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  • Victoire de la femme de Dieu sur son ennemie de longue date
    La Tour de Garde 1964 | 1er mai
    • (...) En ce temps-​là, sa voix ébranla la terre, mais maintenant il a promis, disant : ‘Encore une fois, je secouerai non seulement la terre mais aussi le ciel.’ Or l’expression ‘Encore une fois’ signifie l’enlèvement des choses ébranlées, en tant que choses qui ont été faites, afin que demeurent les choses non ébranlées. Aussi, puisque nous recevons un royaume qui ne peut être ébranlé, continuons de posséder la bonté imméritée, par laquelle nous pouvons, d’une manière acceptable, rendre à Dieu un service sacré avec crainte pieuse.”

      16. a) Quels termes dans Hébreux 12:18-28 prouvent que la femme de Dieu est une organisation céleste ? b) Qu’impliquait pour la femme et sa Postérité la déclaration de jugement prononcée par Jéhovah contre Satan ?

      16 Ici, la Jérusalem d’en haut est appelée “une ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”. Elle est la femme ou épouse de Dieu. Il s’agit de l’organisation céleste composée de “myriades d’anges, en assemblée générale”. Cette organisation de saints anges était présente au ciel avec Jéhovah Dieu lorsqu’il prononça sa sentence contre le grand Serpent dans le jardin d’Éden, il y a presque six mille ans. Ainsi, quand Jéhovah déclara qu’il mettrait inimitié entre le Serpent et la “femme” et que la Postérité de la femme écraserait la tête du Serpent, la femme ou épouse de Jéhovah était présente avec lui dans le ciel. Elle était donc la “femme” qui devait produire la Postérité destinée à accomplir cet acte. Celui qu’elle produisit directement en vue de cet acte victorieux fut le Fils unique de Dieu, qui devint Jésus-Christ sur la terre, où il affirma : “Je suis le pain qui descend du ciel.”

      17. a) Quand et comment Jésus devint-​il le Premier-né spirituel de la Jérusalem céleste ? b) Quand devint-​il son Fils spirituel dans toute l’acception du terme ?

      17 La naissance de Jésus en l’an 2 avant notre ère, fut le premier pas fait en ce sens. Mais ce fut trente années plus tard, en l’an 29 de notre ère, que la Jérusalem céleste enfanta effectivement son Fils spirituel premier-né. En cette année-​là, Jésus fut baptisé dans l’eau et son Père céleste répandit l’esprit saint sur lui et annonça par les paroles suivantes qu’il l’engendrait comme Fils spirituel : “Celui-là est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé.” Trois ans et demi après, la Jérusalem céleste enfanta réellement Jésus comme son Fils spirituel dans toute l’acception du terme, lorsque Dieu guérit la blessure au talon faite par le grand Serpent et ressuscita Jésus-Christ d’entre les morts pour la vie spirituelle au ciel. Alors la Jérusalem céleste le reçut au sein de son organisation d’anges ou de fils célestes, mais elle l’accueillit comme le Fils principal, l’Archange. — Mat. 3:13-17, MN ; 27:27 à 28:10 ; I Pierre 3:18, 19, MN.

      18. Pourquoi la Jérusalem céleste pouvait-​elle se réjouir, tout comme Sara s’était réjouie ?

      18 Cet événement merveilleux fournit à la Jérusalem céleste des raisons de se réjouir et de pousser des cris de joie. Sa stérilité, qui avait commencé au moment de la promesse d’une postérité faite dans le jardin d’Éden, arriva à son terme par la naissance complète de son Fils le plus glorieux. Elle pouvait se réjouir, tout comme Sara, si âgée, se réjouit lors de la naissance de son fils unique Isaac.

      19. Quels enfants supplémentaires la Jérusalem céleste devait-​elle produire ?

      19 Remarquez cependant que l’apôtre Paul déclara à ses frères chrétiens : “Or nous, frères, sommes enfants appartenant à la promesse, comme Isaac. (...) C’est pourquoi, frères, nous sommes enfants (...) de la femme libre.” (Gal. 4:27, 28, 31, MN). Ce passage fait ressortir le fait que la Jérusalem céleste devait produire d’autres enfants conformément à la promesse de Jéhovah consignée dans Genèse 3:15, concernant la Postérité de la femme.

      20. Quand la femme de Jéhovah commença-​t-​elle à produire ces autres enfants spirituels, ce qui lui fit pousser encore des cris de joie ?

