemin douteux, posez-vous encore ces questions : Cette voie grandira-t-elle ou corrompra-t-elle mon appréciation du Créateur ? Qu’arrivera-t-il si je laisse toutes ces choses prendre leur plein développement ? Les fruits en seront-ils théocratiques, raisonnables, pratiques ? Ou cela sera-t-il préjudiciable à mon bonheur spirituel ? Souvenez-vous des paroles de Paul : “ Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi. ” Sondez-vous pour savoir si vous marchez du même pas que la société du Monde Nouveau en examinant votre attitude mentale, votre disposition, votre conduite et vos progrès. Avancez vers la maturité non seulement horizontalement, c’est-à-dire en suivant le cours des années dans la vérité, mais aussi vers le haut, verticalement, en grandissant en appréciation spirituelle et en compréhension. “ Éprouvez-vous vous-mêmes. ” — II Cor. 13:5.
OBÉISSANCE AUX REPRÉSENTANTS THÉOCRATIQUES
10, 11. Comment faut-il envisager les principes et les lignes de conduite du Monde Nouveau, ainsi que l’“ esclave fidèle et prudent ” ?
10 Les nouveaux venus doivent apprendre à se conformer aux principes et à la ligne de conduite de la société du Monde Nouveau et à assortir leurs actions à ses préceptes, afin que tout fonctionne sans heurt pour le bien et la bénédiction de tous les membres de l’organisation, pour la gloire de Dieu le Père. Les nouveaux éprouvent parfois quelques difficultés à effectuer ce changement. Ils ont tendance à se montrer quelque peu rebelles ou indisciplinés. Mais celui qui veut devenir partie intégrante de la société du Monde Nouveau doit respecter l’ordre théocratique. Il faut pour cela faire preuve d’humilité. Nous ne pouvons nous laisser influencer par les façons de faire de ce monde après que nous sommes venus à l’organisation du Monde Nouveau. Nous avons tourné le dos à ce vieux monde, pourquoi ne pas y renoncer une fois pour toutes ? Pourquoi essayer d’introduire ses méthodes dans la société du Monde Nouveau ? Ces méthodes n’ont été d’aucun avantage pour le vieux monde ; de quelle utilité seront-elles pour le nouveau ? Ce n’est qu’en vous évertuant à renouveler votre esprit, en refusant de vous conformer à ce siècle, que vous parviendrez à discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. — Rom. 12:2.
11 Puisque l’“ esclave fidèle et prudent ” s’est vu confier tous les biens de son Maître, ne doutons pas que tout ce que fait cet “ esclave ” soit pour notre bien. L’“ esclave fidèle ” remplit ainsi ses obligations envers Dieu en veillant à l’accomplissement de l’œuvre. La volonté de l’“ esclave ” est donc la volonté de Jéhovah. Toute révolte contre lui est une révolte contre Jéhovah. Il faut avoir une bonne attitude mentale devant les directives de l’“ esclave ” pour conserver la même allure que la société du Monde Nouveau.
12. Pourquoi y a-t-il péril à suivre la voie du “ libre penseur ” ?
12 La génération actuelle a tendance à exalter l’individualisme — “ la libre pensée ” comme elle dit. Le “ libre penseur ” exprime son aspiration à l’indépendance. Il ne veut pas être “ lié ” par des règles. Il a sa manière à lui, et cette manière lui semble toujours la meilleure. Il lui est difficile de se soumettre à l’autorité théocratique. Il croit manquer d’espace, comme s’il était cerné de toutes parts par des instructions. Tous les membres de la société du Monde Nouveau ont perdu le pas, excepté lui. Il a toujours une solution meilleure à proposer. Il est rempli de lui-même, plein d’amour-propre. S’il ne prend garde, son orgueil provoquera sa chute. Il est préférable de reconnaître en tout temps, à la manière biblique, l’arrangement théocratique qui nous a apporté la vérité, de nous y conformer, plutôt que d’y résister quand il nous arrive de ne pas comprendre pourquoi on procède de telle façon. Il est écrit : “ Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux, crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. ” “ L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute. Mieux vaut être humble avec les humbles que de partager le butin avec les orgueilleux. ” Prenons ces paroles à cœur. — Prov. 3:5-7 ; 16:18, 19.
