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Ayez une bonne conduite au milieu des nationsLa Tour de Garde 1960 | 15 décembre
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Ayez une bonne conduite au milieu des nations
“ Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que (...) ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu. ” — I Pierre 2:12.
1. Sous quels rapports les témoins de Jéhovah sont-ils différents des autres hommes de ce monde ?
LE monde entier admet volontiers que les témoins de Jéhovah sont différents de tous les autres peuples. Ce fait pose quelques questions très intéressantes. Comment une chose si peu commune et si remarquable est-elle devenue possible ? Par quoi ces ministres dévoués de Jéhovah se distinguent-ils physiquement de tous les autres ? Par leur beauté ou leur bonne mine ? Parce que ce sont d’éminentes personnalités politiques, de grands acteurs ou des hommes de haut rang ? Est-ce parce qu’ils portent un vêtement particulier ? Se séparent-ils physiquement des autres hommes en s’enfermant dans des retraites ? Non, ce n’est pas par cela que les témoins de Jéhovah sont différents, car sous tous ces rapports ce sont des gens ordinaires, venus de toutes les catégories de la société humaine. Il est vrai que les Témoins sont attachés à des doctrines, des croyances et des enseignements qui sont très différents de ceux que professent la chrétienté, mais ce qui distingue les témoins de Jéhovah de tous les autres hommes d’une manière physique, tangible, c’est leur véritable conduite chrétienne et leur persévérance à garder cette conduite droite au milieu des nations, malgré les langues, les coutumes et les différences politiques existant dans les différents pays.
2. Comment le Fondateur du christianisme prouva-t-il qu’il ne faisait pas partie du monde ?
2 Cette différence visible dans la conduite des témoins chrétiens de Jéhovah n’est pas quelque chose de moderne et de particulier au XXe siècle. Il y a plus de dix-neuf cents ans, le Fondateur du christianisme, Jésus le Christ, montra dans toute sa conduite qu’il ne faisait pas partie de ce système de choses sous la puissance du Diable. Quand on lui offrit la domination du monde avec tout l’honneur et la gloire qui s’attachent à cette position, il n’agit pas comme le ferait la plupart des hommes dans une situation semblable. Il rejeta catégoriquement l’offre. “ Mon royaume n’est pas de ce monde (...) mon royaume n’est point d’ici-bas ”, déclara Jésus. Aussi Jésus se tint-il à l’écart de toutes les affaires politiques et militaires. Il ne fit aucune alliance avec les religions orthodoxes et ne prit pas part aux réformes sociales de son temps. En outre, Jésus se distingua des autres hommes par sa vie religieuse et par ce qu’il prêchait. Dans toute sa conduite, il fut vraiment “ saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs ”. — Mat. 4:8-10 ; Jean 18:36 ; Héb. 7:26.
3, 4. Qu’entendait Jésus en disant que ses disciples n’étaient “ pas du monde ” ?
3 À ceux qui devinrent ses disciples Jésus déclara : “ Vous n’êtes pas du monde. ” À leur sujet il fit cette prière à son Père : “ Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. ” Comme Satan le Diable est encore “ le dieu de ce système de choses ”, les témoins de Jéhovah, s’ils veulent être de vrais disciples de Jésus, doivent se conduire en conséquence. Il leur faut garder une rigoureuse neutralité à l’égard des affaires sociales, politiques et militaires de ce monde et ils ne doivent absolument pas faire partie de ses activités interconfessionnelles. — Jean 15:19 ; 17:15, 16.
4 Quand Jésus déclara que ses disciples ne feraient pas partie du monde, il n’entendait pas par là que ces hommes devaient devenir des reclus et s’isoler dans des monastères et des couvents. Jésus n’agit jamais de la sorte à l’imitation des prêtres et des moines bouddhistes de ces temps-là. En qualité d’ambassadeur de Jéhovah envoyé “ pour rendre témoignage à la vérité ”, il lui fallait vivre au milieu des gens de ce monde. De même, en tant qu’“ ambassadeurs pour Christ ”, ses vrais disciples doivent l’imiter, sinon comment les gens des nations verraient-ils leurs bonnes œuvres et glorifieraient-ils Jéhovah ? C’est à cela également que pensait Jésus quand il déclara : “ Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. ” — Jean 18:37 ; II Cor. 5:20 ; I Pierre 2:12 ; Mat. 5:16.
5. Selon l’ordre de Jésus dans Matthieu 5:16, comment les témoins de Jéhovah font-ils luire leur lumière ?
5 Tout le monde voit les témoins de Jéhovah exécuter cet ordre scriptural. Publiquement, de maison en maison et de ville en ville, dans les lieux à forte population et dans les endroits isolés, ils vont d’une année à l’autre, par tous les temps et à grands frais d’argent et de temps, simplement pour faire luire la glorieuse lumière concernant le royaume et le Roi de Dieu dans le cœur et l’esprit des hommes de bonne volonté, de sorte qu’à leur tour ceux-ci puissent glorifier Jéhovah. Rien qu’en une seule année, l’année de service 1959, ils ont consacré 126 317 124 heures à faire ces bonnes œuvres parmi des hommes parlant 125 langues et vivant dans 175 pays et territoires différents. Pour faire ce chiffre d’heures, un seul homme faisant quarante heures par semaine et prenant quinze jours de congé par an devrait travailler pendant 63 000 ans !
RAPPORTS INÉVITABLES AVEC LES IMPIES
6. Avec quels hommes les ambassadeurs de Dieu entrent-ils en contact ? Quels sont les résultats ?
6 En accomplissant cette bonne œuvre, les témoins de Jéhovah entrent nécessairement en contact avec toutes sortes de gens. Les uns sont des fornicateurs, d’autres des ivrognes, d’autres des escrocs et des idolâtres. Mais là aussi, par leur bonne conduite en présence de telles personnes, ils prouvent qu’ils sont de vrais chrétiens. Prêcher la bonne nouvelle de la repentance à ces malheureux ne signifie pas que les Témoins doivent imiter leur conduite impure. Aussi après avoir passé quelque temps à aider ces malades à changer de conduite, si aucun progrès n’est accompli, les témoins fidèles de Jéhovah cessent de leur rendre visite. Que ce contact physique avec les impurs serait nécessaire, cela a été reconnu par l’apôtre Paul. “ En vous écrivant, dans ma lettre, de n’avoir pas de relations avec les impudiques, impudiques, je n’entendais pas, d’une manière absolue, les impudiques de ce monde, ou bien les cupides et les escrocs, ou encore les idolâtres ; il vous faudrait alors sortir du monde. ” — I Cor. 5:9, 10.
