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  • Veiller rigoureusement sur notre conduite
    La Tour de Garde 1953 | 1er juin
    • Nous avons un ennemi rusé, plein de malice, l’adversaire, le diable, qui “ rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera ”. C’est pourquoi nous devons nous “ opposer à lui avec une foi ferme ” et pleins de confiance “ résister au diable, et il fuira loin de nous ”. Si nous péchons par insouciance, nous ne pouvons pas lui en imputer la faute. Ève ne put faire valoir cette excuse, elle ne nous servira pas davantage. — I Cor. 10:12 ; I Pi. 5:8, 9 ; Jacq. 4:7, NW.

      Nous devons également nous éloigner de ce monde, car “ qu’y a-​t-​il de commun entre la lumière et les ténèbres ? ” Le monde suit la voie de la moindre résistance. “ C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des nations, en marchant dans la dissolution,... Aussi trouvent-​ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient sans cesse. ” — II Cor. 6:14-18 ; I Pi. 4:3, 4, NW.

      Le diable et son monde font appel à nos convoitises naturelles et à nos penchants dégénérés, et, si nous ne sommes pas sur nos gardes, ces désirs et tendances nous domineront au lieu que nous les dominions. Ainsi nous deviendrons esclaves du péché (Romains, chapitre 6 ; I Jean 2:16, 17). Celui qui est maître de lui-​même vaut mieux que celui qui prend des villes (Prov. 16:32). Un combat a lieu en nous, de sorte que nous ne faisons point ce que nous voulons, et que nous faisons ce que nous ne voulons pas. C’est pourquoi nous devons constamment exercer notre volonté et maîtriser notre corps en tant qu’esclave soumis, sinon il s’imposera en maître obstiné et capricieux (Rom. 7:15-23 ; I Cor. 9:27). La Parole de Dieu contient de nombreux exemples du sort réservé aux insouciants et cela en vue de nous aider à éviter tout ce qui est préjudiciable. — I Cor. 10:5-11.

      Pour veiller rigoureusement sur nos actes, il faut commencer par le cœur et l’esprit. Comme Jésus l’a montré si pertinemment, là débutent les difficultés, c’est pourquoi le sage nous conseille de garder notre esprit ou notre cœur avant toute chose (Prov. 4:23 ; Mat. 15:19). La meilleure manière d’éviter le mal consiste à occuper notre esprit de pensées convenables : “ Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui exige notre considération particulière, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, tout ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. ” — Phil. 4:8, NW.

      Ne prétendons-​nous pas aimer Dieu ? Si nous l’aimons, nous garderons ses commandements (I Jean 5:3). L’insouciance apportera la honte sur son nom. Les Israélites d’autrefois et certaines personnes du temps de Paul se rendirent coupables de telles choses (Ézéch. 36:20-32 ; Rom. 2:24). Puisque Jéhovah combat pour son nom, il ne peut que priver de toutes ses bénédictions ceux qui, par leur manière d’agir égoïste, le diffament. Lorsque Acan et les fils d’Éli transgressèrent la loi, la nation entière subit des défaites (Josué 7 ; I Sam. 2:22-25 ; 3:11-14). Les principes divins ne changent pas. Le désir de recevoir les bénédictions de Jéhovah nous rendra vigilants.

      Si nous aimons notre prochain comme nous-​mêmes, cet amour nous incitera à veiller sur notre conduite. Comment pouvons-​nous éveiller l’intérêt des gens pour le royaume de Dieu — gens qui soupirent et gémissent à cause de toutes les abominations commises dans le pays — s’ils constatent que de telles choses se font aussi parmi nous ? (Ézéch. 9:4.) Comment pouvons-​nous instruire en toute conscience d’autres personnes, si nous ne nous efforçons pas de nous conformer aux exigences divines ? “ Toi donc, qui enseignes un autre, tu ne t’enseignes pas toi-​même ? Toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes ? ” (Rom. 2:21-23, NW). Le clergé apostat suit cette voie, mais non pas les vrais serviteurs de Jéhovah Dieu. — Ps. 50:16, 17 ; Mat. 23:1-5.

      Notre amour du prochain nous enjoindra également de ne pas l’inciter à faire le mal. Les malfaiteurs peuvent croire qu’ils sont intelligents, mais si l’occasion se présente, donnons-​leur à entendre que nous ne pensons pas qu’ils le sont réellement. “ Tu ne haïras point ton frère dans ton cœur ; tu auras soin de reprendre ton prochain, mais tu ne te chargeras point d’un péché à cause de lui. ” “ Celui qui reprend les autres trouve ensuite plus de faveur que celui dont la langue est flatteuse. ” (Lév. 19:17 ; Prov. 28:23). Il est préférable d’agir de la sorte plutôt que de parler des erreurs de ton semblable. Le bavardage n’aide ni le bavard ni la personne de laquelle on jase, ni celui qui écoute le babillage. En réalité cela porte atteinte à tous trois. Par conséquent pourquoi bavarder ?

      Toutefois, si nous veillons sévèrement à agir avec sagesse, ne nous laissons pas fanatiquement aller à l’extrême. Ne soyons pas semblables aux religionistes de la vieille école, fronçant les sourcils lorsque quelqu’un danse, boit ou rit et considérant même comme un péché d’embrasser son conjoint ou ses enfants le dimanche. Dans le monde nouveau, il n’y aura pas de rabat-joie. Le monde nouveau sera un monde où la gaîté régnera, mais on se réjouira de choses convenables. Ce seront des joies pures, saines, des joies durables. Les plaisirs que nous offrent actuellement le diable et son monde sont amers, ils sont comme des cendres. Ils nous déçoivent et font naître le mécontentement. Pourquoi perdre la satisfaction du cœur, subir l’opprobre et peut-être se voir enlever la vie éternelle pour jouir momentanément de joies excitantes et de plaisirs passagers ?

      La soumission à la volonté de Dieu et le contentement sont un grand gain (I Tim. 6:6, NW). Dieu sait ce qui est bien, et lorsqu’il donne des conseils au sujet de certains agissements, ne nous opposons pas à la sagesse divine et ne repoussons pas l’amour divin en les négligeant. Oui, pour l’honneur du nom de Jéhovah, pour le bien de nos semblables et pour le nôtre, veillons rigoureusement sur notre conduite.

  • “ Le fils de l’homme ”
    La Tour de Garde 1953 | 1er juin
    • “ Le fils de l’homme ”

      “ Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe : qu’ils sont petits près de celui-là (l’Évangile) ! Se peut-​il qu’un livre à la fois si sublime et si simple soit l’ouvrage des hommes ? Se peut-​il que celui dont il fait l’histoire ne soit qu’un homme lui-​même ? Est-​ce là le ton d’un enthousiaste ou d’un ambitieux sectaire ? Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs ! quelle grâce touchante dans ses instructions ! quelle élévation dans ses maximes ! quelle profonde sagesse dans ses discours ! quelle présence d’esprit, quelle finesse et quelle justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Mon ami, ce n’est pas ainsi qu’on invente ; et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ... Jamais les auteurs juifs n’eussent trouvé ni ce ton ni cette morale ; et l’Évangile a des caractères de vérité si grands, si frappants, si parfaitement inimitables, que l’inventeur en serait plus étonnant que le héros. ” — J.-J. Rousseau, philosophe français du XVIIIe siècle.

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