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“Prêcher la libération aux captifs”La Tour de Garde 1967 | 15 février
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“Prêcher la libération aux captifs”
“Il m’a envoyé pour prêcher la libération aux captifs et le recouvrement de la vue aux aveugles, pour renvoyer libres ceux qu’on écrase, pour prêcher l’année favorable de Jéhovah.” — Luc 4:18, 19.
1. Quel choix s’offre aux hommes de notre époque, et, il y a dix-neuf siècles, quel exemple d’avertissement nous a été donné ?
UN CHOIX s’offre à nous aujourd’hui : une délivrance proche ou une destruction inévitable. Les hommes seront soit libérés soit détruits par ce qui les tient captifs et les écrase. C’est une question pressante ! La situation que nous devons affronter de nos jours a eu un précédent dans le passé, précédent qui nous sert d’avertissement. Il y a dix-neuf siècles, un groupe de trente hommes dut faire face au même problème. Ces hommes prirent courageusement la situation en mains et déployèrent de vigoureux efforts pour libérer leur peuple, avant que n’intervînt l’horrible destruction. Un certain nombre de personnes réfléchies prêtèrent une oreille attentive à la proclamation d’une délivrance, acceptèrent d’être aidées et furent ainsi délivrées à temps de l’organisation qui les gardait captives et les opprimait. Elles ne furent pas comptées dans le million de personnes de leur propre nation qui périrent au cours d’un siège de plusieurs mois ; elles ne figurèrent pas non plus parmi les dizaines de milliers qu’on exila, et que des maîtres païens asservirent en esclavage. Ces événements avaient un sens prophétique, et nous devrions en tirer profit aujourd’hui. L’histoire est sur le point de se reproduire à notre époque, sur le plan mondial, au moyen d’événements semblables. Pour les hommes des temps modernes, c’est une question de libération ou de destruction.
2. Sur le plan religieux, à quelle situation nationale Jésus et ses apôtres ont-ils dû faire face ? Son peuple était-il libre ?
2 Considérez la situation nationale à laquelle, il y a dix-neuf siècles, Jésus-Christ et ses douze apôtres ont dû faire face. Jésus a dû commencer tout seul, mais, bien sûr, Dieu était avec lui. Il est venu vers son propre peuple qui était très pieux. Les Juifs tenaient jalousement à leur religion qui était tout à fait différente de l’hindouisme, du bouddhisme, du zoroastrisme perse, des religions grecque et romaine, et de celles des Goths et des druides, lesquelles étaient très florissantes dans de vastes parties de la terre. Ces religions païennes étaient caractérisées par l’idolâtrie. Eu égard à cette différence de religion, le peuple de Jésus aurait dû être libre, tout au moins sur le plan religieux. Les Juifs possédaient trente-neuf livres sacrés qui étaient classés en trois parties : La Loi ou Torah, les Prophètes et les Psaumes. Ils les avaient reçus de Dieu, le Créateur. Pourquoi n’auraient-ils pas été un peuple libre ? Pourtant, ils ne l’étaient pas.
3. De quoi le peuple de Jésus était-il esclave ?
3 Ce n’est ni la Loi, ni les Prophètes, ni les Psaumes qui ont rendu ce peuple esclave, spirituellement parlant. Sur le plan religieux, ils ne sont pas devenus esclaves de l’Empire romain, bien que celui-ci ait pris possession de leur pays en 63 avant notre ère, mais plutôt de la masse des ordonnances et des traditions humaines qui, plus tard, ont été compilées et mises par écrit dans le Talmud juif.
4. Qui l’avait rendu esclave, comment, et par quelle action à l’égard des prophètes de Dieu ?
4 Les conducteurs religieux ont même remplacé la Parole écrite inspirée de Dieu par ces ordonnances, ces traditions et ces préceptes, alors qu’ils venaient d’hommes non inspirés et qu’ils contredisaient et annulaient la Loi, les Prophètes et les Psaumes. Les Juifs s’y sont soumis avec confiance. Le commun peuple est ainsi devenu esclave, esclave des conducteurs religieux qui se souciaient davantage de ce que les hommes des temps passés avaient enseigné et pratiqué que de la Loi et des dispositions divines clairement exposées par écrit. Ces liens les ont rendus aveugles au point de suivre leurs conducteurs religieux, aveugles eux-mêmes, et de s’opposer aux hommes inspirés que Dieu leur envoyait. Comme les faits historiques nous le montrent, ils en vinrent à résister à leur plus grand Prophète, lequel avait donné toutes les preuves qu’il était le Fils de Dieu, et cela devait leur coûter la vie.
5. Comment le peuple a-t-il réagi lorsque Jésus lui a offert la protection, et, par suite, qu’est-il arrivé à la ville ?
5 Reportons-nous par exemple à ce qui se passa dans l’ancienne ville fortifiée de Jérusalem en l’an 33 de notre ère, la dix-neuvième année du règne de Tibère César de Rome. Trois jours avant la Pâque juive de cette année-là, Jésus-Christ dénonça l’esclavage spirituel dans lequel se trouvait le commun peuple et, parlant de leur ville sainte, il déclara : “Jérusalem, Jérusalem, celle qui tue les prophètes et lapide ceux qui lui sont envoyés, — combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous n’avez pas voulu. Voici, votre maison vous est abandonnée. Car je vous le dis, désormais vous ne me verrez plus en aucune façon, jusqu’à ce que vous disiez : ‘Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah !’” (Mat. 23:1-4, 15, 37-39). Mais le peuple qui suivait ses conducteurs religieux, gardiens de la tradition, refusa la protection que lui offrait Jésus-Christ, protection comparable à celle que les poussins trouvent sous les ailes d’une poule. La Jérusalem de cette époque ne fit jamais la déclaration suivante à Jésus : “Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah !” En l’an 70 de notre ère, cette ville juive a donc subi une destruction effroyable.
6. En rapport avec la maison d’Abraham, comment l’apôtre Paul a-t-il illustré la condition d’esclavage de son peuple, et combien de temps Jérusalem est-elle demeurée esclave ?
6 Les apôtres de Jésus-Christ furent également témoins de la captivité religieuse du peuple. Environ vingt ans avant la destruction de Jérusalem par les armées romaines, l’apôtre Paul écrivit ceci à quelques disciples de Galatie, que les traditions religieuses tenaient captifs : “Abraham acquit deux fils, un de la servante et un de la femme libre (...). Or cette [servante] Agar (...) correspond à la Jérusalem de maintenant, car elle est dans l’esclavage avec ses enfants. C’est pourquoi, frères, nous sommes enfants, non d’une servante [Agar], mais de la femme libre. C’est pour une telle liberté que Christ nous a libérés. Aussi tenez ferme, et ne vous laissez pas de nouveau mettre sous un joug d’esclavage.” (Gal. 4:21-25, 31 ; 5:1). Ces paroles indiquent que dix-sept ans après la mort de Jésus-Christ hors de ses portes, Jérusalem était toujours en captivité religieuse. Elle le fut en fait jusqu’à sa destruction en l’an 70 de notre ère, et des dizaines de milliers de ses fils, spirituellement captifs, furent emmenés en esclavage par les Romains païens.
