BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Une seule Église catholique ?
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • Les Églises orthodoxes d’Orient rejettent la doctrine du mérite spécial des saints ainsi que celle des indulgences. L’emploi des images taillées, exception faite du crucifix, est interdit. Le purgatoire n’est pas accepté. Dans l’Église catholique romaine tous les membres du clergé pourvus d’un bénéfice ecclésiastique doivent être célibataires, qu’ils soient dans les ordres ou non. Dans l’Église orthodoxe, ceux qui ont la charge d’une paroisse doivent être mariés, mais néanmoins ils n’ont pas accès aux plus hautes fonctions. Une autre différence frappante réside dans la manière de célébrer la messe ; chez les catholiques romains en effet, les laïques ne sont autorisés à recevoir que le pain, le vin étant réservé au prêtre, tandis que dans l’Église orthodoxe les laïques prennent le pain et le vin. En outre, dans l’Église orthodoxe, les deux espèces peuvent être données aux enfants dès qu’ils sont baptisés, tandis que dans l’Église catholique romaine il faut attendre l’adolescence, bien qu’il ne soit pas nécessaire d’avoir passé par la “ confirmation ”. Dans l’Église orthodoxe encore, le culte peut être célébré dans la langue du pays, alors que dans l’Église catholique romaine la messe est toujours dite en latin. — Handbook of Denominations ; The Byzantine Patriarchate, de George Every.

      En 1870, lorsque l’infaillibilité du pape fut érigée en dogme de foi, on assista à un nouveau schisme. Un groupe assez important de catholiques romains refusa d’accepter la définition de l’infaillibilité pontificale et constitua ce qu’on appelle le vieux-catholicisme. Les membres de cette Église se groupèrent autour de l’archevêque d’Utrecht, ville des Pays-Bas. Ils déclarent rester attachés aux sept premiers conciles généraux de l’Église et croient également au symbole de Nicée. Pour les catholiques romains ils sont néanmoins un “ groupement protestant et moderniste ”. Selon des autorités catholiques romaines, leurs ordres sont réguliers et les sacrements qu’ils administrent efficaces.

      Les rapports entre l’Église et l’État causèrent une nouvelle division au sein de l’Église de Rome. Les catholiques romains qui se séparèrent pour cette raison prétendaient que “ toutes les lois émanent de l’autorité de l’État ou, lorsqu’elles accordent à l’Église le droit de juridiction, précisent qu’en aucun cas l’Église n’est l’autorité suprême ou supérieure à l’État et affirment que l’autorité de l’Église ne concerne que le domaine de la conscience et que son autorité n’a aucune portée extérieure ou sociale ”. (The New World, 27 déc. 1946.) Les partisans de cette opinion s’appellent catholiques libéraux.

      Voici une autre division. Le 14 mars 1897 naquit l’Église catholique nationale polonaise qui fut une protestation contre certaines résolutions adoptées par le concile catholique romain réuni à Baltimore en 1884. À ce sujet Mead écrit : “ Aux yeux des congrégations polonaises irritées, ces résolutions conféraient à la hiérarchie romaine de l’Église catholique romaine une autorité religieuse, politique et sociale injustifiée, permettaient l’usurpation de la propriété des biens de l’Église et préparaient le chemin à l’exploitation politique du peuple polonais. ” Bien que l’Église catholique nationale polonaise soit le seul groupement important d’Amérique à avoir rompu avec l’Église catholique romaine, il existe néanmoins d’autres groupes parmi les ressortissants slovaques, lithuaniens, ruthènes et hongrois, qui ont suivi son exemple ; un certain nombre de fidèles slovaques et lithuaniens se rallièrent à l’Église catholique nationale polonaise.