13. Comment les Écritures montrent-elles qu’il faut obéir aux représentants théocratiques et leur montrer du respect ?
13 Il faut aussi obéir aux représentants théocratiques et leur montrer du respect ; c’est là une exigence théocratique. “ Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. ” (I Tim. 5:17). Jéhovah est responsable de la manière dont sont organisées ses créatures, il leur délègue du pouvoir et de l’autorité et spécifie quel honneur il leur faut rendre. Il est écrit : “ Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. ” Les surveillants terrestres représentent Jéhovah dans leurs fonctions, tout autant que les célestes. “ ... vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ... Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses... que la femme respecte son mari. ” Ces paroles démontrent qu’il faut de l’ordre au sein de l’assemblée chrétienne, et du respect pour l’autorité déléguée. — I Cor. 12:18 ; Éph. 5:21-33.
14-16. a) Comment le fait qu’il faut montrer du respect pour les représentants théocratiques est-il illustré dans le cas de Zacharie ? b) Dans le cas de Paul et du souverain sacrificateur Ananias ? c) Dans le cas de David et du roi Saül ? d) Dans le cas de l’archange Michel et du Diable ?
14 Quand l’ange Gabriel annonça à Zacharie qu’il allait avoir un fils, le sacrificateur ne crut pas l’envoyé céleste. Son incrédulité était un manque de respect. C’est pourquoi l’ange lui dit : “ Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu ; j’ai été envoyé pour te parler, et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. Et voici, tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu’au jour où ces choses arriveront, parce que tu n’as pas cru à mes paroles, qui s’accompliront en leur temps. ” Gabriel était le représentant de Jéhovah. Ses paroles ne devaient pas être mises en doute. Tout manque de respect pour cette autorité entraînait un châtiment de la part de Dieu. — Luc 1:19, 20.
15 Quand Ananias donna l’ordre de frapper Paul sur la bouche, l’apôtre lui dit : “ Dieu te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe ! ” Ceux qui étaient près de Paul lui dirent : “ Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu ! ” L’apôtre s’excusa alors en ces termes : “ Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur ; car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple. ” Quand il comparaissait devant des rois et des princes, Paul veillait à leur montrer le respect qui leur était dû. À combien plus forte raison devrions-nous faire preuve de respect envers ceux que Jéhovah investit d’autorité ! — Actes 23:1-5.
16 Le roi Saül menaça à plusieurs reprises la vie de David. Un jour que David aurait pu enlever la vie à Saül, il dit : “ Qui pourrait impunément porter la main sur l’oint de l’Éternel ? ” En refusant de porter la main sur Saül, David montra qu’il craignait Dieu et respectait ceux à qui Jéhovah avait donné l’onction (I Sam. 26:9 ; Ps. 105:14, 15). Jude établit le contraste entre le comportement de personnes semblables aux habitants de Sodome et de Gomorrhe et la conduite de Michel. Voici ce qu’il dit au sujet des impies : “ Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires. Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit : Que le Seigneur te réprime ! Eux, au contraire, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu’ils savent naturellement comme les brutes. ” Pierre porta une accusation analogue contre les impies : “ Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires, tandis que les anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais eux, semblables à des brutes qui s’abandonnent à leurs penchants naturels et qui sont nées pour être prises et détruites, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils périront par leur propre corruption, recevant ainsi le salaire de leur iniquité. ” — Jude 8-11 ; II Pi. 2:6-13.
17, 18. Montrez par les cas d’Ananias et de Saphira, de Koré, de Marie et d’Aaron, les graves conséquences qu’entraîne le manque de respect.
17 Le serviteur fidèle veillera à montrer en tout temps du respect pour l’autorité, appréciant le fait que ces représentants parlent au nom de Jéhovah. Ananias et Saphira ayant menti à Pierre, l’apôtre leur dit : “ Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. ” Ils payèrent de leur vie ce manque de respect pour Jéhovah et son représentant. Koré se rebella contre Moïse et Aaron, mais Moïse montra que le manque de respect du rebelle avait une portée bien plus grande. Moïse dit : “ À ceci vous connaîtrez que l’Éternel m’a envoyé pour faire toutes ces choses, et que je n’agis pas de moi-même. Si ces gens meurent comme tous les hommes meurent, s’ils subissent le sort commun à tous les hommes, ce n’est pas l’Éternel qui m’a envoyé ; mais si l’Éternel fait une chose inouïe, si la terre ouvre sa bouche pour les engloutir avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants dans le séjour des morts, vous saurez alors que ces gens ont méprisé l’Éternel. ” Par leur révolte, Koré et sa troupe péchèrent contre leur âme. De pareils individus s’opposent non aux hommes mais à Dieu. — Actes 5:1-6 ; Nomb. 16:1-38 ; Actes 5:38, 39.