LA DÉLIVRANCE EST ANNONCÉE ET OFFERTE
7. À l’époque de Jésus, le peuple a-t-il été délivré ou détruit, et que montrent les événements survenus plus tard ?
7 Ainsi donc, lorsque Jésus-Christ se présenta lui-même à son peuple il y a dix-neuf siècles, celui-ci avait-il réellement besoin d’être libéré ? Était-il question de délivrance ou de destruction ? Subit-il la destruction pour avoir refusé d’être affranchi spirituellement ? Certainement, car d’après l’historien juif Flavius Josèphe, 1 100 000 personnes périrent. La prêtrise, le temple somptueux, l’autel, la ville sainte, la Loi, les Prophètes et les Psaumes rédigés dans l’hébreu original et en araméen, rien de tout cela ne sauva les Juifs. Ils avaient rejeté la délivrance que Dieu leur avait offerte. La libération ne vint pas davantage par suite de leur rébellion contre Rome en 66 de notre ère, ni de leurs efforts héroïques pour se libérer du joug romain. Dieu avait en fait abandonné leur “maison”, leur saint temple à Jérusalem. Il ne le protégea pas lors de la destruction qui survint en l’an 70.
8. a) Pour ce qui est de Jérusalem, combien de temps s’est-il écoulé avant que les fruits de sa mauvaise conduite ne se manifestent ? b) En quelle qualité Jésus s’est-il rendu à Nazareth, et qu’y a-t-il fait le jour du sabbat ?
8 Il faut du temps pour qu’une mauvaise ligne de conduite produise de mauvais fruits. Pour ce qui est de Jérusalem et de son temple, il s’écoula au moins quarante ans. À l’occasion de la Pâque de l’an 30 de notre ère, Jésus-Christ purifia le temple en chassant les marchands et les changeurs qui l’avaient transformé en une “maison de trafic”. (Jean 2:13-17.) Quelques mois plus tard, il visitait sa ville natale de Nazareth, qu’il avait quittée l’année précédente et où il avait exercé la profession de charpentier. Il y revenait à présent en qualité de prédicateur du Royaume de Dieu. Or, c’était le sabbat juif et, selon sa coutume, il alla à la synagogue, non seulement comme auditeur, mais aussi pour y présenter son message de libération. Il se leva donc pour lire une partie de la sainte Bible aux croyants juifs réunis en ce lieu. “Et on lui remit le rouleau du prophète Ésaïe, et ayant ouvert le rouleau, il trouva l’endroit où il est écrit : ‘L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour déclarer la bonne nouvelle aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher la libération aux captifs et le recouvrement de la vue aux aveugles, pour renvoyer libres ceux qu’on écrase, pour prêcher l’année favorable de Jéhovah.’” — Luc 4:16-19.
9. Quelle prophétie Jésus a-t-il lue, et, dans sa première application, quelle libération annonçait-elle ?
9 Jésus venait de lire la prophétie d’Ésaïe (61:1, 2), rédigée au moins 732 ans avant notre ère. Ainsi, ces paroles furent écrites au moins 125 ans avant que les armées babyloniennes ne détruisent Jérusalem et n’emmènent les Juifs survivants en captivité à Babylone, capitale de la fausse religion. Là, les Babyloniens opprimèrent durement les Juifs et se moquèrent de Jéhovah Dieu. C’est exactement ce qu’avait prédit Ésaïe : “Ses tyrans poussent des hurlements, et sans cesse, tout le jour, mon nom est outragé.” (Is. 52:5, AC). Babylone n’avait nullement l’intention de relâcher les captifs juifs. Il fallait donc renverser la religieuse Babylone pour libérer les captifs. C’est la raison pour laquelle le prophète Ésaïe, en prédisant la chute de Babylone, dit que le peuple poserait la question suivante à propos du renversement de sa dynastie royale : “Est-ce là cet homme qui faisait trembler la terre, qui ébranlait les royaumes, qui réduisait le monde en désert, qui ravageait les villes, et ne relâchait point ses prisonniers ?” (És. 14:16, 17). Cependant, la prophétie d’Ésaïe relative à un prédicateur oint indiquait que les prisonniers juifs seraient délivrés. La délivrance vint effectivement en l’an 537 avant notre ère.
10. Comment la question relative au prédicateur oint fut-elle tranchée dans la synagogue de Nazareth ?
10 Qui était le prédicateur oint annoncé par Ésaïe ? Voici les paroles prophétiques rapportées dans la Bible hébraïque : “L’esprit du Seigneur, de Jéhovah, est sur moi, parce que Jéhovah m’a oint pour porter la bonne nouvelle aux malheureux ; il m’a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour annoncer aux captifs la liberté et aux prisonniers le retour à la lumière ; pour publier une année de grâce de Jéhovah et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés.” (Is. 61:1, 2, AC). La question relative à ce prédicateur oint fut tranchée par Jésus-Christ dans la synagogue de Nazareth. Après avoir lu la prophétie d’Ésaïe, il remit le rouleau au servant, s’assit et dit à tous ceux qui étaient dans la synagogue : “Aujourd’hui est accomplie cette écriture que vous venez d’entendre.” (Luc 4:20, 21). Cela signifiait que Jésus était le prédicateur oint.
11. a) Pourquoi la déclaration de Jésus était-elle exacte ? b) Pourquoi est-il allé hors de Nazareth pour rechercher les Juifs qui voulaient être affranchis de la captivité ?
11 Ce que Jésus avait dit était exact. L’année précédente il avait été baptisé par Jean-Baptiste et, tandis qu’il sortait du Jourdain, Dieu avait répandu le saint esprit sur Jésus baptisé. Le Seigneur Jéhovah l’avait oint du saint esprit. Ainsi Jésus devint le prédicateur oint, chargé d’annoncer la libération aux captifs et le recouvrement de la vue pour ceux qui étaient aveuglés par les épaisses ténèbres de leur prison religieuse (Mat. 3:13-17). Toutefois, Jésus fit cette déclaration aux Nazaréens rassemblés dans la synagogue : “En vérité je vous dis qu’aucun prophète n’est accepté dans son propre territoire.” Jésus avait raison ; car à peine avait-il achevé son sermon qu’ils essayaient de le tuer, bien qu’il fût réellement l’Oint, le Messie ou Christ. Mais telle n’était pas la façon dont Jésus devait mourir. Aussi, avec l’aide de Dieu, il leur échappa et continua sa prédication dans une autre région (Luc 4:22-30). Il rechercha en dehors de son territoire natal les Juifs qui voulaient être affranchis de la captivité.
12. La prophétie d’Ésaïe relative à un prédicateur oint était-elle entièrement accomplie en la personne de Jésus, et qu’ont montré les événements qui eurent lieu à la Pentecôte suivante ?