      Provenant de derrière le rideau de fer, des rumeurs de schisme dans l’Église catholique romaine en territoire soviétique seraient parvenues au pape, si l’on en croit le Tablet, journal catholique de Londres, du 6 septembre 1947. Le Soviet News de Londres et la radio de Moscou ont annoncé la consécration de deux nouveaux évêques catholiques lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à Riga, Lettonie, en la cathédrale St Jacob. Il s’agit, d’une part, du célèbre théologien catholique Peter Strud, recteur du séminaire catholique de Riga, et, d’autre part, du professeur Kazimir Dulbinski, du même séminaire. Il semble que cette mesure fut prise sans l’autorisation du Vatican.

      Ce bref examen de l’histoire catholique montre que cette Église n’est pas un ensemble homogène capable de résister à l’usure du temps, mais qu’elle est divisée en de nombreux cultes et sectes. Les paroles de Jésus que nous trouvons dans l’Évangile selon Matthieu (7:1-5) lui conviennent donc particulièrement. L’Histoire montre en outre qu’elle est divisée sur le plan politique, divisée à propos de questions nationales et internationales, divisée au sujet du fascisme, divisée lorsqu’il s’agit du communisme, divisée encore sur la question de la démocratie, divisée enfin dans la guerre comme elle est divisée dans la paix. Et “ tout royaume divisé contre lui-​même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-​même ne peut subsister ”. — Mat. 12:25.

      Voici le moment de sortir du milieu de la maison divisée de la fausse religion et de rallier la véritable Église, celle qui est bâtie sur le “ rocher spirituel ” et qui constitue la seule espérance de l’humanité. — Apoc. 18:4 ; I Cor. 10:4.

  • Les Témoins de Jéhovah tiennent bon en Albanie
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • Les Témoins de Jéhovah tiennent bon en Albanie

      NOUS venons de recevoir d’un frère qui a pu quitter l’Albanie il y a environ deux ans une lettre dans laquelle il décrit la situation en Albanie durant les dix ans qui précédèrent son évasion. Voici ce qu’on y lit :

      “ En 1939 les fascistes prirent le pouvoir et la loi du pays interdit l’œuvre des témoins de Jéhovah. L’œuvre se poursuivit néanmoins sans trop de difficultés jusqu’en juin 1940 où un décret ministériel proscrivit les témoins de Jéhovah et ordonna la confiscation de leurs publications. Quinze mille livres et brochures entre autres choses furent saisis. Neuf témoins furent arrêtés et condamnés à des peines de un à trois ans de prison. Sur les six autres qui furent arrêtés jusqu’en 1944 on en déporta deux en Allemagne d’où l’un ne devait plus revenir. (Entre 1946 et 1949 il y eut vingt nouvelles arrestations et certains furent condamnés à cinq ans de prison.) Pendant ce temps l’œuvre se poursuivait dans la clandestinité, au moyen de copies dactylographiées et des quelques brochures soustraites à la mainmise du gouvernement. Ces brochures étaient prêtées aux personnes intéressées et il était bien entendu qu’elles n’étaient que prêtées.

      “ En 1945 on fit des efforts pour redonner de l’élan à l’œuvre, mais ce fut difficile car il manquait le matériel d’impression. Cette année-​là les communistes étaient trop pris ailleurs pour s’occuper des témoins de Jéhovah. Mais en 1946, toutes les publications qui avaient échappé aux fascistes et aux nazis furent saisies par les communistes qui confisquèrent également tout notre équipement, déclarant que le matériel que nous avions leur appartenait. À plusieurs reprises les frères s’adressèrent directement au gouvernement dans le but d’obtenir du papier pour imprimer le message du Royaume. Finalement ils furent mis dehors et menacés de représailles s’ils se présentaient de nouveau avec leurs réclamations. Cette fois le frère leur déclara ceci : Jéhovah, notre Dieu, nous a chargés de la responsabilité de mettre tous les Albanais au courant du dessein divin dont le monde doit entendre parler aujourd’hui. Vous nous empêchez de faire ce travail en refusant de nous donner du papier et en nous interdisant de parler de la vérité de la même manière que le font les témoins de Jéhovah dans toutes les parties de la terre. Désormais c’est vous qui en portez la responsabilité !