7. Quelles autres circonstances obligent souvent les ministres voués à avoir des rapports avec les impudiques ?
7 Des rapports inévitables avec des hommes de mœurs impures et de conduite injuste se produisent souvent quand les témoins de Jéhovah cherchent un emploi pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. C’est là une nécessité imposée par les circonstances, car il est écrit : “ Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. ” (I Tim. 5:8). Pour servir Jéhovah, il faut de la nourriture et il faut de l’argent pour en acheter. On ne peut voler ni la nourriture ni l’argent. Il est donc nécessaire de travailler. Le travail en ce monde a pour but de garder en vie le serviteur de Jéhovah afin qu’il puisse louer, adorer et servir son Créateur et Auteur de la vie. “ Ce ne sont pas les morts qui célèbrent (Jéhovah), ce n’est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence. ” — Ps. 115:17.
8. a) Quelle forme d’esclavage économique existe de nos jours ? b) Sous ce rapport, quels commandements bibliques régissant la conduite sont à observer par les témoins de Dieu ?
8 Si pendant son travail profane le chrétien se trouve dans la situation désagréable consistant à avoir pour collègues des personnes impies et immorales, il n’a aucune raison de s’alarmer outre mesure. Au contraire, il a l’occasion de se distinguer par une conduite pieuse et droite envers l’employeur et ses compagnons de travail. Quand il travaille pour un incroyant le chrétien ne peut pas prendre l’attitude qui consiste à se dire : “ Ma foi, lui et son affaire disparaîtront à Harmaguédon, donc quelle est la différence ? ” Il est dit dans les Écritures : “ Exhorte les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, à leur plaire en toutes choses, à n’être point contredisants, à ne rien dérober, mais à montrer toujours une parfaite fidélité. ” Pourquoi ? Afin que l’employeur puisse “ honorer en tout la doctrine de Dieu notre Sauveur ”. Nous n’avons pas aujourd’hui la même forme d’esclavage qu’au temps où Paul écrivit ces instructions à Tite mais les principes s’appliquent toujours, car ceux qui travaillent en ce monde sont dans l’esclavage économique de ce système de choses. “ Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur. Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. ” En effet, ce n’est pas dans l’enveloppe de paye hebdomadaire donnée par l’employeur mais de la main bienveillante de Jéhovah que ses témoins reçoivent un héritage dans son royaume pour leur bonne conduite au milieu des peuples des nations. Que tous les témoins de Dieu soient donc trouvés honnêtes, dignes de confiance, loyaux et respectueux envers leurs employeurs, leurs directeurs et leurs contremaîtres, même envers ceux “ qui sont d’un caractère difficile ” ! — Tite 2:9, 10 ; Col. 3:22-24 ; I Pierre 2:18.
9. Comment faut-il traiter le prochain selon les Écritures ?
9 Quelle doit être la conduite des chrétiens envers les voisins et les étrangers dans la localité ? Jésus énonça d’excellentes règles concernant cette question quand il déclara : “ Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. ” “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ” (Mat. 7:12 ; Marc 12:31). L’apôtre Paul écrivit dans Romains 12:17-21 ; 13:8, 9 : “ Ne rendez à personne le mal pour le mal (...) S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère (...) Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres (...) Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ”
10. Comment les témoins de Jéhovah témoignent-ils d’une manière pratique et sincère de l’amour envers les étrangers ?
10 Quand ils vont à leur travail en car ou quand ils se rendent à une assemblée, les témoins de Jéhovah témoignent de l’amour envers les étrangers en leur parlant, s’ils en ont l’occasion, de Jéhovah, la plus grande Personnalité de l’univers et du sujet le plus intéressant et le plus réjouissant de l’époque, à savoir le royaume des cieux. Les témoins font encore preuve d’amour pour le prochain en allant de maison en maison consoler les veuves et les orphelins. Ils leur parlent des desseins de Dieu puis font de nouvelles visites pour aider ces personnes découragées par des études de la Bible à domicile. Ce n’est pas là une ingérence dans les affaires d’autrui. C’est parce que les Témoins s’occupent de leurs propres affaires, car leurs affaires sont celles de Christ le Roi. — I Thess. 4:11.
11. Selon ce que dit l’écrivain Jacques, comment faut-il nous conduire dans la communauté tout entière ?
11 Sur une grande échelle, dans la communauté tout entière, les témoins de Jéhovah sont reconnus comme un groupement socialement différent et distinct. Non seulement ils s’abstiennent des bavardages, des querelles et des luttes raciales mais leur neutralité leur interdit encore toute participation à des révolutions politiques, à des exploits militaires et à des mouvements interconfessionnels, à des mouvements de “ fraternité ”. Ils ne se mêlent pas de questions politiques ni de réformes sociales. Ils ne prennent pas part à des œuvres philanthropiques ni à des campagnes de quête. Ils ne soutiennent pas les loteries ni les tombolas populaires, même si ces choses sont “ légalisées ” ou dirigées par l’État. Ils se gardent purs des affaires de ce monde impur afin de pouvoir adorer Dieu comme des chrétiens fidèles, sans souillures. “ La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. ” — Jacq. 1:27.
RENDEZ À DIEU ET À “ CÉSAR ”
12. Quand les témoins de Jéhovah doivent-ils avoir particulièrement soin de bien se conduire et pourquoi ?
12 Il semble étrange à certains que bien que menant une vie tranquille et paisible, les témoins de Jéhovah sont souvent l’objet de controverses, de critiques et de moqueries. Ces difficultés ne sont pas à attribuer à une mauvaise conduite de la part des Témoins. Cela est dû à leur position concernant des questions telles que la sainteté du sang, les rites et les coutumes païens, le service pour l’État totalitaire ou l’adoration obligatoire de ses emblèmes. C’est surtout dans ces situations difficiles qu’il est absolument nécessaire que les vrais chrétiens ne fassent aucun compromis et gardent la bonne conduite prescrite dans les saintes Écritures, car ce n’est que de cette façon qu’ils peuvent participer à la justification du nom et de la Parole de Jéhovah.