12 La prophétie d’Ésaïe relative au prédicateur oint allait-elle être entièrement accomplie en la personne de Jésus-Christ ? Certainement pas ! L’annonce de la libération ne prit pas fin lorsque Jésus-Christ mourut le jour de la Pâque de l’an 33. Sa mort ne changeait rien à l’état de Jérusalem, la capitale, qui était en “esclavage avec ses enfants”. (Gal. 4:25.) Jésus s’était entouré de douze hommes, qui l’accompagnaient la plupart du temps. Après sa résurrection et avant son ascension dans les cieux, il déclara à ses fidèles apôtres : “Vous recevrez de la puissance quand l’esprit saint arrivera sur vous, et vous serez mes témoins et à Jérusalem et dans toute la Judée et à Samarie et jusqu’à la partie la plus lointaine de la terre.” Dix jours plus tard, le jour de la fête de la Pentecôte, le saint esprit fut répandu sur eux à Jérusalem (Actes 1:1-9 ; 2:1-21). Ainsi le Seigneur Jéhovah commença à oindre de son esprit les disciples baptisés de Jésus-Christ (II Cor. 1:21 ; I Jean 2:20, 27). La prophétie d’Ésaïe s’appliqua donc à eux aussi et l’obligation leur incombait de “prêcher la libération aux captifs”.
13. Le jour de la Pentecôte, comment l’apôtre Pierre a-t-il montré que le peuple avait besoin d’être rapidement libéré ?
13 Il est possible que les milliers de Juifs et de prosélytes rassemblés le jour de la Pentecôte pour entendre Pierre et les autres apôtres, qui prêchaient sous l’impulsion du saint esprit, n’aient pas compris toute l’importance et l’urgence de cette libération de la captivité religieuse. Toutefois, Pierre en était conscient, aussi déclara-t-il à la foule attentive : “Sauvez-vous de cette génération tortueuse.” Dans le discours qu’il leur avait adressé précédemment, Pierre avait cité la prophétie de Joël concernant l’effusion de l’esprit de Jéhovah dans les derniers jours, et il poursuivit en citant la suite de la prophétie : “Je [Jéhovah] ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu et des colonnes de fumée. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le jour de Jéhovah, grand et terrible. Et quiconque invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé.” (Actes 2:16-21, 40 ; Joël 2:28-32, AC). Cela signifiait que l’effusion de l’esprit saint ainsi que l’annonce de la libération étaient les signes précurseurs d’une époque de troubles inhabituels suivie d’une destruction de la “génération tortueuse” et de tous ceux qui n’invoquaient pas le nom de Jéhovah.
CE QUI DOIT SUIVRE L’ONCTION DE L’ESPRIT
14, 15. Qu’est-ce qui devait arriver à la nation après l’effusion de l’esprit, et comment Gabriel avait-il annoncé cela à Daniel ?
14 Des ennuis se préparaient pour la Jérusalem terrestre qui était en “esclavage avec ses enfants”. Une autre déclaration prophétique relative à l’onction annonçait ces troubles. Dans cette prophétie, l’ange Gabriel révéla au prophète Daniel l’année exacte où Jésus serait oint de l’esprit saint, devenant ainsi le “Messie, le chef” (Da n. m.), ainsi que l’onction de ses disciples. Une période de troubles devait s’ensuivre, car l’ange Gabriel déclara :
15 “Soixante-dix semaines ont été déterminées sur ton peuple et sur ta sainte ville, pour clore la transgression, (...) et pour oindre le saint des saints. (...) Le Messie sera retranché et n’aura rien ; et le peuple du prince qui viendra, détruira la ville et le lieu saint, et la fin en sera avec débordement ; et jusqu’à la fin il y aura guerre, un décret de désolations.”
16. Qu’est-ce que le “saint des saints” qui devait être oint, quand et comment cela eut-il lieu ?
16 Le saint des saints dont il est question dans ces paroles de Daniel (9:24-26, Da) et qui doit être oint, c’est le temple spirituel ou sanctuaire de Dieu. Il se compose de Jésus-Christ et de ses 144 000 fidèles disciples, qui devinrent les “pierres vivantes” du temple spirituel. Au moyen de son esprit, Dieu habite ce temple de pierres vivantes (I Pierre 2:5 ; Éph. 2:20-22 ; I Cor. 3:16, 17). Ainsi, le temple oint est différent du “lieu saint” qui devait être anéanti par le peuple du prince qui viendra. Le “lieu saint” condamné représentait la maison de culte, le temple terrestre composé de pierres inanimées, que Dieu, suivant les paroles de Jésus, avait abandonné aux Juifs incrédules (Mat. 23:38). Ce temple ne fut pas oint de l’esprit saint de Dieu ; mais au début de la soixante-dixième semaine, soit en l’an 29 de notre ère, Jésus fut baptisé d’esprit saint. Peu de temps après le milieu de la soixante-dixième semaine, ses fidèles apôtres et autres disciples furent oints de l’esprit à Jérusalem, le jour de la Pentecôte ; puis, à la fin de la soixante-dixième semaine, les premiers Gentils ou croyants non juifs furent oints de l’esprit sainta, à Césarée, située à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Jérusalem.
17. a) Selon ce que Dieu avait décrété, qu’arriva-t-il à la “sainte ville” et au “lieu saint”, mais qu’en est-il du “saint des saints” ? b) Lors de la Pentecôte, contre quel jour Pierre a-t-il mis en garde les Juifs ?
17 Ce “saint des saints” oint survécut lorsque la “sainte ville” et le “lieu saint” furent détruits trente-quatre ans après la fin de la soixante-dixième semaine. Conformément à ce que l’ange Gabriel avait dit au prophète Daniel, jusqu’à la fin de Jérusalem et de son temple il y aurait une guerre, et Titus, le prince romain qui vint avec ses légions, amena sur la “ville et le lieu saint” les “désolations” que Jéhovah Dieu avait décrétées. C’était certainement un “jour de Jéhovah” pour Jérusalem et ses enfants. En rapport avec ce jour, il y avait certainement “du sang, du feu et des colonnes de fumée”, le soleil n’éclairant pas les ténèbres qui couvraient la ville dans la journée, et la lune rouge comme du sang versé n’avait rien de commun avec le clair de lune paisible et argenté de la nuit. Ces événements se produisirent après que Jéhovah Dieu eut répandu son saint esprit sur toute sorte de chair, conformément à la prophétie de Joël, prophétie que l’apôtre Pierre cita aux milliers de Juifs et de prosélytes rassemblés à Jérusalem le jour de la Pentecôte de l’an 33. Pierre mettait particulièrement en garde ces Juifs et prosélytes circoncis à propos du “jour de Jéhovah, grand et terrible”, qui devait survenir en l’an 70 de notre ère.
18. Comment la prophétie faite sur Jérusalem par Jésus, alors qu’il était en route pour cette ville, montrait-elle l’urgence qu’il y avait d’accepter la libération ?