18 Les graves conséquences qu’entraîne le manque de respect sont encore soulignées dans le cas de Marie et d’Aaron, qui ne se montrèrent pas déférents envers Moïse, le représentant de Jéhovah. Ils demandèrent : “ Est-ce seulement par Moïse que l’Éternel parle ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle ? ” Pour leur conduite non théocratique, Marie fut frappée de la lèpre. C’est seulement parce qu’ils se repentirent et sur l’intercession de Moïse que Marie fut purifiée. Que Jéhovah n’approuva pas la conduite de Marie, cela ressort des paroles qu’il dit à Moïse : “ Si son père lui avait craché au visage, ne serait-elle pas pendant sept jours un objet de honte ? Qu’elle soit enfermée sept jours en dehors du camp ; après quoi elle y sera reçue. ” Que les frères et sœurs prennent à cœur l’avertissement renfermé dans ce passage, c’est-à-dire que parler injurieusement ou sans respect de l’autorité, des représentants de Jéhovah, est un péché assez grave pour mettre “ en dehors du camp ”, de l’organisation théocratique. Souvenons-nous que “ c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant ”. — Nomb. 12:1-15 ; Héb. 10:31.
UN DIEU IMPARTIAL
19. Pourquoi ne faut-il pas regarder à la chair ?
19 Pierre déclara que Jéhovah “ ne fait point acception de personne, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable ”. Ne croyez donc pas que l’organisation de Jéhovah est peuplée de “ favoris ”. Il n’y a pas de favoris. Si vous le craignez et pratiquez la justice, vous êtes son favori au même titre qu’un autre. Dans le groupe, les serviteurs sont choisis pour leurs facultés à servir. Le groupe doit leur montrer le respect qui sied à leurs fonctions, parce que tel est le moyen choisi par Jéhovah pour entrer en relation avec vous et vous avec Dieu. N’affaiblissez pas vos rapports théocratiques en trébuchant sur une “ chair ” pour qui vous n’avez pas un attachement particulier. Parce que, dit Paul, “ nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles ”. Si nous sommes portés à regarder à l’homme de chair, nous nous exposons à perdre notre appréciation pour sa position théocratique, sa responsabilité comme esclave de Jéhovah. Si nous avons une idée exacte du principe théocratique de la représentation, nous n’insisterons pas sur nos droits et nos intérêts, mais nous suivrons le sage conseil de ceux qui sont nommés par Jéhovah. Ils sont les “ dons en hommes ” (NW) de Dieu. Ils nous aideront à accomplir notre salut pour la gloire de Dieu et pour la justification de son grand et saint nom. — Actes 10:34, 35 ; II Cor. 5:16, 17 ; Éph. 4:8.
20. Que signifie donc marcher du même pas que la société du Monde Nouveau ?
20 Marcher du même pas que la société du Monde Nouveau représente beaucoup de choses. Cela signifie une vie d’abnégation, une existence entièrement vouée à Dieu, ainsi que Jésus-Christ est voué à Jéhovah. Cela signifie rompre avec les habitudes de ce monde et se conformer aux exigences divines. Cela signifie reconnaître l’“ esclave fidèle et prudent ” et montrer du respect pour les représentants investis d’autorité. Cela signifie examiner ce que nous sommes. En bref, cela signifie “ garder le commandement, et de vivre sans tache, sans reproche ”. — II Cor. 13:5 ; I Tim. 6:14.
21. Quel avantage sera le nôtre si nous marchons du même pas que la société du Monde Nouveau ?
21 Nous parviendrons alors à maturité, par la bonté imméritée de Jéhovah. Nous prendrons conscience de l’avantage béni qu’il y a de marcher du même pas que la société du Monde Nouveau. Nous serons transportés d’allégresse de la voir prendre du développement. Nous serons fervents d’esprit devant les progrès en connaissance et en compréhension. Nous récolterons avec joie ce que nous avons semé. Notre conviction sera assurée, notre foi inébranlable, notre appréciation profonde et nous déborderons de joie, sachant que nous conservons la même allure que la société du Monde Nouveau qui non seulement pourvoit à notre nourriture spirituelle en ces derniers jours, mais nous conduira en vie dans le Monde Nouveau éternel où la justice habitera.
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Le langage et son usageLa Tour de Garde 1956 | 1er octobre
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Le langage et son usage
LE LANGAGE est un don du grand Créateur, du Donateur de “ tout don excellent et de tout présent parfait ”. Même le grand lexicographe américain, Noah Webster, déclara : “ Le langage aussi bien que la faculté de parler furent le don immédiat de Dieu. ” Employez-le bien. — Jacq. 1:17, Stapfer.
