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  • Les chrétiens doivent-ils observer le sabbat ?
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mars
    • personne donc ne vous juge dans le manger et le boire ou à propos d’une fête ou de l’observance de la nouvelle lune ou d’un sabbat ; car ces choses sont une ombre des choses à venir.” (Col. 2:16, 17). Les chrétiens de Galatie furent particulièrement repris parce qu’ils observaient certains jours ; Paul leur écrivit : “Maintenant que (...) vous êtes connus de Dieu, comment pouvez-​vous retourner aux choses élémentaires, faibles et misérables, et vouloir travailler de nouveau comme des esclaves pour elles ? Vous observez scrupuleusement les jours et les mois et les saisons et les années. Pour vous, je crains que de façon ou d’autre j’aie travaillé en vain en ce qui vous concerne.” — Gal. 4:9-11.

      Que les premiers chrétiens n’étaient pas tenus d’observer le sabbat, c’est ce que montre Romains 14:5: “Un homme juge tel jour supérieur à un autre ; un autre homme juge tel jour semblable à tous les autres ; que chaque homme soit pleinement convaincu dans son esprit.” L’apôtre Paul n’aurait pu parler ainsi si les chrétiens avaient encore été tenus d’observer le Décalogue. À ce propos, il est intéressant de remarquer que certains “pères” de l’Église primitive, tels que Justin le Martyr et Tertullien, rangeaient l’observance du sabbat dans la même catégorie que la circoncision.

      Dieu mit fin à la Loi par l’intermédiaire du Christ

      Les Écritures montrent clairement que Dieu mit fin à la Loi par l’intermédiaire du Christ (Éph. 2:14-18 ; Col. 2:13, 14). Certains prétendent que Dieu ne mit fin qu’à ce qu’ils appellent la Loi cérémonielle, mais pas au Décalogue. Cependant, il n’existe aucun texte justifiant pareille distinction. Dans son Sermon sur la montagne, Jésus cita indifféremment le Décalogue et les ordonnances cérémonielles de la Loi sans faire de distinction entre eux. — Mat. 5:21-42.

      Pour confirmer cela, considérez encore les paroles inspirées rapportées dans Romains 7:4-12. Nous y lisons que les chrétiens ont été “mis à mort à l’égard de la Loi par le corps du Christ” et que, par conséquent, ils ont été “affranchis de la Loi”. De quelle Loi ? Uniquement de la Loi dite cérémonielle ? Absolument pas, car le rédacteur inspiré cite ensuite le Décalogue : “Tu ne dois pas convoiter”, montrant que par le mot “Loi” il n’entendait pas seulement la Loi dite cérémonielle, mais toute la Loi donnée par l’intermédiaire de Moïse, y compris les Dix Commandements.

      La Loi opposée à la bonté imméritée

      Tout au long des Écritures grecques chrétiennes, la Loi de Moïse est opposée à la “grâce” ou bonté imméritée qui fut introduite avec Jésus Christ. Ainsi, nous lisons que “la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ”. (Jean 1:17, Crampon 1905.) Effectivement “Christ est la fin de la Loi, afin que quiconque exerce la foi ait la justice”. Par “fin” il ne faut pas entendre simplement le but de la Loi, mais sa disparition. Les chrétiens reçoivent donc ce conseil : “Le péché ne doit pas dominer sur vous, étant donné que vous êtes non sous la loi mais sous la bonté imméritée.” — Rom. 10:4 ; 6:14.

      La Loi a atteint son objectif ; elle a préparé les Israélites pour la venue de leur Messie. Nous lisons : “La Loi est devenue notre tuteur menant à Christ, afin que nous fussions déclarés justes par suite de la foi. Mais maintenant que la foi est arrivée, nous ne sommes plus sous un tuteur.” (Gal. 3:24, 25). Pour qui la Loi était-​elle un tuteur ? Uniquement pour les Juifs. C’est pourquoi, quand Paul prêcha aux non-Juifs d’Athènes, certains d’entre eux devinrent croyants, c’est-à-dire chrétiens, bien qu’ils n’aient jamais été sous la Loi de Moïse, le tuteur. — Actes 17:22-34.

      La “loi” de l’amour

      Tout cela signifie-​t-​il que n’étant plus sous les Dix Commandements, les chrétiens sont libres de faire ce qui leur plaît ? Absolument pas. “Vous avez été, évidemment, appelés pour la liberté, frères ; seulement, n’usez pas de cette liberté comme une incitation pour la chair, mais par l’amour travaillez comme des esclaves les uns pour les autres. Car la Loi entière se tient accomplie dans cette seule parole, à savoir : ‘Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même.’” (Gal. 5:13, 14). Si les chrétiens n’avaient été affranchis que de la Loi dite cérémonielle, cette liberté n’aurait pu constituer une incitation pour la chair. Il est donc clair que le raisonnement est le suivant : Bien que les chrétiens ne soient plus sous la Loi de Moïse, y compris les Dix Commandements, ils ne sont pas libres d’agir sans égard pour leur prochain, car ils sont toujours tenus de respecter la loi de l’amour.

      Les paroles rapportées dans Romains 13:8-10 montrent que cette loi de l’amour remplace les commandements du Décalogue (et non pas seulement la Loi dite cérémonielle) ; Paul écrit : “Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer l’un l’autre ; car celui qui aime son semblable a accompli la loi. Car le code de la loi : ‘Tu ne dois pas commettre d’adultère, Tu ne dois pas assassiner, Tu ne dois pas voler, Tu ne dois pas convoiter,’ et quelque autre commandement qu’il y ait, se résume en cette parole, à savoir : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-​même.’ L’amour ne fait pas de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi.” Étant donné l’importance capitale de l’amour, Jésus n’a fait allusion à aucun des Dix Commandements quand on lui a demandé quel était le plus grand. Il expliqua que le plus grand commandement consistait à aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit et de toute sa force. — Marc 12:29, 30.

      Toutefois, le quatrième commandement n’est pas sans signification pour les chrétiens. Ceux-ci observent un sabbat, non pas un jour sur sept, mais un sabbat continuel, celui dans lequel Dieu est entré après avoir achevé son œuvre de création (Ps. 95:8-11 ; Héb. 3:7 à 4:8). Paul écrivit en effet : “Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu (...). Faisons donc notre possible pour entrer dans ce repos.” Comment cela ? En exerçant la foi dans les dispositions prises par Dieu pour le salut, en renonçant aux œuvres égoïstes et en utilisant plutôt notre vie pour glorifier Dieu. “L’homme qui est entré dans le repos de Dieu s’est, lui aussi, reposé de ses œuvres [égoïstes, visant à sa propre justification], comme Dieu des siennes”, c’est-à-dire de ses œuvres créatrices (Héb. 4:9-11). Êtes-​vous entré dans ce repos ?

  • L’extension du christianisme
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mars
    • L’extension du christianisme

      En 60 ou 61 de notre ère, l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Colosses que la “bonne nouvelle” du message chrétien avait été “prêchée dans toute la création qui est sous le ciel”. (Col 1:23.) Reconnaissant que le christianisme n’avait pas seulement été prêché, mais avait pris racine dans tout l’Empire romain, le professeur J. W. Thompson écrit : “Le christianisme s’est répandu avec une rapidité remarquable dans le monde romain. En l’an 100, probablement chaque province bordant la Méditerranée comptait une congrégation chrétienne, et dans de nombreuses provinces il y en avait plusieurs. L’extension verticale des classes inférieures, d’où étaient sortis les premiers convertis, jusque dans les couches supérieures de la société romaine, semble également avoir été rapide.” — History of the Middle Ages, p. 22.

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