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  • Qui est Jésus Christ pour que nous ayons tous besoin de lui ?
    La Tour de Garde 1976 | 15 octobre
    • Qui est Jésus Christ pour que nous ayons tous besoin de lui ?

      “Il n’y a de salut en personne d’autre, car il n’y a pas sous le ciel d’autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés.” — Actes 4:12

      1. Pourquoi avons-​nous tous besoin d’un sauveur universel ?

      UN SAUVEUR UNIVERSEL ! Voilà ce dont le monde des hommes a grand besoin, oui, un libérateur pour toute la famille humaine. En effet, nous sommes tous du même sang et de la même chair, car nous avons une même origine. Nous vivons tous dans un même vaisseau spatial : la planète Terre. S’il sombrait, nous serions tous précipités avec lui dans les profondeurs infinies de l’espace. Est-​ce ce qui nous attend ? À en juger par ce qui se passe sur la terre, on a l’impression qu’une telle catastrophe est plus proche que ne le pensent les savants. Mais connaîtrons-​nous vraiment une fin aussi horrible ? N’existe-​t-​il pas un sauveur universel capable de l’éviter ? Si oui, qui est-​il et où est-​il ? De plus en plus de gens aimeraient le savoir.

      2. Où ne trouvera-​t-​on pas ce sauveur, et qu’est-​ce que cela prouve ?

      2 Ce sauveur n’est pas à New York, bien que cette ville soit le siège de l’Organisation des Nations unies. En effet, les 144 nations membres de cet organisme pour la paix et la sécurité dans le monde ont elles-​mêmes bien du mal à survivre. Ce sauveur n’est pas davantage à Moscou, où des dictateurs exercent le pouvoir avec une poigne de fer dans l’espoir de convertir le monde entier au communisme. Il n’est pas non plus à Jérusalem, où s’affrontent trois grandes religions qui ont là des intérêts séculaires. En réalité, ce sauveur ne se trouve dans aucune ville du monde, comme le prouve le fait que dans toutes les nations les gens sont de plus en plus angoissés et ne cessent de gémir.

      3. Quelle vérité les gens en général ne reconnaissent-​ils pas, mais vers qui est-​il raisonnable de se tourner pour identifier le sauveur universel ?

      3 La situation mondiale paraît donc sans issue. Pourtant, les gens qui ont adopté les théories modernes ne veulent absolument pas reconnaître la vérité. Quelle vérité ? Que le monde a besoin d’une aide venant d’une source suprahumaine. En effet, ils hésitent à retirer leur confiance aux hommes, parce que, d’après leur conception matérialiste des choses, ils sont la seule aide puissante et intelligente sur laquelle ils peuvent compter. Mais si nous adoptons leur manière de penser, nous ne saurons plus où nous tourner. Oui, quelles que soient les capacités de ces hommes, nous savons bien que ce ne sont pas des créateurs et qu’ils ne se sont pas faits eux-​mêmes. Nous sommes si merveilleusement faits et nous avons reçu tant de capacités que nous ne pouvons pas avoir été créés par des hommes. Celui qui nous a conçus et formés, et qui nous a placés sur cette planète, doit être une personne suprahumaine. Autant les cieux sont élevés par rapport à la terre, autant cette personne doit être élevée par rapport à nous. Elle doit certainement s’intéresser à nous, car nous sommes de merveilleuses créatures sorties de ses mains. Cette pensée n’est peut-être pas très moderne, mais il est tout à fait raisonnable de se tourner vers notre Créateur, reconnaissant que lui seul est capable de susciter un sauveur universel.

      4. Qui a suscité dans le cœur de l’homme l’espérance d’être sauvé grâce à un sauveur universel, et vers qui sommes-​nous invités à nous tourner ?

      4 Est-​ce ce Créateur qui a suscité dans le cœur de l’homme l’espérance de voir toute l’humanité sauvée par un sauveur universel ? Oui. D’ailleurs, de qui d’autre pourrait venir une idée aussi hardie et aussi merveilleuse ? Plus de sept siècles avant notre ère, soit plus d’un siècle avant l’ère bouddhique, le Créateur fit écrire ceci : “Tournez-​vous vers moi et soyez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre, car je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre. J’ai juré par moi-​même — de ma propre bouche est sortie la parole, dans la justice, si bien qu’elle ne reviendra pas — que devant moi pliera tout genou, jurera toute langue, en disant : ‘Vraiment, en Jéhovah il y a justice et force intégrales. Vers lui viendront directement tous ceux qui s’échauffent contre lui et ils auront honte.’” — És. 45:22-24.

      5. Qu’est-​ce qui ne doit pas nous rendre honteux de nous tourner vers Dieu, et pourquoi ?

      5 Le monde des hommes tout entier, jusqu’aux extrémités de la terre, peut bénéficier du salut de Jéhovah. C’est vers lui qu’il faut se tourner pour demander et espérer en toute confiance un salut éternel. La haine du monde pour le nom de Jéhovah ne doit pas nous rendre honteux ni nous détourner de lui. Ce sont plutôt ceux qui s’échauffent contre Jéhovah qui seront obligés de venir directement à lui et qui seront honteux. Cependant, ils ne bénéficieront pas du salut, car il est réservé à ceux qui se tournent volontairement vers Jéhovah pour être sauvés.

      6. Comment le dernier livre de la Bible montre-​t-​il qu’une foule innombrable accepterait l’invitation du Créateur ?

      6 Jéhovah, le seul Dieu du salut, nous invite à nous tourner vers lui. Il a fait consigner cette invitation dans le vingt-troisième livre de la Sainte Bible, qui contient les prophéties qu’il inspira à un Oriental de Jérusalem, Ésaïe, fils d’Amos. Des hommes du monde entier allaient accepter son invitation. C’est aussi ce qu’a annoncé la Révélation ou Apocalypse, le soixante-sixième et dernier livre de la Bible. Au chapitre sept, versets neuf et dix, Jean, fils de Zébédée, le rédacteur inspiré par Dieu, décrit ce qu’il vit dans sa vision prophétique : une grande foule innombrable qui allait se tourner vers Jéhovah, le Dieu du salut. Il écrit : “Voici une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains. Et sans cesse ils crient à haute voix, en disant : ‘Le salut, nous le devons à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.’”

      LE SAUVEUR UNIVERSEL EST IDENTIFIÉ

      7, 8. a) Sur quoi l’expression “l’Agneau” attire-​t-​elle notre attention ? b) Dans quel texte la Révélation utilise-​t-​elle cette expression pour la première fois, et dans quel but ?

      7 Mais pourquoi cette foule, composée de gens de toutes races et de toutes nations, reconnaît-​elle devoir son salut non seulement à Dieu, mais aussi à “l’Agneau” ? Peut-​on identifier avec exactitude celui qui est appelé figurément parlant “l’Agneau” ?

