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    Annuaire 1972 des Témoins de Jéhovah
    • et l’emmener en voiture pour un pique-nique dans les collines. Maintenant, plus aucun agent de police ne monte la garde.

      Dans l’activité de maison en maison, il faut être capable de reconnaître sur les portes les noms qui ne sont pas d’origine afghane. Pour ce qui est des maisons de Kaboul, elles sont généralement entourées de hauts murs, et lorsqu’on frappe à la porte, c’est un domestique afghan qui vient ouvrir. On lui demande alors en perse si un étranger habite là ; lorsqu’il répond par la négative, on lui fait des excuses et on frappe à une autre porte.

      DES TÉMOINS DE BONNE VOLONTÉ CONTRIBUENT À L’EXPANSION

      Pour en revenir au Pakistan, un autre changement s’est produit au début de 1959. Frère Pope a quitté le pays pour se marier et continuer son service missionnaire en Inde ; aussi, G. K. Young a été désigné pour le remplacer. En avril 1960, alors qu’un maximum de 112 proclamateurs avait été atteint, il ne restait que six missionnaires diplômés de Galaad, et deux d’entre eux s’apprêtaient à partir pour cause de maladie. Cependant, quatre autres missionnaires sont arrivés ce mois-​là du Canada.

      Un bon nombre de frères et sœurs sont venus au Pakistan pour servir là où le besoin est grand, et ils ont toujours été une source d’encouragements pour les proclamateurs locaux. Citons, par exemple, frère et sœur Pinchbek, venus d’Angleterre, et qui sont restés quelques années au Pakistan. Ils ont tous deux abandonné leur projet de se rendre à l’assemblée internationale de New York, en 1958, pour venir à Karachi, où ils sont restés quatre ans. Frère Pinchbeck a été nommé surveillant au sein de la congrégation anglaise de Karachi, et sa femme a fait le service de pionnier. Ils ont trouvé une famille avec laquelle ils ont étudié, et celle-ci est partie au Pakistan-Oriental pour servir là où le besoin était plus grand. Une sœur zélée d’une cinquantaine d’années a également participé activement à la diffusion de La Tour de Garde en langue ourdoue, dans les bazars et autres endroits peu visités par les témoins. Elle était venue des États-Unis avec son mari, employé dans une compagnie de forage. Comment a-​t-​elle surmonté le problème de la langue ? Comme on avait mis à sa disposition une voiture avec chauffeur, elle utilisait son chauffeur musulman comme interprète et présentait brièvement les périodiques par son intermédiaire. Ainsi, grâce à l’aide de frères de différentes nationalités, nous avons atteint un maximum de 129 proclamateurs en mai 1961, soit un accroissement de 22 pour cent. Il n’y avait à l’époque que trois congrégations dans le pays, une à Lahore et deux à Karachi.

      L’assemblée pakistanaise de 1962, où nous avons eu la joie d’accueillir frère Henschel, a beaucoup encouragé les frères. Au cours de l’année, huit autres frères et sœurs ayant reçu une formation à l’École du ministère du Royaume aux États-Unis, en Angleterre et en Australie sont venus aider les huit missionnaires de Galaad déjà actifs dans le pays. Certains ont été désignés pour travailler de nouveau à Rawalpindi, mais les progrès étaient lents bien que la population se soit beaucoup accrue dans la ville qui était devenue la capitale intérimaire en attendant que soit construite la nouvelle capitale, Islamabad, distante de treize kilomètres seulement. En dépit de nombreuses années d’un travail dur et patient, les quatre missionnaires, toujours actifs dans cette région, n’ont même pas rassemblé dix proclamateurs pour les aider à prêcher dans ces villes.

      L’assemblée internationale qui s’est tenue en 1963 à Delhi, en Inde, a compté également dans notre histoire. Étant donné que les relations entre le Pakistan et l’Inde n’ont jamais été des plus cordiales, les frères pakistanais ont dû entreprendre des démarches difficiles et faire preuve de ténacité pour obtenir leurs passeports et leurs visas. Quelques frères d’Afghanistan ont également eu la possibilité d’assister à cette merveilleuse assemblée.

      Pour que tous les frères puissent plus facilement assister aux trois assemblées annuelles, en 1965, le Pakistan-Occidental a été divisé en deux circonscriptions, les serviteurs de circonscription n’effectuant pas ce service à temps complet. Au cours de cette même année, les relations entre l’Inde et le Pakistan se sont détériorées, et il en est même résulté une guerre. Cette situation n’a pourtant pas affecté les activités du Royaume.