      “ Ils lui répondirent : Ici, en Albanie, c’est nous qui sommes les maîtres et nous ne vous permettrons pas de travailler pour votre Théocratie comme font vos pareils dans les autres pays. Si vous voulez être libres de le faire, allez si vous le pouvez dans ces pays où vous serez libres de travailler avec vos compagnons. Quant à nous, nous ne vous donnerons ni papier ni autorisation pour imprimer vos publications. Nous n’avons pas le temps de nous occuper de vous et de Jéhovah votre Dieu que nous ne connaissons pas !

      “ En 1946 fut votée une loi ordonnant que soient remises aux autorités gouvernementales toutes les publications qui n’étaient pas d’inspiration communiste, naturellement cela impliquait la Bible et les publications de la Watch Tower. La même année un décret du parlement interdit la prédication et les réunions des témoins de Jéhovah, même des réunions de deux ou trois personnes.

      “ En 1947 les frères habitant la capitale entreprirent une campagne au cours de laquelle ils ne se servaient que de leur Bible. Ils ne tardèrent pas à être arrêtés ; on déchira leurs Bibles et on les tortura beaucoup avant de les relâcher en leur interdisant de s’éloigner de leur domicile tant qu’ils n’auraient pas une autorisation spéciale de la police. Cette mesure devait bientôt s’appliquer à tous les témoins de Jéhovah sans exception.

      “ En 1949 la police interrompit une réunion de témoins de Jéhovah qui s’étaient assemblés à l’occasion de la commémoration du souper du Seigneur et les frères furent maltraités. Quelques semaines après, on arrêtait celui qui avait présidé la réunion et après l’avoir torturé pendant de longues heures le chef de la police lui demanda: Pourquoi avez-​vous enfreint la loi en vous réunissant ? Le frère lui répondit : Nous sommes des chrétiens... le Christ nous a ordonné de commémorer sa mort. Nous ne pouvons pas mettre la loi de l’État au-dessus de la loi de Dieu. À ces mots l’officier le souffleta et s’apprêtait à le faire battre lorsqu’il remarqua que le frère présentait l’autre joue ; il lui demanda : Pourquoi avez-​vous présenté l’autre joue ? Le frère répondit : Je vous ai dit que nous étions des chrétiens et c’est ce que Jésus-Christ nous a commandé de faire. Ce qui amena cette réponse du chef : Puisque c’est votre Seigneur qui vous l’ordonne, je ne lui obéirai pas en vous frappant une fois de plus. Hors d’ici ! Je ne veux plus vous voir !

      “ En 1948 un soldat de Tirana connut la vérité et ne porta plus les armes. Lorsqu’un officier lui demanda la raison de son attitude il répondit : Jusqu’à ce jour j’étais libre de porter de telles armes mais dorénavant j’ai pris position pour Jéhovah Dieu qui m’interdit de porter de telles choses et de leur rendre un culte... Après avoir été torturé, il fut condamné à cinq ans de prison. Malgré tout, ce frère tint bon.

      “ En 1940 il y avait 50 témoins de Jéhovah en Albanie tandis qu’en 1949 ils étaient 71. Dans ce nombre quatre étaient d’anciens mahométans, deux des catholiques romains et les autres des catholiques orthodoxes grecs. En comparaison avec la population de ce pays c’est vraiment peu, c’est vraiment peu aussi par rapport au nombre de personnes de bonne volonté. On peut dire qu’il y a trois groupements religieux prédominants, ce sont les mahométans avec 700 000 fidèles, les orthodoxes grecs avec 300 000 et les catholiques romains avec 200 000. Une vingtaine de milliers parlent le grec. Les ennemis religieux les plus acharnés sont le clergé catholique romain et, en second lieu, le clergé orthodoxe grec. Les mahométans se montrent plus aimables. Lorsque les témoins de Jéhovah leur parlent ils se contentent de sourire. Certains disent : Nous les Albanais nous formons une seule race et nous avons tous une seule langue. Pourquoi devrions-​nous être divisés à cause de la religion et nous haïr ? Dieu n’a certainement pas ordonné qu’il y ait tant de religions différentes. Il devrait y avoir une seule sorte de vérité.

