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JéhovahComment raisonner à partir des Écritures
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Père.” (AG met: “Que toute langue confesse que le Seigneur Jésus Christ est dans la gloire de Dieu le Père.” Toutefois, Os et de nombreuses autres versions rendent cette phrase par: “Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.”) (Notez que ce texte décrit Jésus comme étant différent de Dieu le Père et soumis à lui.)
Comment peut-on aimer Jéhovah tout en le craignant?
Selon les Écritures, nous devons à la fois aimer Jéhovah (Luc 10:27) et le craindre (I Pierre 2:17; Prov. 1:7; 2:1-5; 16:6). Une crainte salutaire de Dieu nous poussera à éviter soigneusement d’encourir sa défaveur. Notre amour pour lui nous incitera à faire ce qui lui plaît, à lui témoigner la gratitude que nous inspirent ses innombrables manifestations d’amour et de faveur imméritée.
Illustrations: Il est normal qu’un fils craigne de déplaire à son père, mais sa reconnaissance pour tout ce que ce dernier fait pour lui devrait le pousser à lui manifester un amour sincère. Un plongeur sous-marin dira qu’il aime la mer, mais une crainte salutaire l’aide à comprendre qu’il doit s’abstenir de faire certaines choses. Il en va de même pour nous: Notre amour pour Dieu devrait se doubler de la crainte salutaire d’adopter une conduite qui nous vaudrait sa défaveur.
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Jésus ChristComment raisonner à partir des Écritures
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Jésus Christ
Définition: Le Fils unique de Dieu; le seul fils que Jéhovah a engendré sans intermédiaire. Ce fils est le premier-né de toute création. Par son entremise, toutes les autres choses au ciel et sur la terre ont été créées. Il est le second personnage de l’univers. C’est lui que Jéhovah a envoyé sur la terre afin qu’il donne sa vie en rançon pour les hommes, ce qui ouvre la perspective de la vie éternelle à tous les descendants d’Adam qui ont foi en lui. Ce même Fils, rétabli dans sa gloire céleste, exerce maintenant la royauté; il a autorité pour détruire tous les méchants et pour mener à bien le dessein originel de son Père concernant la terre. Dans sa forme hébraïque, le nom Jésus signifie “Jéhovah est salut”; le mot Christ, qui correspond à l’hébreu Mashiaḥ (Messie), a le sens de “Oint”.
Jésus Christ est-il un personnage historique?
La Bible constitue la meilleure preuve que Jésus Christ est un personnage historique. Les Évangiles ne décrivent pas vaguement des événements qui se seraient produits à une époque indéterminée et en un lieu non défini. Ils situent clairement et avec force détails le moment et le lieu où les faits se sont produits. Pour preuve, voyez les indications qui nous sont fournies en Luc 3:1, 2, 21-23.
Un historien juif du Ier siècle, Flavius Josèphe, signale la lapidation de “Jacques, frère de Jésus, nommé Christ”. (Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, livre XX, chapitre VIII, paragraphe 1.) Dans le livre XVIII, chapitre IV, paragraphe 3, il est directement question de Jésus, en des termes très favorables. Certains doutent de l’authenticité de ce passage et ils affirment qu’il a été soit ajouté ultérieurement, soit embelli par les chrétiens. Toutefois, il est admis que les mots utilisés et le style sont fondamentalement ceux de Josèphe. De plus, ces quelques lignes figurent dans tous les manuscrits disponibles.
Tacite, historien romain de la fin du Ier siècle, écrit ce qui suit: “Ce nom [chrétien] leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus.” — Annales de Tacite, traduction de H. Bornecque, Garnier, 1965, livre XV, paragraphe 44.
À propos des premiers témoignages non chrétiens relatifs à Jésus, une encyclopédie déclare: “Ces récits indépendants prouvent que dans les temps anciens même les ennemis du christianisme n’ont jamais douté de l’historicité de Jésus; celle-ci n’a été contestée, sur la base de faits insuffisants, qu’à partir du XVIIIe siècle, au XIXe siècle et au début du XXe siècle.” — The New Encyclopædia Britannica (1976), Macropædia, tome X, p. 145.
Jésus Christ était-il simplement un homme bon?
Il est intéressant de remarquer que Jésus a repris un de ses contemporains qui lui avait donné le titre de “bon enseignant”. Il considérait que le modèle de la bonté, c’était son Père et non lui-même (Marc 10:17, 18). Néanmoins, puisqu’il correspondait à l’idée que les gens en général se faisaient d’un homme bon, il devait être véridique. Du reste, même ses
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