      20 D’après la prophétie d’Ésaïe 54:1, ses enfants spirituels devaient même être plus nombreux que les fils de la servante symbolique qui, sous la forme de la nation naturelle d’Israël, avait eu pendant quelque temps Jéhovah Dieu pour époux. En harmonie avec la promesse de Genèse 3:15, ces autres enfants spirituels commencèrent à être enfantés le jour de Pentecôte, cinquante jours après la résurrection de Jésus-Christ, quand l’esprit saint fut répandu sur les cent vingt fidèles disciples de Jésus qui attendaient à Jérusalem (Actes 2:1-39). Là, Jéhovah les engendra de son esprit. Cet événement fournit à la femme de Jéhovah, la Jérusalem céleste qui était restée si longtemps stérile, une raison de plus de se réjouir et de pousser des cris de joie. Aujourd’hui, en cette année de 1964, elle possède encore sur la terre un reste de cette Postérité spirituelle, reste dont les membres attendent leur naissance complète dans les cieux.

      LA FEMME ENNEMIE

      21. a) Depuis quand la femme de Dieu est-​elle symbolisée par la Jérusalem terrestre ? b) Quand la femme ennemie vint-​elle à l’existence ?

      21 Mais qui est l’autre femme, l’ennemie de la Jérusalem céleste ? Et quand la femme de Dieu se trouva-​t-​elle pour la première fois face à face avec cette ennemie ? Au onzième siècle avant Jésus-Christ, le roi David prit la citadelle de Jérusalem et fit de cette ville sa capitale. Depuis ce temps-​là, la femme de Dieu est symbolisée par la ville terrestre de Jérusalem. En fait, elle en vint à être appelée du nom de cette cité terrestre (II Sam. 5:1-9). Les origines de la Jérusalem terrestre remontaient à la ville de Salem, où le roi Melchisédek fut “prêtre du Dieu Très-Haut” du temps du patriarche Abraham, au vingtième siècle avant Jésus-Christ (Gen. 14:17-20, AC). Naturellement, la femme de Dieu, la Jérusalem céleste, existait avant cette époque-​là. Du reste, la femme ennemie existait déjà du temps de l’antique Salem, et le patriarche Abraham voyageait dans une partie du territoire dominé par cette ennemie. La femme ennemie vint à l’existence quelque deux cents ans avant la naissance d’Abraham.

      22. a) Pourquoi l’ennemie porte-​t-​elle le nom de l’antique ville de Babylone ? b) Qu’est-​ce qui indique que la femme ennemie est plus importante que la ville littérale de Babylone ?

      22 D’après le dernier livre de la Bible, cette femme ennemie finit par être appelée du nom d’une ville terrestre. Son nom mystérieux, Babylone la Grande, fait allusion à la ville de Babylone bâtie sur l’Euphrate, au pays de Schinéar, au cours du vingt-troisième siècle avant notre ère. Cette ville devint un symbole de Babylone la Grande. Mais le fait qu’elle soit qualifiée de Grande, indique que la femme ennemie est quelque chose de plus important que la ville littérale de Babylone située sur l’Euphrate. La femme ennemie existe encore de nos jours, alors que l’antique Babylone est tombée en ruines depuis plus de mille ans (Rév. 14:8 ; 17:5, MN). Certes, les origines de Babylone la Grande remontent à l’antique ville de Babylone, mais elle est autrement plus grande, plus durable et plus puissante dans le monde que cette Ville aux Merveilles de l’Antiquité.

      23. Qui bâtit Babylone, et dans quel dessein la construisit-​il ?

      23 Babylone fut fondée sur les rives de l’Euphrate au cours du premier siècle après le déluge universel du temps de Noé. Elle ne fut pas bâtie par cet homme de Dieu mais par l’un des arrière-petits-fils du patriarche, un rebelle ambitieux nommé Nimrod. Cette ville est la première mentionnée dans la Bible après le récit du déluge. Elle fut le commencement du royaume de Nimrod (Gen. 10:8-12) et celui-ci la fit construire pour faire obstruction à l’accomplissement de la volonté de Dieu relative à la terre, la demeure de l’homme. Cette cité devint le siège de la fausse religion. La preuve en est que ses bâtisseurs se mirent à construire “une tour dont le sommet touche au ciel”. Ce projet fut organisé et exécuté uniquement dans le but de faire un nom, pas au Dieu de Noé, mais aux bâtisseurs de la ville et particulièrement à son roi, Nimrod, qu’on appela par la suite “Nimrod, un puissant chasseur en opposition avec Jéhovah”.