18 En conséquence, était-il urgent pour les captifs religieux d’accepter la libération qui leur était prêchée par les disciples de Jésus et d’invoquer le nom de Jéhovah par l’intermédiaire de Jésus-Christ, afin d’être sauvés ? Absolument ! Deux mois seulement avant la Pentecôte, alors qu’il était en route pour Jérusalem sur sa monture royale, Jésus s’arrêta et pleura sur la ville, disant : “Si toi, oui toi, tu avais discerné en ce jour les choses ayant affaire avec la paix — mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Parce qu’il viendra des jours où tes ennemis construiront autour de toi une fortification de poteaux pointus ; ils t’encercleront et t’affligeront de toutes parts, ils t’écraseront sur le sol, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas discerné le temps où tu as été inspectée.” — Luc 19:41-44.
19, 20. a) Alors que Jésus visitait le temple, quelle prophétie a-t-il faite concernant cet édifice ? b) Répondant à ses apôtres, que prophétisa Jésus à propos de Jérusalem, et quel jour annonça-t-il ?
19 Deux jours plus tard, après avoir dit aux Juifs que leur temple, leur maison de culte, leur avait été abandonné, Jésus visita celui-ci et dit à ses apôtres : “Ne voyez-vous pas toutes ces choses ? En vérité je vous le dis : Il ne restera ici en aucune façon pierre sur pierre qui ne soit renversée.” (Mat. 23:38 ; 24:1, 2). Quand cela devait-il se produire ? C’est ce que ses apôtres lui demandèrent par la suite.
20 Jésus prononça alors sa prophétie sur la fin du système de choses, disant : “Et quand vous verrez Jérusalem entourée d’armées qui campent, sachez alors que sa désolation s’est approchée. Alors que ceux qui sont en Judée fuient vers les montagnes, et que ceux qui sont au milieu de Jérusalem se retirent, et que ceux qui sont dans les endroits à la campagne n’y entrent pas ; parce que ce sont là des jours pour exécuter la justice, pour que toutes les choses écrites soient accomplies. Malheur aux femmes enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande misère sur le pays et du courroux contre ce peuple ; et ils tomberont sous le tranchant de l’épée et seront emmenés captifs dans toutes les nations ; et Jérusalem demeurera foulée par les nations jusqu’à ce que les temps fixés des nations soient accomplis.” (Luc 21:20-24). Jésus prêchait alors le jour de vengeance de notre Dieu.
21. Sur le chemin du calvaire, comment Jésus a-t-il prédit les malheurs qui frapperaient Jérusalem et ses filles ?
21 Trois jours plus tard, Jésus marchait vers le calvaire, suivi de Simon de Cyrène qui portait pour lui son poteau de torture. “Mais il y avait une grande multitude du peuple qui le suivait et des femmes qui se frappaient d’affliction et se lamentaient sur lui. Jésus se tourna vers les femmes et dit : ‘Filles de Jérusalem, cessez de pleurer sur moi. Au contraire, pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ; parce que voici il viendra des jours où l’on dira : “Heureuses les stériles, et les seins qui n’ont pas donné naissance et les mamelles qui n’ont pas nourri !” Alors ils se mettront à dire aux montagnes : “Tombez sur nous !” et aux collines : “Recouvrez-nous !” Parce que s’ils font ces choses quand l’arbre est vert, qu’arrivera-t-il quand il sera sec ?’” — Luc 23:26-31.
22. En quel sens restait-il encore un peu de vie dans l’arbre symbolique, et comment deviendrait-il sec ?
22 Il restait encore un peu de vie dans l’arbre de la nation juive, parce qu’un reste de croyants se trouvait en son sein. Mais dès que ce reste appartenant au christianisme serait ôté, l’arbre deviendrait spirituellement mort, une organisation nationale desséchée. À ce moment-là, Dieu ferait éclater sa colère sur les Juifs !
23. Quelques années plus tard, qu’a déclaré Paul sur la conduite des Juifs et sur ce qui devait leur arriver ? Cela s’est-il réalisé ?
23 Quelque dix-sept ans après l’avertissement de Jésus concernant l’arbre sec, l’apôtre Paul, un Juif converti, écrivait à la congrégation de Thessalonique en Macédoine, laquelle endurait la persécution : “Car vous êtes devenus imitateurs, frères, des congrégations de Dieu qui sont en Judée en union avec Christ Jésus, parce que vous aussi, vous souffriez de la part de vos compatriotes les mêmes choses qu’eux également souffrent de la part des Juifs, qui ont tué même le Seigneur Jésus et les prophètes et nous ont persécutés. De plus, ils ne plaisent pas à Dieu, mais sont contre les intérêts de tous les hommes, car ils cherchent à nous empêcher de parler aux gens des nations pour que ceux-ci soient sauvés, de sorte qu’en tout temps ils comblent la mesure de leurs péchés. Mais son courroux les a enfin atteints.” (I Thess. 2:14-16). Combien étaient véridiques ces paroles ! En effet, vingt ans plus tard, le jour de Jéhovah, grand et terrible, s’abattit sur eux, et Dieu répandit sa colère sur les Juifs par l’entremise des armées romaines.
24. Lorsque les chrétiens juifs s’enfuirent, qu’est-ce qui cessa alors en Judée et à Jérusalem, et cela annonçait-il quelque chose ?
24 Suivant le conseil de Jésus, les chrétiens juifs s’enfuirent de Jérusalem et de la province de Judée, abandonnant les Juifs incroyants à leur terrible sort. Alors cessa l’effusion du saint esprit de Jéhovah sur les Juifs de Jérusalem et de Judée. Ce retrait de l’esprit de Dieu était de mauvaise augure ; il annonçait des difficultés à venir.
25. Comment le rejet de la libération annoncée par les disciples de Jésus valut-elle la destruction aux Juifs ?
25 Les Juifs incrédules rejetèrent l’annonce d’une libération prêchée par les disciples du Christ, oints du saint esprit. Ils choisirent de rester captifs du système judaïque et de ses traditions. Leur propre table spirituelle devint pour eux un piège menant à la destruction (Ps. 69:23 69:22, NW ; Rom. 11:9). Rejetant Jésus-Christ comme l’“Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”, ils continuèrent de célébrer leur Pâque annuelle à Jérusalem. Au lieu de fuir de Jérusalem et de Judée en compagnie des chrétiens, ils s’assemblèrent par centaines de milliers dans la ville, au printemps de l’an 70 de notre ère. C’est alors que les légions romaines, sous le commandement du général Titus, revinrent et encerclèrent Jérusalem, construisant une palissade de pieux longue de huit kilomètres. Après un siège cruel, Jérusalem tomba entre les mains du général Titus, le 8 septembre 70. D’après l’historien Flavius Josèphe, il y eut 1 100 000 morts et 97 000 misérables survivants, qui furent emmenés comme esclaves. Pour au moins 1 100 000 Juifs, le refus d’être libérés par Jésus-Christ leur avait valu une terrible destruction.
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Ce que signifie la libération pour les captifs de notre époqueLa Tour de Garde 1967 | 15 février
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Ce que signifie la libération pour les captifs de notre époque
1. De quoi l’expérience faite par les Juifs du premier siècle est-elle une image, et par suite, la délivrance signifie-t-elle seulement sortir d’un système de captivité ?