13. Qu’est-ce qui appartient à “ César ” ? Comment les chrétiens paient-ils pour ces choses ?
13 Devant les autorités gouvernementales et politiques, devant les juges, devant les militaires puissants et devant les fonctionnaires de police, le peuple de Dieu doit garder une conduite chrétienne. Paul a conseillé de témoigner le respect voulu aux autorités publiques de toutes sortes quand il déclara : “ Rendez à tous ce qui leur est dû (...) la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur. ” Et Jésus a dit : “ Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. ” Les questions suivantes se posent : Qu’est-ce qui est à “ César ” et qu’est-ce qui est à Dieu ? Comment distinguer la ligne qui les sépare ? Pour celui qui est entièrement voué à Dieu, ce ne sont pas là des questions difficiles. “ César ” pourvoit à l’approvisionnement d’eau et aux systèmes du tout-à-l’égout. Il construit des routes. Il offre un certain degré de protection par la police. Il donne des bulletins météorologiques. Il pourvoit à l’instruction des enfants. Toutes ces choses et d’autres sont à “ César ”. Les témoins de Jéhovah, par conséquent, le paient pour ces choses, non seulement sous la forme d’impôts substantiels mais aussi en se conformant aux prescriptions concernant l’usage de ces choses, et cela à juste titre, car Jéhovah ordonne de faire de tels paiements. — Rom. 13:7 ; Marc 12:17.
14. a) Comment peut-on rendre à Dieu ce qui lui appartient ? b) Quelle position semblable prirent les chrétiens du premier siècle et avec quels résultats ?
14 D’autre part, Dieu donne la vie et tout ce qui est nécessaire pour l’entretenir : la nourriture, l’eau, l’air, etc. Aussi les créatures à l’esprit sain rendent-elles à leur Créateur ce qui lui appartient en vouant la vie que Dieu leur donne à son service et en utilisant les moyens d’existence reçus de Jéhovah à la louange et à la gloire du Maître souverain de l’univers. C’est là que les témoins de Jéhovah rencontrent souvent des difficultés, car des dirigeants impitoyables et cupides réclament non seulement ce qui leur appartient mais ils exigent encore le dévouement, l’adoration et le service de la créature, lesquels appartiennent légitimement au Créateur. Sur cette question les témoins de Jéhovah maintiennent fermement la même position chrétienne que Pierre et les premiers chrétiens quand ils déclarèrent aux chefs dépravés de leur temps : “ Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu. ” “ Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. ” Qui sait si en suivant cette voie chrétienne et biblique des chefs, des juges, des avocats et des fonctionnaires de police à l’esprit raisonnable ne diront pas comme le roi Agrippa : “ Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien. ” — Actes 4:19 ; 5:29 ; 26:28.
BONNE CONDUITE DERRIÈRE LES MURS DE PRISON
15. Les milliers de témoins de Jéhovah jetés en prison ont-ils été enfermés pour agitation politique ?
15 En maintes régions de la terre les témoins de Jéhovah languissent dans des prisons et des camps de concentration. Dans cette situation difficile, comment leur faut-il se conduire envers les directeurs et les gardiens de prison ? Doivent-ils préparer une évasion ou une révolte ? Absolument pas ! En premier lieu, ces témoins de Jéhovah n’ont commis aucun méfait méritant le traitement qui leur est infligé. Ce ne sont pas des agitateurs politiques ni des révolutionnaires. Attestant la vérité de ce fait il y a l’histoire des dizaines de milliers de Témoins qui furent jetés dans les camps de concentration d’Hitler et dans les prisons de pays catholiques tels que la province du Québec au Canada, la République dominicaine et l’Espagne de Franco, ainsi que le témoignage vivant de milliers et de milliers de Témoins qui sont à présent tourmentés dans les camps des pays sous domination communiste. Il n’existe pas un seul cas où ces fidèles témoins de Jéhovah auraient tenté de renverser les dirigeants ou leurs gouvernements. Chacun de ces Témoins emprisonnés dit comme l’apôtre Paul : “ Je n’ai fait aucun tort (...) comme tu le sais fort bien. Si j’ai commis quelque injustice, ou quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir. ” — Actes 25:10, 11.
16. a) Pourquoi tant de Témoins subissent-ils la détention ? b) Selon la Bible, comment faut-il se conduire quand on est persécuté injustement ?
16 En fait, ces témoins de Jéhovah ont été jetés en prison pour avoir suivi les injonctions d’une bonne conscience envers Dieu. C’est là une autre raison pour laquelle ils sont prêts à subir une détention injuste si telle est la volonté de Jéhovah : “ C’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. ” “ Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. ” (I Pierre 2:19, 20 ; 3:17). Le Fondateur du christianisme lui-même laissa un exemple parfait sous ce rapport, un modèle à imiter, “ lui qui, injurié, ne rendait point d’injures ”. Jésus donna des instructions bien précises à ceux qui auraient l’honneur et le privilège d’être également témoins de Jéhovah, disant : “ Aimez vos ennemis (...) et priez pour ceux (...) qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux. ” L’un de ces disciples de Jésus, l’apôtre Paul, celui qui écrivit : “ Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ ”, fit écho aux instructions du Maître quand il déclara : “ Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. ” “ Ne rendez à personne le mal pour le mal. ” — I Pierre 2:19-23 ; Mat. 5:43-48 ; I Cor. 11:1 ; Rom. 12:14, 17.
17. Qu’a produit cette conduite juste de la part des Témoins ?
17 À la lumière des versets ci-dessus, on comprend pourquoi les témoins de Jéhovah, quand ils sont emprisonnés pour avoir fait le bien, ne se révoltent pas, ni ne font la grève de la faim, ni ne se joignent à une mutinerie, ni ne prennent part à une évasion. Voyant leur bonne conscience envers Dieu, les responsables des prisons savent très bien ces faits et souvent ils font ces remarques : “ Nous sommes désolés de voir les témoins de Jéhovah quitter nos institutions, car on peut toujours leur confier des charges. ” C’est ainsi que par leur bonne conduite, que ce soit en prison ou en dehors de prison, un grand monceau de témoignage s’élève comme preuve que le fidèle peuple de Jéhovah appartient à une société d’un monde meilleur et entièrement nouveau.