      8 Oui, et nous devons l’identifier. Disons tout de suite que cette expression “l’Agneau” n’est pas une marque de tendresse comme lorsque quelqu’un appelle son “agneau” une personne qui lui est très chère. Non, elle attire l’attention sur un sacrifice, un sacrifice absolument nécessaire à notre salut. La Révélation emploie vingt-sept fois l’expression “l’Agneau” pour désigner celui dont nous avons tant besoin. La première fois, c’est au chapitre cinq, quand Jean, le rédacteur, apprit le rôle capital que devait jouer “l’Agneau”. Quelqu’un dit à Jean : “Cesse de pleurer. Voici, le Lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu, de manière à ouvrir le rouleau et ses sept sceaux.” (Rév. 5:5). Que vit Jean quand il cessa de pleurer ? Il nous le dit en ces termes : “Et j’ai vu, debout au milieu du trône (...), un agneau, comme égorgé.” — Rév. 5:6.

      9. Qui est le Lion de la tribu de Juda, et qu’indique le fait qu’il porte ce titre ?

      9 Mais qui est cet Agneau que la Bible appelle aussi le “Lion qui est de la tribu de Juda” et la “racine” de David, “racine” qui donne la vie ? Il s’agit de Jésus Christ, descendant d’Abraham et du roi David, de la tribu de Juda, qui fut le premier roi judéen de Jérusalem (Gen. 49:9, 10 ; Mat. 1:1-6). S’il est appelé “le Lion qui est de la tribu de Juda”, c’est donc qu’il est le “Schilo”, celui qui devait venir et à qui “appartiendra l’obéissance des peuples”. Autrement dit, il doit être le Roi (comme son ancêtre David) d’un gouvernement réel auquel tous les habitants de la terre devront se soumettre pour leur bien. David ayant été oint pour être roi, on pouvait parler de lui comme d’un oint. De même, son Descendant royal devait être oint, c’est-à-dire “Messie” dans la langue des Hébreux ou “Christ” en grec. C’est pourquoi nous trouvons l’expression “Jésus Christ” (Jésus, un Oint) ou “Christ Jésus” (Jésus oint). Mais si Jésus est comparé à un lion royal de Juda, pourquoi est-​il aussi comparé à un “agneau” ?

      10. D’après la vision de Jean, qu’est-​il arrivé à l’Agneau, et qu’a-​t-​il acheté ?

      10 Jean nous l’explique en rapportant ce qu’il vit et entendit ensuite : “Et quand il a pris le rouleau, (...) ils [chantèrent] un chant nouveau, en disant : ‘Tu es digne de prendre le rouleau et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été égorgé et avec ton sang tu as acheté pour Dieu des personnes de toute tribu, et langue, et peuple, et nation, et tu en as fait, pour notre Dieu, un royaume et des prêtres, et ils régneront sur la terre.’” — Rév. 5:8-10.

      11. Dans quel but cet “Agneau” a-​t-​il été égorgé, et comment cela avait-​il été annoncé dans Ésaïe, chapitre 53 ?

      11 Ce “Lion qui est de la tribu de Juda”, et qui était appelé à faire un royaume, a donc été égorgé et offert en sacrifice. Ce sacrifice correspondait à celui de l’agneau sans défaut qui, conformément à ce que prévoyait la Loi de Moïse, était offert pour les péchés d’Israël. Ce “Lion” était le “serviteur” juste de Jéhovah à propos duquel le prophète Ésaïe a annoncé sous l’inspiration de Dieu : “Il était serré de près, et il se laissait affliger ; cependant il n’ouvrait pas la bouche. Il était mené à l’abattage comme un mouton ; et comme une brebis qui est devenue muette devant ses tondeurs, lui aussi n’ouvrait pas la bouche. (...) Il a répandu son âme jusqu’à la mort, et (...) c’est parmi les transgresseurs qu’il a été compté ; et (...) lui-​même s’est chargé du péché de beaucoup de gens, et (...) il s’est mis à intervenir pour les transgresseurs.” — És. 53:7, 12 ; Actes 8:30-35.

      12. Pourquoi ne pouvons-​nous pas nier que nous sommes pécheurs et que nous avons besoin du sacrifice de l’Agneau ?

      12 Voilà qui montre avec force pourquoi nous avons besoin de Jésus Christ : il est l’Agneau sacrificiel qui a été offert par Jéhovah Dieu, le Créateur de l’homme. Dans la prophétie d’Ésaïe que nous venons de citer, il est question de pécheurs et de transgresseurs. Certes, les gens en général n’aiment pas qu’on les qualifie de pécheurs. Pourtant, personne ne peut nier qu’il a des défauts et qu’il est enclin au mal. Nous avons hérité cela de nos parents, qui eux-​mêmes ont hérité leur imperfection et leurs mauvais penchants de leurs parents. Nous pouvons ainsi remonter une chaîne ininterrompue jusqu’au premier couple, Adam et Ève. Arrivés à ce point, nous ne pouvons plus continuer à raisonner ainsi et attribuer la responsabilité de l’imperfection et des mauvais penchants d’Adam et Ève à leurs parents. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas hérité cela de Dieu, leur Créateur et Père céleste. En effet, “parfaite est son action”. Dieu a créé Adam et Ève parfaits ; il les a même faits à son image. — Deut. 32:4 ; Luc 3:38 ; Gen. 1:26-28.

      13. Quelle question se pose quant au lieu où nous sommes nés, et pourquoi sommes-​nous tous nés imparfaits ?

      13 Au cours des six mille ans écoulés, aucun humain n’est né dans le paradis, dans le jardin d’Éden, où Adam et Ève avaient été créés et placés (Gen. 2:7-25). Évidemment, tous les habitants de la terre ne pourraient vivre aujourd’hui à l’aise dans le paradis originel. Il aurait fallu l’agrandir de manière à ce qu’il s’étende sur tout le globe. Mais pourquoi ne sommes-​nous pas tous nés dans un paradis universel ? Oui, pourquoi sommes-​nous tous nés imparfaits, avec de mauvais penchants et esclaves de la maladie et de la mort ? Il n’y a à cela qu’une seule explication raisonnable : le premier couple humain, de qui nous descendons tous, a mal agi. C’est bien ce qu’explique le récit historique et authentique de la Sainte Bible, qui précise qu’Adam et Ève ont désobéi à Dieu, leur Père céleste avant d’avoir des enfants. Ils ont péché, autrement dit ils ont manqué le but que représente la perfection humaine.

      14. Pourquoi Dieu était-​il en droit de chasser Adam et Ève du paradis, et grâce à quelle action miséricordieuse de sa part sommes-​nous en vie aujourd’hui ?