      “ Le vote est obligatoire et comme les frères refusent de voter ils ont souvent été battus et emprisonnés. La situation économique n’est pas brillante du tout et les gens ne peuvent pas voyager même quand il leur faudrait absolument le faire. La police, très importante et très puissante, surveille les paroles et les gestes de chacun. On dit que 50 000 personnes seraient détenues dans les prisons et dans les camps de concentration où on leur inflige des traitements parfois pires que ceux qui étaient propres à la Gestapo. Plus de quatre-vingt-dix pour cent de la population n’est pas favorable aux communistes.

      “ Il arrive souvent que les communistes rassemblent la population d’une localité et lui fassent écouter un discours dans lequel l’orateur s’étend sur les victoires des armées rouges. Pour finir, la population doit crier “ Vive...! ” Souvent aussi les témoins de Jéhovah y sont conduits de force ; alors, pendant que la foule crie et applaudit, ils ne bougent pas et ne disent rien. Leur attitude intrigue les autres qui se demandent qui sont ces personnes osant ainsi rester sur leur position. Et c’est l’orateur ou un de ceux qui sont avec lui qui répond : Laissez-​les tranquilles, ce sont ceux de Jéhovah ; ce sont des gens dont l’esprit est profondément pénétré de la vieille culture biblique !

      “ À l’intérieur, la censure est très sévère. Les frères ont envoyé des rapports détaillés au bureau de la Société à Brooklyn mais ils ont certainement été saisis par la censure. Les frères sont très zélés et saisissent toutes les occasions pour rendre témoignage, attendant le jour où Jéhovah leur permettra de nouveau de porter le message aux hommes avant la bataille d’Harmaguédon. ”

  • La vérité donne du zèle
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • La vérité donne du zèle

      DANS le Christian Century du 23 avril 1952 parut un article selon lequel l’Église méthodiste d’Angleterre déplorait que les jeunes gens affiliés à cette Église ne fassent point le pas nécessaire pour en devenir des membres actifs. L’article attirait entre autres l’attention sur le fait que l’Église méthodiste perd chaque année 65 000 jeunes personnes qui, si elles restaient, doubleraient le nombre de ses membres.

      Quelle peut bien être la cause de cet état de choses ? Y aurait-​il quelque chose d’anormal dans la nourriture spirituelle que reçoit cette jeunesse ? C’est probable, et c’est ce que semble affirmer la lettre de ce missionnaire de Galaad qui nous dit comment réagit une jeune personne de Genève en apprenant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Il écrit :

      “ Je dois vous parler d’une nouvelle étude biblique que je conduis au domicile d’une jeune fille de vingt-trois ans. Venant de France, elle est entrée ici dans une maison catholique pour jeunes filles. Elle n’y fut guère heureuse à cause des querelles qui opposaient les prêtres et les religieuses de cette institution. Puis un jour qu’elle revenait de la messe à Strasbourg où elle était en vacances, elle rencontra une amie qui lui demanda d’où elle venait. Elles prirent l’apéritif ensemble et l’autre se mit à lui parler de la Bible, lui montrant que le Très-Haut n’habite pas dans des temples faits de main d’homme, etc. (Cette amie était un témoin de Jéhovah.) Elles ne se virent que deux fois encore mais cela suffit pour que la jeune fille apprenne suffisamment de vérité pour vouloir en connaître davantage.