LE DÉSASTRE qui frappa la nation juive au premier siècle fut une image prophétique, sur une petite échelle, de ce qui se produira si la libération annoncée par les oints de Jéhovah est rejetée. Cette délivrance ne consiste pas seulement à sortir d’un système de captivité, et à faire retrouver la lumière de la liberté à ceux que les ténèbres religieuses aveuglaient et gardaient captifs ; il s’agit également d’échapper à la destruction du système religieux qui ressemble à une prison. C’est une telle destruction qui menace les hommes de cette génération, sur le plan mondial.
2. En disant aux Juifs de se sauver de cette génération tortueuse, Pierre leur annonçait-il simplement leur libération du judaïsme ?
2 Il y a dix-neuf siècles, Pierre avertissait les Juifs et les prosélytes circoncis, pour leur permettre de se sauver de cette génération juive tortueuse. Il les avertissait de ce qui s’abattrait sur leur nation en l’an 70 de notre ère. Il leur prêchait davantage qu’une libération hors du système traditionnel judaïque qui les tenait en esclavage. — Actes 2:40.
3. a) Environ trois ans et demi après la Pentecôte, lorsque Pierre annonça le message de libération aux Gentils, de quoi ceux-ci devaient-ils être libérés, et comment cette action de Pierre était-elle conforme au commandement que Jésus donna en quittant les disciples ? b) Pourquoi, après la destruction de Jérusalem, l’annonce de la libération devait-elle se poursuivre ?
3 Un peu moins de trois ans et demi après la Pentecôte, Pierre fut envoyé prêcher le message de libération aux Gentils incirconcis, qui n’étaient pas esclaves du judaïsme traditionnel (Actes 10:1-48 ; 11:8). Les Gentils qui devinrent croyants à ce moment-là, furent libérés du système religieux païen. Il s’agissait de les délivrer de l’empire mondial de la fausse religion babylonienne. Les Gentils étaient invités à sortir de Babylone la Grande, c’est-à-dire de l’empire mondial de la fausse religion. C’est la raison pour laquelle Jésus-Christ ressuscité dit à ses disciples : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées. Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la clôture du système de choses.” (Mat. 28:19, 20). Ainsi, la destruction de la Jérusalem terrestre en l’an 70 n’indiquait pas que la prédication d’une libération aux captifs allait cesser. Babylone la Grande demeura même après que Jérusalem eut été détruite par les armées romaines.
4. Des années plus tard, quelle vision de Babylone la Grande Jean a-t-il reçue, et pourquoi est-il maintenant urgent d’être libéré de celle-ci ?
4 Vingt-six ans après la destruction de Jérusalem, l’apôtre Jean reçut une vision miraculeuse et vit Babylone la Grande assise sur les eaux symboliques, à savoir les peuples, les foules, les nations et les langues de toute la terre qu’elle opprime (Rév. 17:15). Babylone la Grande est toujours assise sur les peuples. Il est maintenant urgent d’être libéré de son emprise et de toutes ses ramifications religieuses. La Babylone antique n’échappa pas à la destruction après avoir elle-même détruit la Jérusalem terrestre en l’an 607 avant notre ère. Fallait-il s’attendre à ce que Babylone la Grande échappât à la destruction après le sac de Jérusalem en l’an 70 par les Romains qui pratiquaient la religion babylonienne ? La prophétie biblique répond par la négative à cette question.
5. a) Quel jour la destruction de Jérusalem marqua-t-elle ? b) Selon la Révélation, s’agissait-il de l’accomplissement complet de la prophétie de Joël, et hors de quoi les hommes sont-ils maintenant invités à sortir ?
5 La destruction de Jérusalem et de son temple cette année-là marqua le “jour de Jéhovah, grand et terrible”, jour dont les chrétiens du premier siècle comprenaient la signification. Toutefois, la prophétie de Joël n’était pas complètement accomplie (Joël 2:30-32, AC). Jérusalem et son temple étaient en ruines depuis vingt-six ans, lorsque l’apôtre Jean apprit qu’un autre jour de Jéhovah, “le grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, se préparait pour l’avenir. En ce jour éclaterait une guerre au lieu appelé en hébreu Har-Magedon, ou Harmaguédon. L’appel que Jean entendit n’était pas une invitation à sortir de la Jérusalem terrestre, car elle n’existait plus et ce n’est que dans le courant du deuxième siècle que les Romains bâtirent une nouvelle ville sur son emplacement. Cet appel entendu par Jean doit maintenant être lancé au monde des hommes ; ils sont invités à sortir de Babylone la Grande (Rév. 16:14-16 ; 18:1-4). Les conséquences seront désastreuses pour ceux qui n’écouteront pas cet appel.
6. Pourquoi la chrétienté actuelle ne doit-elle pas penser qu’elle jouit de la liberté chrétienne, et doit-elle écouter l’invitation lancée ?
6 Avec le temps survint la mort de l’apôtre Jean et de tous les autres apôtres de Jésus-Christ, ainsi que de leurs fidèles collaborateurs comme Timothée et Tite. Les chrétiens se mirent alors à faire des compromis au sujet de la liberté pour laquelle le Christ les avait affranchis. Pour des raisons égoïstes, matérialistes et sociales, ils se laissèrent asservir par Babylone la Grande. La fondation de la chrétienté au cours du règne de l’empereur romain Constantin le Grand était tout simplement une fusion du christianisme populaire de l’époque et du paganisme de Babylone la Grande, dont Constantin fut le pontifex maximus jusqu’à sa mort en l’an 337 de notre ère. Les membres de la chrétienté ne devraient donc pas croire qu’ils jouissent de la liberté chrétienne, “la glorieuse liberté des enfants de Dieu”. (Rom. 8:21.) Ils sont esclaves de leurs ecclésiastiques et de leurs systèmes religieux. Ils sont esclaves de Babylone la Grande et de la confusion religieuse de ses sectes, un millier ou plus d’entre elles se disant chrétiennes. En conséquence, l’appel venant des cieux et invitant les hommes à sortir de Babylone la Grande les encourage également à quitter la chrétienté.
LA FUITE ACTUELLE HORS DE BABYLONE LA GRANDE
7. En 1919, qui est sorti de Babylone la Grande, et pour quelle raison ?
7 Au printemps de 1919, quelques mois seulement après la fin de la Première Guerre mondiale, un groupe comparativement petit de chrétiens voués sortit courageusement de Babylone la Grande. En 1931, ils furent connus à l’échelle internationale comme témoins de Jéhovah. Au cours de la Première Guerre mondiale, et cela plus particulièrement au sein de la chrétienté, ils avaient été emmenés en captivité par Babylone la Grande et ses amants politiques.
8. Comment Révélation 11:2-12 annonça-t-elle leur sortie de Babylone la Grande, et que sont-ils déterminés à faire maintenant ?