18. Pour vivre sous la domination de ce monde nouveau et de la justice, que faut-il faire à présent ?
18 Si quelqu’un espère vivre sous la domination d’un tel monde nouveau, ce royaume céleste théocratique pour lequel Jésus a dit de prier, il doit d’abord vaincre ce vieux monde diabolique et sa conduite et ses pratiques mauvaises, même si de terribles persécutions se déchaînent contre les vainqueurs. Que ces difficultés viennent, cela ne fait aucun doute, car le Roi oint du monde nouveau a dit : “ Vous aurez des tribulations dans le (vieux) monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. ” Ces choses sont donc inévitables. Les véritables témoins chrétiens de Jéhovah doivent donc continuer de suivre la même voie. Il leur faut continuer de marcher dans la foi et l’intégrité et de soutenir leur foi par des œuvres justes. “ Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. ” — Jean 16:33 ; I Jean 5:4.
19. Que doivent faire ceux qui sont sages et intelligents ?
19 Bien que ce vieux monde en fasse un objet de moqueries et de risées, c’est vraiment la seule voie menant à la vie. C’est le seul chemin logique et raisonnable à suivre. C’est la voie de la sagesse pratique. Jacques, un écrivain biblique inspiré, dit : “ Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? ” À ceux qui peuvent répondre par l’affirmative, il donne ce conseil : “ Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. ” (Jacq. 3:13). Ce n’est donc pas par l’arrogance et l’orgueil mais par l’humilité et la douceur chrétienne que les Témoins se distinguent par leur pieuse conduite.
20. Pourquoi ne faut-il pas renoncer à notre époque à faire ce qui est bien parmi les nations ?
20 Le point culminant de tous les âges est arrivé ! Le temps se fait court. Ce n’est pas le moment de faire des compromis ou de renoncer à faire ce que Dieu déclare bien. De fait, il n’y a jamais eu d’occasion plus favorable qu’en ce jour de la justification de Jéhovah pour démontrer sous l’épreuve ses bonnes œuvres envers Dieu et l’homme. “ Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons point. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous. ” (Gal. 6:9, 10). En agissant de la sorte, les témoins de Jéhovah sauveront de la destruction à Harmaguédon, non seulement eux-mêmes mais aussi beaucoup de ceux qui observent leur bonne conduite, car ceux-là également prendront part à la glorification du grand Jéhovah ! — I Tim. 4:16 ; I Pierre 2:12.
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Surveillez-vous, car on vous surveille !La Tour de Garde 1960 | 15 décembre
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Surveillez-vous, car on vous surveille !
“ Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. ” — II Cor. 13:5.
1. Votre conduite intime au sein de la famille a-t-elle de l’importance ?
S’IL est important d’avoir une bonne conduite au milieu des nations, il est tout aussi important de veiller sur sa conduite dans l’intimité du foyer. Car celui qui ne pratique pas ce qui est bien chez lui ne se conduira pas avec droiture au dehors. Il n’est pas difficile de savoir comment les membres d’une famille se traitent l’un l’autre, car la conduite intime peut se voir en dehors des murs de la maison. D’après leur façon de se conduire au sein de la famille, ceux du dehors bénissent ou maudissent les membres de la famille et leur parenté, leurs relations et leurs amis, ainsi que l’organisation à laquelle appartient la famille.
2, 3. Quels conseils la Bible donne-t-elle aux membres de la famille ?
2 La Parole de Dieu, la Bible, la bibliothèque complète des Écritures divinement inspirées, donne d’excellents conseils à tous les membres de la famille sur la conduite à tenir. À maintes reprises les maris, les femmes, les parents et les enfants reçoivent des conseils précis sur la façon d’agir l’un envers l’autre. Par exemple, l’apôtre Paul écrit : “ Femmes, soyez soumises à vos maris (...) Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles. Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur. Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent. ” — Col. 3:18-21.
3 Il est encore écrit : “ Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les. ” (I Pierre 3:7). “ C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. ” “ Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même. ” (Éph. 5:28, 33). Les femmes, de leur côté, doivent avoir un grand respect pour leurs maris et leur être soumises en toutes choses (Éph. 5:24, 33). Il est encore dit aux parents comment se conduire envers leurs enfants. “ Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. ” (Éph. 6:4). Et les enfants aussi ont une lourde responsabilité, car il est écrit : “ Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse). ” — Éph. 6:1-3.
4. Quelles sont les obligations d’un mari croyant envers sa femme non vouée ?
4 Quand tous les membres de la famille sont des témoins de Jéhovah, il ne leur est pas difficile de vivre dans l’union et la paix, selon les conseils scripturaux cités plus haut. Si quelques membres de la famille ne sont pas dans la vérité, cela ne dégage pas pour autant les membres voués de l’obligation d’accomplir les justes commandements de Jéhovah. Les maris voués doivent subvenir par amour aux besoins de leurs familles, même si quelques membres sont des non-croyants, car “ si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi ”. Le mari voué doit consacrer un temps raisonnable et suffisamment d’attention aux besoins de sa femme, qu’elle soit ou non une chrétienne vouée. Il doit se montrer équilibré, partageant son temps et son énergie entre son emploi, son foyer et le culte de son Dieu Jéhovah. — I Tim. 5:8.
5. Comment une femme vouée peut-elle gagner à la vérité un mari non croyant ?
5 D’une manière analogue, les femmes doivent témoigner du respect pour leurs maris, même si ce sont des incroyants. “ Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. ” Pareille femme doit partager son temps et son activité entre ses occupations domestiques, les besoins de son mari et de sa famille et le service de Jéhovah. Il se peut que son mari désire qu’elle l’accompagne dans ses voyages d’affaires ou à des visites. Elle peut le faire tant que cela ne met pas obstacle à ses obligations d’alliance envers Jéhovah. Pourquoi ? Parce que le mari peut être gagné sans parole par la conduite de son épouse. La conduite et l’activité d’une épouse ont certainement plus de force persuasive que ses paroles ! — I Pierre 3:1-4.