      Au cours des années de service 1964-​1968, quarante-quatre personnes ont symbolisé l’offrande de leur personne à Jéhovah par le baptême, ce qui indique que dans ce pays un plus grand nombre de gens écoutent le message du Royaume. Certes, le nombre des proclamateurs n’augmente pas d’une manière spectaculaire chaque année, mais cela est dû au départ de certains pour d’autres pays et à l’abandon de quelques-uns qui n’avaient pas un amour sincère pour Jéhovah dans leur cœur.

      À la fin de 1967 et au début de 1968, sept autres missionnaires sont arrivés de Galaad. Cinq d’entre eux avaient à l’origine été affectés en Inde et à Ceylan, mais comme ils n’ont pu obtenir leur visa pour ces pays, le Pakistan a eu la joie de les recevoir. Lors de l’assemblée de district qui s’est tenue à Karachi en 1968, pour la première fois, une femme appartenant à la communauté des parsis s’est fait baptiser. Ces disciples de Zoroastre sont étroitement liés et forment une communauté prospère. Ils ne se marient qu’entre eux et ne font aucun prosélyte. Il a donc fallu beaucoup de courage et de détermination à notre sœur.

      La générosité de nos frères d’autres pays a permis à tous les missionnaires et à cinq pionniers spéciaux d’assister à l’une des assemblées internationales qui se sont tenues en 1969. D’autres frères pakistanais ont pu s’arranger pour être présents à l’assemblée de Londres. Le rapport de service de 1969 indique un accroissement de 5 pour cent sur l’année précédente. En février 1971 nous avons atteint un nouveau maximum de 173 proclamateurs, et le nombre des assistants à la Commémoration s’est élevé à 517. Au cours de l’année de service 1971 nous avons diffusé 6 610 Bibles et livres, 8 043 brochures, 41 392 périodiques, et nous avons obtenu 1 511 nouveaux abonnements aux périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous !

      L’Afghanistan a également eu la joie d’enregistrer de l’accroissement à la suite de l’arrivée de deux autres couples venus d’Allemagne. Lors de l’assemblée de circonscription qui a eu lieu en février à Lahore, il y a eu 196 assistants, y compris tous les proclamateurs d’Afghanistan accompagnés d’une personne bien disposée. Parmi ceux qui se sont nouvellement intéressés au message de vérité à Lahore, cinq sont d’anciens musulmans. L’un d’eux a été touché pour la première fois à son bureau, quelques mois seulement avant l’assemblée, et ses progrès ont été si rapides qu’il s’est fait baptiser à l’assemblée de circonscription suivante, qui s’est tenue en juin 1971.

      Des dispositions ont été prises pour imprimer La Tour de Garde en langue ourdoue au Pakistan. Depuis des années, la traduction et l’impression de ce périodique se faisaient en Inde, mais comme les relations entre ces deux pays ne cessent de se détériorer, le gouvernement pakistanais a interdit l’entrée de toutes les publications venant de l’Inde. Les proclamateurs attendent maintenant avec impatience la parution du livre La vérité qui conduit à la vie éternelle en langue ourdoue, actuellement en cours de préparation.

      En dépit de l’aggravation constante de la situation politique et économique et des conditions internationales alarmantes, le petit groupe de proclamateurs d’ici, forcé de concentrer ses activités dans la partie occidentale du Pakistan, continue de proclamer avec zèle le message du Royaume, ayant l’assurance que Jéhovah bénira ses efforts et réalisera sa promesse bienveillante, en protégeant tous ceux qui lui témoigneront leur amour et en leur accordant la vie.

  • Taïwan
    Annuaire 1972 des Témoins de Jéhovah
    • Taïwan

      “ILHA FORMOSA !”, ou “La belle île !” Telle a été l’exclamation des Portugais lorsque, au seizième siècle, ils ont aperçu pour la première fois de leurs caravelles cette île verdoyante. En fait, beaucoup de gens l’appellent encore Formose. Le voyageur moderne sera tout aussi favorablement impressionné en admirant pour la première fois cette île de 380 kilomètres de long sur 90 kilomètres de large, située au large de la Chine continentale, car depuis la côte jusqu’à la ligne de faîte de ses montagnes qui s’élèvent au-dessus de 3 900 mètres, elle est toujours revêtue d’un tapis vert. Bien que petite, — 35 961 kilomètres carrés, — Taïwan est le pays du monde où la densité de population est la plus élevée avec 400 habitants au kilomètre carré.

      En raison de l’histoire très mouvementée de cette île, sa population est constituée de tribus venues de régions lointaines d’Asie. Des Malais sont venus s’installer ici, et les Amis, actuellement l’un

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