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  • L’unité de la famille de Dieu
    La Tour de Garde 1964 | 1er septembre
    • est le modèle d’unité qu’elles doivent suivre. L’unité n’est possible que là où tout le monde pense et agit de concert. La base solide sur laquelle l’unité peut s’édifier est la bonne compréhension de la Parole de Dieu, la Bible. La vérité divine affranchit les hommes et les unifie. Jésus affirma : “Si vous demeurez dans ma parole, vous serez vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous fera libres.” (Jean 8:31, 32, MN). Les disciples de Jésus étaient en accord avec ses enseignements et ses actions. Ils devinrent un, étant en union avec lui. Cela provoqua un changement dans leur vie, et ils suivirent leur Maître. Les Pharisiens, par contre, étaient en désaccord avec les enseignements et les actions de Jésus. Leur orgueil et leur mauvaise interprétation des Écritures, les empêchèrent d’être en union avec lui. Il en est de même aujourd’hui.

      8. De quelles façons l’esprit de Dieu aide-​t-​il le chrétien sincère ?

      8 Cependant, les hommes honnêtes et amis de la vérité, ne peuvent saisir la vérité révélée dans la Parole de Dieu s’ils ne sont pas guidés par l’esprit saint de Dieu. L’esprit produit chez ces hommes ses merveilleux fruits, et les purifie des œuvres de la chair qui troublent les relations humaines. Parmi ces œuvres, énumérées dans Galates 5:19-21 (MN), citons les haines, les disputes, la jalousie, les accès de colère, les querelles, les divisions, les sectes et les envies. Toutes ces œuvres mauvaises séparent les hommes et provoquent plus ou moins la désunion. Mais sous l’influence de l’esprit de Dieu, on arrive à se défaire de ces traits de caractère négatifs. Ils ne disparaissent pas du jour au lendemain, mais graduellement, tout comme les fruits demandent du temps pour se former et mûrir. Les hommes qui s’imprègnent de l’esprit ou force agissante de Dieu, deviennent aimables, amicaux, paisibles, patients, bons, doux et miséricordieux (Gal. 5:22, 23, MN). Il s’ensuit que l’esprit de Dieu est un facteur puissant et essentiel de l’unité chrétienne. Sans la Parole et l’esprit de Dieu, l’unité chrétienne serait irréalisable.

      L’ORDRE EST INDISPENSABLE

      9. En tant que famille mondiale de chrétiens, quels faits le peuple de Jéhovah reconnaît-​il ?

      9 L’unité est en étroit rapport avec l’ordre, comme la désunion favorise le désordre. Une famille dépourvue d’unité n’aura pas une vie familiale harmonieuse et bien ordonnée. Vraisemblablement, le père suivra son chemin, la mère empruntera une voie différente et les enfants s’en iront de leur côté. L’ordre familial sera troublé. L’organisation chrétienne des témoins de Jéhovah est comme une grande famille mondiale. Puisque l’unité et l’ordre dépendent l’un de l’autre, chaque membre de cette famille doit reconnaître et respecter l’ordre qui règne au sein de “la maison de la foi”. Dieu est un Dieu d’ordre. “Car Dieu est un Dieu, non de désordre, mais de paix.” (I Cor. 14:33, MN). Dieu occupe à la fois le centre et le sommet de cet ordre ou disposition merveilleuse. C’est pourquoi tous les membres de sa grande famille se prosternent, avec amour, devant lui. Ils reconnaissent tous que Jéhovah a nommé son Fils Jésus-Christ héritier de toutes choses et l’a investi de toute autorité dans le ciel et sur la terre (Mat. 28:18 ; Héb. 1:2). Jésus-Christ occupe donc la deuxième place dans cette disposition divine, et tous les membres de la famille de Dieu doivent le reconnaître. Quiconque refuse de reconnaître le Fils, ne sera pas admis dans la famille divine. “Celui qui exerce la foi dans le Fils a la vie éternelle ; celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais le courroux de Dieu demeure sur lui.” — Jean 3:36, MN.

      10. Quelle conception certains croyants ont-​ils de la vraie Église, et comment les Écritures montrent-​elles que cette idée est erronée ?

      10 L’ordre qui règne dans la famille de Dieu est reflété visiblement sur la terre. L’ordre suppose l’organisation. Or, nombre de croyants pensent que la vraie Église ne s’identifie pas à une seule organisation mais qu’elle se compose de beaucoup d’individus dispersés dans toutes les religions dites chrétiennes. Pour eux, c’est la seule explication logique du grand nombre d’Églises enseignant des doctrines si contradictoires. Cependant, cette idée ou croyance n’est pas conforme aux Écritures. Sans doute y a-​t-​il de nombreux hommes sincères dans toutes les différentes Églises qui font partie de Babylone la Grande. La Bible indique, toutefois, qu’ils sont invités à sortir de Babylone, l’empire mondial de la fausse religion, s’ils veulent être acceptés par Dieu. L’apôtre Paul déclare à cet effet : “Ne vous mettez pas sous un joug inégal avec les incroyants. Car quelle participation ont la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion la lumière a-​t-​elle avec les ténèbres ? De plus, quelle harmonie y a-​t-​il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part une personne fidèle a-​t-​elle avec un incroyant ? Et quel accord le temple de Dieu a-​t-​il avec les idoles ? (...) ‘C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et séparez-​vous,’ dit Jéhovah, ‘et cessez de toucher la chose impure’ ; ‘et je vous recevrai.’ ‘Et je serai un père pour vous, et vous serez pour moi des fils et des filles,’ dit Jéhovah le Tout-Puissant.” (II Cor. 6:14-18, MN). Jean écrivit de son côté : “Babylone la grande est tombée (...). Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et (...) recevoir de ses fléaux.” — Rév. 18:2, 4, MN.

