-
Montrons notre amour les uns pour les autres aux assembléesLa Tour de Garde 1971 | 15 mai
-
-
sièges, pour l’unique plaisir de pouvoir offrir une place à un chrétien connu qui viendrait à passer par là. Les places ne devraient être retenues que si nous sommes certains que ceux pour qui nous les avons réservées vont nous rejoindre.
Toutefois, que faire si après un temps raisonnable la personne attendue ne vient pas ? On fera preuve d’amour en disant à un membre du service d’ordre qu’il peut disposer de cette place. Pour certaines sessions, telles que le discours public, on peut annoncer qu’il ne sera pas possible de réserver des sièges après une certaine heure, afin que tous les assistants puissent être assis avant le début de la session.
À propos des places assises, il est bon de garder présent à l’esprit que nous pouvons également démontrer notre amour chrétien en ayant des égards pour les personnes que nous n’avons jamais vues auparavant, des frères et des sœurs chrétiens ou des gens venus pour la première fois. Comme notre cœur est réchauffé lorsque nous voyons un témoin confortablement assis se lever et offrir spontanément sa place à une personne d’un certain âge, à une mère tenant un bébé dans les bras ou à quelqu’un qui paraît peu solide ! Si vous êtes vigilant, vous pourrez certainement connaître le bonheur que procure une telle sollicitude pleine d’amour pour autrui.
L’amour chrétien manifesté par les serviteurs de Jéhovah dans toutes les activités des assemblées n’échappe pas au regard de ceux qui les observent. En 1969, après avoir assisté pendant une heure seulement à l’assemblée de Kansas City (États-Unis), un fonctionnaire de cette ville a déclaré : “Je sais que vous êtes le peuple de Dieu.” Jésus n’a-t-il pas dit : “À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous.” Effectivement, nous entendrons souvent pareille remarque si nous montrons notre amour les uns pour les autres lors des assemblées.
-
-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1971 | 15 mai
-
-
Questions de lecteurs
● Comment devons-nous comprendre Matthieu 1:17, où il est question de trois groupes de générations (14 dans chaque) entre Abraham et Jésus-Christ, alors que les versets précédents ne donnent que quarante et une générations ?
Il existe une explication très simple à cette difficulté apparente. Il est évident que Matthieu cite David deux fois, ne prenant pas en considération le total des générations, mais uniquement l’uniformité de trois groupes de quatorze noms ou générations pour favoriser la mémoire. C’est ce qu’il montre lui-même en ces termes : “Toutes les générations sont donc, d’Abraham à David, quatorze générations, et de David à la déportation à Babylone, quatorze générations, et de la déportation à Babylone au Christ, quatorze générations.”
Quand nous examinons les listes généalogiques rapportées dans les chapitres un à trois du premier livre des Chroniques, nous nous rendons compte qu’il y a au moins quarante-six générations entre Abraham et Jésus-Christ. Matthieu a abrégé cette liste en omettant trois rois de Juda qui descendaient du roi Joram, ainsi que la reine criminelle Athalie. Elle était la fille de la méchante reine Jézabel et usurpa le trône de Juda pendant sept années. Après avoir cité Joram, il omet donc les trois générations suivantes, ou le fruit de cette alliance inique, à savoir : Achazia (qui ne régna qu’une année), Joaz (qui commença à régner à l’âge de sept ans) et Amatzia (qui régna pendant vingt-neuf ans). En revanche, il cite ensuite Ozias, qui eut un long règne prospère jusqu’au moment où il eut la présomption de remplacer un prêtre pour offrir de l’encens au temple, ce qui lui valut d’être frappé de lèpre. Matthieu a également omis le nom de Jojakim, fils de Josias, ainsi que celui d’Hanania, le fils de Zorobabel qui lui-même devint père d’Abiud.
Il ne faut cependant pas s’étonner de ces omissions de la part de Matthieu, car les listes généalogiques étaient parfois abrégées. Par exemple, dans sa généalogie des prêtres, rapportée dans I Chroniques 6:3-14, Esdras cite vingt-trois noms, alors qu’il n’en rapporte que seize pour la même période lorsqu’il donne sa propre généalogie dans Esdras 7:1-5.
Il faut garder plusieurs choses présentes à l’esprit quand nous examinons les listes généalogiques
-