Jéhovah exprime sa volonté par la parole. Chez lui elle est inhérente, vivante, elle exerce un pouvoir qui inspire la crainte et le respect, elle accomplit ses desseins. Sa parole ne revient jamais à lui sans effet. “ Dieu tonne merveilleusement de sa voix, faisant de grandes choses que nous ne comprenons pas. ” “ Ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche ”, dit Jéhovah. “ Elle ne reviendra pas à moi sans effet, mais fera ce qui est mon plaisir, et accomplira ce pour quoi je l’ai envoyée. ” — Job 37:5, Da ; És. 55:11, Da.
Celui qui emploie correctement le don de la parole réfléchit la beauté et la gloire du Créateur, de Jéhovah. “ Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos. ” “ Il y a de la joie pour un homme dans la réponse de sa bouche ; et une parole [dite] en son temps, combien elle est bonne ! ” Lorsqu’il créa des créatures dans les cieux et sur la terre, Dieu leur accorda le don de la parole. Le Logos devint le porte-parole de Dieu, capable de transmettre de manière parfaite à toute la création les pensées et les desseins de Jéhovah. Les anges devinrent des messagers doués de la faculté de chanter et de communiquer avec l’homme et Dieu. Le récit biblique inspiré montre que, sur terre, le premier homme Adam fut créé avec un bel ensemble d’organes vocaux et une langue d’une bien plus grande agilité et flexibilité que celles des autres créatures terrestres, créées avant lui. Quoiqu’il soit vrai que les cris des animaux inférieurs constituent un langage pour autant qu’ils expriment leur état d’esprit et que les animaux ont des moyens vocaux de communication, on ne peut pas comparer cette aptitude au pouvoir bien supérieur qu’a l’homme d’articuler les paroles, de diviser les sons en syllabes et en mots, et qu’il arrive à disposer et à combiner pour en faire un vocabulaire lui permettant de parler distinctement et avec suite. — Prov. 25:11 ; 15:23, Da.
Les faits relatés dans le livre de la Genèse montrent qu’Adam employa presque immédiatement son don de la parole en donnant des noms aux différentes créatures animales plutôt que d’apprendre à parler en commençant, imitant les animaux, par des grognements et des criaillements, ainsi que l’enseigne l’évolution. Adam devait donc avoir la faculté de raisonner, la capacité de réfléchir, de penser et de juger grâce à l’action intérieure de l’esprit et l’expression extérieure par les paroles. Pour nommer tous les animaux il fallait un vocabulaire important. C’était une véritable épreuve d’intelligence.
De même, lorsqu’Adam prit à lui Ève comme femme, il parla intelligemment en disant : “ Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. ” Alors que la langue a changé, encore de nos jours, l’homme dit en substance la même chose lorsqu’il choisit une femme pour lui. Ève fut aussi douée de ce même pouvoir d’expression, comme Adam, c’est-à-dire du pouvoir de parler, d’employer des mots et des phrases ; ce langage leur permettait d’exprimer leurs pensées et de vivre en communion d’idées. Ils savaient que le langage sert à échanger des pensées, à communiquer un message ou un ordre, à converser l’un avec l’autre. Ève était bien équipée à cet effet. Cela fit d’elle une aide idéale, un complément de l’homme. Elle était aussi équipée pour transmettre ce don magnifique à sa descendance. — Gen. 2:23.
LA PAROLE EN TANT QU’ACTIVITÉ SOCIALE
Le langage n’est pas instinctif chez le genre humain comme la communication l’est chez les animaux inférieurs. L’art de la parole doit lui être enseigné. Chez l’homme l’usage de la parole est donc progressif. L’instinct diffère de l’intelligence en ce que l’intelligence réside essentiellement dans la variabilité des moyens qu’elle emploie, tandis que l’instinct est invariablement une force de loi inhérente. A. W. Holmes dit : “ Une oie emprunte dans son vol une route que la Société royale de Géographie ne peut pas améliorer. ” Colton déclara : “ Tandis que la raison est progressive, l’instinct est stationnaire. Cinq mille ans n’ont apporté aucune amélioration à la ruche des abeilles ou à l’habitat du castor ”, et nous pourrions ajouter, non plus au langage des sauvages. Mais le langage du genre humain a changé.
Chez le genre humain la parole est une activité sociale. L’homme ne peut pas vivre sans la coopération des autres hommes. Le but principal de la parole parmi les hommes consiste à assurer cette coopération et à leur permettre d’être eux-mêmes, de réaliser leurs désirs et d’être une gloire réfléchissante aux yeux du Créateur. Ève montra qu’elle comprenait pleinement cette vérité fondamentale, lorsqu’elle
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