      11. Comment les premiers chrétiens montrèrent-​ils qu’à leurs yeux il n’existait qu’une seule foi véritable ?

      11 Si la vraie congrégation de Dieu était composée de gens appartenant à tous les systèmes religieux de la chrétienté, que deviendrait son unité de pensée et d’action ? Il ne s’y trouverait plus l’unité qui régnait dans l’Église primitive et qui est tant soulignée dans la lettre aux Éphésiens : “Il y a un seul corps, et un seul esprit, de même que vous avez été appelés dans la seule espérance à laquelle vous avez été appelés ; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous qui est au-dessus de tous et par tous et en tous.” (Ép Chapitre 4, versets 4 à 6). Pour parvenir à cette unité, les premiers chrétiens abandonnèrent les religions qu’ils pratiquaient auparavant et s’unirent au sein de la congrégation chrétienne. Les disciples juifs de Jésus délaissèrent le judaïsme et ses sectes, les disciples grecs renoncèrent aux systèmes philosophiques de l’époque et au culte des idoles, et les disciples romains en firent autant. Même s’ils étaient très étroitement liés à ces systèmes, ils les quittèrent, abandonnant la fausse religion d’origine babylonienne afin de prendre rang dans l’unique organisation de la congrégation chrétienne.

      12. Quelle organisation existait dans la congrégation primitive ?

      12 Cette congrégation visible était dotée d’une bonne organisation. Elle comportait une partie gouvernante ou directrice, composée des apôtres et d’autres chrétiens mûrs. Les congrégations locales possédaient leurs surveillants et serviteurs ministériels (I Tim. 3:1-9, MN). Toutes les congrégations recevaient l’enseignement de la même source : la Parole inspirée de Dieu. On les engageait à reconnaître les surveillants locaux ainsi que le collège central. L’apôtre Paul, l’un des principaux surveillants, écrivit à ce propos : “Soyez obéissants envers ceux qui vous dirigent et soyez soumis, car ils veillent sans cesse sur vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin qu’ils le fassent avec joie et non en soupirant, ce qui vous serait dommageable.” (Héb. 13:17, MN). Les congrégations reconnaissaient les frères chargés de la direction locale et générale de l’œuvre, et ainsi l’unité fut préservée. Ce respect était nécessaire, bien que tous ces surveillants et autres frères responsables fussent des hommes imparfaits, susceptibles de commettre des erreurs. Mais ils possédaient l’esprit de Dieu.

      13. Quels conseils Paul donne-​t-​il pour favoriser l’unité ?

      13 Les surveillants n’étaient pas libres de prêcher et d’enseigner dans les congrégations ce que bon leur semblait, ou d’accepter seulement une partie de la Parole de Dieu. De même, les membres des congrégations, qui devaient tous prendre part à la prédication, n’avaient pas le droit de prêcher n’importe quoi. Ils devaient tous propager la vérité. Que ce fût à Jérusalem, à Rome ou à Corinthe, ils étaient obligés d’annoncer le même message. Paul écrivit : “Or je vous exhorte, frères, (...) pour que vous teniez tous le même langage, et qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez bien unis dans le même esprit et dans la même pensée.” (I Cor. 1:10, MN). Il n’y avait donc pas de mouvements contradictoires, comme on en voit aujourd’hui dans certaines Églises, qui groupent en leur sein des “intégristes” et des “libéraux”, ou des “modernistes” qui ne reconnaissent même pas la mort sacrificielle de Jésus et sa résurrection. L’apôtre Paul déclara à un surveillant nommé Tite qu’il devait faire preuve d’“incorruptibilité” dans son enseignement et dire des “paroles saines qui ne peuvent être condamnées”. (Tite 2:7, 8, MN.) Nul doute que Paul écrivît ces paroles non seulement à l’intention de Tite et de sa congrégation, mais encore pour les surveillants chrétiens de tous les temps.

      14. Comment faut-​il traiter ceux qui provoquent des divisions ?

      14 Pour préserver l’unité et éviter les sectes et les scissions, l’apôtre Paul, membre du collège central de la congrégation primitive, écrivit ce qui suit dans une lettre aux Thessaloniciens : “Mais si quelqu’un n’est pas obéissant envers notre parole par cette lettre, notez-​le, cessez de le fréquenter, afin qu’il ait honte.” (II Thess. 3:14, MN). Il eût été dangereux de fréquenter un homme qui refusait d’accepter l’enseignement divinement inspiré dispensé par l’apôtre. C’est pourquoi on ne devait pas lui permettre de prendre la parole dans la congrégation pour exprimer des opinions qui différaient de l’enseignement oral et écrit de l’apôtre. On devait cesser de le fréquenter afin de l’aider à comprendre combien son attitude était déraisonnable et à voir la nécessité d’être obéissant. Ainsi, la congrégation garderait son unité et maintiendrait ses bons rapports avec les autres congrégations et avec les frères responsables.

      15. Qu’est-​ce qui a unifié ceux qui ont quitté les religions d’origine babylonienne ?

      15 Aujourd’hui, nous retrouvons le même ordre et les mêmes principes au sein des congrégations chrétiennes des témoins de Jéhovah. Au cours des vingt ou trente dernières années, des centaines de milliers d’hommes de bonne volonté ont délaissé les religions d’origine babylonienne dans lesquelles ils avaient été élevés. Ils ont accepté le pur message du Royaume de Dieu, se sont voués à Jéhovah et ont pris rang parmi les congrégations des témoins de Jéhovah. Ainsi, d’anciens adeptes du catholicisme, du protestantisme, du judaïsme, du bouddhisme, du mahométisme, d’autres religions et même de l’athéisme, sont à présent réunis par la vérité biblique au sein de la grande famille divine gouvernée par le Royaume de Dieu. Ils ont trouvé là une unité qu’ils n’avaient jamais connue auparavant.