      “ Elle revint à Genève avec l’auxiliaire d’étude biblique “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ” qu’elle reçut de son amie et qu’elle parcourut avidement. Le résultat fut qu’elle quitta la maison catholique, trouva un travail et écrivit à la Watchtower Society pour demander d’autres publications. La filiale de Berne me fit suivre son adresse et le hasard voulut qu’elle habite dans le bâtiment où se trouve notre home de missionnaires ; elle travaille comme servante chez un diplomate. La semaine suivante je commençai avec elle une étude biblique à domicile et le dimanche elle venait pour la première fois à une réunion dans notre Salle du Royaume.

      “ Elle est débordante de zèle et lorsqu’elle parle de la vérité ses yeux brillent de joie. Elle est une réalisation du texte biblique qui parle du “ premier amour ” pour la vérité. Elle en parle à tout le monde bien que nous n’étudiions que depuis quatre semaines. Il y a deux semaines elle assistait pour la première fois à la réunion de service. Dans une allocution on discuta de la participation à la prédication de la bonne nouvelle et elle fut si touchée que lorsqu’on demanda qui prendrait part au travail de proclamation dans les rues, elle leva la main en même temps que moi. Effectivement elle nous accompagna durant toute l’après-midi du samedi consacrée à présenter la bonne nouvelle aux passants.

      “ Dimanche matin elle vint au rendez-vous, affirmant qu’elle voulait également aller prêcher de porte en porte. Alors je lui expliquai que j’avais encore l’intention d’étudier avec elle quelques points essentiels pour qu’elle ait une bonne base. J’ai donc discuté les diverses doctrines bibliques traitées dans le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ” sur lesquelles je lui posai des questions et donnai des explications, car je savais que je n’aurais pas pu l’empêcher d’aller de porte en porte avec le message même si je l’avais voulu. Nous avons étudié pendant trois heures environ et je pense que maintenant tout ira bien, d’autant plus qu’elle apprendra davantage à mesure qu’elle aura plus d’expérience dans la prédication.

      “ Le mois prochain nous avons une assemblée de circuit à La Chaux-de-Fonds et elle songe sérieusement à se faire baptiser. Demain soir à la réunion de service un discours traitera du baptême et cela l’aidera à comprendre toute l’importance du pas qu’elle désire faire. Je ne voudrais pas qu’elle s’engage dans une chose aussi sérieuse sans savoir vraiment ce qu’elle veut faire.

      “ Elle fait l’impossible pour assister aux réunions du groupe, travaillant tard le soir pour rattraper le temps passé aux réunions. Elle demanda un congé pour participer au service le samedi après-midi et donna à ses patrons un tel témoignage que sa sincérité les obligea à lui demander deux périodiques pour voir par eux-​mêmes de quoi il s’agissait. Elle a déjà pris des dispositions pour que je conduise une étude biblique à domicile avec la cuisinière de ses patrons. Vous imaginerez sans difficulté la joie que nous a apportée cette jeune “ brebis ” du Seigneur. ”

  • New-York, — cadre du congrès de 1953
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • New-​York, — cadre du congrès de 1953

      NEW-​YORK est l’endroit idéal pour l’organisation d’un congrès international. Voici pourquoi. Il y a plus d’habitants dans cette ville que dans treize grands États d’Amérique. Les extrémités de la terre se rencontrent dans ses rues, car on y côtoie des représentants de presque chaque nation. Ses ports et ses aéroports accueillent les bateaux et les avions en provenance de toutes les parties de la terre. Son système de transport est conçu pour satisfaire les besoins de millions de personnes. Ses 10 000 taxis dernier modèle sont les plus rapides du monde. Ses métros aériens et souterrains la desservent parfaitement. Toutes les cinquante secondes en moyenne, un train entre dans la ville. Elle possède plus de journaux et plus de téléphones que Londres, Paris et Bruxelles réunis. Elle est aussi la capitale de la télévision.

      En 1950, New-​York sortit son calicot qui souhaitait la bienvenue aux témoins de Jéhovah ; les restaurants travaillèrent longuement et durement pour nourrir des milliers de congressistes, les hôtels en logèrent 25 000 et les maisons particulières 35 000. Les hommes d’affaires furent généreux et les fonctionnaires serviables.

