BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • L’identification du Messie
    La Tour de Garde 1958 | 1er juillet
    • Jacob prononça sur son lit de mort : “ Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent. ” En outre, les paroles de Dieu à David permettent d’identifier le Messie : “ J’élèverai ta postérité après toi (...) et j’affermirai pour toujours le trône de son royaume. ” — Gen. 22:17, 18, Jé ; 49:10 ; II Sam. 7:12, 13, 16.

      Le lieu même où devait naître celui qui était promis fut également prédit : “ Et toi, Bethléhem (...) de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens. ” Il est certain que de telles promesses prophétiques offraient l’espoir en la venue d’un Messie personnel et ne pouvaient s’appliquer toutes à une nation, encore moins à un effort collectif parmi de nombreuses nations. — Michée 5:1 5:2, NW.

      Non seulement la lignée et le lieu de naissance du Messie furent ainsi clairement désignés, mais l’année même de son apparition fut indiquée. Où ? Dans Daniel 9:25, Jé : “ Depuis l’instant que sortit cette parole “ Qu’on revienne et qu’on rebâtisse Jérusalem ” jusqu’à un Prince Messie, sept semaines et soixante-deux semaines. ” Si l’on applique la règle scripturale contenue dans Ézéchiel 4:6, un jour pour une année, cela fait un total de 483 années. La Parole de Dieu montre que l’ordre de restaurer et de rebâtir Jérusalem fut donné la vingtième année d’Artaxerxès III qui correspond, selon l’histoire profane, à l’année 455 avant J.-C. Si nous comptons 483 ans à partir de cette date, nous arrivons en l’an 29 de notre ère, la quinzième année du règne de Tibère César. Ce fut cette année-​là que Jésus parut comme le Messie promis. — Néh. 2:1 ; Luc 3:1.

      LES PROPHÉTIES SONT ACCOMPLIES

      Il est donc clair que, depuis le premier martyr Abel, des hommes de foi espérèrent en la venue du Messie, libérateur personnel, surtout depuis que Dieu donna à David une promesse messianique, quelque mille ans avant les jours d’Hérode le Grand. C’est pourquoi les Juifs n’ont cessé d’affirmer que le Messie devait venir de la lignée de David. — Jean 7:42 ; Mat. 22:42.

      Le quadruple récit de l’évangile indique que Jésus-Christ satisfit aux exigences relatives à la lignée du Messie, à son lieu de naissance et au temps de sa venue (Luc 2:10-16 ; 3:23-34). Et, qui plus est, en différentes occasions, il reconnut être le Messie. C’est ainsi qu’au puits de Sychar, en réponse à la femme qui avait dit : “ Je sais que le Messie (celui qu’on appelle Christ) va venir ”, Jésus répliqua : “ Je le suis, moi qui vous parle. ” De même, quand le grand prêtre demanda à Jésus : “ Es-​tu le Christ, le Fils de celui qui est béni ? ”, Jésus répondit : “ Je le suis. ” — Jean 4:25, 26, AC ; Marc 14:61, 62, AC.

      Michée avait prophétisé que le Messie aurait une existence préhumaine, et Jésus l’affirma à maintes reprises. Il prétendit être venu d’en haut et avoir existé déjà avant qu’Abraham fût (Jean 3:13 ; 8:58). S’il avait été une dupe ou un imposteur, aurait-​il pu accomplir des miracles tels que guérir des malades, chasser des démons, commander aux éléments et les faire obéir, ressusciter les morts, etc. ? Assurément, tout cela prouve abondamment que Dieu, dans sa puissance, soutenait Jésus dans ses prétentions d’être son Fils et le Messie.

      Il n’est pas étonnant que le peuple ait dit : “ Le Christ (Messie), quand il viendra, fera-​t-​il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ? ” C’est pourquoi Jésus pouvait dire à ses disciples : “ Croyez du moins à cause de ces œuvres. ” Oui, de même que Dieu donna à Moïse le pouvoir de réaliser certains signes afin que son peuple crût que Jéhovah lui était apparu et l’avait investi d’une mission, ainsi Jéhovah donna à Jésus-Christ le pouvoir d’accomplir d’innombrables miracles d’étonnante grandeur afin que les Juifs eussent toute raison de croire qu’il était vraiment le Messie promis, le “ Fils du Dieu vivant ”, comme Pierre l’avait identifié avec une si grande assurance. — Jean 7:31 ; 14:11 ; Mat. 16:16.