      PAS UNE DICTATURE

      16. Qu’est-​ce qu’une dictature, et quelles questions se posent à ce sujet ?

      16 En remarquant l’unité mondiale des membres du peuple de Dieu et leur soumission aux mêmes principes, d’aucuns se sont demandé si les témoins de Jéhovah ne sont pas assujettis à une dictature. Une “dictature” est une forme de gouvernement autoritaire qui domine par la force et la contrainte. Des millions de gens vivent actuellement sous de telles dictatures et, en règle générale, ces régimes totalitaires reçoivent le soutien des Églises. Mais combien de ceux qui sont assujettis à ces gouvernements sont heureux ? Combien d’humains souffrent injustement sous ces dictatures et aimeraient en être délivrés ? La plupart des citoyens de ces pays ne désirent pas vivre sous un régime totalitaire. Cette forme de gouvernement leur a été imposée et ils n’ont pas pu faire autrement que de l’accepter.

      17. Quel contraste y a-​t-​il entre le gouvernement de Dieu et une dictature ?

      17 Mais le Royaume de Dieu n’est pas une dictature, et les témoins de Jéhovah organisés en société d’un monde nouveau ne sont pas soumis à un régime autoritaire. Un dictateur domine par contrainte ; Jéhovah Dieu fait appel à la bonne volonté, librement consentie, des hommes honnêtes. Dieu n’oblige personne à le servir. “Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir.” (Josué 24:15). Voilà le principe que Jéhovah a toujours appliqué dans le passé et qu’il suit aujourd’hui encore. Nul n’est contraint d’accepter l’organisation théocratique qui fonctionne de nos jours au sein de la famille de Dieu. Chacun est libre de choisir. Jéhovah attire ses sujets en leur témoignant son amour, et il s’attend à ce qu’ils l’aiment sans réserve (Mat. 22:37, 38). Le gouvernement de Dieu est fondé sur l’amour, et cette qualité s’exerce depuis le haut jusqu’en bas de son organisation. Cela ne se trouve pas dans une dictature. La domination divine est également basée sur la justice, la sagesse et la puissance, exercées dans la perfection, choses inconnues dans une dictature. En sa qualité de Créateur de toutes choses, Jéhovah a le droit absolu et incontestable d’exiger le dévouement et l’obéissance parfaite de ses créatures. Aucun dictateur ne peut prétendre posséder ce droit.

      18, 19. a) Qu’est-​ce que Dieu nous demande ? b) Quelle doit être l’attitude d’un membre de la famille de Dieu ?

      18 Le chrétien manifeste son amour pour Dieu et son Royaume messianique par son obéissance aux commandements divins. “Car voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements.” (I Jean 5:3, MN). Nous obéissons à Dieu, non par contrainte, mais volontairement et joyeusement. Il ne s’agit pas d’un fardeau écrasant qui nous fait souffrir et gémir. Le Roi du Royaume de Dieu déclara : “Mon joug est bon et mon fardeau est léger.” (Mat. 11:30, MN). L’accomplissement de la volonté de Dieu nous procure le bonheur. Le psalmiste exprima cette pensée en ces termes : “Heureux l’homme qui craint Jéhovah, qui met toute sa joie à observer ses préceptes.” — Ps. 112:1, AC.

      19 La différence est donc énorme entre une dictature et l’organisation de Jéhovah. D’innombrables gens aimeraient se soustraire aux régimes dictatoriaux, s’ils en avaient l’occasion. D’autre part, tous les ans, des dizaines de milliers d’hommes honnêtes s’enfuient vers le Royaume de Dieu, parce qu’ils y trouvent la promesse de la vie éternelle et du bonheur. Ces hommes connaissent l’unité de la famille de Dieu. “Voyez comme il est bon, comme il est doux à des frères d’habiter unis ensemble.” — Ps. 133:1, Li.

  • Comment maintenir l’unité en des temps difficiles
    La Tour de Garde 1964 | 1er septembre
    • Comment maintenir l’unité en des temps difficiles

      “Tenez ferme dans un même esprit, combattant côte à côte d’une même âme pour la foi de la bonne nouvelle, et n’étant effrayés en rien par vos adversaires.” — Phil. 1:27, 28, MN.

      1. Quel contraste existe entre les témoins de Jéhovah et le monde ?

      INCONTESTABLEMENT, nous vivons en des temps difficiles ! Ces difficultés furent prédites, et elles sont là (II Tim. 3:1). En ce “temps de la fin” troublé par des agitations orageuses au sein de la société humaine, la tranquillité et l’unité des témoins de Jéhovah tranchent nettement sur la confusion du monde. Mais l’harmonie qui existe parmi ces témoins n’est pas venue automatiquement, sans aucun effort de leur part ou simplement parce qu’ils ont des congrégations un peu partout dans le monde. L’article précédent a expliqué quelques-unes des bases spirituelles de cette unité. Certes, le mérite de cette harmonie ne revient pas aux hommes, néanmoins, chaque membre de la grande famille de Dieu est invité à faire de son mieux pour maintenir et parfaire cette unité.

      2, 3. a) D’où viennent les facteurs de désunion ? b) Comment peut-​on les éviter ?

      2 De même que de nombreux facteurs contribuent à l’union, il existe beaucoup de facteurs de désunion. Le serviteur de Dieu éveillé saura reconnaître ces dangers et les éviter. Ils viennent de l’ennemi de Dieu, Satan, qui réussit jadis à troubler l’unité de la famille divine. Ces dangers viennent aussi du monde de Satan et enfin de notre chair déchue. — I Jean 5:19 ; Gal. 5:19-21.