6. Si un incroyant ne se convertit pas à la vérité, est-ce un motif suffisant pour se séparer ou divorcer ? Expliquez.
6 Souvent, cependant, le non-croyant n’est pas gagné par la bonne conduite de son conjoint voué. En pareilles circonstances, que doit faire le chrétien, mari ou femme ? Si l’incroyant est opposé aux croyances religieuses de son conjoint, mais consent néanmoins à la cohabitation, que les choses restent telles qu’elles sont. Mais si l’incroyant manifeste une opposition violente au point de vouloir briser le foyer par une séparation ou un divorce, qu’il parte, mais le serviteur voué de Jéhovah ne doit jamais prendre l’initiative sous ce rapport. “ Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ? ” — I Cor. 7:12-16, 24, 27.
7. À l’opposé des membres de la chrétienté, comment les témoins de Jéhovah prouvent-ils que ce sont de vrais disciples du Christ ?
7 Qui se conduit pieusement au foyer doit également se conduire de la sorte au dehors. Les chrétiens voués veilleront sur leur façon de se conduire envers leurs frères et sœurs spirituels au sein de l’assemblée de Dieu, car c’est là également une chose que les gens du dehors observent de près. Par exemple, le monde entier sait que pendant les première et seconde guerres mondiales, les catholiques ont tué des catholiques et les protestants ont tué des protestants, par centaines de milliers. Mais on n’a jamais entendu dire que les témoins chrétiens de Jéhovah ont tué leurs frères sur le champ de bataille. Pour cela, les femmes ayant perdu leurs maris et leurs fils et les orphelins ayant perdu leurs pères au cours de ces terribles guerres peuvent puiser un réconfort dans le fait qu’aucun de leurs bien-aimés ne fut tué par des témoins de Jéhovah. Ces chrétiens voués sont prêts à perdre leur vie plutôt que de transgresser le commandement divin : “ Tu ne tueras pas. ” (Ex. 20:13). Voici le commandement que Jésus a donné aux témoins de Jéhovah : “ Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. ” — Jean 13:34, 35 ; Mat. 22:39.
8. À quoi attribuer le fait que les Témoins connaissent l’union et la paix ?
8 Au lieu de se combattre les uns les autres, il est dit aux Témoins de rechercher la paix et de la poursuivre (I Pierre 3:11). Une paix abondante est l’héritage de ceux qui aiment la loi de Jéhovah, dit le psalmiste. “ Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. ” (Ps. 119:165 ; Jacq. 3:18). Jésus a dit : “ Soyez en paix les uns avec les autres ” car “ heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! ” (Marc 9:51 9:50, NW ; Mat. 5:9.) On ne trouve ni révoltes ni querelles mais seulement l’union et la paix au sein du peuple du Seigneur. — Phil. 2:14 ; I Pierre 3:9.
VÉRITABLE CONDUITE CHRÉTIENNE AU SEIN DE L’ORGANISATION
9, 10. Selon la Bible, comment les vrais chrétiens doivent-ils se conduire les uns envers les autres au sein de l’assemblée ?
9 Cet amour chrétien dont le monde entier peut voir la démonstration parmi les témoins de Jéhovah n’est pas une simple expression des lèvres. Il se manifeste dans leur conduite active envers autrui. Les Témoins mûrs sont patients et serviables. La vantardise et l’orgueil ne se trouvent pas dans leurs rangs. Au lieu de chercher leur avantage, ils agissent au mieux des intérêts de leur prochain (I Cor. 13:4, 5 ; 10:24). Ils recouvrent les imperfections de la chair déchue par les beaux vêtements de “ miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ”. Ils se supportent les uns les autres et se pardonnent réciproquement. Leur intense amour les uns pour les autres est certainement un lien puissant et parfait qui unit toute l’organisation. — Col. 3:12-14 ; I Pierre 4:8 ; Prov. 10:12.
10 Ainsi que l’apôtre l’a conseillé, on peut voir parmi les Témoins que “ toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie ” ont disparu du milieu d’eux et qu’ils sont “ bons les uns envers les autres, compatissants ”, se pardonnant réciproquement (Éph. 4:31, 32). Ils pratiquent la véritable hospitalité. Ils portent les fardeaux ou choses pénibles les uns des autres (I Pierre 3:9 ; Gal. 6:2). On trouve ici une situation où les forts, ceux qui sont en bonne santé, aident les malades et les faibles, où les jeunes ont du respect pour les personnes âgées, où les aînés se montrent tolérants envers les cadets, où chacun cherche à complaire à ses frères et sœurs plutôt qu’à lui-même. “ Nous vous en prions, ajoute l’apôtre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous. ” — Rom. 15:1, 2 ; I Thess. 5:14, 15.
11. De quelles manières encore les chrétiens doivent-ils se garder de faire du tort à leurs frères et sœurs ?
11 Même lorsqu’il s’agit de la conduite dans le manger et le boire, ce groupement de chrétiens désintéressés doit veiller en tout temps à s’abstenir de choses susceptibles d’être une pierre d’achoppement pour leurs frères. “ Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne soyez en scandale (...) ni à l’Église de Dieu, de la même manière que moi aussi je m’efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. ” — Rom. 14:21 ; I Cor. 8:13 ; 10:31-33.
12. Au lieu de produire les “ œuvres de la chair ”, quels fruits portent les témoins de Jéhovah ?
12 Ainsi, en observant la conduite des témoins de Jéhovah, les hommes constatent qu’il s’agit d’une organisation bonne, droite et pieuse. Ils voient encore que c’est une organisation pure et vertueuse dont les membres se sont dépouillés des “ œuvres des ténèbres ” et éloignés “ des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies ” et qu’ils n’ont “ pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises ”. Les Témoins sont reconnus comme “ ceux qui sont à Jésus-Christ ” car ils crucifient “ la chair avec ses passions et ses désirs ”. Il leur faut se garder de toute forme de l’iniquité (Rom. 13:12-14 ; Gal. 5:24 ; I Thess. 5:22). Ils ont horreur des “ œuvres de la chair ” qui sont “ l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables ”, car “ ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu ”. Les témoins de Jéhovah manifestent devant tous les fruits splendides de l’esprit de Dieu, à savoir “ l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ”. — Gal. 5:19-23.
