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  • À la recherche du plus grand trésor de l’Alaska
    La Tour de Garde 1982 | 1er septembre
    • À la recherche du plus grand trésor de l’Alaska

      L’ALASKA est le plus grand État des États-Unis, mais aussi le moins peuplé. Son nom signifie “le continent” ou “la grande terre”. La simple mention de ce nom déchaîne l’imagination. C’est un pays où tout est immense et qui se compose, vu sa superficie (1 517 733 kilomètres carrés), de plusieurs régions géographiques.

      Il y a le nord, vaste région où croissent, épars, des arbrisseaux, des mousses et des lichens. Puis ce sont de hautes chaînes de montagnes avec leurs centaines de volcans en activité et leurs 51 800 kilomètres carrés de glaciers. Enfin, il y a au sud l’enclave des gigantesques forêts pluviales. En outre, l’Alaska peut se vanter de compter 3 000 000 de lacs. Les habitants se classent en trois groupes ethniques — Esquimaux, Indiens et gens de souche européenne.

      Cette immense région est une véritable réserve de richesses. Les premiers marchands allaient y chercher des fourrures qu’ils revendaient à prix d’or. Puis, des hommes et des industries sont venus exploiter les ressources du pays en or, en poisson et en bois d’œuvre. Plus récemment, on est parti à la recherche d’un autre trésor, le pétrole.

      Mais l’Alaska recèle encore une autre richesse, celle que la Bible appelle les “choses désirables de toutes les nations”. (Aggée 2:7.) Ces “choses désirables” sont des humains qui viennent se joindre au vrai culte rendu à Dieu. La méthode de prospection consiste dans ce cas à prêcher la bonne nouvelle du Royaume.

      La prospection débute

      Vers 1910, le capitaine Beams, patron d’un baleinier, commença à répandre le message du Royaume de Dieu en Alaska. Il en parlait à tous ceux qu’il rencontrait et il leur laissait des écrits bibliques imprimés par la Société Watchtower.

      Puis, à la fin des années 1920 et dans les années 1930, Frank Day, un habitant de Seattle, dans l’État de Washington, effectua plusieurs voyages missionnaires dans des villes et des villages éloignés de l’Alaska. Il payait ses voyages en vendant des lorgnons. Bien qu’il eût une jambe de bois, Frank Day parcourut pratiquement tout l’Alaska, semant des graines de vérité et distribuant des écrits bibliques. De Ketchikan à Nome, soit sur une distance de 2 044 kilomètres, il visita tous les villages.

      À la fin des années 1930, Karl Liebau apporta le message du Royaume aux gens qui habitaient entre Anchorage, la plus grande ville de l’Alaska, et le port de Seward. Anchorage fut fondée en 1915 pour servir de campement principal aux ouvriers qui posaient la voie ferrée de l’Alaska, voie ferrée qui va de Seward, sur le golfe de l’Alaska, jusqu’à Fairbanks, au nord, à 785 kilomètres à l’intérieur des terres. Karl Liebau fit à pied l’aller et retour d’Anchorage à Seward (soit une distance de 290 kilomètres), faisant connaître la Parole de Dieu aux gens qui habitaient dans les “postes” situés le long de la route, tous les 42 kilomètres environ.

      Par leurs vigoureux efforts, ces frères firent un bon travail de préparation qui devait faciliter l’activité des missionnaires diplômés de Galaad. En effet, en 1944, huit missionnaires — six frères célibataires et un couple — vinrent en Alaska pour prêcher dans les villes d’Anchorage, de Juneau et de Ketchikan.

      Avec le temps, ils étendirent leur activité à d’autres régions habitées de l’intérieur, du littoral et des nombreuses îles côtières. On peut vraiment dire qu’ils en ont vu de dures. Ils voyageaient parfois en train, mais souvent à bord de caboteurs qu’ils acceptaient de charger et de décharger pour payer leur passage. Il leur arrivait aussi d’emprunter ou d’acheter de petits bateaux, mais naviguer à bord de ces embarcations n’était pas sans danger.

      Ils posaient leurs sacs de couchage partout où ils trouvaient un abri. Ils acceptaient tous les petits travaux qui pouvaient les aider à couvrir leurs frais de déplacement dans ce territoire à la population clairsemée. Mais ils ont ainsi gagné le respect des habitants, qui n’étaient pas habitués à voir des ministres religieux accomplir de durs travaux. Ces missionnaires à plein temps ont vraiment fait beaucoup pour répandre la “bonne nouvelle” et pour former de nombreuses congrégations en Alaska.

