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JéroboamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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se dessécha. C’est seulement lorsque l’homme de Dieu eut adouci la colère de Jéhovah que la main du roi fut guérie. Même après cela Jéroboam continua de blasphémer et de défier Jéhovah (I Rois 13:1-6, 33, 34). L’introduction du culte du veau constituait les “péchés de Jéroboam”, péchés dont d’autres rois israélites se rendirent aussi coupables en perpétuant cette apostasie. — I Rois 14:16; 15:30, 34; 16:2, 19, 26, 31; 22:52; II Rois 3:3; 10:29, 31; 13:2, 6, 11; 14:24; 15:9, 18, 24, 28; 17:21-23.
Dans la dix-huitième année du règne de Jéroboam, Roboam mourut, mais la guerre entre les deux nations se poursuivit durant les trois ans du règne d’Abijam (Abijah), fils de Roboam, qui succéda à son père (I Rois 15:1, 2, 6; II Chron. 12:15). En une certaine occasion, Abijah rassembla quatre cent mille hommes pour combattre l’armée de Jéroboam qui en comptait le double. Malgré la supériorité numérique de son armée et son habile stratégie, Jéroboam fut complètement défait. Il perdit cinq cent mille hommes, ainsi que de nombreuses villes d’Éphraïm, et fut grandement humilié. Juda remporta la victoire parce que Abijah et ses hommes mirent leur confiance en Jéhovah et crièrent vers lui pour recevoir son secours. — II Chron. 13:3-20.
Pour ajouter à l’affliction de Jéroboam, Abijah, son fils, fut frappé d’une maladie mortelle. Le roi demanda à sa femme de se déguiser et l’envoya avec un présent chez le vieux prophète Ahijah, alors aveugle, pour savoir si l’enfant se rétablirait. La réponse fut négative. De plus, il lui fut prédit que tout héritier mâle de Jéroboam serait retranché et à l’exception de ce fils, en qui Jéhovah avait trouvé quelque chose de bon, aucun des descendants de Jéroboam n’aurait un enterrement décent, mais au contraire, leurs cadavres seraient mangés par les chiens ou par les oiseaux. — I Rois 14:1-18.
Peu de temps après, en 976, Jéhovah mit un terme au règne de vingt-deux ans de Jéroboam en lui ‘portant un coup, de sorte qu’il mourut’. (II Chron. 13:20; I Rois 14:20.) Nadab, son fils, lui succéda sur le trône pour deux années, avant d’être tué par Baascha, qui retrancha aussi tout ce qui respirait de la maison de Jéroboam. Ainsi prit soudainement fin la dynastie qu’il avait fondée, “selon la parole de Jéhovah”, “à cause des péchés de Jéroboam”. — I Rois 15:25-30.
2. Roi d’Israël; fils et successeur de Joas, et arrière-petit-fils de Jéhu. Quatorzième monarque du royaume septentrional, Jéroboam II régna pendant quarante et un ans, de 844 environ à 802 avant notre ère (II Rois 14:16, 23). À l’instar de bon nombre de ses prédécesseurs, il fit ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah en perpétuant le culte du veau institué par Jéroboam Ier. — II Rois 14:24.
Il est question d’un enregistrement généalogique spécial, effectué selon toute vraisemblance au cours du règne de Jéroboam II (I Chron. 5:17). Toutefois, la réalisation la plus remarquable de son règne fut le recouvrement de la partie du territoire qui avait été perdue. En accomplissement de la prophétie de Jonas, Jéroboam “rétablit la limite d’Israël depuis l’entrée de Hamath jusqu’à la mer de l’Arabah [la mer Morte]”. C’est aussi lui qui restitua “Damas et Hamath à Juda en Israël”. (II Rois 14:25-28.) Cela peut vouloir dire que Jéroboam en fit des royaumes tributaires, comme ils l’avaient été par rapport à Juda sous les règnes de David et de Salomon. — Voir II Samuel 8:5-10; I Rois 4:21; II Chroniques 8:4.
Ces succès entraînèrent très probablement une vague de prospérité matérielle pour le royaume du Nord. Mais dans le même temps, le déclin spirituel de la nation se poursuivit. Les prophètes Osée et Amos blâmèrent sévèrement le rebelle Jéroboam et ses partisans pour leur apostasie manifeste, ainsi que pour leur conduite immorale: fraude, vol, fornication, meurtre, oppression, idolâtrie et autres pratiques qui déshonoraient Dieu. — Osée 1:2, 4; 4:1, 2, 12-17; 5:1-7; 6:10; Amos 2:6-8; 3:9, 12-15; 4:1.
L’avertissement que Jéhovah adressa à Jéroboam par la bouche de son prophète Amos était particulièrement explicite: “Je me dresserai avec l’épée contre la maison de Jéroboam.” Et encore: “Jéroboam mourra par l’épée.” (Amos 7:9-11). À sa mort, son fils Zacharie monta sur le trône (II Rois 14:29). Cependant, il y eut un intervalle de onze ans entre la mort de Jéroboam et le règne de six mois de Zacharie, le dernier de la dynastie fondée par Jéhu. Peut-être parce que Zacharie était très jeune ou pour une autre raison, sa royauté ne fut pleinement établie ou affermie que onze années après la mort de son père.
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JÉROHAM
{Article non traduit.}
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JÉRUBBAAL
Voir GÉDÉON.
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JÉRUBBESCHETH
Voir GÉDÉON.
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JÉRUEL
{Article non traduit.}
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JÉRUSALEM
(“possession [ou fondement] d’une double paix”).
Capitale de l’ancien Israël à partir de 1070 avant notre ère environ. Après que la nation se fut scindée en deux royaumes (en 997), cette ville continua de servir de capitale au royaume méridional de Juda. Dans leur ensemble, les Écritures parlent de Jérusalem plus de huit cents fois.
SON NOM
Le plus ancien récit relatif à cette ville l’appelle “Salem”. (Gen. 14:18.) D’aucuns, il est vrai, tentent de rattacher le nom “Jérusalem” à celui de Shalem, l’un des dieux adorés par les peuples sémites occidentaux, mais l’apôtre Paul, lui, montre que le deuxième élément de ce nom signifie en réalité “paix”. (Héb. 7:2.) En hébreu, l’orthographe de cet élément rappelle le duel, d’où son sens de “double paix”. Quelques textes akkadiens (assyro-babyloniens) nomment la cité Urusalim (ou Ur-sa-li-im-mu). Certains biblistes se fondent sur ces textes pour avancer la définition suivante: “Ville de la paix.” Cependant, la forme hébraïque du nom, qui devrait logiquement primer, semble signifier “possession [ou fondement] d’une double paix”.
Toutefois, les Écritures emploient encore bien d’autres formules et titres pour désigner la ville. Ainsi, un psalmiste rappelle son premier nom biblique, Salem (Ps. 76:2); on la nomme également “la ville de Jéhovah” (És. 60:14), “la cité du grand Roi” (Ps. 48:2; voir Matthieu 5:35), “Ville de justice” et “Cité fidèle” (És. 1:26), “Sion” (És. 33:20) et “la ville sainte”. (Néh. 11:1; És. 48:2; 52:1; Mat. 4:5; aujourd’hui encore, les Arabes l’appellent communément “El-Quds”, nom qui signifie “la sainte”.)
SON EMPLACEMENT
Jérusalem ne devait pas son importance et sa grandeur
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