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  • Un programme étonnant dans une prison
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 août
    • “Comme la plupart des autres détenus, je ne suis pas croyant. Disons qu’au mieux je suis sceptique. La vie a été trop dure, trop cruelle, et j’ai vu trop d’hypocrisie pour croire encore. Toutefois, malgré mon profond scepticisme, un événement récent m’a tellement touché que je me sens poussé à faire quelques remarques à son sujet (...).

      “Des membres de la religion des témoins de Jéhovah ont voulu organiser à Angola une cérémonie de baptême pour huit nouveaux membres. Ils ont adressé des invitations à des témoins du monde libre, et certains (...), quelques-uns d’aussi loin que le Kansas, ont accepté de venir ici, où j’ai vu la démonstration d’unité religieuse la plus impressionnante qui m’ait jamais été donné de voir durant toute ma vie. Les détenus de la prison d’État de la Louisiane n’avaient jamais vu pareille chose.

      “On a beaucoup prêché et lu la Bible. Je n’ai pas écouté ni compris la plupart des choses qui ont été dites, et je n’y ai pas vraiment prêté attention, parce que cela n’a pas grande importance pour moi. J’ai entendu trop de promesses et de sermons vides de sens dans ma vie pour être encore impressionné par des paroles. Seule la sincérité que manifeste quelqu’un au travers de sa conduite a de l’importance à mes yeux. Il est difficile de me tromper, car j’ai vécu et combattu trop longtemps dans la jungle. Mais ces gens m’ont touché ; ils ont transpercé le bouclier de scepticisme derrière lequel je vis. Ils étaient sincères.

      “Je ne sais pas ce qu’ils croient et cela n’a aucune importance, tout comme il leur importe peu que je sois un prétendu criminel et pas un témoin. Ils m’ont donné le sentiment qu’ils s’intéressaient à moi, ce qui est important et ce qui signifie beaucoup pour quelqu’un qui a été rejeté et considéré comme un hors-la-loi durant presque toute sa vie. C’était suffisant pour que je désire être avec eux (...).

      “À cause des sentiments qu’a fait naître en moi ma rencontre de l’autre soir avec ces témoins de Jéhovah, je ne peux m’empêcher de penser avec amertume que s’il y avait plus de gens comme eux, il y aurait moins de gens comme nous.” — 20 octobre 1974.

      La réaction des autorités

      Les surveillants de la prison, et pas seulement les prisonniers, ont apprécié les relations excellentes que les témoins venus de l’extérieur ont eues avec les détenus. Lawrence Watts, un de ceux qui s’occupaient de l’assemblée, exprima l’admiration qu’il avait éprouvée tandis qu’il surveillait la foule rassemblée ; il dit : “Ces gens sont très bien élevés, aimables et respectueux des instructions. Leur conduite est belle tant sur le plan moral que social. C’est tout simplement merveilleux.”

      Murray Henderson, directeur de la prison, était lui aussi très satisfait. “Je pense vraiment, déclara-​t-​il, que de telles réunions aident les prisonniers. Nous avons besoin de gens qui fassent quelque chose avec les détenus, qui exercent une bonne influence sur eux.” Puis, montrant qu’il pensait vraiment que les témoins de Jéhovah exercent une telle influence dans la prison, il ajouta : “Récemment, j’ai entendu un homme, un catholique de La Nouvelle-Orléans, dire que s’il était propriétaire d’une chaîne de grands magasins, il n’embaucherait que des témoins de Jéhovah pour tenir les caisses.”

      Montrant qu’elle approuvait, elle aussi, le programme d’enseignement biblique que les témoins de Jéhovah organisent à Angola, Elayn Hunt, chef du département d’État chargé de l’application des peines, déclara : “Je suis fermement convaincue que tout détenu qui consacre son temps à une activité positive comme l’étude des Écritures ne prendra certainement pas le temps de participer à quelque tentative négative. Cela peut être une aide très puissante pour un directeur de prison.”

      Mais comment ce programme d’enseignement biblique a-​t-​il commencé à la prison d’Angola ? N’existe-​t-​il qu’à Angola ? Peut-​il contribuer à réformer les délinquants ?

  • La rééducation d’un détenu — comment est-elle possible ?
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 août
    • La rééducation d’un détenu — comment est-​elle possible ?

      LES prisons ne sont-​elles que des lieux de correction, ou peuvent-​elles être aussi des centres de rééducation ?

      Aux États-Unis, une sous-commission du Congrès a examiné cette question et a conclu récemment que le système pénitentiaire avait complètement échoué en tant que moyen de rééducation des délinquants. Certains spécialistes estiment qu’au moins quatre détenus sur cinq récidivent après leur sortie de prison. Il n’est donc pas étonnant que des responsables, comme Raymond Procunier, chef de l’administration pénitentiaire de la Californie, aient déclaré que dans leur forme actuelle les prisons devaient disparaître. Procunier expliqua :

      “Les conceptions de la société sur les prisons n’ont aucun sens. Nous sommes chargés de responsabilités contradictoires : d’une part maintenir les criminels éloignés des ‘braves gens’ et, d’autre part, les rééduquer au sein de la société artificielle qui existe dans une prison.” Il insista sur le fait que cela est impossible.

      Ce qui est nécessaire

      Murray Henderson, directeur de l’immense prison d’État d’Angola, est un des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire américaine qui croient qu’un milieu plus naturel est indispensable pour que la rééducation des détenus soit possible. “Je pense que le système pénitentiaire opère depuis trop longtemps sous le couvert du secret, déclara-​t-​il récemment à un représentant de Réveillez-vous ! Nous n’avons pas permis aux contribuables de connaître nos problèmes et nos besoins réels. Bien sûr, nous avons besoin d’argent. Mais je crois que nous avons encore plus besoin de gens qui travailleraient avec les détenus et que ceux-ci pourraient fréquenter de près.”

      Henderson expliqua encore : “Nous nous sommes toujours efforcés d’ouvrir le plus possible la prison. Nous avons encouragé les gens à venir, car nous pensons qu’un des principaux problèmes créés par la prison, c’est qu’elle isole l’homme des vraies valeurs que nous voudrions lui inculquer. Nous ne voulons pas qu’il en soit ainsi. Nous désirons avoir des contacts avec les gens de l’extérieur, surtout avec ceux qui, pensons-​nous, peuvent avoir une influence saine et bénéfique sur les détenus.”

      Elayn Hunt, chef du département d’État chargé de l’application des peines en Louisiane, exprima un point de vue semblable. Elle fit remarquer que dès leur plus jeune âge elle emmena ses enfants dans les prisons où elle travaillait. D’après elle, les détenus considéraient cela comme le plus beau cadeau qu’elle pouvait leur faire, car c’était une preuve qu’elle leur faisait confiance.

      Dans la ligne de leur politique qui consiste à exposer les détenus à de saines influences du monde extérieur, les responsables de la prison d’Angola ont donc permis aux témoins de Jéhovah d’exercer leur

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