      Ils prêchent malgré les rigueurs du climat

      En Alaska, non seulement l’état du sol rend la vie difficile, mais le climat peut aussi s’avérer très rigoureux. Une ménagère qui vit dans le sud-est de l’Alaska depuis 1948 décrit ainsi le premier hiver qu’elle a passé à Juneau: “J’ai trouvé qu’il faisait particulièrement froid et qu’il y avait beaucoup de neige. Le vent, qu’on appelle le ‘taku’, soufflait presque en permanence. Ce vent semble souffler dans toutes les directions en même temps. Je l’ai vu faire voler des fenêtres en éclats, faire tomber une femme âgée dans la rue et renverser une conserverie dans le fjord. Un jour, un petit avion s’est même trouvé plaqué au sol et est tombé dans le fjord, juste en face de chez nous.”

      À Fairbanks, dans l’intérieur des terres, les températures peuvent aller de 38 °C en été à -57 °C en hiver. C’est dans ces conditions que cinq couples des États-Unis ont décidé de venir vivre pour étendre encore l’œuvre de prédication. À l’époque, c’est-à-dire en 1959, il n’y avait que deux Salles du Royaume en Alaska. L’une se trouvait à Anchorage, et l’autre, un bâtiment militaire désaffecté, à Fairbanks. Mais il s’avéra que l’un des Témoins qui venait d’arriver et qui servait alors comme surveillant président s’y connaissait dans le bâtiment. Il prit donc l’initiative de construire à Fairbanks une nouvelle Salle du Royaume de deux cents places assises. La Salle fut inaugurée en septembre 1961, tout juste neuf semaines après le début des travaux, et deux congrégations y tiennent toujours leurs réunions.

      Ce surveillant a participé à la construction ou à la transformation d’au moins onze Salles du Royaume et autres bâtiments pour l’activité théocratique en Alaska. Aujourd’hui, il y a dans cette région quatorze Salles du Royaume modernes. Il y a aussi un bâtiment qui abrite des ministres à plein temps et un autre d’où la filiale supervise les congrégations et l’activité de prédication.

      Le problème de l’isolement

      Que feriez-​vous si vous étiez pendant quatorze ans loin de toute congrégation des Témoins de Jéhovah? C’est ce qui est arrivé à une chrétienne qui, en 1954, dut accompagner son mari dans un campement flottant de bûcherons, à la pointe sud d’Admiralty Island. Pendant toutes ces années, cette chrétienne fidèle et ses trois jeunes filles tinrent toutes les réunions qui sont normalement prévues dans une congrégation. Elles ont aussi continué de “prospecter” en faisant connaître la “bonne nouvelle” par correspondance et en donnant le témoignage aux visiteurs occasionnels. Dans tout l’Alaska, de nombreuses personnes habitant des villes isolées ont reçu des lettres de ces serviteurs de Dieu dévoués, et plusieurs ont répondu, faisant leurs les richesses de la Parole de Dieu.

      Aujourd’hui, la chrétienne dont nous avons parlé vit à Ketchikan, la ville la plus méridionale de l’Alaska, et prêche à plein temps depuis douze ans. Ses trois filles sont restées aussi fidèles que leur mère. L’une est mariée à un ancien d’Anchorage, et la plus jeune est membre de la famille du Béthel en Allemagne.

      La prédication dans le Grand Nord

      Résolues à étendre l’œuvre de prédication aux villages les plus éloignés de leur territoire, les trois congrégations de la région de Fairbanks-​North Pole ont décidé d’utiliser quatre avions appartenant à des Témoins. En l’espace de deux ans, ces congrégations ont dépensé plus de 14 000 dollars pour entretenir ces avions avec lesquels on survolait l’immense région qui s’étend au nord du massif montagneux de l’Alaska. Chaque avion embarquait jusqu’à 14 hommes qui prêchaient dans chaque village de cette région qui fait approximativement 844 340 kilomètres carrés de superficie. De cette façon, les Témoins mirent à profit deux brefs étés pour visiter plus de 200 villes et villages.

      Le long de la côte ouest, les Esquimaux ont généralement fait bon accueil aux Témoins et ont prêté une oreille attentive au message du Royaume. Dans le village de Shaktoolik, un vieux couple d’Esquimaux qui venait d’apprendre la promesse biblique d’un “nouveau système” demanda avec des larmes dans les yeux: “S’il vous plaît, priez Jéhovah et demandez-​lui de nous laisser vivre dans cet ordre nouveau.”