      3 L’apôtre Paul avait de bonnes raisons d’exhorter à l’unité les chrétiens de Corinthe. Il avait appris qu’il existait parmi eux des discordes. “Car il m’a été exposé à votre sujet, mes frères, (...) que des dissensions existent parmi vous.” (I Cor. 1:11, MN). Il arrive que la même chose se produise de nos jours parmi le peuple de Dieu. Souvent il s’agit de différends personnels, mais parfois ces malentendus peuvent affecter toute la congrégation. Quelles qu’en soient les raisons, ces difficultés sont à éviter et chacun devrait faire de son mieux pour régler ses problèmes le plus rapidement possible. “Que le soleil ne se couche pas alors que vous êtes dans un état d’irritation, et ne laissez pas non plus place au Diable.” — Éph. 4:26, 27, MN.

      SURVEILLONS NOTRE LANGUE ET SOYONS PRÊTS À PARDONNER

      4. Pourquoi devons-​nous surveiller notre langage ?

      4 Un mauvais usage de la langue peut vite créer des discordes. La Bible montre que ce petit membre de notre corps est capable de provoquer de grands dégâts. Une allumette est un tout petit objet, et pourtant, il n’en faut pas davantage pour causer un incendie de forêt et détruire des arbres d’une valeur de plusieurs millions de francs. “De même aussi la langue est un petit membre et cependant elle se vante de grandes choses. Voyez quel petit feu il faut pour embraser une grande forêt !” (Jacq. 3:5, MN). Si l’on raconte des mensonges et des calomnies au sujet de quelqu’un, cela ne favorise pas l’amitié mais plutôt la division et la désunion. Certes, de telles difficultés d’ordre personnel ne provoqueront pas la désintégration d’une congrégation chrétienne ; néanmoins, elles pourraient produire de mauvais effets le jour où les membres de la congrégation prendraient position dans la dispute et ressentiraient de l’antipathie les uns envers les autres. La congrégation continuerait à se réunir et à accomplir sa mission consistant à prêcher l’évangile, mais non sans ombre et avec la même joie qu’auparavant.

      5. Comment l’humilité nous aide-​t-​elle à préserver l’unité ?

      5 C’est pourquoi il faut savoir dompter sa langue (Jacq. 3:10-18). Si des paroles dures, inconsidérées, offensantes ou mensongères ont créé une tension entre vous et votre frère, allez le trouver immédiatement pour vous excuser. Bien entendu, il vous faudra de l’humilité, mais c’est là une qualité qui favorise la paix et l’unité. L’humilité d’esprit n’est pas un signe de faiblesse. Au contraire, c’est une disposition d’esprit que Jéhovah approuve. “Mais tous, ceignez-​vous d’humilité d’esprit l’un envers l’autre, parce que Dieu s’oppose aux hautains, mais il accorde la bonté imméritée aux humbles.” (I Pierre 5:5, MN). Si nous sommes humbles, nous n’aurons pas de difficulté à avouer un tort et à faire nos excuses, peu importe la position que nous occupons dans l’organisation de Dieu. L’humilité nous aide à nous adapter à l’ordre qui règne au sein de la famille divine. Grâce à cette qualité, nous ne serons pas jaloux si d’autres frères se voient confier des privilèges de service que nous ne possédons pas. Elle nous permet de comprendre que nous ne sommes que des hommes faibles et de nous voir par rapport à notre Père céleste, à nos frères et à l’organisation théocratique. L’humilité nous empêche d’avoir une trop haute opinion de nous-​mêmes ou de nous prendre trop au sérieux.

      6. Pourquoi serons-​nous prêts à pardonner ?

      6 Avez-​vous jamais connu des gens qui ont refusé de se pardonner ? Leurs relations ont été soit complètement rompues, ou bien réduites au strict minimum. Mais que deviendrions-​nous si notre Père céleste refusait de nous pardonner ? On voit donc qu’il importe de pardonner si l’on veut maintenir l’unité chrétienne. Combien de fois convient-​il de pardonner une faute à quelqu’un ? Pierre reçut la réponse à cette question. “Jésus lui dit : ‘Je te le dis, non pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois.’” (Mat. 18:22, MN). Celui qui n’est pas disposé à pardonner, lèse ses propres intérêts. Pourquoi ? D’une part, parce que l’animosité et la rancune nuiront à la paix de son esprit et à sa santé physique, d’autre part, parce qu’un jour Dieu pourra refuser de lui pardonner ses propres péchés. Les Écritures disent à ce propos : “Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; tandis que si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père non plus ne vous pardonnera pas vos offenses.” — Mat. 6:14, 15, MN.

      7. Quelle attitude convient-​il d’adopter à l’égard des offenses personnelles ? Pourquoi ?

      7 Souvent les offenses sont sans importance et sont commises à cause d’une étourderie, d’un manque de tact ou de politesse, dans un moment d’excitation. Combien de fois elles sont sans malice ! Aussi nous efforcerons-​nous de ne pas faire preuve d’une étroitesse d’esprit quand il s’agit de pardonner à quelqu’un. Ayons plutôt l’esprit large et oublions l’offense. Cela dissipera les nuages qui risquent d’assombrir nos relations avec autrui, et le soleil de l’amitié brillera de nouveau. Aucun homme n’est parfait. Nous sommes tous imparfaits et nous sommes reconnaissants quand quelqu’un nous pardonne nos fautes. Il n’empêche qu’en général nous remarquons les imperfections de nos semblables plus facilement que les nôtres.

      ÉVITONS LA DÉSUNION DOCTRINALE

      8. a) Pourquoi les témoins de Jéhovah croient-​ils tous aux mêmes doctrines ? b) Quels conseils sont donnés pour nous aider à élucider des points difficiles et pour préserver notre unité ?

