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  • “J’ai choisi la voie de la fidélité”
    La Tour de Garde 1973 | 15 septembre
    • Le dimanche, vingt-sept étaient présents, prêts à soutenir l’œuvre du Royaume d’une manière organisée. L’amour et l’estime que nous éprouvions les uns pour les autres nous unissaient, et Jéhovah a commencé à bénir notre congrégation en lui accordant un grand accroissement.

      Des privilèges accrus dans la prédication à plein temps

      Comme j’aime les gens et désire toucher leur cœur, je suis très heureux de participer au ministère de maison en maison. En fait, depuis vingt ans, je caressais l’espoir de prêcher à plein temps. Or, le moment favorable était venu. Nos deux fils aînés étaient majeurs et fermes dans la vérité. Malheureusement, le plus jeune de nos fils, victime de la guerre, est toujours porté disparu.

      C’est alors qu’une maladie menaçait de m’empêcher d’entreprendre le ministère à plein temps. D’après mon médecin, je devais m’attendre dans les deux ans à être paralysé de la hanche droite. C’était en 1946 ; alors, j’ai décidé de consacrer ces deux années-​là au ministère à plein temps et de faire de mon mieux.

      Depuis, vingt-sept années se sont écoulées. Bien que j’aie toujours marché avec difficulté, la paralysie annoncée n’est pas venue. En 1947, j’ai été appelé à Magdebourg pour y recevoir une formation ministérielle, afin de servir comme surveillant itinérant de la Société Watch Tower. Pendant près de vingt ans, jusqu’en 1966, où j’ai contracté une grave maladie, j’ai pu servir en cette qualité et j’ai goûté à la bonté de Jéhovah dans une large mesure. Une joie profonde a été mon lot quotidien.

      L’organisation de nouvelles congrégations et l’encouragement apporté à de petits groupes m’ont procuré bien des joies et des bénédictions. Cependant, il fallait être prêt à subir des privations. Par exemple, le surveillant-président d’une petite congrégation de sept témoins m’écrivit que ma visite devait être annulée, car il était obligé d’entrer au sanatorium, et la congrégation était si petite qu’il n’y avait aucune possibilité de m’héberger. Malgré cela, j’ai fait le voyage jusqu’à la ville et suis allé voir un autre surveillant de la congrégation. Il vivait avec sa famille très à l’étroit dans une pièce. Son propriétaire possédait une exploitation agricole. J’ai demandé au témoin de lui parler, à la suite de quoi j’ai pu dormir dans une petite chambre au-dessus de l’étable. Il y avait un lit de camp avec une paillasse. J’ai partagé cette chambre avec un commis voyageur. Comme on était en automne, il m’a fallu dormir tout habillé pour me protéger du froid.

      Au cours de la semaine, j’ai pu obtenir une salle de classe pour le discours public sur la Bible et visiter tous les témoins, qui, le dimanche, ont participé à la distribution des feuilles d’invitation pour la conférence. Le dimanche après-midi, à l’étonnement de tous, cinquante-six personnes remplissaient la salle ; toutes ont écouté attentivement. À partir de ce moment-​là, la congrégation s’est développée et n’a pas tardé à avoir sa propre Salle du Royaume.

      J’ai vécu une autre aventure, cette fois en rapport avec une assemblée de circonscription que la Société Watch Tower avait décidé d’organiser à Paderborn, dans les années 1950. La ville ne nous avait accordé ni salle ni terrain pour tenir notre assemblée. Toutefois, nous avons pu louer à un restaurateur la salle où se réunissait une société de tir, environ deux kilomètres plus loin, dans un petit village appelé Nauhaus. Le prêtre de la localité, qui était également président de cette société chercha à user de son influence auprès du propriétaire du restaurant en le menaçant d’excommunication s’il refusait d’annuler le contrat. Toutefois, le restaurateur déclara qu’il était homme d’affaires et que les témoins lui avaient déjà payé le montant de la location, tandis que l’église catholique lui devait encore l’argent pour deux fêtes de Noël.

      Durant l’assemblée, le prêtre a maudit les témoins, le restaurateur, les gens qui avaient donné des chambres aux témoins et les hommes d’affaires qui nous avaient vendu des denrées alimentaires. La conduite du prêtre a incité un grand nombre de personnes à quitter l’Église. Le restaurateur a été chassé de l’Église, mais s’est attiré la sympathie des habitants. Aujourd’hui, nous pouvons tenir des assemblées de circonscription à Paderborn, et la ville compte une congrégation prospère de plus de cent témoins.

      Toujours actif, malgré la faiblesse

      En octobre 1966, je me trouvais au siège de la filiale d’Allemagne où j’assistais à l’École du ministère du Royaume organisée pour les surveillants, quand j’ai contracté une pneumonie. Jusqu’au moment où j’ai pu rentrer à la maison, j’ai été l’objet d’une tendre sollicitude de la part de la famille du Béthel. Certains de mes organes ayant cessé de fonctionner convenablement et ma condition physique s’étant détériorée, j’en ai conclu que mon service terrestre ne tarderait pas à s’achever. Mais au bout d’un certain temps, mon état s’est amélioré et j’ai pu me remettre sur pied avec au moins la moitié de mes forces, ce qui était satisfaisant. Il m’a été possible de continuer dans l’œuvre de prédication à plein temps.

      Pendant les quatre dernières années, j’ai eu le privilège de servir en tant que surveillant dans ma première congrégation, Bochum-Langendreer, où je jouis de la compagnie chaleureuse et du soutien affectueux de mes frères dans la foi, tout en faisant avancer les intérêts du Royaume.

      Quand je revois les quarante-huit années que j’ai passées dans le service depuis que je me suis voué a Dieu, je me rends compte que Jéhovah m’a aidé à marcher dans la voie de la fidélité ; il m’a permis d’avoir part à la bonté qu’il témoigne à son peuple. Comptant sur la Source de toute force et du salut, je reste ferme dans ma décision : “J’ai choisi la voie de la fidélité.” “Je chanterai Jéhovah pour le bien qu’il m’a fait.” — Ps. 119:30 ; 13:6, AC.

  • Le chemin de la vie est ouvert aux hommes
    La Tour de Garde 1973 | 15 septembre
    • Le chemin de la vie est ouvert aux hommes

      “L’ESPRIT et l’épouse ne cessent de dire : ‘Viens !’ Et que celui qui entend dise : ‘Viens !’ Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui le désire prenne de l’eau de la vie, gratuitement.” — Rév. 22:17.

      Ces paroles consignées presque à la fin de la Bible offrent une espérance réjouissante. Elles donnent la promesse d’une vie bien meilleure que celle, bien courte et difficile, que nous connaissons aujourd’hui. Est-​il possible de commencer dès maintenant à saisir ce genre de vie ?

      Certainement. Jésus-Christ déclara qu’il était venu afin que les hommes puissent avoir la vie en abondance. Qu’est-​ce donc que cette eau de la vie, et comment peut-​on en obtenir ? — Jean 10:10.

      C’est le sacrifice de Jésus qui ouvrit le chemin conduisant les hommes à la vie éternelle. Il montra que l’eau de la vie a un rapport avec son sacrifice quand il dit à une femme samaritaine : “Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau sortant

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