      Les résultats de la prospection

      Quelqu’un pourrait-​il dire combien de chercheurs d’or ont sillonné les vastes étendues de l’Alaska, combien de pelletées de boue ils ont remuées ou quelle quantité d’eau il leur a fallu pour laver le précieux minerai? Non, on ne peut qu’essayer d’imaginer les efforts que ces hommes ont déployés en vue d’acquérir une prospérité matérielle que bien peu ont trouvée. De même, les prédicateurs de la “bonne nouvelle” ont accompli une œuvre de “prospection” impressionnante afin de trouver les “choses désirables de toutes les nations”. Mais ces efforts ont produit du fruit, parfois dans des endroits inattendus et avec une facilité étonnante. Jugez-​en par vous-​même:

      “Mon mari et moi possédions une concession minière à 645 kilomètres à l’ouest du Mont Susitna. Au début avril, nous sommes partis visiter ma sœur et mon beau-frère qui habitent dans le Wisconsin. Comme nous avions deux heures d’attente à Anchorage, nous sommes allés voir mon autre sœur qui habitait là. Pendant que nous étions chez elle, deux Témoins de Jéhovah sont venus à la porte. Ils disaient qu’ils effectuaient une ‘œuvre de prédication chrétienne’. Comme je n’avais encore jamais entendu parler des Témoins de Jéhovah, je les ai écoutés. Nous n’avions que quelques minutes pour discuter, mais ce que j’ai entendu m’a plu et j’ai fini par leur prendre les périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous!, et aussi le livre La vérité qui conduit à la vie éternelle. C’est le plus beau livre que j’ai jamais lu. Mon mari vient de le lire également et il partage mon avis.” Ce couple s’est fait baptiser en octobre 1980.

      La recherche des Alaskans qui sont désirables aux yeux de Dieu a été productive. Dans l’Annuaire des Témoins de Jéhovah 1940, il n’était question d’aucun Témoin en Alaska. Mais en 1970, ils étaient 814 à participer à l’œuvre de prédication. Au cours des 11 dernières années, ce chiffre a augmenté de 57 pour cent et est passé à 1 290. En avril 1981, on a enregistré une assistance de 3 282 personnes à la célébration du Mémorial de la mort du Christ. Là, comme dans beaucoup d’autres régions du monde, on peut s’attendre à rassembler encore beaucoup de “choses désirables”.

  • Soixante-dix ans de fidélité
    La Tour de Garde 1982 | 1er septembre
    • Soixante-dix ans de fidélité

      George Phillips, que beaucoup de Témoins de Jéhovah connaissent, surtout en Afrique, a achevé son service chrétien sur la terre. Né en Écosse en 1898, il s’était fait baptiser en 1912 et avait entrepris le ministère à plein temps deux ans plus tard. Pendant la Première Guerre mondiale, on le mit en prison à cause de sa neutralité chrétienne. En 1924, frère Phillips fut envoyé en Afrique, dans un territoire qui s’étendait du Kenya au Cap de Bonne Espérance. Pendant de nombreuses années, il fut surveillant de la filiale de la Société Watch Tower en Afrique du Sud. Frère Phillips est mort le 24 mars 1982, à l’âge de quatre-vingt-quatre ans, après avoir servi Dieu pendant environ soixante-dix ans.

  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde 1982 | 1er septembre
    • Questions des lecteurs

      ■ Que voulait dire Jésus quand il déclara à propos d’un démon: “Cette espèce-​là ne peut sortir que par la prière.”

      Un homme dont le fils était possédé par un “esprit muet” avait demandé à Jésus de chasser cet esprit mauvais, car les disciples en étaient incapables. Grâce au soutien puissant de Dieu, Jésus expulsa le démon. Par la suite, ses disciples lui demandèrent: “Pourquoi n’avons-​nous pas pu l’expulser?” Selon le récit de Marc, Jésus répondit: “Cette espèce-​là ne peut sortir que par la prière.” (Marc 9:14-29). Le récit parallèle de Matthieu présente la réponse de Jésus en ces termes: “À cause de votre peu de foi.” — Matthieu 17:14-20.

      Pourquoi Jésus a-​t-​il insisté sur la foi et la prière? L’expérience nous apprend que tous les démons n’ont pas nécessairement les mêmes objectifs ni les mêmes facultés. Par exemple, certains semblent se préoccuper de hanter des maisons, tandis que d’autres s’emploient à harceler ou à posséder des humains. La réponse de Jésus nous amène aussi à la conclusion que certains démons sont particulièrement puissants. — Éphésiens 6:12.

      Pendant que Jésus était sur la terre, Dieu donna à certains de ses serviteurs la possibilité de chasser les esprits méchants dont certaines personnes avaient le malheur d’être possédées. Les douze apôtres et les soixante-dix disciples avaient notamment reçu ce pouvoir (Matthieu 10:8; Luc 10:17). Cependant, les apôtres dont il est question en Matthieu 17:14-20 et en Marc 9:14-29 s’étaient montrés incapables d’expulser un certain démon. Quelle en était la raison? Que leur manquait-​il? Ils ne s’étaient sans doute pas préparés comme il l’aurait fallu pour affronter la sorte de démon dont il s’agissait. Cela requérait une foi solide et il aurait fallu prier à l’avance pour demander l’aide puissante de Dieu. Bien qu’aucun des deux récits ne dise que Jésus prononça une prière particulière en cette circonstance, on peut penser qu’il le fit. Le résultat fut qu’il réussit à chasser le démon qui était pourtant puissant.

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