13. Pourquoi les chrétiens doivent-ils veiller à leur aspect et à leur propreté ?
13 Le peuple de Dieu ne doit pas être pur seulement sur les plans spirituel, moral et mental, il lui faut encore veiller à être pur sur le plan physique. La loi de Jéhovah disait que ceux qui le servaient à sa tente devaient être purs de corps (Ex. 29:4 ; 30:17-20 ; Lév. 5:2, 3 ; Nomb. 19:11-14 ; És. 52:11 ; Ézéch. 44:23). Si donc vous êtes un serviteur voué de Jéhovah, il est important que vous vous laviez, que vous preniez un bain, que vous soyez proprement habillé, que vous soyez respectable d’aspect et présentable avant de vous engager dans l’œuvre de témoignage ou avant de vous rendre à la Salle du Royaume. Alors ceux qui vous observent reconnaîtront déjà par votre aspect personnel que c’est ici la pure organisation de Dieu.
14. a) Comment l’organisation se garde-t-elle de toute impureté ? b) Les Écritures justifient-elles ces mesures énergiques ?
14 Le peuple de Jéhovah doit encore veiller à ce que ses assemblées ne soient pas souillées par des impurs. “ Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance (...) Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. ” (Éph. 5:3-5). Si donc quelqu’un, après avoir été lavé de ses souillures, retourne, comme le chien, à ce qu’il a vomi ou, comme la truie lavée, se vautre de nouveau dans le bourbier, il est alors nécessaire que l’organisation procède à l’exclusion ou au retranchement d’une telle personne impure (I Cor. 6:11 ; II Pierre 2:22). Il ne faut pas avoir de relations avec ce genre de personne, il ne faut pas même manger avec un tel homme mais “ ôtez le méchant du milieu de vous ”. (I Cor. 5:9-13.) “ Nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre. ” “ Nous apprenons, cependant, qu’il y en a parmi vous qui vivent dans le désordre. ” “ Et si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il éprouve de la honte. ” (II Thess. 3:6, 11, 14). De plus, “ si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! car celui qui lui dit : Salut ! participe à ses mauvaises œuvres. ” Ainsi en se conformant à cette façon biblique de procéder à l’égard des impurs et des rebelles, les témoins de Jéhovah se distinguent nettement de toutes les sectes de la chrétienté. Les gens de bonne volonté verront cette grande différence et seront attirés vers cette organisation pure, reconnaissant que l’esprit de Jéhovah y demeure. — II Jean 10, 11.
DISTINGUÉ PAR VOTRE CHANGEMENT DE CONDUITE
15, 16. a) Pourquoi les ministres de Dieu doivent-ils veiller sur leur conduite quand ils sont à leur travail ? b) Si l’on vous demande d’expliquer votre changement de conduite, comment faut-il le faire ?
15 Les ministres ordonnés de Jéhovah, après avoir consacré beaucoup de temps à leurs familles et à leurs frères et sœurs à l’assemblée, passent encore une bonne partie de leur vie dans le travail profane, en compagnie d’hommes et de femmes de ce monde. Ici il leur faut veiller tout particulièrement sur leur conduite. Jadis ces mêmes Témoins faisaient partie du monde, vivant et se conduisant comme les autres. “ Nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair (...) comme les autres ”, confesse l’apôtre Paul. Pierre parle lui aussi de la transformation qui a lieu dans la vie de celui qui sort de ce système de choses quand il écrit : “ Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit- : Vous serez saints, car je suis saint. ” — Éph. 2:3 ; I Pierre 1:14-16.
16 Ainsi, par suite de votre changement de conduite, vos collègues de travail et vos relations doivent pouvoir reconnaître que vous êtes maintenant un véritable ministre de Jéhovah. Parfois on vous demandera d’expliquer votre changement de conduite ou de défendre votre foi et la Bible qui en est le fondement. Soyez toujours prêt à le faire, disant la vérité, quand l’occasion est favorable, avec témérité et sans crainte, et cependant avec la douceur et le tact qui appartiennent au Christ, jamais d’une manière pleine de suffisance, arrogante ou sarcastique. “ Étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. ” — I Pierre 3:15.
17. Par quoi se fait-on remarquer comme appartenant à la société du monde nouveau ?
17 Dans votre travail profane, dans la mesure du possible, évitez toutes les situations susceptibles d’entraîner au compromis, telles que les réunions de Noël, les congrès d’affaires et les excursions organisées par les syndicats, qui se caractérisent tous par le relâchement moral. Ne vous livrez ni au jeu ni à la boisson avec vos collègues de travail ou vos relations d’affaires. Il faut vous garder pur de l’immoralité et de la dissolution. Il faut vous garder de l’ivrognerie et des excès. Il faut avoir un langage pur et ne proférer ni jurons grossiers ni paroles obscènes. “ Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise. ” (Éph. 4:29). Il faut vous garder pur de la souillure et de l’odeur du tabac. Il faut vous garder de l’esclavage des stupéfiants. Si vous êtes de la société du monde nouveau, il faut vous faire remarquer par votre conduite pure à tous les points de vue.
18. Si l’on devient un objet de moqueries ou de persécutions à cause de sa conduite droite, comment peut-on avoir et garder une bonne conscience devant Dieu ?
18 Vos relations profanes se moqueront peut-être de vous et vous couvriront de ridicule à cause de votre conduite droite et pieuse, mais les Écritures n’ont-elles pas annoncé que ces hommes agiraient de la sorte ? Cela n’est donc pas étrange. “ C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient. Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. ” (I Pierre 4:3-5). Aussi suivez le bon conseil de Paul : “ Injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté. ” (I Cor. 4:12, 13). Ne cédez jamais à la colère ; ne vous laissez jamais entraîner dans une querelle. “ Ne rendez à personne le mal pour le mal (...) S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. ” (Rom. 12:17-19). De cette façon vous aurez une bonne conscience devant Dieu, car vous serez du nombre de ses témoins intègres. “ Ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. ” — I Pierre 3:16, 17.
19. a) Parmi les témoins de Jéhovah, le conseil de veiller sur sa conduite s’applique-t-il seulement aux adultes ? b) Comment les écoles sont-elles utilisées par Satan pour pervertir les jeunes esprits ?
