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  • Jephté
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • de Jephté étaient apparemment des hommes en vue parmi les aînés de Galaad (Juges 10:17; 11:7). Ils comprenaient que le peuple avait besoin d’un bon chef pour le conduire (Juges 10:18). Ils se rendaient compte qu’il leur fallait la direction d’un homme approuvé par Dieu s’ils voulaient battre Ammon (Juges 11:5, 6, 10). Nul doute que Jephté et ses compagnons avaient accompli des exploits dans le pays de Tob, ce qui indiquait que le choix de Jéhovah se portait sur lui (Juges 11:1). Les hommes de Galaad décidèrent donc d’aller trouver Jephté, celui qu’ils avaient méprisé, pour lui demander de se mettre à leur tête.

      JEPHTÉ DEVIENT CHEF DE GALAAD

      Jephté accepta de les mener au combat contre Ammon, à une condition toutefois: Si Jéhovah lui donnait la victoire, il resterait leur chef après la bataille. Ce n’était pas pour des raisons égoïstes qu’il insistait sur ce point. Il avait montré que le combat en faveur du nom de Jéhovah et de son peuple lui tenait à cœur. Maintenant, s’il battait Ammon, ce serait la preuve que Dieu était avec lui. Jephté voulait être sûr que les Israélites ne rejetteraient pas une nouvelle fois la direction de Jéhovah lorsque les difficultés seraient passées. Par ailleurs, s’il était bien le fils premier-né de Galaad, il ne faisait alors qu’établir son droit légal à la domination sur la maison de Galaad. L’alliance fut ensuite conclue devant Jéhovah à Mizpah. Une nouvelle fois, Jephté montrait qu’il voyait en Jéhovah le Dieu et le Roi d’Israël et son véritable Libérateur. — Juges 11:8-11.

      Homme d’action, Jephté prit sans tarder des mesures énergiques. Par un messager, il fit dire au roi d’Ammon que celui-ci se comportait en agresseur en envahissant le territoire d’Israël. Le roi répondit qu’Israël avait pris ce pays à Ammon (Juges 11:12, 13). Jephté prouva alors qu’il n’était pas un simple guerrier fruste et sans culture, mais qu’il avait étudié l’histoire de sa nation et en particulier les rapports que Dieu avait entretenus avec son peuple. Il réfuta l’argument ammonite en faisant valoir 1) qu’Israël n’avait pas molesté Ammon, Moab ou Édom (Juges 11:14-18; Deut. 2:9, 19, 37; II Chron. 20:10, 11); 2) qu’Ammon ne possédait pas le pays en question lors de la conquête des Israélites puisqu’il appartenait au peuple cananéen des Amorites lorsque Dieu l’avait livré avec Sihon, son roi, en la main d’Israël; 3) qu’Ammon n’avait pas discuté l’occupation de cette région par Israël durant les 300 ans qui venaient de s’écouler; aussi, sur quelles bases valables pouvait-​il le faire maintenant? — Juges 11:19-27.

      Jephté alla au cœur du problème en montrant que le différend se rattachait à la question du culte. Il déclara que Jéhovah Dieu avait donné le pays à Israël et que, pour cette raison, ce dernier n’en céderait pas un pouce aux adorateurs d’un faux dieu. — Voir KÉMOSCH.

      LE VŒU DE JEPHTÉ

      Jephté voyait que la volonté de Dieu était qu’il combatte les Ammonites. Stimulé par l’esprit de Jéhovah, il conduisit son armée au combat. Tout comme l’avait fait Jacob quelque 600 ans plus tôt, Jephté fit un vœu, démontrant ainsi qu’il désirait de tout cœur la direction de Jéhovah et qu’il attribuait à Dieu le succès qu’il remporterait (Juges 11:30, 31; Gen. 28:20-22). Jéhovah exauça son vœu et les Ammonites furent soumis. — Juges 11:32, 33.