8 Le dernier livre de la Bible, la Révélation (11:2-12), nous parle des témoins oints de Dieu symbolisés par les deux oliviers. Ces versets indiquent qu’ils seraient tués par le système bestial du monde politique, mais qu’après une courte période de temps, à savoir trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entrerait dans ces témoins oints qui reviendraient à la vie et seraient élevés aussi haut que les cieux dans le service terrestre de Dieu. Ce retour à la vie des témoins oints de Dieu s’opéra au printemps de 1919. En effet, cette année-là, les témoins porteurs de l’onction répondirent eux-mêmes à l’appel céleste les invitant à sortir de Babylone la Grande. Grâce à l’aide de Dieu, au moyen de son Roi régnant Jésus-Christ, ils sortirent de Babylone la Grande. Avec l’aide divine, ils sont déterminés à demeurer hors de Babylone et à rester libres jusqu’à ce qu’elle soit détruite. — Zach. 4:11-14 ; 2:7.
9. Pourquoi le reste oint devait-il annoncer la libération aux captifs en 1919 et après, et l’a-t-il fait ?
9 Ceux qui furent affranchis en 1919 ne formaient qu’un faible reste de chrétiens oints, baptisés et voués, Juifs intérieurement et Israélites spirituels. Mais un plus grand nombre était nécessaire en vue d’atteindre le chiffre biblique de 144 000 Israélites spirituels, qui se tiendront devant l’Agneau Jésus-Christ sur le mont Sion céleste et régneront avec lui de la “Jérusalem céleste”, afin de bénir toutes les nations (Rév. 7:1-8 ; 14:1-5 ; Héb. 12:22). C’est pourquoi, un plus grand nombre de captifs de Babylone la Grande avaient besoin d’entendre le message de liberté et de sortir d’elle pour faire partie de “l’Israël de Dieu” spirituel et libre, l’Israël chrétien (Gal. 6:16). Ainsi, le reste oint libéré en 1919 comprit qu’il avait été oint de l’esprit saint de Dieu en vue de “prêcher la libération aux captifs”, aussi alla-t-il prêcher de maison en maison et publiquement.
10. Quelle réponse l’annonce de la libération a-t-elle reçue, et quel en a été le résultat ?
10 Des milliers de personnes écoutèrent la bonne nouvelle de la libération hors de Babylone la Grande, et se vouèrent à Dieu en se faisant baptiser conformément au commandement de Jésus-Christ. La vie chrétienne qu’ils menèrent ensuite attesta qu’ils avaient été engendrés de Dieu, le Père céleste, pour devenir ses enfants spirituels, cohéritiers de Jésus-Christ dans les cieux. — Jean 3:3, 5 ; II Cor. 1:12 ; I Jean 2:20, 27 ; Rom. 8:16, 17.
11. Que signifiait l’action divine à l’égard de ces libérés, et quelle prophétie trouvait ainsi son accomplissement moderne ?
11 Savez-vous exactement ce que cela signifiait ? Cela voulait non seulement dire que Jéhovah Dieu les engendrait comme enfants spirituels destinés à recevoir un héritage céleste, mais encore qu’il oignait ces nouveaux libérés et répandait son esprit sur ces croyants baptisés et voués appartenant à toute chair. Ainsi s’accomplissait aux temps modernes la prophétie de Joël (2:28-32, AC), à laquelle l’apôtre Pierre fit allusion le jour de la Pentecôte de l’an 33, lorsque le saint esprit fut répandu pour la première fois sur la congrégation des disciples de Christ.
12. Selon cette prophétie, quelle activité devait suivre l’effusion de l’esprit sur toute chair, et a-t-elle eu lieu ?
12 D’après la prophétie de Joël, non seulement l’esprit serait répandu, mais encore les oints, hommes et femmes, jeunes et vieux, devraient prophétiser. L’esprit ayant été répandu, se sont-ils mis à prophétiser comme prédit ? Oui, et plus que jamais auparavant, publiquement et de maison en maison. Les croyants voués avaient été oints de l’esprit saint pour prophétiser et prêcher. Comment pourraient-ils alors s’abstenir de prêcher le message relatif à la “clôture du système de choses”, c’est-à-dire la “bonne nouvelle du royaume”, par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations, avant la fin du présent système de choses ? — Mat. 24:14.
13. a) Dans l’accomplissement de Joël 2:28-32, outre l’effusion de l’esprit et les prophéties, à quoi doit-on encore s’attendre ? b) Eu égard à ce qui s’est passé depuis 1919, qu’attendons-nous maintenant ?
13 Avons-nous pu observer aux temps modernes l’effusion de l’esprit de Dieu sur toute chair conformément à la prophétie de Joël (2:28, 29, AC) ? Étant donné que nous en avons été témoins, nous devons nous attendre à autre chose. Comme le montre le modèle prophétique d’il y a dix-neuf siècles, aux jours des apôtres de Christ, à partir de la Pentecôte de l’an 33 jusqu’à l’été de l’an 70, la réalisation de la prophétie de Joël (2:28-32, AC) signifiait plus que l’effusion de l’esprit de Dieu sur toute chair. Cela voulait également dire que Jéhovah “ferait paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu et des colonnes de fumée. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le jour de Jéhovah, grand et terrible. Et quiconque invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé ; car sur la montagne de Sion et de Jérusalem il y aura une réunion de sauvés, comme l’a dit Jéhovah ; et parmi les survivants seront ceux que Jéhovah appelle”. Puisque nous avons constaté de nos jours que Dieu a répandu son esprit sur les chrétiens voués et baptisés, nous verrons à coup sûr le “jour de Jéhovah, grand et terrible”. Où trouverons-nous la sécurité ?
14. Où peut-on trouver la sécurité ?
14 Comme il y a dix-neuf siècles, aux temps apostoliques, la sécurité ne se trouvait pas sur le mont Sion et dans la Jérusalem terrestre occupée par les Juifs incrédules. Les survivants s’étaient réfugiés au mont Sion céleste et dans la “Jérusalem céleste”.
15. En rapport avec quelle œuvre de rassemblement y a-t-il eu effusion de l’esprit depuis 1919, et de quel événement est-ce le signe annonciateur ?
15 Ne manquons pas d’examiner l’importante signification des événements qui ont eu lieu au cours des cinq dernières décades. Il y a d’abord eu, depuis 1919, le rassemblement des oints choisis et appelés, qui ont formé une organisation unie sur toute la terre. Cette œuvre de rassemblement dirigée par les anges s’est poursuivie au cours des années de transition de 1931 à 1935. Ceux qui se joignirent au reste libéré après 1919 furent également oints de l’esprit de Dieu en vue de prophétiser. Suivant le modèle prophétique du premier siècle, cette effusion de l’esprit constitue un signe annonciateur du “jour de Jéhovah, grand et terrible”, où il y aura des prodiges dans les cieux, du sang, du feu et des colonnes de fumée sur la terre. C’est en ce jour que Jéhovah exécutera sa vengeance sur tous ceux qui n’ont pas invoqué son nom et qui ne se sont pas échappés du système d’esclavage du monde, pour se réfugier du côté du Royaume de Dieu, qui règne depuis 1914 dans la “Jérusalem céleste”, sur le mont Sion dans les cieux.
16. a) Dans quelle “année” sommes-nous toujours, et pourquoi sommes-nous tenus de continuer à annoncer la libération ? b) Aujourd’hui, qui prend la tête dans cette activité ?