      8 La désunion peut également exister sur les questions doctrinales. Comment pouvons-​nous éviter de telles querelles ? Il est bon de se rappeler Jean 6:45 (MN), où il est écrit : “Ils seront tous enseignés par Jéhovah.” Les témoins de Jéhovah du monde entier reçoivent un enseignement basé sur la Bible. Les explications bibliques sont publiées par la Société Watch Tower, représentant l’“esclave fidèle et avisé” mentionné dans Matthieu 24:45 (MN). Cet enseignement uniforme et centralisé a contribué grandement à l’unité qui règne parmi les témoins de Jéhovah sur toute la terre. Si un membre de la congrégation a du mal à comprendre ou à accepter un certain point, il peut toujours en parler à des frères mûrs. Si ces derniers n’arrivent pas à élucider la question, probablement la meilleure chose à faire sera de la laisser en suspens. Il se peut que plus tard la Société imprime d’autres détails à ce sujet, et alors notre intelligence du passage en question sera meilleure. En tout cas, nous prierons Jéhovah pour qu’il nous aide à mieux comprendre ce qui nous paraît obscur. “Si donc l’un de vous manque de sagesse, qu’il ne cesse de la demander à Dieu, car il donne à tous généreusement et sans faire de reproches ; et elle lui sera donnée.” (Jacq. 1:5, MN). Il serait mal, cependant, d’essayer d’imposer vos opinions sur une question doctrinale à tous les membres de la congrégation que vous réussiriez à convaincre. Cela ne favoriserait pas l’unité, mais la discorde et la méfiance. Ces points de contestation sont d’ordinaire d’une importance minime. Mais il arrive qu’on exagère leur importance à tel point qu’on oublie la vérité fondamentale concernant le Royaume de Dieu et qu’on cesse d’annoncer cette bonne nouvelle.

      9. Que ferons-​nous si nous ne comprenons pas encore un point doctrinal ?

      9 La vérité au sujet des desseins révélés de Jéhovah peut être comparée à un magnifique tableau. Cette image nous présente l’espoir et la perspective de vivre éternellement dans un nouvel ordre de choses. Mais c’est comme si l’artiste n’avait pas encore mis la dernière main à son ouvrage. Ainsi, nous ne comprenons pas encore tout. Avec le temps, nous arriverons sans doute à mieux saisir certaines choses. Parce que quelques détails nous échappent, est-​ce là une raison de perdre notre joie et de critiquer la Parole et l’organisation de Dieu ? Sûrement pas ! Considérez combien de vérités vous avez apprises grâce à la Société Watch Tower, qui est l’instrument de Jéhovah. N’êtes-​vous pas rempli de gratitude ? Voyez comment Jéhovah a guidé son peuple en sécurité au moyen de son organisation. Votre confiance ne s’en trouve-​t-​elle pas affermie ? Nous n’avons pas toujours eu la même compréhension qu’aujourd’hui, mais nous n’avons jamais été spirituellement affamés ou assoiffés, ni privés de l’amour divin. Pleins de reconnaissance, nous pouvons dire avec David : “Jéhovah est mon pasteur ; je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène près des eaux rafraîchissantes. Il restaure mon âme.” — Ps. 23:1-3, AC.

      L’UNITÉ DANS LES PERSÉCUTIONS

      10, 11. Quelle ligne de conduite biblique est suivie par le peuple de Jéhovah dans les persécutions ?

      10 Conformément à la prophétie de Jésus consignée dans Matthieu chapitre 24, les témoins de Jéhovah ont subi de grandes persécutions en ce “temps de la fin”, à telle enseigne que les journaux du monde entier en parlent. À l’heure actuelle, il est particulièrement difficile d’effectuer l’œuvre chrétienne dans les États totalitaires, où les témoins sont soumis à des pressions et à des persécutions. Parce que Dieu les fortifie, ils arrivent à persévérer. Ils ne se rebellent pas contre les autorités politiques. Ils ne cherchent pas à se venger. Ce sont de fidèles chrétiens et non des révolutionnaires ou des contre-révolutionnaires. Ils ne s’attendent pas à recevoir le salut d’un système politique, quel qu’il soit, pas même du système démocratique. Ils n’espèrent qu’en le Royaume de Dieu, lequel fera toutes choses nouvelles. — Apoc. 21:5.

      11 S’il importe que les témoins de Jéhovah fassent en tout temps le maximum pour maintenir l’unité dans leurs rangs, cela est plus important encore lors des épreuves et des persécutions, quand l’œuvre doit s’effectuer clandestinement. Pour quelles raisons ?

      12. Qu’est-​ce qui peut se produire quand l’œuvre est interdite ?

      12 Dès que l’œuvre est interdite dans un pays, comme c’est le cas en Roumanie, en Hongrie et en Russie, la correspondance avec le bureau central de Brooklyn est immédiatement interrompue. Il se peut qu’il n’y ait aucun échange de lettres pendant des mois. À l’intérieur des pays totalitaires, les relations épistolaires entre les congrégations et les frères responsables sont pratiquement suspendues. Le facteur n’apporte plus chez les témoins les périodiques, lettres d’instruction et autres imprimés de la Société. La nourriture spirituelle qui, en temps normal, est donnée avec abondance aux congrégations et aux particuliers, devient rare tout à coup. De nombreuses publications sont confisquées par la police. Les Salles du Royaume sont fermées et on n’a plus la possibilité de consulter des bibliothèques contenant les livres de la Société Watch Tower.

      13, 14. Quels efforts sont parfois déployés pour arrêter notre ministère, aussi qu’est-​ce qui est indispensable ?