      Des critiques et des exégètes ont condamné Jephté en raison de son vœu, car ils pensent qu’il a imité les autres nations en faisant passer sa fille par le feu, offrant à Dieu un holocauste humain (Deut. 18:9-12). Or Jéhovah ne bénirait pas une telle personne, mais il la maudirait plutôt. Ceux-là mêmes que Jephté combattait, les Ammonites, faisaient précisément des sacrifices humains à leur dieu Molech. — Voir II Rois 17:17; 21:6; 23:10; Jérémie 7:31, 32; 19:5, 6.

      Quand Jephté déclara: “Alors il devra arriver que celui qui sortira, qui sortira des portes de ma maison à ma rencontre, (...) devra alors appartenir à Jéhovah”, il parlait d’une personne et non d’un animal, puisque les animaux qui étaient offerts en sacrifice ne se trouvaient probablement pas dans la maison des Israélites, pas plus qu’ils n’y avaient libre accès. De plus, ce ne serait pas une démonstration de piété bien extraordinaire que de faire à Dieu l’offrande d’un animal. Jephté savait fort bien que ce pourrait être sa fille qui sortirait à sa rencontre. Il ne faut pas oublier que dans cette circonstance l’esprit de Jéhovah était sur lui, ce qui lui évita de faire un vœu inconsidéré. Par conséquent, en quel sens la personne qui viendrait à sa rencontre afin de le féliciter pour sa victoire appartiendrait-​elle “à Jéhovah” et serait-​elle offerte “en holocauste”? — Juges 11:31.

      On destinait parfois quelqu’un au service exclusif de Jéhovah en relation avec le sanctuaire. C’était un droit que les parents pouvaient exercer. Il en alla ainsi pour Samuel. Avant qu’il naisse, Hannah, sa mère, avait fait vœu de le donner pour qu’il serve au tabernacle. Elcanah, le mari d’Hannah, approuva son vœu. Dès que Samuel fut sevré, sa mère le présenta au sanctuaire. En cette occasion, elle offrit également un animal en sacrifice (I Sam. 1:11, 22-28; 2:11). Samson fut lui aussi spécialement voué dès l’enfance au service de Dieu en tant que naziréen. — Juges 13:2-5, 11-14; voir ce que dit Nombres 30:3-5, 16 à propos de l’autorité qu’un père avait sur sa fille.

      Ainsi donc, lorsque Jephté présenta sa fille au sanctuaire, qui se trouvait alors à Siloh, il offrit sans doute en même temps un animal en holocauste. D’après la Loi, l’animal devait être égorgé, écorché et découpé; on lavait les intestins et les jambes; et le corps, c’est-à-dire la tête et tout le reste, était brûlé sur l’autel (Lév. 1:3-9). Un tel sacrifice total était l’indication d’une offrande entière et inconditionnelle à Jéhovah, et quand il accompagnait une autre offrande (par exemple lorsqu’on présentait l’holocauste juste après l’offrande pour le péché le Jour des Propitiations), il signifiait qu’on demandait à Jéhovah d’accepter cette offrande. — Lév. 16:3, 5, 6, 11, 15, 24.

      C’était réellement un sacrifice à la fois pour Jephté et pour sa fille, car il n’avait pas d’autre enfant (Juges 11:34). Aussi, nul descendant ne perpétuerait son nom ni ne recevrait son héritage en Israël. Sa fille était son dernier espoir sous ce rapport. Elle pleura, non sur sa mort, mais sur sa “virginité”, car c’était le désir de tout Israélite, homme ou femme, d’avoir des enfants et de préserver le nom de la famille et l’héritage (Juges 11:37, 38). La stérilité était considérée comme un malheur. Mais la fille de Jephté “n’eut jamais de rapports avec un homme”. Si cette remarque avait concerné l’époque où Jephté n’avait pas encore prononcé son vœu, elle aurait été superflue puisqu’il est clairement spécifié que sa fille était vierge. Elle touche plutôt à l’accomplissement du vœu, ainsi que le montre la phrase qui précède: “Il accomplit à son égard son vœu qu’il avait fait.” En réalité, le récit fait valoir qu’après la réalisation du vœu de son père, elle demeura vierge. — Juges 11:39; voir la façon dont le texte est rendu par Dr, Glaire, Lemaistre de Saci, MN.