      14 Pouvons-​nous reprocher à Dieu d’avoir condamné Adam et Ève à subir le châtiment inévitable qu’il avait prévu au cas où ils commettraient le moindre acte de rébellion contre lui, le Législateur et Juge suprême ? Non, nous n’en avons pas le droit. Mais ne pouvons-​nous pas le blâmer de les avoir chassés de leur paradis ? Non plus, car Dieu était le propriétaire et Créateur du jardin d’Éden. Il avait donc parfaitement le droit de choisir les locataires de son paradis. Voyez comment des gens égoïstes et irréfléchis transforment de belles maisons en de véritables taudis. Voyez comment les hommes en général saccagent toute la terre. Ils font même planer la menace d’une guerre nucléaire, avec toute la ruine et la pollution que cela entraînerait. Réflexion faite, il est plutôt étonnant que Dieu ait permis à Adam et à Ève de continuer à vivre hors du paradis d’Éden et de peupler la terre. Dieu a sans aucun doute fait preuve de miséricorde en laissant Adam et Ève vivre et engendrer des enfants, si bien que nous jouissons de la vie aujourd’hui, six mille ans plus tard. — Gen. 3:1 à 4:2.

      15. Quel genre de père Adam a-​t-​il choisi de devenir et en quel sens avons-​nous tous péché en lui ?

      15 Quand, avec sa femme, il fut soumis à la tentation du péché, Adam dut faire un choix. Quel genre de père allait-​il être pour ses enfants : un père qui craindrait Dieu, qui obéirait à son Père céleste et qui entretiendrait de bonnes relations avec lui, ou un père rebelle au Dispensateur de la vie et condamné à mort, châtiment prévu pour les pécheurs (Gen. 2:15-17) ? Adam choisit la deuxième voie. Nous ne pouvons donc pas rendre Dieu responsable de notre imperfection et de nos péchés. Nous n’y pouvons rien, mais il en est exactement comme l’a écrit au premier siècle l’apôtre chrétien Paul : “Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et (...) ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché.” (Rom. 5:12). Comme Dieu avait implanté une semence reproductrice dans le premier homme, tous ses descendants, nous tous, étaient dans les reins d’Adam quand il pécha. Nous avons donc tous péché en lui et nous sommes tous nés pécheurs, condamnés à mort.

      16. Quel fait ne faut-​il pas oublier concernant la justice divine, et quelle assurance trouvons-​nous dans I Corinthiens 15:21, 22 ?

      16 Ne manquons pas de noter cette pensée importante enseignée par la Sainte Bible : De même que Dieu considère un seul homme, Adam, comme cause du péché qui règne actuellement dans le monde et de la mort qui en résulte, de même il peut considérer un seul homme, l’équivalent d’Adam, comme cause de l’élimination, en faveur des hommes nés pécheurs, du péché du monde et de la sentence de mort qui en découle. Avec une telle règle à la fois sage et miséricordieuse, la justice divine est parfaitement satisfaite. Voilà de quoi nous avions tous besoin, et dans I Corinthiens 15:21, 22, la Sainte Bible nous donne l’assurance qu’il en est bien ainsi ; nous lisons : “Puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme que vient la résurrection des morts. Car, de même qu’en Adam tous meurent, de même aussi dans le Christ tous seront rendus à la vie.”

      17. Quel était le seul moyen d’engendrer un homme qui fût l’équivalent l’équivalent de l’homme parfait Adam, et à qui cette naissance fut-​elle annoncée ?

      17 C’est une mesure à la fois merveilleuse, économique et simple. Tout ce dont nous avions besoin, c’était que vienne un homme qui fût l’équivalent d’Adam quand il était parfait et sans péché. Mais comment un tel homme allait-​il naître sur la terre puisque aucun descendant du premier couple humain n’est né parfait ? Seul un miracle du Dieu Tout-Puissant pouvait produire un tel homme si nécessaire, et ce miracle a bien eu lieu à la fin du premier siècle avant notre ère. Grâce à l’intervention de Dieu est apparu celui que la Révélation appelle plusieurs fois “l’Agneau”. Mais cet “Agneau” a prouvé qu’il était aussi “le Lion qui est de la tribu de Juda” et “la racine de David”. Tous les témoignages bibliques montrent qu’il s’agit de Jésus Christ, qui est né à Bethléhem, la ville de David, au début de l’automne de l’an 2 avant notre ère. Comme il allait devenir semblable à un agneau sacrificiel, les témoins à qui Dieu choisit de faire annoncer cette naissance par son ange furent logiquement des bergers qui surveillaient leurs troupeaux de brebis pendant la nuit. — Luc 2:4-18 ; Mat. 2:1-18.

      18. De qui celui qui “est issu de la postérité de David” et qui a été ressuscité est-​il le Fils ?

      18 C’était, comme l’apôtre Paul l’écrivit plus tard, une “bonne nouvelle (...), celle que Dieu avait promise jadis par ses prophètes dans les saintes Écritures, au sujet de son Fils, qui est issu de la postérité de David, selon la chair, mais qui a été déclaré Fils de Dieu avec puissance selon l’esprit de sainteté, grâce à une résurrection d’entre les morts, — oui, Jésus Christ notre Seigneur”. — Rom. 1:1-4.

      19. Pour quelle vie Jésus a-​t-​il été déclaré Fils de Dieu après sa résurrection, et quel était son état durant son séjour sur la terre ?

      19 Concernant l’expression “fils de Dieu” employée au sens propre du terme, notons que d’après la généalogie humaine de Jésus, que nous trouvons dans Luc 3:23-38, le premier homme Adam était appelé “fils de Dieu”. Mais il désobéit à son Père céleste, mourut et nous transmit à tous le péché et la mort. Adam est mort et n’a pas été ressuscité. Il perdit aussi sa position de fils de Dieu. Jésus Christ, lui, a été ressuscité pour la vie céleste. Il a été de nouveau déclaré Fils de Dieu et a reçu un pouvoir supérieur à celui qu’il avait quand il était sur la terre. Toutefois, même quand il était sur la terre, et bien qu’il soit né comme un homme de chair par l’intermédiaire de Marie, une vierge juive, Jésus était aussi Fils de Dieu. Rien ne permet de nier ce fait. Pourquoi ?

      20. Qu’est-​ce qui permit à Jean le Baptiste de témoigner que Jésus était Fils de Dieu ?

      20 À cette époque-​là, la situation exigeait qu’un “fils de Dieu” apparaisse sur la terre. Jésus Christ fut ce Fils de Dieu. Devenu adulte, à l’âge de trente ans, Jésus se fit baptiser dans l’eau par Jean le Baptiste, fils d’un prêtre juif nommé Zacharie. Comment Jean a-​t-​il présenté publiquement Jésus Christ à ses disciples ? Comme le Fils de Dieu. Mais comment Jean savait-​il cela ? Il n’était pas arrivé lui-​même à cette conclusion. Non, mais aussitôt après avoir baptisé Jésus, il entendit, des cieux, la voix de Dieu qui disait : “Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai agréé.” (Mat. 3:13-17 ; Marc 1:9-11 ; Luc 3:21, 22). C’est pourquoi Jean déclara publiquement : “J’ai vu cela, et j’ai attesté que celui-ci est le Fils de Dieu.” — Jean 1:34.