      24. Comment Jéhovah manifesta-​t-​il sa désapprobation du projet, et quelle confusion provoqua-​t-​il ?

      24 Jéhovah Dieu et sa femme céleste n’approuvèrent pas ce projet. Dieu ne pouvait bénir cette ville. Pour manifester sa désapprobation et entraver les opérations, il confondit le langage des bâtisseurs. Incapables de se comprendre et de travailler ensemble, ces derniers se dispersèrent par groupes linguistiques. Seulement une minorité d’entre eux restèrent dans la ville gouvernée par Nimrod. À cause de la confusion qui y régna pendant quelque temps et parce que le langage de ses habitants fut confondu, cette cité en vint à être appelée Confusion. C’est là le sens du nom hébreu Babel, l’hébreu étant la langue parlée par Noé et son fidèle fils Sem. La première traduction grecque des Écritures hébraïques rendit ce nom par Babylone. — Gen. 11:1-10.

      25. a) Qu’emportèrent avec eux les bâtisseurs dispersés ? b) Quand donc et comment Babylone la Grande devint-​elle la femme ennemie ?

      25 Le roi Nimrod établit un petit empire composé de huit villes, dont Babel ou Babylone, la capitale. Il va de soi que sa fausse religion, pratiquée en opposition avec Jéhovah, prédominait dans son empire. Mais la fausse religion de Babylone s’étendit davantage encore. Les bâtisseurs, dont le langage avait été confondu et qui se dispersèrent dans des territoires lointains, emmenèrent avec eux la religion babylonienne exprimée désormais dans les diverses langues nouvelles. Malgré la diversité des idiomes, les idées religieuses restèrent les mêmes. Qu’en résulta-​t-​il ? Un empire de la fausse religion s’établit, ayant comme fondement la religion de Babylone. Son organisation était variée et complexe mais toutes ses doctrines et ses pratiques religieuses étaient essentiellement celles de Babylone. C’est ainsi que Babylone la Grande parut sur le terrain de combat. La femme de Dieu, la Jérusalem ou Sion céleste, se trouva face à face avec la femme ennemie, l’empire mondial de la fausse religion fondée sur la religion de l’antique Babylone.

      26. Qui domine sur l’empire mondial de la religion babylonienne ?

      26 Le grand Serpent, Satan, le Diable menteur, poussait les hommes à bâtir Babylone et sa tour religieuse et à fonder la fausse religion babylonienne. En fait, il était le dieu invisible de Babylone et de sa religion erronée. Il devint ce que les saintes Écritures appellent “le dieu de ce système de choses”. (II Cor. 4:4, MN.) Satan domine sur l’empire universel de la religion babylonienne.

      27. a) Quelle religion est pratiquée par la femme de Dieu ? b) Quels hommes pratiquèrent sa religion, et quelle résistance religieuse leur fut opposée ?

      27 À l’opposé de cela, la religion de la femme de Dieu, la Jérusalem céleste, est le culte du seul vrai Dieu vivant, Jéhovah, son époux. Sa religion rencontra une résistance tenace sur la terre. Le conflit de religions commença après le déluge. La femme de Dieu ou Jérusalem céleste ne fut pas touchée directement par la résistance religieuse qui se manifesta sur la terre. Mais il y avait des hommes qui pratiquaient sa religion, comme Noé, Sem et le patriarche Abraham, un descendant de Sem. Ces hommes pieux et leurs familles furent directement en butte à l’opposition religieuse de Babylone la Grande. Ce que cette femme ennemie fit à Noé, à Sem, à Abraham et à ses descendants qui craignaient Dieu, c’était comme si elle le faisait à la femme de Dieu. Babylone agissait de la sorte surtout parce que la Postérité de la femme de Dieu devait venir par la lignée de ces hommes fidèles.

      28. Dans quelle ligne de descendants Abraham naquit-​il, et quelle promesse Jéhovah lui fit-​il ?

      28 La bénédiction prononcée par Noé sur Sem garantissait que la Postérité de la femme viendrait sur la terre par la lignée de Sem, et non par celles de Japhet ou de Cham (Gen. 9:24-27). Sem vivait encore lorsque Jéhovah Dieu invita son descendant Abraham à quitter la région de Babylone, au pays de Schinéar. Jéhovah déclara à Abraham : “Je ferai de toi un grand peuple, je te bénirai, je magnifierai ton nom, qui servira de bénédiction. (...) Par toi se béniront toutes les nations de la terre.” Après qu’Abraham fut arrivé en Terre promise, située à des centaines de kilomètres à l’ouest de Babylone, Jéhovah lui dit : “C’est à ta postérité que je donnerai ce pays.”