16 Conformément à la prophétie d’Isaïe (61:1, 2, AC), nous sommes toujours dans l’“année de grâce de Jéhovah” ; toutefois, cette “année” symbolique va prendre fin et fera place au “jour de vengeance de notre Dieu”. Avant que l’“année” de grâce divine ne touche à sa fin, il nous incombe d’intensifier notre prédication du message de libération aux captifs, car le “jour de vengeance de notre Dieu” est maintenant beaucoup plus proche, oui plus proche que lors de l’effusion du saint esprit à partir de 1919. Quelques milliers de membres du reste oint sont encore avec nous, et ils accomplissent la tâche pour laquelle ils ont reçu l’onction. Comment cela ? En prenant la tête dans l’œuvre que Dieu leur a assignée et qui consiste à “annoncer aux captifs la liberté et aux prisonniers le retour à la lumière”, et cela au sein de Babylone la Grande.
17, 18. a) Pourquoi y a-t-il maintenant de bonnes raisons de fuir Babylone la Grande ? b) Que déclara la voix venant du ciel entendue par Jean ?
17 La Babylone de l’Antiquité connut également un “jour de Jéhovah” ; ce fut un “jour cruel, de fureur et d’ardente colère”. (Is. 13:1, 9, AC.) De même, Babylone la Grande des temps modernes connaîtra le “jour de vengeance”, oui le “grand jour de Dieu le Tout-Puissant”. Nous avons donc maintenant de bonnes raisons de fuir Babylone la Grande. Écoutons ce que l’apôtre Jean entendit quand une voix venant du ciel déclara :
18 “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir de ses fléaux. Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses actes d’injustice. (...) C’est pourquoi en un seul jour ses fléaux viendront, la mort et le deuil et la famine, et elle sera entièrement brûlée par le feu, parce que Jéhovah Dieu, qui l’a jugée, est fort.” — Rév. 18:4-8.
19. a) Pourquoi est-il urgent que le reste oint continue d’annoncer la libération des captifs, et de quels captifs s’agit-il surtout ? b) En 1923, à quelle occasion une attention particulière fut-elle portée à ces captifs ?
19 Notez bien ceci ! La destruction fondra sur Babylone la Grande comme “en un seul jour”. Il est donc urgent pour le reste oint de prêcher sans cesse “la libération aux captifs”. Depuis quelques dizaines d’années, le reste oint a compris qu’il s’agit désormais de “captifs” religieux qui ne sont pas membres du reste et n’ont pas cette espérance céleste. C’est ce qu’attesta un événement qui se produisit en 1923. Du 18 au 26 août de cette année-là, se tint à Los Angeles, en Californie, une assemblée réunissant plusieurs milliers d’étudiants de la Bible voués et baptisés. Le samedi après-midi, 25 août, le président de la Watch Tower Society parla aux milliers de membres du reste oint sur la parabole de Jésus concernant les “Brebis et les Boucs”. Il expliqua que les “brebis” sont ceux qui se montrent bons à l’égard du reste oint des frères spirituels de Christ. En récompense, les membres de cette classe de “brebis” seront gardés en vie lors de la proche bataille d’Harmaguédon, et ils entreront ensuite dans le nouvel ordre de choses créé par Dieu. À la fin de son discours, l’orateur lut et proposa l’adoption d’une résolution et, à l’exception de quelques étrangers, les assistants acceptèrent celle-ci à l’unanimité en se levant. Les trois derniers paragraphes de cette résolution disaient :
20, 21. a) Où se trouvaient les captifs auxquels s’adressait la résolution, et qu’étaient-ils invités à faire ? b) Quel appel leur fut lancé ?
20 “... la ligne de démarcation entre les deux classes de la chrétienté est nettement tracée, et que le temps est venu de séparer ceux qui préfèrent le mal de ceux qui aiment la justice et aspirent au Royaume du Seigneur. En conséquence, dans un esprit d’amour, nous avertissons les hommes qui aiment l’ordre et la paix, qui craignent Dieu et qui sont rattachés à une Église, et attirons leur attention sur le fait qu’ils ne peuvent avoir de rapports avec cette classe de prétendus chrétiens qui répudient la Parole de Dieu et rejettent Jésus-Christ et son Royaume. Nous les invitons donc à sonder la Parole de Dieu et à se séparer de la chose impure (II Cor. 6:17), à quitter les systèmes ecclésiastiques injustes que le Seigneur désigne sous le terme ‘Babylone’ et à ‘sortir d’elle, afin de ne pas participer avec elle à ses péchés, s’ils ne veulent pas recevoir de ses fléaux’ (Apoc. 18:4) ; et
21 “Nous invitons tous ces hommes à reconnaître que Jésus-Christ est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, et que son Royaume maintenant proche, est l’espérance et le salut des peuples ; à se déclarer personnellement et collectivement du côté du Seigneur, à défendre sa cause, et à être prêts à recevoir les bénédictions du Royaume que Dieu a préparé dès la fondation du monde.” — La Tour de Garde, édition anglaise du 1er novembre 1923, page 327.
22. Comment cette invitation à sortir de Babylone la Grande a-t-elle été lancée avec force en 1927, à Toronto ?
22 L’invitation à sortir de Babylone la Grande et particulièrement de l’une de ses parties appelée chrétienté, fut de nouveau lancée avec force le dimanche 24 juillet 1927, à Toronto, Ontario, Canada. S’adressant non seulement à un auditoire de 15 000 personnes ou plus, mais encore à d’innombrables auditeurs invisibles grâce au “Plus grand réseau radiophonique” de l’époque, reliant 53 stations, l’orateur prononça le discours intitulé “Affranchissement des peuples”. Cet appel pressant adressé par le président de la Watch Tower Bible and Tract Society fut publié dans l’édition française de La Tour de Garde du 1er janvier 1928 (voir page 9, paragraphe 56), et diffusé également dans les millions d’exemplaires de la brochure intitulée “Affranchissement des peuples”.
23. Qu’est-ce qui montre s’il est suffisant de sortir des systèmes religieux de la chrétienté pour être sauvé au jour de vengeance de Dieu ?
23 Pour sortir de Babylone la Grande et trouver la sécurité, il ne suffit pas de se retirer des systèmes religieux de la chrétienté ou de cesser d’assister aux offices célébrés par l’une de ses Églises. Des millions de personnes de la chrétienté ont agi de la sorte, plus particulièrement dans les pays où est établie une religion d’État ou une union de l’Église et de l’État, et où une dénomination religieuse est spécialement désignée comme Église de la nation. Bien que ces personnes se soient retirées et aient cessé de soutenir financièrement l’Église de l’État, elles sont néanmoins esclaves des amants politiques de Babylone la Grande. Il se peut qu’elles assistent à la destruction de Babylone la Grande au “jour de vengeance de notre Dieu” ; toutefois, en tant que “boucs” symboliques, ces personnes seront détruites peu de temps après elle, en compagnie des amants politiques de Babylone la Grande. La religieuse Babylone la Grande s’est servie de ces amants politiques comme d’instruments, et ces derniers se sont opposés avec elle au Royaume messianique de Dieu.