      21. Pourquoi Jésus n’a-​t-​il pas eu de père humain, et qui s’est déclaré être son Père ?

      21 Toutefois, Jésus n’est pas devenu Fils de Dieu au moment de sa naissance humaine, quand Marie l’a mis au monde. Comme il est né d’une vierge qui n’avait pas eu de relations avec un homme, descendant d’Adam, il ne pouvait avoir un père humain, fait de chair. Il n’avait pas non plus pour père un ange, car Marie n’avait pas eu de rapports avec un ange matérialisé, comme en avaient eu les mères des célèbres Néphilim aux jours de Noé, le bâtisseur de l’arche (Gen. 6:1-4). L’ange Gabriel, qui expliqua à Marie de quelle façon miraculeuse elle allait devenir mère, n’était pas le père de son fils premier-né (Luc 1:26-38 ; Mat. 1:18-25). Des hommes de science peuvent mettre en doute la naissance virginale de Jésus en affirmant que c’est impossible, mais l’ange Gabriel dissipa tout doute dans l’esprit de Marie quand il lui dit : “Pour Dieu aucune déclaration ne sera chose impossible.” (Luc 1:37). Dieu affirma donc devant tout l’univers qu’il était le Père de l’enfant Jésus, né dans la lignée de David.

      22. Quelles paroles de Jean le Baptiste et quelle prière de Jésus indiquent que celui-ci était auparavant Fils de Dieu dans le ciel ?

      22 C’est là un fait. Mais la naissance de Jésus à Bethléhem-Juda marquait-​elle le commencement de son existence en tant que Fils de Dieu ? Non. Après avoir baptisé Jésus, Jean le Baptiste, qui était né six mois avant lui, le présenta publiquement en disant : “Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! C’est à propos de lui que j’ai dit : Derrière moi vient un homme qui a passé devant moi, parce qu’il existait avant moi.” (Jean 1:29, 30). Mais puisque Jésus est né sur la terre après Jean le Baptiste, où se trouvait-​il avant lui ? Dans les cieux. Oui, c’est là qu’il se trouvait en tant que Fils de Dieu et qu’il fréquentait en personne son Père céleste. Cela explique pourquoi, la nuit qui précéda sa mort en martyr hors des murs de Jérusalem, il pria son Père céleste en disant : “Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie-​moi auprès de toi de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût.” — Jean 17:4, 5.

      23. D’où Dieu a-​t-​il envoyé son Fils sur la terre, et comment ?

      23 Celui qui est devenu Jésus Christ, “l’Agneau de Dieu”, était donc un Fils de Dieu qui vivait dans les sphères spirituelles invisibles auprès de son Père céleste. Pour devenir le Fils de Dieu humain appelé Jésus Christ, il a fallu que le Dieu Tout-Puissant transfère sa vie des cieux dans un ovule de la vierge juive. Aussi, quand Jésus est né à Bethléhem, Dieu était toujours son Père. C’est forcément du ciel que Dieu a transféré miraculeusement la vie de son Fils, ‘l’envoyant’ ainsi sur la terre. C’est ce que Jésus Christ expliqua au chef juif Nicodème : “Dieu a tant aimé le monde [des hommes] qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit, mais ait la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son entremise.” — Jean 3:16, 17.

      24. Pourquoi avons-​nous besoin de “l’Agneau” Jésus Christ ?

      24 Nous comprenons comment Dieu a fourni l’homme dont nous avions tant besoin pour notre salut éternel, le seul homme qui ait été l’équivalent d’Adam, quand celui-ci était parfait et sans péché dans le jardin d’Éden. Seul cet homme a pu s’offrir lui-​même à Dieu pour être sacrifié comme “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (Jean 1:29.) Nous avons grand besoin de lui, car nos péchés sont inclus dans le “péché du monde”.

  • Pourquoi nous avons besoin du Royaume de Jésus Christ
    La Tour de Garde 1976 | 15 octobre
    • Pourquoi nous avons besoin du Royaume de Jésus Christ

      1. Par quel “dieu” Jésus a-​t-​il été engendré, et pourquoi n’était-​ce pas par hasard ?

      NOTONS que le Fils de Dieu qui vécut en tant qu’homme sur la terre n’est pas né dans une grande famille du monde païen (hindoue ou bouddhiste, ni dans les familles impériales de Chine ou de Rome ; Esther 1:1 ; Luc 2:1, 2). Non ; fait très important, il “est issu de la postérité de David, selon la chair”. (Rom. 1:3.) Ce ne fut pas par hasard. Ce Fils de Dieu devait être la “postérité de David”. C’est pourquoi Dieu lui choisit pour mère une vierge juive qui était de la lignée de David de Bethléhem (Luc 1:26-32). Marie, cette jeune vierge, n’adorait pas le dieu romain Jupiter, ni le dieu grec Zeus, ni quelque autre divinité hindoue ou bouddhique, mais le vrai Dieu. C’est lui qui fut responsable de sa maternité. — Luc 1:34-55 ; Actes 14:12, 13.

      2. Pour quoi Jésus ne devait-​il pas forcément naître dans la famille d’Aaron, de la tribu de Lévi pour être l’Agneau sacrificiel, et quel jour est-​il mort ?

      2 Dans l’ancien Israël, la tribu du roi David était celle de Juda, tribu dans laquelle on ne choisissait pas de prêtres chargés d’offrir les sacrifices. Mais Jésus Christ a pu naître comme la “postérité de David”, de la tribu de Juda, et devenir néanmoins “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (Jean 1:29.) Il n’avait donc pas besoin d’être de la tribu de Lévi ou de la famille sacerdotale d’Aaron, qui fournissait les prêtres d’Israël. Bien que né dans la tribu de Juda, celle de David, il convenait parfaitement pour être un sacrifice agréable à Dieu, car il était parfait et n’avait pas été souillé par le péché. Ce Fils de Dieu, qui était resté parfait et sans péché au ciel, garda sa perfection quand il fut envoyé sur la terre pour devenir l’équivalent de l’homme parfait Adam au moment de sa création dans le jardin d’Éden. Il fallait que Jésus Christ soit parfait pour pouvoir ‘se donner lui-​même en rançon correspondante pour tous’. (I Tim. 2:5, 6 ; Mat. 20:28.) Il a répandu son sang en sacrifice de propitiation le jour de la Pâque de l’an 33. Ce jour-​là, les Juifs sacrifiaient l’agneau pascal et en mangeaient la chair rôtie, afin de commémorer la délivrance que Jéhovah avait opérée en faveur de leur nation en la faisant sortir d’Égypte.