      13 Mais il y a plus. Vraisemblablement, le surveillant de la congrégation et les frères responsables du bureau ont été privés de leur liberté et se trouvent quelque part en prison. D’autres frères, moins connus qu’eux, ont dû les remplacer. Il n’y a plus de grandes réunions. On se réunit clandestinement, en petits groupes. Il va de soi que ces conditions mettent à rude épreuve l’unité du peuple de Dieu, d’où la nécessité impérieuse de tout faire pour la conserver.

      14 Un dicton latin déclare : “Divide et impera” (Divise et règne). Les gouvernements totalitaires essaient souvent de pratiquer ce principe pour faire éclater l’organisation des témoins de Jéhovah. Incapables de détruire notre organisation par une attaque de front, ils s’efforcent de l’atteindre à l’intérieur par des moyens rusés destinés à rompre notre unité.

      15. Comment certains témoins ont-​ils résisté à la tentation ?

      15 Par exemple, dans certains pays totalitaires, on s’est adressé aux frères avec des paroles flatteuses, leur disant quels grands avantages ils auraient s’ils coopéraient avec le gouvernement, au lieu de se faire punir à cause de leur attachement “extrême” et opiniâtre aux principes chrétiens. Certains frères se sont vu offrir par le gouvernement des fonctions avec responsabilités dans l’organisation des témoins de Jéhovah, avec des promesses d’un régime de faveur s’ils acceptaient. Mais les frères ont refusé cette offre non théocratique. L’un d’eux répondit : “Je ne me laisse pas acheter.” Ces frères avaient compris qu’une nomination à une charge dans l’organisation théocratique ne pouvait venir d’un gouvernement du présent monde, mais seulement de l’organisation elle-​même. Ils repoussèrent les flatteries. — Ps. 12:3 12:2, NW.

      16. Quelles méthodes ont été utilisées pour semer la confusion parmi les témoins de Jéhovah ?

      16 Dans un pays communiste, la police secrète de l’État envoya à certains frères des circulaires polycopiées, portant de graves accusations contre ceux qui occupaient des postes comportant des responsabilités au sein de l’organisation des témoins de Jéhovah. Ils étaient accusés d’être des ivrognes, des adultères et des traîtres. Le but de ces lettres était clair : semer la confusion et ébranler la confiance que les frères mettaient en ces serviteurs responsables. Il va de soi que ces circulaires ne précisaient pas qu’elles provenaient de la police secrète. Bien au contraire, les enveloppes portaient, comme expéditeurs, les noms de frères fidèles, ce qui laissait croire que les lettres étaient envoyées par ces frères. Dans un autre pays, la police secrète alla jusqu’à éditer de faux numéros de La Tour de Garde, toujours dans le dessein d’embrouiller l’esprit des frères. Elle prit des articles authentiques de ce périodique et les récrivit en les altérant, mais les frères décelèrent la différence, et ainsi ce projet échoua.

      17. Quelle est notre responsabilité ? Donnez un exemple.

      17 Une autre méthode utilisée pour “diviser et régner” dans certains pays où notre œuvre est interdite, consiste à dresser les frères les uns contre les autres. Par exemple, un juge instructeur qui a pu recueillir des faits sur notre œuvre clandestine, les expose au frère qu’il interroge et lui dit : “Votre frère N... m’a révélé ces faits. Vous voyez, il a coopéré avec nous. Pourquoi refusez-​vous de faire comme lui ?” Ainsi le juge donne au frère l’impression qu’il a été trahi. Mais certains frères qui se sont trouvés dans cette situation, ont demandé à être confrontés avec le frère qui est censé avoir fait de telles révélations à la police. En général, on n’accède pas à cette requête et alors les frères savent qu’il s’agit d’un piège. En aucun cas il ne faut vous laisser impressionner par de tels mensonges et manœuvres. Mais que ferez-​vous s’il est établi qu’un frère a effectivement capitulé et trahi ses frères ? Vous n’avez aucune raison de suivre son exemple. Vous n’êtes pas responsable de ses actions, mais vous répondrez de votre propre comportement, et vous avez le devoir de protéger vos frères fidèles. N’oubliez pas qu’il faut suivre les bons exemples, et de nombreux cas d’hommes fidèles des temps passés sont relatés dans Hébreux chapitre 11.

      18. Pourquoi les Écritures nous déconseillent-​elles de nommer un nouveau converti à une position comportant des responsabilités ?

      18 Les Écritures nous conseillent de ne pas nommer un nouveau converti à une charge dans la congrégation chrétienne. “Ni un homme fraîchement converti, de peur qu’il ne s’enfle d’orgueil et ne tombe dans le jugement passé sur le Diable.” (I Tim. 3:6, MN). Ce principe est à respecter tout particulièrement en des temps de persécution. Un homme nouvellement converti est peut-être zélé dans le service du Royaume, mais possède-​t-​il la maturité ? Dans des conditions normales, on peut mieux surveiller et aider un tel homme, mais lorsque le Royaume de Dieu est annoncé clandestinement, cette surveillance est plus difficile à assurer. Un nouveau converti peut provoquer des divisions s’il agit à sa guise. Il se peut qu’il n’ait pas encore appris à suivre les directives de l’“esclave fidèle et avisé”. Il est trop sûr de lui. Il suit ses propres idées au lieu de celles de Dieu. Il ne s’aperçoit pas que son comportement peut avoir des conséquences néfastes pour lui-​même et pour les autres. Il peut soit être prêt à transiger avec sa conscience, soit être un extrémiste fanatique. S’il était le surveillant d’une congrégation, il pourrait causer la désunion. C’est pourquoi, quand l’œuvre s’effectue dans la clandestinité, il faut faire très attention à ne nommer aux positions de service que des frères éprouvés et dignes de confiance. “De plus, que ceux-ci soient d’abord éprouvés quant à l’aptitude, puis qu’ils servent comme ministres, lorsqu’ils ne sont pas sous le coup d’accusations.” (I Tim. 3:10, MN). Cela est vrai de tous les surveillants, mais plus particulièrement des serviteurs de circonscription et de district, qui constituent le moyen de contact entre les congrégations dans un pays.