      De plus, la fille de Jephté était visitée “d’année en année” par ses compagnes qui “s’en allaient faire son éloge”. (Juges 11:40.) (Le mot hébreu tânâh, utilisé ici, apparaît également en Juges 5:11, où il est rendu soit par “se mirent à raconter” [MN], par “célèbrent” [AC] ou par “publie”. [Lemaistre de Saci.] Un lexique hébraïque [Hebrew and Chaldee Lexicon de Davies] définit ce mot ainsi: “Répéter, raconter en détail.” En Juges 11:40, une version anglaise [AV] a rendu ce terme par “pleurer”, mais en mettant en note marginale “parler avec”.) Puisqu’elle servait au sanctuaire, probablement comme les autres Néthinim (“les donnés” voués au service du sanctuaire), elle pouvait faire beaucoup de choses. Les Néthinim étaient abatteurs de bois et puiseurs d’eau; ils effectuaient les travaux de réparation et sans doute quantité d’autres tâches en tant qu’assistants des prêtres et des Lévites. — Josué 9:21, 23, 27; Esdras 7:24; 8:20; Néh. 3:26.

      LES ÉPHRAÏMITES S’OPPOSENT À JEPHTÉ

      Les Éphraïmites, qui estimaient être la tribu dominante dans la partie nord d’Israël (qui comprenait Galaad), refusèrent par orgueil de reconnaître Jephté et cherchèrent à se justifier. Aussi trouvèrent-​ils un mauvais prétexte pour expliquer pourquoi ils lui en voulaient. Ils avaient adopté la même attitude des années plus tôt, au temps du juge Gédéon (Juges 8:1). Ils prétendirent que Jephté n’avait pas fait appel à eux pour aller combattre les Ammonites et menacèrent de brûler sa maison sur lui. — Juges 12:1.

      Jephté rétorqua qu’il leur avait demandé de venir, mais qu’ils avaient refusé de lui répondre. Il affirma: “Jéhovah les a [les Ammonites] livrés en ma main. Pourquoi donc êtes-​vous montés contre moi, en ce jour, pour combattre contre moi?” (Juges 12:2, 3). Au sujet de l’armée de Jephté, les Éphraïmites dirent: “Des échappés d’Éphraïm, voilà ce que vous êtes, ô Galaad, à l’intérieur d’Éphraïm, à l’intérieur de Manassé!” (Juges 12:4). Peut-être ont-​ils voulu discréditer ainsi Jephté en faisant allusion au fait que ses frères l’avaient chassé et qu’il s’était entouré d’“hommes désœuvrés”, sans emploi, des ‘fugitifs’.

      Dans le combat qui s’ensuivit, les Éphraïmites furent battus et mis en déroute. Les hommes de Jephté les arrêtaient aux gués du Jourdain. Lorsque les fuyards d’Éphraïm essayaient de cacher leur identité, leur prononciation les trahissait. Quand on leur demandait de dire le mot “Schibboleth”, ils étaient incapables de prononcer le “sh” dur et ne parvenaient qu’à dire “Sibboleth”. Parce qu’ils s’étaient rebellés contre celui que Jéhovah avait désigné pour les sauver, quarante-deux mille d’entre eux perdirent la vie. — Juges 12:5, 6.

      APPROUVÉ PAR DIEU

      En I Samuel 12:11, Jephté est présenté comme un libérateur envoyé par Jéhovah, et, en Hébreux 11:32, il est associé à la “nuée de témoins” fidèles. — Héb. 12:1.