      3. Que dit Lévitique 17:11, 12 sur le sang ? Quels bienfaits retirons-​nous du sang de Jésus, et comment ?

      3 Quand il contracta une alliance avec Israël, Dieu déclara : “L’âme [ou la vie] de la chair est dans le sang, et, moi, je l’ai mis pour vous sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes, car c’est le sang qui fait propitiation par l’âme [la vie] qui est en lui. (...) ‘Nulle âme d’entre vous ne devra manger du sang et nul résident étranger qui réside comme étranger au milieu de vous ne devra manger du sang.’” (Lév. 17:11, 12). En répandant son sang pour l’offrir à Dieu, Jésus Christ répandait donc sa vie en un sacrifice propitiatoire pour tous les descendants du pécheur Adam. Dans les cieux, il présenta à Dieu le sang ou la vie qu’il avait offert par son sacrifice humain parfait. Pour en recevoir les bienfaits, nous ne devons pas manger ou boire de ce sang, mais exercer la foi en lui, c’est-à-dire reconnaître que grâce à ce sang nous pouvons obtenir le pardon complet des péchés qui nous condamnent à mort. — Héb. 9:11-14, 24.

      4. Quelles paroles de Pierre concernant le sang de Jésus montrent qu’il convenait que la Révélation parle de Jésus comme d’un agneau ?

      4 Simon Pierre, pêcheur en mer de Galilée, fut l’un des Juifs du premier siècle qui crurent en la valeur propitiatoire du sang de Jésus. Il écrivit à ses compagnons chrétiens : “Ce n’est pas avec des choses corruptibles, avec de l’argent ou de l’or, que vous avez été délivrés de votre conduite stérile que vous teniez de vos ancêtres. Mais c’est avec un sang précieux, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, oui, celui du Christ.” (I Pierre 1:18, 19). C’est donc fort logiquement que le livre de la Révélation présente à plusieurs reprises Jésus Christ comme “l’Agneau” qui a été “égorgé”. (Rév. 5:6.) Nous avons tous besoin de cet Agneau dont le sang, répandu en sacrifice propitiatoire, peut nous purifier de nos péchés et nous affranchir de la condamnation à mort. Sans le sacrifice de cet Agneau, personne ne pourrait espérer obtenir la vie future et jouir d’une conscience nette devant Dieu. En fait, nous ne pouvons nous passer de cet Agneau.

      5. En s’offrant lui-​même en sacrifice, de quel personnage qui officiait le Jour des Propitiations Jésus était-​il l’antitype ?

      5 En s’offrant lui-​même comme un agneau sacrificiel, Jésus Christ servait en tant que Grand Prêtre de Dieu, qui avait été préfiguré par le premier grand prêtre d’Israël, c’est-à-dire par Aaron, de la tribu de Lévi. Tous les autres grands prêtres d’Israël descendaient de cet Aaron, frère de Moïse. C’est là une autre raison pour laquelle tous les hommes ont besoin de Jésus Christ, pour qu’il serve en qualité d’antitype des grands prêtres d’Israël, qui portaient le sang des sacrifices dans le Très-Saint du temple le Jour des Propitiations (Yom Kippour).

      6. Qui les Juifs devenus chrétiens étaient-​ils encouragés à considérer pour obtenir le pardon de leurs péchés, et pourquoi ?

      6 Après sa résurrection, Jésus accomplit l’image prophétique du Jour des Propitiations quand il quitta la terre et monta au ciel pour paraître en la présence de Dieu, afin de lui offrir la valeur de son sacrifice humain parfait, sacrifice de propitiation pour les péchés de toute l’humanité. C’est pourquoi les paroles rapportées dans Hébreux 3:1, 2 invitaient les Juifs devenus chrétiens à ne plus regarder vers les grands prêtres de la lignée d’Aaron, mais vers le Grand Prêtre antitypique ; nous lisons : “Par conséquent, frères saints, vous qui avez part à l’appel céleste, considérez l’apôtre et le grand prêtre que nous confessons — Jésus. Il a été fidèle à Celui qui l’a constitué tel, comme Moïse aussi l’a été dans toute Sa maison.”

      IL EST AUTRE CHOSE ENCORE QU’UN GRAND PRÊTRE

      7. Pourquoi Jésus Christ est-​il un Grand Prêtre qui nous convient, et, d’après Révélation chapitre un, où sert-​il en tant que tel ?

      7 Un peu plus loin, la lettre aux Hébreux explique pourquoi Jésus Christ est un Grand Prêtre plus efficace qu’Aaron et ses successeurs ; elle dit : “C’est un tel grand prêtre qui nous convenait, fidèle, sans malice, immaculé, séparé des pécheurs, et devenu plus haut que les cieux.” (Héb. 7:26). Au chapitre premier, versets douze à dix-huit, la Révélation Rév 1:12-18 nous montre Jésus Christ, Grand Prêtre glorifié, en train de servir les congrégations chrétiennes. Cependant, d’après le chapitre cinq, il est encore autre chose que le Grand Prêtre de Dieu, car si nous avons tous besoin de Jésus Christ, ce n’est pas seulement en tant qu’Agneau sacrificiel et Grand Prêtre.

      8. Quels titres sont donnés à l’Agneau dans Révélation 5:5, 6, et à quoi cela fait-​il allusion ?

      8 Dans Révélation 5:5, 6, l’Agneau qui a été égorgé est identifié au “Lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David”. Ces titres signifient quelque chose pour l’Agneau Jésus Christ, mais nous en apprenons davantage dans les Rév 5 versets neuf et dix où il est dit de Jésus : “Tu es digne de prendre le rouleau et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été égorgé et avec ton sang tu as acheté pour Dieu des personnes de toute tribu, et langue, et peuple, et nation, et tu en as fait, pour notre Dieu, un royaume et des prêtres, et ils régneront sur la terre.” Outre la prêtrise, ce texte fait allusion à un royaume ou gouvernement. Effectivement, nous avons grand besoin d’un gouvernement parfait et juste pour toute la terre.

      9. D’après Genèse 49:9, 10, que devait recevoir le Lion de la tribu de Juda et pourquoi Jésus devait-​il être “la racine de David” ?

      9 D’après la prophétie de Genèse 49:9, 10, le Lion de la tribu de Juda allait recevoir un sceptre et un bâton de commandant, et l’obéissance de tous les peuples lui appartiendrait de droit. Autrement dit, le gouvernement reviendrait au Lion de la tribu de Juda. David, qui appartenait à cette tribu, régna sur Israël pendant quarante ans. Jésus Christ devait être “la racine de David”, car Dieu avait promis à David qu’il fonderait une dynastie de rois et que son royaume serait éternel.

      10. D’après les paroles que Gabriel adressa à Marie, quel trône son Fils devait-​il occuper et pendant combien de temps ?