      19. Quel procédé biblique peut être utilisé pour mettre fin à une dispute ?

      19 Si la désunion devait se manifester, les frères devraient accepter sans hésitation les directives données par les serviteurs chargés de la direction de l’œuvre dans un pays, car leurs conseils seraient basés sur la Parole de Dieu. Si la situation l’exige, il se peut même que le bureau central de la Société écrive une lettre renfermant des conseils et faisant connaître certaines décisions. Dans l’Église primitive, il y eut un cas où une différence d’opinion fut réglée par une lettre du collège central. La question qu’il fallait trancher concernait la circoncision. D’aucuns répandaient l’idée que la circoncision était indispensable au salut. Or, cette opinion était erronée (Actes 15:1), et elle semait la dissension. Dès que les frères responsables à Jérusalem eurent éclairci la question, la réponse déclarant que la circoncision n’était plus nécessaire, fut communiquée aux congrégations au moyen d’une lettre. Le contenu très intéressant de cette lettre est consigné dans Actes 15:23-29. La lettre du collège central encouragea et aida les frères. “Après l’avoir lue, ils se réjouirent de l’encouragement.” — Actes 15:31, MN.

      20. Quel problème impliquant la neutralité chrétienne rencontre-​t-​on parfois, et comment peut-​on le résoudre ?

      20 Le chrétien mûr sait quelle attitude il doit adopter lors des élections politiques. Dans les pays totalitaires, souvent on oblige les gens à voter et on vient les chercher chez eux pour les emmener au bureau de vote. Même dans certaines démocraties, le vote est obligatoire. Quel que soit le pays où ils se trouvent, les témoins de Jéhovah ne prennent pas part à la politique, car ils ne font pas partie de ce monde (Jean 17:14). C’est pourquoi ils ne participent pas aux élections. Cependant, ils ne violent pas leur neutralité s’ils se rendent aux urnes et invalident le bulletin de quelque manière, soit en le barrant ou en y portant la mention : “Je vote pour le Royaume de Dieu.” Ils indiqueraient ainsi quelle est leur préférence et en rendant leur bulletin nul, ils ne participeraient pas à l’élection d’un homme. Ils auraient respecté la loi en se rendant au bureau de vote et évité probablement de se faire punir. N’oubliez pas ce conseil de Jésus : “Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; montrez-​vous donc prudents comme les serpents et cependant innocents comme les colombes.” (Mat. 10:16, MN). Personne ne devrait être condamné s’il agit de la sorte. “Mais pourquoi juges-​tu ton frère ? Ou toi aussi, pourquoi méprises-​tu ton frère ? Car nous nous tiendrons tous devant le siège de justice de Dieu.” — Rom. 14:10, MN.

      21. En cas de doute, comment pouvons-​nous nous laisser diriger par la sagesse divine ?

      21 Mais que ferez-​vous lorsque vous vous trouverez dans une situation nouvelle qui n’a jamais été discutée et que vous aurez une décision à prendre ? Il se peut que vous n’ayez personne à consulter. L’homme voué qui connaît les principes divins énoncés dans la Bible devrait être à même de prendre de bonnes décisions sans difficulté. Nous sommes conscients de nos devoirs vis-à-vis des hommes, mais avant tout nous savons quels sont nos devoirs envers Jéhovah. Nous devons l’aimer et lui obéir en premier lieu (Mat. 22:36-40). Nous sommes dans le monde mais nous n’en faisons pas partie. D’où notre neutralité à l’égard de la politique et des guerres. Nous savons quel doit être notre comportement envers les personnes de l’autre sexe. Nous sommes renseignés sur l’emploi abusif qu’on fait du sang. Nous n’ignorons pas ce que les Écritures déclarent à propos de l’ordre qui doit régner au sein des familles et des congrégations chrétiennes, et concernant la bonne attitude à adopter envers notre patron et le gouvernement. Si notre conscience est éclairée par les principes bibliques, nous serons à même de prendre de bonnes décisions. Dans le doute, la voie de la sagesse consiste à obéir à notre conscience. Dans une situation qui exige une prise de position, nous devrions prier Jéhovah pour qu’il nous guide. “À cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras.” — Ps. 31:4 31:3, NW.

      22. Comment le corps humain constitue-​t-​il un excellent exemple de l’unité d’une organisation ?

      22 La Bible contient une image très appropriée de l’unité et de la bonne coopération qui doivent exister. Lisez I Corinthiens chapitre 12. Ici, le corps humain est pris comme exemple. En effet, le corps bien uni et complet donne une belle image de l’unité. Il fonctionne harmonieusement en vue du bien-être de tout l’organisme. Dès qu’un organe cesse de fonctionner normalement, en général des dérangements ou des maladies se déclarent. Bien que dispersés dans le monde entier, les témoins de Jéhovah organisés en société d’un monde nouveau, peuvent se comparer à un corps humain. Leur organisation dans un pays donné ressemble également à un corps humain. Tous ses membres ne remplissent pas la même fonction. “S’ils étaient tous un seul membre, où serait le corps ? Mais maintenant ils sont beaucoup de membres, cependant un seul corps. L’œil ne peut dire à la main : ‘Je n’ai pas besoin de toi’ ; ou, encore, la tête ne peut pas dire aux pieds : ‘Je n’ai pas besoin de vous.’” — I Cor. 12:19-21, MN.

      23. Comment notre unité pourra-​t-​elle résister aux pressions venant de l’extérieur, et quelle erreur convient-​il d’éviter ?