      Une lettre de M. Charles E. Quain du New-​York Convention and Visitors Bureau illustre bien l’état d’esprit des New-​yorkais à l’égard d’une autre assemblée des témoins de Jéhovah au Yankee Stadium. Voici ce qu’il écrivit : “ Je suis heureux d’apprendre que l’Assemblée internationale de 1953 des témoins de Jéhovah se tiendra à New-​York. Il me semble que cette décision est un hommage rendu à la réception que vous a donnée New-​York au cours de votre dernier congrès. Nous autres New-​yorkais, nous sommes encore stupéfaits qu’un aussi grand nombre de personnes, dans une organisation parfaite, puissent se réunir en assemblée, comme le révéla votre congrès de 1950. ”

      Voilà entre autres ce qui fait de New-​York un endroit idéal pour y organiser une assemblée. Les Newyorkais font déjà maintenant des projets pour assister à l’assemblée des témoins de Jéhovah qui se tiendra au Yankee Stadium du 19 au 26 juillet 1953. Et vous ?

  • Communications
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • Communications

      ANNUAIRE ET CALENDRIER

      Le Yearbook of Jehovah’s Witnesses de 1953 est disponible. Cet ouvrage raconte l’histoire de l’œuvre qui, sous la direction de la Watch Tower Society, s’effectue dans plus de 100 pays. Les rapports en provenance de ces pays sont intéressants et montrent souvent avec quel zèle et quel enthousiasme le peuple de Jéhovah surmonte les obstacles rencontrés dans sa prédication de la bonne nouvelle du Royaume. Le livre décrit également la réaction du public devant ce ministère. Il contient cette année des illustrations en couleur. Les textes bibliques accompagnés de commentaires, pour chaque jour de l’année 1953, en font un ouvrage très utile. Le calendrier 1953, en couleur, est également disponible ; il représente en cinq tableaux des serviteurs de Dieu engagés dans la véritable adoration. Faites vos commandes maintenant.

      ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ”

      Semaine du 8 mars : La voix de Jéhovah.

      Semaine du 15 mars : Écouter sa voix.

      Textes quotidiens pour mars

      1 Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché. — Héb. 10:17, 18. wF 15/3/52 19

      2 Veille sur toi-​même et sur ton enseignement ;... car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-​même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. — I Tim. 4:16. wF 15/2/52 11, 19, 20a

      3 Nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants. — I Thess. 2:7. wF 1/6/52 4

      4 Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse. — Gen. 8:21. wF 15/7/52 11, 12

      5 Séparez-​vous, dit le Seigneur (Jéhovah) ; ne touchez pas à ce qui est impur. — II Cor. 6:17. wF 1/7/52 9b

      6 Fuyez hors de Babylone, et que chacun de vous sauve sa vie ; ne périssez pas pour son crime ; car c’est le temps de la vengeance pour Jéhovah. — Jér. 51:6, Cr 1905. wF 1/10/52 24a

      7 Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. — Actes 1:8. wF 1/11/52 22a

      8 Un peu de levain fait lever toute la pâte. — Gal. 5:9. wF 15/6/52 18

      9 Car il s’est glissé parmi vous certains hommes,... qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution. — Jude 4. wF 1/7/52 12a

      10 J’étais dans la ville de Joppé, et, pendant que je priais, je tombai en extase et j’eus une vision. — Actes 11:5. wF 15/8/52 20

      11 Il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps,... Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-​en tous ; car ceci est mon sang,... qui est répandu. — Luc 22:19 ; Mat. 26:27, 28. wF 15/3/52 13, 14

      12 Alors tu prononceras ce chant sur le roi de Babylone. — És. 14:4. wF 1/9/52 7a

      13 Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. — Eccl. 5:3. wF 15/9/52 11, 12b