      10 Autrement dit, pour récompenser David de lui avoir voué constamment un culte exclusif, à lui le seul vrai Dieu vivant, Jéhovah fit avec lui une alliance pour un royaume éternel dont les rois seraient choisis dans sa descendance (II Sam. 7:1-17). C’est pourquoi, quand il annonça à Marie, qui était de la tribu de Juda, la naissance prochaine de Jésus, l’ange Gabriel déclara : “Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera sur la maison de Jacob [Israël] à jamais, et son royaume n’aura pas de fin.” — Luc 1:26-33.

      11. Quel besoin confessons-​nous à Dieu quand nous le prions en empruntant les termes de Matthieu 6:9, 10 ?

      11 D’ailleurs, que reconnaissons-​nous quand nous prions Dieu en utilisant la prière que Jésus enseigna à ses disciples, savoir : “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié ! Que ton royaume vienne ! Que ta volonté se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre !”, Eh bien, nous confessons à Dieu que nous avons besoin du Royaume de son Fils Jésus Christ. — Mat. 6:9, 10.

      12. Dans quelle tentative la chrétienté a-​t-​elle échoué, et comment le Royaume de Dieu et du Christ devra-​t-​il agir envers les royaumes du monde ?

      12 La chrétienté n’a jamais été le Royaume de Dieu et du Christ. Elle a échoué dans sa tentative visant à convertir les royaumes du monde pour en faire des gouvernements vraiment chrétiens. Mais comment pouvons-​nous espérer voir le Royaume du Christ dominer la terre puisque tous ces gouvernements politiques existent et qu’ils dirigent les affaires humaines ? Ce n’est pas possible dans les circonstances présentes. Il faut donc que ces gouvernements humains imparfaits et défaillants disparaissent de la terre. Mais aucune force humaine n’est capable de les faire disparaître. Voilà pourquoi nous avons besoin du Royaume de Jésus Christ. C’est lui qui s’acquittera de cette tâche, conformément à ce que nous lisons dans Daniel 2:44: “Dans les jours de ces rois-​là, le Dieu du ciel établira un royaume qui ne sera jamais supprimé. Et ce royaume ne passera à aucun autre peuple. Il écrasera et mettra fin à tous ces royaumes, et lui-​même subsistera jusqu’à des temps indéfinis.”

      13. Quand et où la destruction des royaumes du monde aura-​t-​elle lieu, mais que faudra-​t-​il faire encore pour les survivants ?

      13 Cette destruction des gouvernements politiques actuels aura lieu au plus fort de la “grande tribulation” à venir, à ce que Révélation 16:14, 16 appelle Har-Maguédon. À Har-Maguédon, la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, il y aura des survivants. Mais il ne suffira pas de débarrasser la terre des gouvernements corrompus et impuissants dirigés par des humains imparfaits et mortels. Il faudra faire encore autre chose pour les survivants. Quoi donc ? Faire disparaître toutes les intelligences suprahumaines, invisibles et méchantes qui influencent les gouvernements humains. Qui sont ces intelligences invisibles ? Même si les hommes de science n’y croient pas, nous répondons : Satan le Diable et ses anges ou démons. Que Jésus Christ, et non les savants, soit reconnu véridique ! Il déclara que Satan le Diable est le “chef de ce monde”. Or, Jésus Christ, que Dieu avait envoyé des cieux, devait être bien renseigné. — Jean 12:31 ; 14:30.

      14. Quel Gouvernement sera suffisamment puissant pour délivrer l’humanité de la domination de Satan et de ses démons ?

      14 D’autre part, dans la vision qu’il transmit à l’apôtre chrétien Jean, Jésus Christ, devenu un esprit glorieux, expliqua que Satan le Diable est “celui qui égare la terre habitée tout entière”. (Rév. 12:9.) Un gouvernement spirituel céleste est donc indispensable pour déloger Satan et ses démons de la position qu’ils occupent et d’où ils dominent tous les habitants de la terre. Le Royaume de Jésus Christ est précisément un gouvernement céleste, et il est assez puissant pour délivrer l’humanité de cette domination. C’est une autre raison pour laquelle nous avons besoin de ce Royaume. Après avoir remporté la victoire à Har-Maguédon, il emprisonnera Satan le Diable et ses démons dans un abîme loin de la terre. Ils y resteront pendant les mille ans que durera le Royaume du Christ. — Rév. 19:11 à 20:3.

      15. Comment la Révélation décrit-​elle les nombreux bienfaits vivifiants que recevront les sujets du Royaume ?

      15 Durant le règne millénaire de Jésus Christ, des bienfaits dispensateurs de vie couleront, tel un fleuve, en direction de tous les habitants de la terre pour qui Jésus, l’Agneau sacrificiel, a donné sa vie. C’est ce que décrit magnifiquement le dernier chapitre de la Révélation 22, dans lequel l’apôtre Jean indique la source des dispositions qui permettront à l’humanité de recevoir la vie éternelle. Il dit : “Et il [un ange de Dieu] m’a montré un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui, jaillissant du trône de Dieu et de l’Agneau, coulait au milieu de la grande artère de la ville. Et de part et d’autre du fleuve il y avait des arbres de vie produisant douze récoltes de fruits, donnant chaque mois leurs fruits.”

      16. D’où viendront tous ces bienfaits, et comment le Royaume veillera-​t-​il à ce que l’humanité ne soit l’objet d’aucune malédiction ?

      16 Puis, montrant que la source de ces bénédictions est le trône royal de Dieu et de l’Agneau Jésus Christ, l’apôtre Jean ajoute : “Et il n’y aura plus aucune malédiction. Mais le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et ses esclaves le serviront par un service sacré.” (Rév. 22:1-3). Le Royaume de Dieu et du Christ est établi pour la bénédiction des humains, et non pour leur malédiction. Jésus Christ, le Fils de Dieu, veillera à ce que les affaires de la terre soient gérées dans la justice, pour le bien de l’humanité.

      LES MORTS ONT BESOIN DU ROYAUME

      17. Quelles personnes seront les premières à profiter de ces bienfaits, mais seront-​elles les seules à en bénéficier ?

      17 La “grande foule” des adorateurs de Dieu qui survivront à la “grande tribulation”, au cours de laquelle les royaumes du monde seront détruits, bénéficieront les premiers des bénédictions qui viendront du trône de Dieu par l’intermédiaire du Christ (Rév. 7:9-14 ; Dan. 2:44 ; Mat. 24:21, 22). Mais d’autres humains recevront-​ils des bienfaits de ce fleuve d’eau de la vie symbolique et de ces arbres également symboliques ? Oui, car Jésus Christ, “l’Agneau de Dieu”, n’est pas mort uniquement pour les survivants de la tribulation. Rappelons-​nous ce que Jésus déclara en l’an 33, non loin d’un tombeau de Béthanie, près de Jérusalem. Il dit : “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui exerce la foi en moi, même s’il meurt, viendra à la vie ; quiconque vit et exerce la foi en moi ne mourra jamais. Crois-​tu cela ?” Marthe, dont le frère Lazare était décédé, répondit : “Oui, Seigneur ; je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, Celui qui vient dans le monde.” (Jean 11:25-27). Et nous ? Répondrions-​nous à cette question avec la même foi que Marthe ?