      29. a) Comment Jéhovah certifia-​t-​il que la Postérité promise viendrait par la ligne d’Abraham et d’Isaac ? b) Pourquoi Babylone la Grande était-​elle contre les descendants d’Abraham ?

      29 Plus de trente années plus tard, Abraham obéit à Jéhovah et consentit à lui offrir en sacrifice son fils bien-aimé Isaac. L’ange de Jéhovah arrêta la main d’Abraham et lui dit : “Je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable qui est sur le bord de la mer, et ta postérité conquerra la porte de ses ennemis. Par ta postérité se béniront toutes les nations de la terre, en retour de ton obéissance.” (Gen. 12:1-3, 7 ; 22:1-18, Jé). Cette promesse garantissait que la Postérité promise de la femme de Dieu viendrait sur la terre par la descendance d’Abraham et de son fils Isaac. Lorsque cette Postérité viendrait au pouvoir, le grand Serpent, Satan le Diable, le dieu de Babylone la Grande, serait blessé. C’est pourquoi l’ennemie de la femme de Dieu était contre cette postérité et contre la ligne de descendants par laquelle elle devait venir.

  • Deuxième partie
    La Tour de Garde 1964 | 1er mai
    • Deuxième partie

      1. a) Pendant combien de temps le siège central de Babylone la Grande fut-​il situé dans l’antique ville de Babylone ? b) Dans quel domaine Babylone la Grande exerça-​t-​elle sa domination sur les autres puissances mondiales ? c) Dans quel dessein a-​t-​elle profité de son influence religieuse ?

      LE SIÈGE principal de Babylone la Grande, en tant qu’empire mondial de la fausse religion, se trouvait dans l’antique ville de Babylone, bâtie sur l’Euphrate. Ce fut le cas jusqu’à ce que Babylone tombât de sa position de Troisième Puissance mondiale d’après l’histoire biblique. En 539 av. J.-C., elle céda la place à la Puissance mondiale médo-perse. Deux autres puissances mondiales avaient précédé Babylone, savoir : 1) l’Égypte, et 2) l’Assyrie. Cependant, Babylone la Grande, l’empire universel de la religion babylonienne, avait exercé une domination sur ces deux puissances mondiales antérieures. Elle profita de son influence religieuse pour les inciter à agir contre la Postérité de la femme de Dieu. Elle essaya ainsi de détruire la ligne de descendants par laquelle la Postérité devait venir. Babylone la Grande est une prostituée internationale, et elle se donne aux dirigeants politiques de la terre afin de parvenir à ses fins religieuses. Elle mêle la religion à la politique.

      2. Qu’essaya de faire Babylone la Grande en Égypte, et quel succès eut-​elle ?

      2 Après la mort de Joseph, petit-fils du patriarche Isaac et premier ministre d’Égypte, Babylone la Grande fit peser le poids de son influence religieuse sur les pharaons égyptiens dans le but d’anéantir le peuple de Joseph, les Hébreux. À l’époque, ces derniers étaient des hôtes, des résidents dans le pays d’Égypte. Pharaon en fit des esclaves et tenta de les exterminer par des travaux forcés. Échouant dans cette tentative, Pharaon décréta que tous les garçons nouveau-nés devaient être tués. Babylone la Grande a dû penser qu’elle triomphait sur la femme de Dieu, représentée en Égypte par les Hébreux, les fils d’Israël. Malgré cette mesure diabolique prise par Pharaon, qui commettait la fornication religieuse avec Babylone la Grande, des garçons hébreux continuaient de naître et d’être préservés, y compris Moïse.

      3. Comment Dieu fit-​il éprouver des vexations à Babylone la Grande en Égypte ?

      3 À l’âge de quarante ans, Moïse essaya de se mettre à la tête d’un mouvement visant la libération des enfants d’Israël, mais il dut s’enfuir au pays lointain de Madian. Quarante années plus tard, Jéhovah renvoya Moïse vers les Israélites en qualité de prophète, pour les sortir du pays de l’esclavage. Par le moyen d’une série de dix fléaux dévastateurs, Jéhovah agit contre les Égyptiens et en faveur de la Postérité de sa femme. En effet, “Jéhovah exerça aussi des jugements sur leurs dieux”, et tous les premiers-nés égyptiens moururent. Quelle vexation pour la religieuse Babylone la Grande ! Peu de temps après, Jéhovah démasqua l’impuissance de la religion babylonienne en détruisant les forces armées de Pharaon dans les flots de la mer Rouge. En même temps, il délivra les Israélites et les mit sur le chemin conduisant au pays qu’il avait promis à son ami Abraham. — Nomb. 33:4, AC ; Ps. 78:43-53 ; Ex. 15:1-21.