19 Et vous, jeunes enfants et adolescents, si vos parents sont des témoins de Jéhovah, il faut vous aussi veiller sur votre conduite, car on vous regarde ! On vous surveille non seulement quand vous êtes chez vous et à la Salle du Royaume mais surtout quand vous êtes en classe. De la façon dont vous vous conduirez, vos maîtres et d’autres béniront ou maudiront Jéhovah Dieu. Il vous faut par conséquent avoir du respect, être honnêtes et pleins de zèle dans vos études. Il faut veiller à la propreté de votre habillement et à la pureté de vos mœurs. N’oubliez jamais que les écoles font partie de ce monde mauvais et que son dieu, Satan le Diable, se sert de moyens très subtils pour façonner les jeunes esprits et les amener à sa façon de penser. Il met en œuvre le culte des images, l’adoration des héros, la compétition et les mauvaises compagnies pour arriver à ses fins. Il vous faut donc être aussi fidèles à Jéhovah que les trois Hébreux qui furent jetés dans la fournaise pour n’avoir pas salué et adoré une statue de l’État. — Dan. 3:8-30 ; I Jean 5:21.
20. Comment ceux qui vont à l’école se garderont-ils des mauvaises compagnies ?
20 Il faut encore vous garder de la délinquance, sinon vous ne traverserez jamais Harmaguédon car sur la terre paradisiaque il n’y aura pas de jeunes délinquants. Par mesure de protection, évitez de vous laisser entraîner dans les bandes, les réunions, les activités sportives, culturelles ou autres pratiquées après l’école et encouragées par les sociétés ou les cercles d’étudiants. Ces mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs (I Cor. 15:33). Il est un moyen sûr d’éviter de vous perdre dans les ténèbres qui couvrent les systèmes scolaires, c’est de faire luire votre lumière. Parlez de la vérité à vos maîtres et à vos condisciples et vous aurez beaucoup de bons camarades à fréquenter. — Mat. 5:16.
21. Pourquoi est-il important à notre époque que tous les témoins de Jéhovah et leurs compagnons veillent sur leur conduite ?
21 Jamais il n’a été plus important de veiller sur sa conduite que de nos jours. Ce conseil vaut pour le peuple de Jéhovah en tout lieu. Au foyer, à l’assemblée, dans la localité, devant les dirigeants et les dirigés, en prison et en dehors de prison, de part et d’autre du Rideau de fer, les Témoins doivent mener un dur combat pour la foi et se conduire selon les justes principes divins de vérité et de justice. Nous sommes au seuil d’Harmaguédon, au moment où Jéhovah est sur le point d’anéantir ce monde diabolique et tous ceux qui se conforment à ses principes iniques. L’apôtre Pierre a fait cette mise en garde : “ Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de la conduite et par la piété, attendant et hâtant l’avènement du jour de Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ? Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. ” (II Pierre 3:11-13). En effet, un monde nouveau est devant nous ! Un monde où vivront ceux qui sont justes et droits dans leur conduite. Car dehors seront “ les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge. ” (Apoc. 22:15). Aussi assurez-vous que vous marchez d’une manière qui vous rende digne de vivre dans le monde nouveau. “ Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. ” Veillez sur vos pas car les yeux de Jéhovah sont sur les justes. — II Cor. 13:5 ; I Pierre 3:12.
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La bonté imméritée de Dieu suffitLa Tour de Garde 1960 | 15 décembre
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La bonté imméritée de Dieu suffit
JADIS à plusieurs reprises l’apôtre Paul pria Dieu de le soulager d’une certaine affliction. Mais, au lieu d’accéder à sa requête, Dieu lui dit : “ (Ma bonté imméritée) te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. ” Paul tira largement profit de cette leçon, comme cela ressort de ce qu’il écrivit quelques années plus tard aux chrétiens de Philippes : “ J’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve. Je puis toutes choses en celui qui me fortifie. ” — II Cor. 12:9 ; Phil. 4:11, 13, Da.
L’expérience suivante nous montre que la bonté imméritée de Dieu suffit aux chrétiens actuels, comme elle suffisait à Paul il y a dix-neuf siècles :
Il y a deux ans environ, un témoin de Jéhovah frappa à une porte où la bonne l’invita à entrer. Elle le conduisit au chevet de la maîtresse de maison, une maman âgée apparemment de vingt et quelques années, atteinte de poliomyélite et condamnée à vivre dans un poumon artificiel. Cette maladie l’avait frappée si cruellement qu’elle était paralysée à partir du cou jusqu’aux pieds. La tête était la seule partie du corps qu’elle pouvait remuer et elle n’était capable que de la tourner d’un côté à l’autre. Après avoir écouté le témoin, elle manifesta le désir de recevoir La Tour de Garde et Réveillez-vous ! qui lui furent présentés et exprima la joie qu’elle aurait de les lire.
Le témoin, avec un compagnon, ne tarda pas à rendre visite à cette malade. Elle fut heureuse de les voir, car elle avait des questions sur la Bible à leur poser et se réjouit à la pensée qu’ils reviendraient. C’est ainsi que des visites régulières furent effectuées, visites qui, cependant, ne duraient que quinze à vingt minutes, car elle se fatiguait vite. “ Je n’avais jamais rien entendu de semblable auparavant ” dit-elle une fois. Elle raconta qu’au cours de ses sept années d’alitement, de nombreux représentants de la religion lui avaient rendu visite ; la plupart d’entre eux étaient des guérisseurs dont la thérapeutique se fondait sur la prière et la suggestion. “ Mais ”, dit-elle, “ malgré tous mes efforts il n’y eut aucun changement dans mon état. ” Ces guérisseurs finirent par lui dire qu’elle manquait de foi ou que Dieu la punissait pour les péchés commis dans le passé. C’est pourquoi, découragée, elle s’était détournée de la religion sous toutes ses formes et avait tout d’abord classé les témoins dans la même catégorie que les autres.
Cependant, elle ne tarda pas à remarquer que les témoins de Jéhovah étaient différents mais elle ne pouvait dire exactement en quoi. Elle entrevit bientôt l’espérance du monde nouveau de Jéhovah et comprit que Satan est responsable des maux qui accablent l’homme. Le fait que les témoins de Jéhovah lui faisaient lire dans la Bible les réponses à ses nombreuses questions fit également sur elle une vive impression. Aucun des représentants religieux qui l’avaient visitée précédemment n’avait procédé de cette façon.