      18. Pour quelles raisons pourrions-​nous répondre affirmativement à la question que Jésus posa à Marthe, et pourquoi peut-​il toujours dire : “Je suis la résurrection et la vie.” ?

      18 Nous avons de solides raisons de répondre par l’affirmative à la même question. Pourquoi ? Parce que Jésus a confirmé ses paroles étonnantes en ressuscitant son ami Lazare qui était pourtant mort depuis quatre jours (Jean 11:28-45). Peu après, ce fut au tour de Jésus d’être ressuscité. Il mourut le jour de la Pâque, mais le troisième jour il fut relevé d’entre les morts grâce au pouvoir tout-puissant de son Père céleste. Le quarantième jour, du mont des Oliviers, près de Béthanie, il monta au ciel (Luc 24:50-53 ; Actes 1:1-12). Dans les cieux, Jésus glorifié peut toujours dire : “Je suis la résurrection et la vie.” Pourquoi ? Parce qu’il a reçu de Dieu, son Père, le pouvoir de ressusciter les morts ; c’est ce que confirment les paroles suivantes que Jean entendit dans sa vision : “J’ai été mort, mais voici, je suis vivant à tout jamais, et j’ai les clés de la mort et de l’Hadès.” — Rév. 1:18.

      19. En quel sens Jésus, et non Lazare, est-​il le “premier-né d’entre les morts” ?

      19 Jésus Christ fut le premier à être ressuscité des morts pour vivre éternellement. C’est donc à juste titre qu’il est appelé “le premier-né d’entre les morts” et les “prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort”. (Col. 1:18 ; I Cor. 15:20.) En effet, même Lazare et les autres personnes que Jésus et ses apôtres ont ressuscités sont morts par la suite, et ils sont allés dans l’Hadès, qui est la tombe commune à tous les hommes. Leur affranchissement de la mort et de l’Hadès ne fut que temporaire. Les “portes de l’Hadès” devaient rester fermées sur eux et sur tous les autres morts rachetés jusqu’à l’établissement du Royaume céleste du Christ au moment prévu par Dieu. — Mat. 16:18 ; És. 38:10, 18.

      20, 21. Quand et où le Royaume du Christ a-​t-​il été établi, et qui devait-​il ressusciter en premier ?

      20 L’histoire universelle du vingtième siècle prouve la réalisation des prophéties bibliques et indique ainsi que le Royaume du Christ est né dans le ciel à la fin des temps des Gentils, c’est-à-dire en 1914 (Luc 21:24 ; Ézéch. 21:25-27). Investi du pouvoir royal, Jésus Christ pouvait désormais s’occuper en premier lieu de ses fidèles disciples décédés, tels que ses apôtres, qui ont été appelés pour régner au ciel avec lui. Il allait les ressusciter pour la vie immortelle et céleste, afin que, comme le dit Révélation 5:10, ils soient “un royaume et des prêtres”. Ainsi se réaliseraient les paroles suivantes de l’apôtre Jean consignées dans Révélation 20:4-6 :

      21 “Et j’ai vu des trônes, et il y avait ceux qui se sont assis dessus, et le pouvoir de juger leur a été donné. Oui, j’ai vu les âmes de ceux qui avaient été exécutés à la hache à cause du témoignage qu’ils avaient rendu à Jésus et pour avoir parlé de Dieu (...). Et ils sont venus à la vie et ont régné avec le Christ pendant mille ans. (...) C’est là la première résurrection. Heureux et saint quiconque a part à la première résurrection ; sur ceux-là la seconde mort n’a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans.”

      22. Durant son règne millénaire, comment Jésus utilisera-​t-​il les “clés de la mort et de l’Hadès”, et de quel miracle sans précédent la “grande foule” sera-​t-​elle témoin ?

      22 Durant son règne de mille ans, le Roi et Grand Prêtre Jésus se servira des “clés de la mort et de l’Hadès” en faveur des autres morts. Ceux-ci entendront sa voix et sortiront, conformément aux paroles du Christ rapportées dans Jean 5:28, 29. Alors la “grande foule”, qui aura traversé saine et sauve la “grande tribulation” et qui aura assisté à la chute et à l’enchaînement de Satan et des démons dans l’abîme, sera témoin d’un miracle sans précèdent : le retour à la vie sur la terre de tous les humains décédés pour qui le Grand Prêtre Jésus, “l’Agneau de Dieu”, a sacrifié sa vie humaine parfaite (Jean 1:29 ; I Tim. 2:5, 6 ; Héb. 2:9). Finalement, le nombre des ressuscités se chiffrera par milliards, tous descendants d’Adam de qui ils avaient hérité l’imperfection, le péché et la condamnation à mort. Jamais la terre n’aura été le théâtre d’un événement aussi merveilleux. Par l’intermédiaire de Jésus, Dieu donna à Jean une brève vision de ce miracle extraordinaire, vision que l’apôtre rapporta dans Révélation 20:11-14.

      23. Pourquoi Jean n’a-​t-​il pas été effrayé par la vision de la résurrection, et quand les habitants de la terre verront-​ils la réalisation de I Corinthiens 15:26 ?

      23 Jean a-​t-​il été effrayé par cette vision ? A-​t-​il vu une terre surpeuplée ? Pas du tout ! Dieu a fait la terre pour qu’elle soit remplie d’hommes et de femmes parfaits qui mèneront une vie agréable. Aucune condamnation à mort ne pèsera plus sur eux. Ils se verront accorder le droit à la vie éternelle comme récompense de leur attachement indéfectible à Jéhovah Dieu. Tous vivront dans le paradis universel (Gen. 1:26-28). C’est pourquoi, quand le dernier des morts rachetés aura été invité à franchir “les portes [ouvertes] de l’Hadès”, la tombe commune à l’humanité disparaîtra à jamais. L’Hadès sera jeté dans le “lac de feu”, qui symbolise la mort éternelle. Quand tous les sujets terrestres du Royaume millénaire du Christ auront été affranchis de tout péché et guéris de toutes les imperfections humaines parce qu’ils se seront soumis aux lois de ce Royaume, alors ils recevront vraiment la vie, la vie parfaite. À ce moment-​là, la “mort”, c’est-à-dire la mort héritée d’Adam, rejoindra l’Hadès dans le “lac de feu”. (Rév. 20:14.) Les hommes seront témoins de la réalisation glorieuse de ces paroles consignées dans I Corinthiens 15:26: “En tant que dernier ennemi, la mort doit être réduite à néant.” Quiconque sera détruit par la suite avec Satan et ses démons parce qu’il aura désobéi volontairement, subira la “seconde mort” pour laquelle il n’est pas prévu de résurrection.