      14 Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. — Marc 12:17. wF 15/10/52 1a

      15 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. — Jean 8:36. wF 15/2/52 10, 11, 13

      Voici qui permettra de trouver le commentaire de chacun de ces textes : Le ou les nombres qui suivent la date de “ La Tour de Garde ” désignent un ou plusieurs paragraphes du premier article d’étude. Lorsque l’indicatif du paragraphe est suivi d’un “ a ”, le commentaire se trouve dans le second article d’étude ; un “ b ” signifie qu’il faut se reporter au troisième article d’étude.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • Questions de lecteurs

      ● Pourquoi la Watchtower Society ne publie-​t-​elle pas d’ouvrages simplifiés à l’usage des parents qui enseignent les vérités bibliques à leurs enfants ? — Question résumant ce que nous ont souvent demandé des lecteurs.

      Jéhovah fait reposer sur chaque père et mère la responsabilité d’instruire ses propres enfants : “ Ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” (Deut. 6:6, 7). Nous trouvons aussi des instructions analogues à d’autres endroits (Gen. 18:17-19 ; Deut. 4:9, 10 ; 11:19-21 ; Ps. 78:1-8 ; És. 38:19). Nous retrouvons ce même principe dans les Écritures chrétiennes, s’appliquant aux parents chrétiens. En effet, après avoir conseillé aux enfants d’être obéissants à leurs parents, Paul dit encore : “ Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-​les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. ” — Éph. 6:4.

      Il est vrai que lorsque Jéhovah donna sa Loi, il institua en même temps un sacerdoce et ceux qui en faisaient partie devaient instruire le peuple (Mal. 2:7). De même, lorsque l’alliance de la Loi prit fin et que naquit le christianisme, Dieu prit des dispositions pour établir un nouveau sacerdoce destiné à pourvoir aux besoins des hommes obéissants et comprenant aujourd’hui une classe organisée du “ serviteur fidèle et prudent ” qui a pour mission de “ leur donner la nourriture au temps convenable ”, nourriture spirituelle s’entend (Mat. 24:45-47 ; Héb. 3:1 ; I Pi. 2:9 ; Apoc. 20:6). Mais cela ne nous permet pas d’affirmer que la classe du “ serviteur fidèle et prudent ” doit publier des livres spécialement destinés aux enfants. Les prêtres en Israël n’ont jamais écrit de rouleaux spéciaux à l’intention des enfants et la Loi de Dieu ne prévoyait pas un enseignement spécial pour des groupes d’enfants, distincts des adultes. Jeunes et vieux devaient se réunir ensemble pour recevoir instruction (Deut. 31:10-13). Il en est de même aujourd’hui. Le “ serviteur fidèle et prudent ” présente la nourriture spirituelle et organise diverses réunions pour les assemblées de chrétiens, pour que cette nourriture soit à la disposition de tous, jeunes et vieux. Mais de même qu’en Israël les parents devaient imprégner leur esprit des choses qu’ils entendaient afin d’être en mesure de les inculquer à leurs enfants, ainsi de nos jours, les parents doivent présenter la vérité à leurs enfants d’une façon simple et claire. L’instruction que les prêtres donnaient en Israël n’était pas exclusivement pour les enfants et ce que le “ serviteur fidèle ” fait aujourd’hui pour l’organisation théocratique ne l’est pas davantage.