Maintenant, elle possède le livre Du paradis perdu au paradis retrouvé (angl.) et le lit à ses deux enfants à mesure qu’ils lui en tournent les pages. Une grande planche est fixée sur son lit et des livres y sont retenus par des pinces. Couchée, elle lit et se réjouit de posséder la vérité. Elle a appris également qu’il faut confesser de la bouche pour obtenir le salut. Un téléphone spécial lui permet d’appeler ses amis et de leur parler des bonnes choses qu’elle a apprises au sujet de Jéhovah et de son monde nouveau. Ses enfants lui procurent des numéros de téléphone de personnes étrangères à qui elle rend ainsi témoignage.
Elle a demandé si elle pouvait être comptée comme l’un des membres du peuple de Dieu et si elle pouvait remettre un rapport de son activité à l’assemblée. Quel fut son bonheur d’apprendre qu’elle pouvait être l’une des “ autres brebis ” du Christ ! Elle est toujours souriante ; l’espérance et la foi qu’elle a en Jéhovah font resplendir son visage. Tous ceux qui l’ont connue auparavant constatent le changement qui s’est opéré en elle, grâce à sa nouvelle religion. C’est également une joie de voir à quel point elle désire participer régulièrement à la prédication de la bonne nouvelle du royaume de Dieu.
Elle raconte que, dans le passé, elle blâmait Dieu à tort. Maintenant elle désire faire tout ce qu’elle peut pour le réhabiliter aux yeux des hommes. Elle est extrêmement éveillée et intelligente à tous égards. Elle témoigne régulièrement aux autres et conduit une étude biblique à la maison ; cependant elle ne peut que tourner la tête d’un côté à l’autre. Malgré son état, elle attend avec impatience d’être immergée, parce que, dit-elle : “ Maintenant, j’ai enfin trouvé la vérité ! ”
Quelle preuve éloquente est donnée par cette jeune mère infirme que la bonté imméritée de Dieu s’avère suffisante pour ses serviteurs !
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Soignez avec adresse le troupeau de notre BergerLa Tour de Garde 1960 | 15 décembre
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Soignez avec adresse le troupeau de notre Berger
Quel privilège que d’être un sous-berger, de soigner le troupeau de notre grand Berger, Jéhovah Dieu ! Oui, quel honneur, quelle responsabilité, quel défi ! Chaque sous-berger devrait se préoccuper vivement d’accomplir ses fonctions avec adresse, se rappelant qu’il est responsable devant Jéhovah Dieu et que la vie éternelle des brebis est en jeu. Chacun devrait désirer être un berger tel que le fut Jésus, dont il est écrit prophétiquement : “ Et il les fit paître selon l’intégrité de son cœur, et les conduisit par l’intelligence de ses mains. ” — Ps. 78:72, Da.
Que faut-il pour paître avec adresse les brebis de notre Berger ? Comment pouvons-nous le faire le mieux possible ? Avant de répondre, notons que ces questions s’adressent, non seulement aux sous-bergers spécialement désignés par le canal de Jéhovah sur la terre, mais à chaque chrétien voué, sans égard à son instruction, à son âge ou à son sexe. Tous ont l’obligation de trouver, nourrir, conduire et protéger les brebis du troupeau de notre Berger et de le faire avec habileté.
Pour trouver les brebis, il nous faut naturellement les chercher. Nous devrions le faire surtout en allant de maison en maison. Nous pouvons aussi présenter les périodiques aux passants dans la rue et tirer profit des occasions qu’offre le témoignage accidentel, nous devrions aussi bien accueillir celles qui viennent dans notre Salle du Royaume. Nous devons nourrir toutes ces personnes en leur rendant témoignage oralement, en leur remettant des publications et en les visitant. Toutes devraient être encouragées à profiter de la nourriture spirituelle servie dans nos Salles du Royaume. Et comment les conduirons-nous ? En donnant le bon exemple, en marchant dans l’intégrité, à la fois sous le rapport de notre conduite de tous les jours et de notre zèle dans l’accomplissement de notre ministère. En nous efforçant également d’éveiller en elles le désir non seulement de connaître mais de faire la volonté de Dieu. Nous pouvons protéger les brebis en veillant aux dangers dont elles sont menacées, en s’occupant spécialement d’elles quand elles traversent une crise, en les avertissant du tort que leur feraient la “ haute critique ” et d’autres enseignements destructeurs de la foi, et en leur signalant les pièges du matérialisme et d’une conduite négligente.
Pour soigner avec adresse les brebis de Jéhovah il faut connaître le nom de Jéhovah, ses desseins, sa volonté à notre égard tels que nous les trouvons exprimés dans sa Parole. Cela demande de la foi ; cela exige, non pas de ressembler à de nombreux étudiants en théologie qui sont à la recherche de la foi, mais d’avoir une foi inébranlable en Dieu et en sa Parole, à l’instar de Jésus-Christ et de ses apôtres. De plus, il est indispensable que nous aimions notre grand Berger, à qui nous désirons plaire avant tout, et les brebis confiées à nos soins. Pour cela il faut connaître et comprendre les brebis elles-mêmes. L’amour, la sagesse céleste et l’entraînement nous rendront habiles à comprendre les brebis, prompts à discerner leurs besoins, leurs difficultés et à voir la meilleure façon de nous en occuper.
Comment devons-nous nous y prendre pour soigner le troupeau de notre Berger ? Pierre nous le dit : Il ne faut pas le faire à contre-cœur, en nous plaignant, par avidité, par contrainte, mais volontairement, en appréciant ce privilège. Nous ne pouvons pas servir non plus pour un gain déshonnête, un avantage personnel. Non, il nous faut servir par amour, avec empressement. Nous ne pouvons pas non plus nous gonfler d’orgueil ni chercher à dominer sur les brebis. Nous voulons plutôt ressembler nous-même à une bonne brebis, une brebis douce, humble et soumise, étant ainsi un modèle pour tous. — I Pierre 5:1-3.
Finalement, nous ne pouvons négliger l’obligation qui s’impose à chaque sous-berger de prendre soin de lui-même afin de rester spirituellement fort et équilibré. Cette obligation est également indispensable pour soigner avec adresse le troupeau de notre Berger.
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