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    • JÉPHUNNÉH

      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

  • Jérahméelites
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      {Article non traduit.}

  • Jérèd
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      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

  • Jérémie
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    • JÉRÉMIE

      (“Jéhovah ouvre [la matrice]” ou “Jéhovah exalte”).

      1. Un des “grands prophètes”, fils de Hilkiah, prêtre d’Anathoth, ville sacerdotale située dans le territoire de Benjamin, à cinq kilomètres environ au nord-nord-est de Jérusalem (Jér. 1:1; Josué 21:13, 17, 18). Hilkiah, son père, n’était pas le grand prêtre du même nom, issu de la lignée d’Éléazar, mais il était vraisemblablement de la lignée d’Ithamar et descendait peut-être d’Abiathar, le prêtre que Salomon destitua de ses fonctions sacerdotales. — I Rois 2:26, 27.

      DÉSIGNÉ COMME PROPHÈTE

      Jérémie était un jeune homme quand Jéhovah l’appela pour être prophète en 647 avant notre ère, dans la treizième année du règne de Josias, roi de Juda (659-​628 av. n. è.). Jéhovah lui déclara: “Avant que je te forme dans le ventre, je t’ai connu, et avant que tu sortes de la matrice, je t’ai sanctifié. Je t’ai fait prophète pour les nations.” (Jér. 1:2-5). Il est donc l’un des rares hommes dont la naissance devait quelque chose à Jéhovah en ce sens qu’il intervint par un miracle ou par la providence, afin de les employer à un service spécial. Isaac, Samson, Samuel, Jean le Baptiseur et Jésus sont au nombre de ces hommes. — Voir PRÉCONNAISSANCE, PRÉDESTINATION.

      Lorsque Jéhovah l’appela, Jérémie laissa voir par sa réponse qu’il manquait d’assurance. Il dit: “Hélas! ô Souverain Seigneur Jéhovah! Voici, je ne sais vraiment pas parler, car je ne suis qu’un garçon.” (Jér. 1:6). Si l’on considère la hardiesse et la fermeté de Jérémie pendant son ministère prophétique, ses paroles montrent bien que la force exceptionnelle dont il fit preuve n’était pas la sienne propre, mais venait de ce qu’il s’appuyait totalement sur Jéhovah. Son Dieu était véritablement avec lui, “comme un personnage puissant et terrible”, faisant de Jérémie “une ville fortifiée, et une colonne de fer, et des murailles de cuivre, contre tout le pays”. (Jér. 20:11; 1:18, 19.) Le prophète était si réputé pour son courage et sa hardiesse que, lorsque Jésus était sur la terre, certains Juifs prirent celui-ci pour Jérémie ressuscité. — Mat. 16:13, 14.

      SÉVÈRE MESSAGE DE CONDAMNATION

      Aujourd’hui encore, les lamentations ou les plaintes sont appelées des “jérémiades”. Mais cette expression donne une image fausse de Jérémie. Il n’était pas lui-​même un perpétuel geignard. Au contraire, il fit montre d’amour, de considération et de compassion, ainsi que d’une grande maîtrise de soi et d’une magnifique endurance. La conduite de son peuple et les châtiments que s’attira celui-ci lui causèrent une profonde tristesse. — Jér. 8:21.

      En réalité, c’est Jéhovah qui se plaignait à bon droit de Juda, et Jérémie avait pour devoir d’en informer sans cesse le peuple, ce qu’il fit. Il faut également se rappeler qu’Israël, la nation de Dieu, dans des relations d’alliance avec lui, était sous sa loi. Or, elle l’enfreignait gravement. Les condamnations que Jéhovah formula par l’entremise de Jérémie étaient solidement étayées par la Loi, à laquelle celui-ci se rapporta maintes fois. Il souligna la responsabilité des princes et du peuple, leur rappelant en quelles circonstances ils avaient violé cette Loi. À maintes reprises, Jéhovah attira l’attention sur les avertissements qu’il avait donnés par l’intermédiaire de

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