      24. Pourquoi l’aurons-​nous jamais honte de rendre témoignage à Jésus, et à qui désirons-​nous nous joindre pour cela ?

      24 Le temps nous manquerait pour continuer à rendre témoignage à Jésus Christ et pour dire tout ce qu’il signifie pour nous qui appartenons à la famille humaine déchue. Nous ne serons jamais déçus par Jésus. “L’Écriture dit en effet : ‘Quiconque fonde sa foi sur lui ne sera pas déçu.’” (Rom. 10:11 ; És. 28:16). Nous n’aurons jamais honte de rendre témoignage à Jésus Christ, tant par la parole que par le texte imprimé. Étant maintenant plus conscients que jamais de tout ce que nous lui devons, nous nous sentons poussés à unir nos voix à celles des anges pour lui rendre témoignage, à la gloire de Jéhovah Dieu et pour le salut de l’humanité qui est actuellement en plein désarroi.

      25. Pourquoi ne devons-​nous pas nous glorifier de la teneur du témoignage que nous donnons ? Qui a inspiré les prophéties concernant Jésus, et dans quel but ?

      25 Rappelons-​nous ce que l’ange a dit à l’apôtre Jean qui, plein de gratitude, se prosternait à ses pieds pour l’adorer : “Je ne suis rien d’autre que ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères qui possèdent l’œuvre consistant à témoigner de Jésus. Adore Dieu ; car c’est pour rendre témoignage à Jésus que sont inspirées les déclarations prophétiques.” (Rév. 19:10). Nous n’avons donc aucune raison de nous glorifier, comme si nous étions à l’origine de la teneur du témoignage qui est rendu à Jésus Christ. En effet, c’est Jéhovah qui, ayant constaté notre situation désespérée, a fait en sorte que son Fils céleste devienne, dans notre intérêt à tous, l’homme Jésus Christ. De plus, par son esprit actif, Jéhovah a inspiré toutes les prophéties de la Bible qui concernent Jésus Christ, afin que, grâce à elles, nous nous tournions vers “l’Agneau de Dieu”, le Grand Prêtre et Roi messianique de Dieu, qui donnera à l’humanité, si mal gouvernée depuis très longtemps, un Gouvernement parfait et juste.

      26. Après un examen objectif, comment pouvons-​nous répondre à la question : Qui est Jésus Christ pour que nous ayons tous besoin de lui ?

      26 Qui donc est Jésus Christ pour que nous ayons tous besoin de lui ? L’examen objectif de cette question qui ressemble à un défi nous a permis d’obtenir une réponse satisfaisante. Nous avons besoin de Jésus parce que c’est lui que le Créateur a prévu et employé pour permettre à l’humanité de redevenir la famille heureuse et bénie de notre Père céleste. C’est au sein de cette famille universelle que nous pourrons jouir d’un bonheur éternel grâce à l’amour et à l’attention de Jéhovah, tout en l’adorant et en le servant aux siècles des siècles. — I Cor. 15:28 ; Jean 14:6 ; Actes 4:12.

      [Illustration pleine page, page 625]

  • Quelle a été la durée du ministère de Jésus ?
    La Tour de Garde 1976 | 15 octobre
    • Quelle a été la durée du ministère de Jésus ?

      LES biblistes fournissent des réponses différentes à cette question. Selon certains, le ministère de Jésus a duré une année seulement ; selon d’autres, deux ans. D’autres encore affirment qu’il a duré trois ans ou trois ans et demi. La prophétie et l’histoire bibliques prouvent qu’il s’est effectivement écoulé trois ans et demi entre le moment où Jésus a été baptisé et a reçu l’esprit saint de Dieu, symbolisé par une colombe, et sa mort sur le poteau. — Luc 3:21, 22 ; 23:46.

      La prophétie consignée dans Daniel 9:24-27 précise de façon particulièrement concluante la durée du ministère de Jésus. Cette prophétie, dite des “soixante-dix semaines”, indiquait à la fois la date où le Messie, Jésus Christ, est apparu, et la durée de son ministère. On reconnaît généralement qu’il s’agit de “semaines d’années”. Une traduction américaine dit : “Soixante-dix semaines d’années sont réservées pour ton peuple.” (Voir aussi l’Encyclopædia Judaica, t. V, col. 1281.) Cette prophétie ajoute : “Depuis la sortie de la parole de rétablir et de rebâtir Jérusalem, jusqu’à Messie le Conducteur, il y aura sept semaines, également soixante-deux semaines.” En d’autres termes, le Messie devait venir au terme de soixante-neuf “semaines”.

      COMMENT SITUER CES “SEMAINES D’ANNÉES”

      Quand ces “semaines d’années” ont-​elles commencé ? L’année où le gouverneur Néhémie fut autorisé à reconstruire les murailles de Jérusalem, soit en 455 av. n. è. (Néh. 2:3-9.) Comptées à partir de cette date, soixante-neuf semaines d’années, ou 483 années, nous amènent en l’an 29 de notre ère. On a la preuve que Jésus s’est bien présenté comme le Messie cette année-​là en comparant Luc 3:1, 2, 23 aux dates du règne de Tibère César dont il est question dans le récit de Luc.

      Ensuite, la prophétie de Daniel précise que le “Messie sera retranché, avec rien pour lui-​même”. Mais quand devait-​il être retranché, c’est-à-dire mis à mort ? Le Da 9 verset 27 nous permet de le savoir, car il dit qu’“à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande”. Que faut-​il comprendre par la fin de ces deux choses ? Que les sacrifices et les offrandes exigés par la Loi de Moïse n’auraient plus de valeur aux yeux de Jéhovah Dieu. Ils ne pourraient plus faire dans un sens typique la propitiation pour les péchés de ceux qui les offraient. Pourquoi ? Parce que “grâce à sa chair”, c’est-à-dire grâce à son sacrifice humain, Jésus Christ, le Messie, “a aboli (...) la Loi des commandements”. (Éph. 2:15.) Comme la Loi de Moïse, avec ses sacrifices d’animaux et ses offrandes, n’était “qu’une ombre des bonnes choses à venir”, elle cessa d’être en vigueur quand vint la réalité, autrement dit le sacrifice de Jésus, l’Agneau de Dieu. — Héb. 10:1-10 ; Jean 1:29.

      Ainsi, la prophétie de Daniel nous permet de savoir que le Messie est venu à la fin des soixante-neuf semaines d’années, soit en 29, et qu’au milieu de la soixante-dixième semaine, c’est-à-dire trois ans et

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