      23 Dans la clandestinité, il ne faut pas oublier ce principe. Dans une telle situation, l’œuvre est dirigée par des frères responsables à partir d’un point central. C’est la tête du corps. Elle reçoit non seulement la nourriture spirituelle à distribuer dans tout le pays, mais encore des instructions et des conseils utiles. Souvenons-​nous que la Parole de Dieu sera toujours pour nous un guide véridique. Si nous vivons en chrétien, à l’exemple de Jésus, et que nous prêchions la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, nous ferons ce qui est juste. En agissant ainsi, nous maintiendrons notre unité, même lorsque nous serons soumis à des pressions et à des persécutions. Autant que possible, nous tâcherons de rester en contact avec l’agence responsable de l’œuvre dans notre pays. Nous devrions connaître les frères qui sont fidèles. Ainsi, nous éviterons de commettre la même erreur que certains des frères de Corinthe, dont il est écrit : “Ce que je veux dire est ceci, que chacun de vous dit : ‘J’appartiens à Paul,’ ‘Mais moi à Apollos’, ‘Mais moi à Céphas,’ ‘Mais moi à Christ.’ Le Christ existe-​t-​il divisé ?” (I Cor. 1:12, 13, MN). Évidemment, la réponse à cette question est Non ! C’est pourquoi, partout où ils se trouvent, les témoins de Jéhovah resteront unis à tous leurs frères fidèles.

      24. Le lien de l’amour est-​il fort, et comment nous protégera-​t-​il ?

      24 Jéhovah a appelé son peuple et l’a fait sortir de la confusion du présent monde (I Pierre 2:9). Il a invité son peuple à s’unir ; les frères doivent être en union avec lui et les uns avec les autres. Le nouveau système de choses, qui approche tous les jours, connaîtra cette unité. L’ordre du jour adressé à nous tous qui vivons en ces temps difficiles est de préserver l’unité et de rester unis au sein de l’organisation de Jéhovah, quelles que soient les circonstances, que nous nous trouvions en liberté ou dans les persécutions. Un lien parfait nous a été donné : “Mais, en plus de toutes ces choses, revêtez-​vous de l’amour, qui est un parfait lien d’union.” (Col. 3:14, MN). L’amour pour Jéhovah et pour notre prochain peut être très fort et constituer un lien que rien ne pourra briser. Il nous lie ensemble, que nous habitions au Nord ou au Sud, à l’Est ou à l’Ouest. Il nous unit, que nous soyons libres de prêcher l’évangile et de nous réunir, ou contraints de servir Dieu clandestinement. L’amour nous empêchera de faire un mauvais usage de notre langue et de blesser nos frères. L’amour nous aidera à reconnaître en tous temps l’ordre théocratique qui règne au sein de la famille de Dieu. Grâce à cette qualité, nous nous garderons d’agir avec présomption et indépendance. Nous éviterons d’être égoïstes, de nous complaire en nous-​mêmes et d’agir soit en extrémistes, soit en lâches. Enfin, l’amour nous empêchera de briguer un poste de responsabilité auquel nous n’avons pas été nommés. Nous attendrons la décision de Jéhovah.

      25. Quels bons conseils Paul nous donne-​t-​il pour nous aider à maintenir l’unité en des temps difficiles ?

      25 Cultivons donc le merveilleux attribut qu’est l’amour, et cela d’autant plus que le présent système de choses approche de sa chute et que le peuple élu de Jéhovah passera alors par des épreuves. Par ces paroles émouvantes, l’apôtre Paul nous exhorte à l’unité : “Seulement, conduisez-​vous d’une manière digne de la bonne nouvelle sur le Christ, afin que, soit que je vienne vous voir ou que je sois absent, j’apprenne à propos des choses qui vous concernent, que vous tenez ferme dans un même esprit, combattant côte à côte d’une même âme pour la foi de la bonne nouvelle, et n’étant effrayés en rien par vos adversaires. Cette chose même est un signe de destruction pour eux, mais de salut pour vous ; et cette indication est de Dieu.” — Phil. 1:27, 28, MN.

  • Identification religieuse
    La Tour de Garde 1964 | 1er septembre
    • Identification religieuse

      En 1957, le Bureau du recensement, aux États-Unis, à la suite de certains sondages ambitieux, découvrit que 96 pour cent des gens se rangeaient parmi les protestants, les catholiques ou les juifs lorsqu’on leur demandait : “Quelle est votre religion ?” Pourtant, le chiffre représentant l’ensemble des membres de toutes les églises indique qu’environ 68 000 000 d’Américains n’appartiennent à aucune église ou synagogue. — A Tale of Ten Cities, de E. J. Lipman et Albert Vorspan, p. 316.

  • Aidés par les articles de La Tour de Garde
    La Tour de Garde 1964 | 1er septembre
    • Aidés par les articles de La Tour de Garde

      PROMPT À OFFRIR SON AIDE

      Le surveillant d’une congrégation de témoins de Jéhovah de l’Illinois rapporte le fait suivant : “Un matin, en rentrant chez moi en voiture, j’écoutais le programme au cours duquel il était permis aux auditeurs de téléphoner pour poser des questions ou exprimer leur opinion à la radio sur un sujet quelconque. Un auditeur téléphona pour demander qu’on lui donnât des renseignements sur la PES (perception extrasensorielle). Ayant lu, dans La Tour de Garde, l’article sur “Qu’est-​ce que la perception extrasensorielle ?” et me rappelant les renseignements fournis dans la brochure Les Écritures enseignent-​elles la “survivance” ?, je courus à la maison et téléphonai au directeur de la station pendant près de quinze minutes ; je lui laissai mon numéro de téléphone pour le cas où l’on voudrait m’appeler.

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