      4. a) Quelle dynastie en Israël devint la cible spéciale de la femme ennemie ? b) Comment fit-​elle trébucher Salomon ?

      4 Quatre cent quarante-trois années plus tard, le roi David régnait à Sion, la citadelle de Jérusalem, comme souverain de toutes les douze tribus d’Israël. Parce que David était un homme agréable au cœur de Jéhovah, Dieu conclut avec lui une alliance pour un royaume éternel dans sa dynastie (II Sam. 7:1-18 ; I Sam. 13:14). Grâce à cette alliance royale conclue avec David, la femme de Dieu savait que sa Postérité promise devait venir par la ligne de descendants du roi David. Son ennemie, Babylone la Grande, ne tarda pas à l’apprendre à son tour et elle se mit en opposition avec la dynastie davidique. Salomon, fils de David, succéda à son père “sur le trône de Jéhovah”, à Sion (Jérusalem) et fit bâtir un magnifique temple pour le culte de Jéhovah. Il embellit également Jérusalem, en tant que ville sainte du Dieu d’Israël. Mais Salomon ne se trouva pas être la Postérité promise de la femme de Dieu. La religieuse Babylone la Grande le fit trébucher dans sa vieillesse. À cet effet, elle se servit de ses représentants, les nombreuses femmes du roi, pour qui celui-ci fit ériger des hauts lieux religieux utilisés dans le culte de leurs dieux. — I Rois 11:1-10.

      5. Après la mort de Salomon, qu’est-​ce qui mit en danger la représentante terrestre de la femme de Dieu ?

      5 Après la mort de Salomon, une rébellion scinda en deux le royaume de la maison de David. La partie rebelle, le royaume septentrional d’Israël, établit sa propre capitale nationale, se mit à pratiquer le culte des veaux d’or et introduisit finalement à Samarie, la troisième capitale, le culte de Baal. Mais Jérusalem (Sion) demeura la capitale du royaume de Juda, composé de seulement deux tribus, sans compter les Lévites qui servaient dans le temple de Jéhovah (I Rois 11:41 à 16:33). Deux siècles s’écoulèrent ainsi, puis, au huitième siècle avant notre ère, les Israélites commencèrent à subir la domination d’une nouvelle puissance mondiale. En l’an 740 av. J.-C., Samarie, la capitale du royaume septentrional d’Israël, fut mise à sac par Sargon II, roi d’Assyrie. Ce royaume fut renversé et les Israélites survivants furent déportés dans des territoires assyriens. Quelques années plus tard, le pays de Juda fut envahi par les Assyriens sous le commandement du roi Sanchérib, fils de Sargon II. Jérusalem, la représentante terrestre de la femme de Dieu, se trouva menacée. De ce temps-​là, Babylone se trouvait assujettie à l’Assyrie ; toutefois cette dernière pratiquait toujours la religion babylonienne.

      6. Au nom du roi et du dieu d’Assyrie, quelles insultes arrogantes furent adressées à la ville de Jérusalem ?

      6 Alors qu’il mettait le siège devant Lakis, ville de Juda, Sanchérib envoya des messagers à Jérusalem pour demander avec arrogance au roi Ézéchias de lui livrer la ville sainte. Rabschaké, porte-parole du roi d’Assyrie, se tint devant la muraille de Jérusalem et témoigna en faveur de Nisroc, le dieu du roi Sanchérib. Il cria à haute voix aux Juifs postés sur la muraille : “N’écoutez donc pas Ézéchias, car il vous abuse, en disant : Jéhovah nous délivrera. Est-​ce que les dieux des nations ont délivré leurs pays de la main du roi d’Assyrie ? Où sont les dieux d’Émath et d’Arphad ? Où sont les dieux de Sépharvaïm, d’Ana et d’Ava ? Ont-​ils délivré Samarie de ma main ? Quels sont, parmi tous les dieux de ces pays, ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que Jéhovah puisse en délivrer Jérusalem ?” — II Rois 18:9-37, AC.

      7. a) Jérusalem se livra-​t-​elle à Sanchérib ? b) Quelle réponse Jéhovah fit-​il par la bouche du prophète Ésaïe ?

      7 Jérusalem refusa de se livrer à Sanchérib et répondit à celui-ci en ce sens. Le roi d’Assyrie lui envoya donc un deuxième message discréditant le Dieu de Jérusalem,

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