24. a) Que faut-il faire pour devenir une “brebis” plutôt qu’un “bouc”, et y aura-t-il beaucoup de “brebis” lors de la destruction de Babylone la Grande ? b) Eu égard à ce qu’est Babylone la Grande, de quelles organisations religieuses ces “brebis” doivent-elles venir ?
24 Compte tenu de ce qui précède, La Tour de Garde, organe officiel des témoins de Jéhovah, dans son édition française du 15 novembre 1934, page 346, déclara que pour appartenir à la classe des “brebis”, une personne doit se vouer complètement et inconditionnellement à Jéhovah Dieu et se faire baptiser dans l’eau, à l’exemple de Jésus-Christ. L’année suivante, il fut expliqué que ces “brebis” viendraient de “toutes nations, et de toutes tribus, et de tous peuples, et de toutes langues”, et qu’elles formeraient “une grande multitude” ou “une grande foule” à l’époque de la destruction de Babylone la Grande (Rév. 7:9, 10, Sy, MN). En conséquence, les membres de la “grande foule” doivent non seulement sortir de la chrétienté, mais également du paganisme. La publication en 1963 du livre “Babylone la Grande est tombée !” Le Royaume de Dieu a commencé son règne ! était vraiment appropriée. Ce livre montre que Babylone la Grande ne comprend pas seulement les religions organisées de la chrétienté, mais il l’identifie à l’empire mondial de la fausse religion d’origine babylonienne, comprenant la chrétienté.
L’EFFUSION DE L’ESPRIT PRÉCÈDE LE GRAND JOUR
25. a) À quels captifs la libération est-elle annoncée, et pourquoi cette œuvre de libération doit-elle se poursuivre jusqu’à la fin ? b) Puisque nous avons vu l’effusion de l’esprit, qu’est-ce qui doit maintenant se produire pour que la prophétie de Joël 2:28-32 soit entièrement accomplie ?
25 À qui s’adresse donc l’annonce de la libération ? À tous les captifs des systèmes religieux qui composent Babylone la Grande. Toutes ces personnes ont besoin d’être libérées maintenant de Babylone la Grande, si elles désirent échapper à la destruction, soit avec elle ou avec ses amants politiques, au cours de la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, à Harmaguédon (Rév. 16:14-16). Nous devons les avertir de la destruction éternelle qui les menace. La présente génération a été témoin de l’effusion de l’esprit de Dieu sur toute chair, qui a été répandu afin d’accomplir la grande œuvre de prédication annonçant le Royaume messianique de Dieu. Dans peu de temps s’accomplira le reste de la prophétie de Joël (2:28-32, AC) relative au “jour de Jéhovah, grand et terrible” pendant lequel seront détruits tous ceux qui n’invoquent pas le nom de Jéhovah par l’intermédiaire de Jésus-Christ, et qui ne cherchent pas refuge auprès du reste oint de Jéhovah sous la protection de la “Jérusalem céleste”. Ainsi, la prédication d’une libération pour les captifs ne s’arrêtera pas maintenant ; cette œuvre de libération et de salut se poursuivra jusqu’à la fin.
26. Comment l’esclavage dans lequel les peuples sont tenus par Babylone la Grande et ses amants politiques prendra-t-il fin, et pourquoi Dieu la fera-t-il cesser ?
26 Babylone la Grande et ses acolytes et protecteurs politiques continuent de pratiquer l’impureté religieuse, et ils tiennent les peuples en esclavage, esclavage qui prendra fin prochainement par la destruction qui s’abattra lors du “jour de vengeance de notre Dieu”. Un tel esclavage doit cesser ! Dieu ne veut pas que Babylone la Grande et ses amants politiques continuent de gérer un camp d’esclaves sur la terre. Certes, Satan le Diable voudrait qu’un tel camp subsiste, mais Jéhovah Dieu ne le veut pas. Il repousse l’idée d’un esclavage éternel et d’une dette perpétuelle pour toute l’humanité. Jéhovah est le Dieu de liberté ! Il est pour la libération de ses enfants.
27. a) Comment se fait-il que Jéhovah a permis cet esclavage, mais quel dessein avait-il annoncé dès le début ? b) Quelle espérance l’annonce du dessein divin fait-elle naître dans le cœur des hommes, et de qui la terre doit-elle être maintenant débarrassée ?
27 Lors de la création, la volonté de Dieu n’était pas que les hommes deviennent esclaves de Satan le Diable, du péché et de la mort. Il permit un tel esclavage tout en laissant à ses enfants terrestres le droit d’user de leur libre arbitre pour adorer Dieu et lui obéir de leur plein gré, ou le rejeter. Toutefois, il annonça immédiatement son dessein immuable de libérer les victimes innocentes de la transgression d’Adam et Ève, nos premiers parents humains. Le dessein de Dieu consigné par écrit et publié fit naître dans le cœur des créatures “l’espérance que la création elle-même sera également libérée de l’asservissement de la corruption et aura la glorieuse liberté des enfants de Dieu”. (Rom. 8:20, 21.) Babylone la Grande et ses amants politiques ne parviendront pas à contrecarrer le dessein de Jéhovah consistant à libérer les créatures humaines gémissantes. La terre doit être débarrassée de ces hommes qui s’opposent à la liberté que Dieu donne. Les amis de la liberté ont besoin d’être aidés dès à présent, afin d’échapper à la destruction avec ces adversaires.
28. a) Que feront le reste et les brebis qui ont été délivrés ? b) À quoi cette libération et cette prise de position pour la liberté chrétienne conduiront-elles ?
28 Que feront alors le reste oint et les “brebis” qui ont déjà été libérés par Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ ? Ils continueront d’aller vers les hommes de toutes nations et de toutes religions, en vue de “prêcher la libération aux captifs”, pendant qu’il est encore temps d’être libéré et de profiter de la liberté pour laquelle le Christ nous a affranchis. Cette libération nous vaudra d’être protégés et préservés par Dieu quand Babylone la Grande et ses amants politiques qui ont péché avec elle iront à la ruine, après quoi il n’y aura plus d’esclavage. Cette prise de position pour la véritable liberté chrétienne nous engagera sur la voie qui nous permettra de recevoir une part dans la réalisation du grand dessein de Dieu, visant à bannir le péché, la mort et le Diable, et à transformer la terre en un paradis de liberté pour les fils de Dieu redevenus parfaits pour l’éternité.
29. Qu’est-ce qui a été publié pour aider dès à présent les futurs fils de Dieu, et qu’est-il recommandé de faire ?
29 Afin d’aider dès à présent les futurs fils de Dieu, la Watch Tower Bible and Tract Society de Pennsylvanie publie en anglais un nouveau livre intitulé “La vie éternelle dans la liberté des fils de Dieu”. Nous vous recommandons vivement de le lire et de l’étudier à l’aide de la sainte Bible, ce qui vous permettra de sauvegarder votre inestimable liberté, qui est un don de Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ.
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