      Aucun des soixante-six livres de la Bible n’a été écrit spécialement pour les enfants. Dès son enfance Timothée fut instruit par sa grand-mère Loïs et par sa mère Eunice, mais à l’aide des saintes Écritures et non de quelque livre d’étude élémentaire (II Tim. 1:5 ; 3:15). La théocratie typique d’Israël ne pourvut à aucun manuel d’étude simplifié pour les enfants. Il n’y en eut pas davantage au temps de Jésus et des apôtres. Il n’en est guère besoin aujourd’hui. Dieu a confié aux parents le devoir d’adapter l’instruction aux capacités mentales de l’enfant et cela est bon pour eux. Grâce à cette activité les parents seront des étudiants sérieux, car pour expliquer clairement et simplement un sujet aux autres ils devront d’abord bien le connaître eux-​mêmes. Cette connaissance qu’ils auront ainsi acquise leur rendra de bons services dans leur travail de prédication lorsqu’ils auront affaire à des personnes qui seront des enfants quant à la connaissance sinon quant à l’âge. Il est recommandé aux parents de faire des études régulières avec leurs enfants, employant à cet effet les articles secondaires de La Tour de Garde. Ceux-ci devraient être lus et discutés au moyen de questions et de réponses. En s’instruisant à l’aide de la même publication que les adultes, les enfants sentiront davantage qu’ils font partie de la même organisation et non qu’ils constituent un groupe distinct et inférieur.

      Les parents et les autres personnes adultes qui pensent que les enfants sont trop jeunes pour apprendre des choses sérieuses se devraient de réfléchir sur la déclaration suivante que l’on pouvait lire dans une brochure publiée l’année passée et traitant de l’importance de donner une instruction religieuse aux enfants dès leur plus tendre enfance : “ Les éducateurs ne cessent de répéter qu’un enfant n’est jamais trop jeune pour apprendre. Ils soutiennent même que pendant ses trois premières années l’enfant apprend autant que durant le reste de sa vie ! ” N’est-​ce pas au cours des premières années de sa vie que l’enfant apprend une langue compliquée ? Et pensez aux difficultés que doit surmonter un adulte pour apprendre une nouvelle langue ! Non, il ne faut pas sous-estimer les capacités mentales des enfants. Vous serez surpris de voir ce qu’ils sont capables de retenir et comment ils peuvent comprendre des choses que vous leur croyiez inaccessibles.

      Les parents de ces enfants rendent témoignage de porte en porte et se donnent beaucoup de mal pour expliquer le message et le rendre plus simple aux personnes chez qui ils conduisent des études bibliques. Pourquoi donc ne se feraient-​ils pas une joie d’agir de la même façon vis-à-vis de leurs enfants ? C’est là un privilège propre aux parents et ceux-ci devraient l’apprécier à sa juste valeur sans jamais permettre qu’il échoie à un autre. Les parents vivent avec leurs enfants, ils leur parlent, et il n’est pas un seul sujet qu’ils ne leur présentent sous une forme simplifiée. Pourquoi ne le feraient-​ils pas lorsqu’il s’agit de la vérité ? Y a-​t-​il quelque chose de plus important ? Étudiez donc régulièrement avec eux en vous servant des publications de la Société et de la Bible.

      Est-​ce à dire maintenant que dans notre activité théocratique nous ne devrions pas conduire d’études bibliques avec des enfants autres que les nôtres ? Nullement. Si nous conduisons une étude biblique au domicile d’une personne qui a des enfants, encourageons-​les à prendre place parmi nous et à participer à l’étude avec nous. Et s’il arrive que des enfants veuillent étudier avec nous et que les parents n’y voient pas d’inconvénient sans être personnellement disposés à étudier, nous pouvons le faire. Nous ne cherchons pas à organiser des réunions spéciales pour les jeunes, dans le genre des écoles du dimanche, mais si des enfants veulent étudier avec nous et que les parents le permettent nous pouvons conduire de telles études. Jésus-Christ ne chercha pas à intéresser spécialement les enfants, mais lorsque des adultes qui avaient des enfants à charge les lui amenèrent, il les accueillit et reprit ceux qui auraient voulu les en empêcher (Mat. 19:14 ; Marc 10:13-16). Nous pouvons donc nous intéresser aux enfants de la même manière et le faire en nous servant des livres d’étude qui sont préparés tant pour les jeunes que pour les vieux et en présentant le message d’une façon aussi simple que l’exigera la condition de l’étudiant.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager