-
L’enseignement des hommes de bonne volontéLa Tour de Garde 1959 | 1er mars
-
-
prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. ” (Phil. 1:9-11). En effet, quand la vérité prend racine dans le cœur et s’y développe, la personne commencera à porter du fruit. — Mat. 13:23.
20. Comment peut-on préparer les nouveaux intéressés à prendre part à l’enseignement des autres dans la vérité ?
20 Il ne faut ordinairement pas longtemps à une personne de bonne volonté pour voir que les chrétiens ont une œuvre à faire. Mais pour certains il faut plus de temps que pour d’autres avant que leur cœur soit résolu à ce travail. Cela ne se fait pas en un seul jour, mais un bon instructeur saura contribuer à préparer la personne à cette tâche. Chaque semaine consacrez un certain temps à faire connaître aux étudiants l’organisation et sa façon d’opérer. Parlez-leur des réunions et de la manière de les conduire. Invitez-les à y assister. Parlez-leur aussi de votre prédication de maison en maison pendant la semaine ; montrez-leur brièvement à l’aide de la Bible pourquoi vous prêchez de cette façon (Actes 20:20). Par la suite, vous pouvez relater l’intérêt encourageant rencontré en revenant visiter une personne de bonne volonté. On peut profiter de cette occasion pour montrer que Jésus a ordonné de paître les brebis (Jean 21:15-17). À un autre moment vous pouvez leur parler du programme de formation et du fait que les nouveaux ne sont pas envoyés seuls mais qu’ils sont aidés pas à pas jusqu’à ce qu’ils soient capables d’en aider d’autres. Ne croyez pas qu’il faut les inviter au service dès la première fois que vous en parlez. Préparez-les en vue de ce service. Lorsque toute la chose commence à prendre forme dans leur esprit et qu’ils constatent grâce à vos études la nécessité d’enseigner les autres, ils auront le désir de prendre part au travail. L’amour basé sur la connaissance fera qu’ils ne craindront pas de dire aux autres ce qu’ils ont appris. Ils auront l’ardent désir de montrer leur appréciation à Jéhovah par leur service. — I Jean 4:18.
21. Quelle œuvre faut-il faire maintenant de toute urgence ?
21 Dans toutes les parties du monde il y a un besoin urgent d’instructeurs de la bonne nouvelle. En tant que chrétien, êtes-vous qualifié pour enseigner ? Faites-vous des efforts pour sortir de l’enfance chrétienne et devenir un instructeur ? Êtes-vous disposé à employer les vérités et vos capacités pour aider les autres à apprendre la vérité et leur donner l’occasion d’obtenir la vie éternelle dans le monde nouveau ? Si oui, le moment est venu de prendre part à ce privilège de service donné par Dieu. Que vous soyez jeune ou expérimenté dans le ministère, suivez ce conseil contenu dans I Timothée 4:16 : “ Veille sur toi-même et sur ton enseignement. ”
-
-
Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1959 | 1er mars
-
-
Comment je poursuis le but de ma vie
Raconté par W. A. Bivens
À PEINE quelques semaines après que j’eus commencé à étudier la Bible à l’aide des écrits de la Société, on m’offrit une occasion exceptionnelle dans les affaires. Je travaillais alors dans le bureau d’une agence d’automobiles, et le fabricant m’invita à fréquenter gratuitement un cours de perfectionnement à Détroit, ce qui m’aurait permis d’ouvrir moi-même une agence. Cela aurait signifié la sécurité financière pour toute la vie. Mais au fur et à mesure que j’étudiais, je compris que la vie pouvait signifier beaucoup plus que de vivre quelque soixante ou soixante-dix ans ; que cela pouvait signifier la vie éternelle grâce à l’obéissance à la Parole de Jéhovah. De plus en plus, mon travail me paraissait une perte de temps. C’est pourquoi ma femme et moi décidâmes que nous entrerions dans les affaires du Seigneur ; aussi, afin de poursuivre le but de notre vie, nous décidâmes d’être pionniers.
Nous achetâmes une roulotte, et au bout de quelques mois, nous étions dans le champ. À peine un an plus tard, la Société m’invita à devenir pionnier spécial. Cela m’enchanta réellement ; mais ce n’était rien en comparaison de ce qui arriva quelques mois plus tard. Nous étions à peine rentrés du service lorsque ma femme revint du bureau du camp de roulottes, tout essoufflée et tout exaltée. Elle avait une lettre d’invitation pour Galaad. Notre roulotte doit certainement avoir sauté de joie autant que nous, ce jour-là.
Nous avions bien espéré y aller, mais pas avant un ou deux ans ; aussi cela était complètement inattendu. Même en arrivant, nous avions encore vaguement l’impression qu’il y avait erreur ; mais non, les frères nous attendaient, et ils avaient même préparé une chambre pour nous. Alors commencèrent cinq mois de travail ardu mais joyeux. Ce fut un travail physique et mental. Comme j’étais astreint à aider au jardinage, pendant trois heures par jour, j’eus à faire travailler mes muscles qui, pendant des années, avaient eu la vie facile. Mais quelques jours plus tard, je ne sentais plus ni courbature ni douleur, et le travail autant que la compagnie des frères de notre équipe étaient très agréables et satisfaisants.
À l’approche de la fin du cours scolaire, tous les étudiants se demandèrent quelle serait leur prochaine attribution. Avec plusieurs autres frères, on m’envoya à New-York comme serviteur dans une unité. C’était un vrai privilège d’être associé avec plusieurs membres de la famille du Béthel et d’acquérir ainsi une plus profonde appréciation de l’organisation terrestre de Jéhovah. Mais nous n’étions pas allés à Galaad pour nous préparer à travailler dans la ville de New-York. Aussi, lorsque nous reçûmes l’ordre de nous rendre dans notre territoire, en Amérique centrale, nous étions prêts à y aller, quoique cela signifiât qu’il nous faudrait quitter les nombreux nouveaux amis que nous avions trouvés dans notre attribution temporaire.
Nous étions huit à y être envoyés. Nous quittâmes New-York en train pour Miami, Floride, où nous prîmes l’avion pour nous rendre dans notre territoire étranger. Qu’est-ce qui nous y attendait ? Nous ne le savions pas, mais ce territoire nous avait été confié par l’organisation de Jéhovah, et c’est pourquoi nous voulions y servir. Malgré le fait que nous allions dans l’une des plus grandes villes d’Amérique centrale, le premier contact que nous eûmes avec elle ne nous encouragea guère. Comparée à New-York, elle semblait bien petite. Je ne comprenais pas, alors, que quelques années plus tard, après avoir travaillé dans plusieurs “ pueblos ”, elle me paraîtrait aussi grande et aussi lumineuse que New-York. Notre nouveau home missionnaire était bien différent de notre appartement à New-York. Il était fait de bauge (mortier de terre grasse mêlé de paille), et les installations faites par le plombier laissaient beaucoup à désirer. Mais quand on y réfléchit, les briques ne sont-elles pas simplement faites d’argile, elles aussi, sauf qu’elles sont brûlées différemment ? La cuisine était une pièce longue et étroite
-