      Dieu avait annoncé que la voie serait préparée devant le Messie, prophétie que Jean-Baptiste accomplit (Mal. 4:5, 6 ; Mat. 17:12, 13). Tandis que Jésus poursuivait son ministère, un nombre toujours plus grand de prophéties le concernant s’accomplissaient, parmi lesquelles son entrée triomphale dans Jérusalem et le fait qu’il serait vendu pour trente pièces d’argent (Zach. 9:9 ; 11:12 ; Mat. 21:4, 5 ; 26:15). La prophétie d’Ésaïe, chapitre 53, s’accomplit en Jésus d’une façon remarquable, en détail ; il fut méprisé et rejeté, porta les infirmités des autres, fut éprouvé et faussement condamné, mis au nombre des pécheurs, mourut d’une mort en sacrifice, fut enterré avec le riche, etc. Voyez Matthieu 8:17 ; 27:12-14, 38, 57-60 ; Marc 15:1-15 ; Jean 1:29 ; 12:38.

      POURQUOI IL NE FUT PAS RECONNU

      Étant donné tous ces versets et ces faits identifiant Jésus comme le Messie, pourquoi la nation d’Israël, et spécialement ses conducteurs religieux, ne l’ont-​ils pas reconnu ? En premier lieu, notons que cette non-reconnaissance ne devrait surprendre aucun Juif familiarisé avec l’histoire de son peuple, car les Écritures hébraïques attestent à maintes reprises que c’était une nation rebelle (Ex. 32:9 ; Deut. 9:6 ; II Chron. 30:8). Depuis le temps de leur sortie d’Égypte jusqu’à leur restauration après la captivité babylonienne, leur histoire est un récit de chutes répétées, de leurs violations des instructions de Dieu et des persécutions qu’ils infligeaient à ses prophètes (II Chron. 36:15, 16). Ayant ainsi maltraité les esclaves du grand Vigneron, Jéhovah Dieu, il n’est pas surprenant qu’ils tuèrent avec préméditation son Fils, comme Jésus le montra dans l’une de ses paraboles. — Mat. 21:33-46.

      Autre chose : Les membres du clergé du temps de Jésus s’étaient tellement corrompus qu’ils étaient remplis d’hypocrisie, amis de l’argent, traits caractéristiques qui les empêchèrent d’identifier Jésus comme le Messie. C’est pourquoi Jésus leur dit : “ Comment pouvez-​vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? ” Le fait qu’il dévoilait leur égoïsme leur rendait plus difficile la considération objective de l’évidence, aussi se retranchaient-​ils derrière l’accusation qu’ils portaient contre Jésus, affirmant qu’il faisait ses œuvres par la puissance de Satan le Diable ! — Jean 5:44 ; Mat. 12:22-31.

      Il existe une autre raison encore pour laquelle ces conducteurs religieux ne reconnurent pas leur Messie. Ils s’irritaient du joug romain et attendaient impatiemment le Messie pour les en délivrer. Ésaïe n’avait-​il pas prédit que “ le gouvernement reposera sur son épaule ” et qu’“ à l’accroissement de son gouvernement et de la paix il n’y aura pas de fin ” ? Et mieux encore, Ésaïe n’avait-​il pas prophétisé aussi que le Messie serait un gouverneur très sage et juste, qu’il exterminerait tous les méchants et que toutes les nations lui obéiraient ? Certainement. — És. 9:6, 7 ; 11:1-10, AS.

      “ IL Y A UN TEMPS FIXÉ POUR TOUT ”

      La Parole de Dieu se contredit-​elle donc, ou bien certaines de ses déclarations ont-​elles été prononcées en vain ? Non. Il est évident que de telles prophéties opposées ne pouvaient s’accomplir à la même époque. La règle de Dieu doit donc s’appliquer ici, à savoir : “ Il y a un temps fixé pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel. ” — Eccl. 3:1, AC.

      Les Écritures montrent que le dessein originel de Dieu était de faire de la terre un paradis (Gen. 1:26-28). Elles montrent aussi que ce dessein sera finalement réalisé par le règne du Messie. Cependant, cela implique deux venues du Messie, Fils de Dieu, chacune ayant un but séparé et distinct. La première venue, “ présence ” plutôt, eut lieu de l’an 29 à l’an 33 de notre ère. Alors, Jésus vint comme un homme humble, rendit témoignage au nom de son Père, prouva son intégrité sous l’épreuve et mourut pour les péchés de l’humanité. Par là, il se révéla digne d’être Messie et Roi et posa le fondement légal pour délivrer toute l’humanité de l’incapacité due au péché d’Adam. Après que Jésus eut accompli ces desseins, Dieu le ressuscita des morts et l’exalta à une haute position. — Jean 18:37 ; Héb. 5:8 ; Mat. 20:28 ; Phil. 2:9.

      Peu de temps avant sa mort, Jésus déclara non seulement à ses disciples qu’il reviendrait mais il leur donna une prophétie détaillée grâce à laquelle on pourrait identifier l’époque de son retour. Ce retour ou seconde présence doit avoir pour but de réaliser toutes les glorieuses prophéties concernant son règne, prophéties que, selon les vues erronées des Juifs de son temps, il aurait dû accomplir lors de sa première présence. — Matthieu, chapitre 24 ; Marc, chapitre 13 ; Luc, chapitre 21.

      Pendant de longs siècles, les Juifs se sont sentis obligés de soutenir l’erreur faite par leurs conducteurs du premier siècle, quand ils rejetèrent le Messie. Cependant, ils ont tendance maintenant à reconnaître Jésus comme l’un de leurs prophètes. Un tel point de vue est de pure logique, personne d’autre que Jésus n’ayant jamais exercé une si profonde et si bonne influence sur l’humanité. Mais est-​ce suffisant ? Non. Pour bénéficier complètement du règne du Messie, nous devons aussi reconnaître les faits le concernant : il est le Fils de Dieu dans un sens unique ; il avait une existence préhumaine ; il mourut en sacrifice pour nos péchés ; sa prophétie concernant sa résurrection d’entre les morts s’est vraiment accomplie.

      Athées, agnostiques, déistes, clergé moderniste, Juifs et Mahométans qui prétendent reconnaître les qualités de Jésus comme instructeur et humanitaire tout en refusant de reconnaître ses titres, sont inconséquents avec eux-​mêmes. Ou ses prétentions, citées ci-dessus, correspondent aux faits, ou il était un fou ou un fraudeur qui se trompait soi-​même. Dans l’un ou l’autre cas, il n’aurait pu être un grand instructeur et un humanitaire. Nous ne pouvons admettre les deux points de vue. La Parole de Dieu est sans équivoque.

      Oui, non seulement Jésus nous a laissé un exemple afin que nous suivions ses traces, mais il est aussi celui grâce auquel nous pouvons obtenir la vie éternelle. “ Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. ” Jésus-Christ est le Messie promis. — I Pierre 2:21 ; Actes 4:12.

  • Manifestez du respect aux assemblées
    La Tour de Garde 1958 | 1er juillet
    • Manifestez du respect aux assemblées

      L’ORATEUR prononce un excellent discours. Un couple, intéressé depuis peu, est stupéfait de la valeur de la nourriture spirituelle dispensée. Une personne, assise devant lui, décide de sortir pour aller faire la queue à la cafétéria. Une autre personne, en se dirigeant vers les premiers rangs, aperçoit un vieil ami et lui fait de grands signes. La femme, assise à côté, dit à son mari : “ Oh ! vois-​tu un tel. ” Que peuvent penser les nouveaux intéressés si ce n’est que la nourriture spirituelle est de si peu de valeur pour ces gens qu’ils ne la jugent pas digne d’être écoutée avec politesse. On comprend que leur enthousiasme soit refroidi par quelques personnes irréfléchies et irrespectueuses de l’auditoire.

      Un si grand nombre de personnes entrent dans l’organisation chrétienne que nous devons prendre garde qu’elles n’introduisent de ces pratiques du vieux monde. L’orateur, l’organisation et l’esprit de Dieu nous transmettent un enseignement vital. Il doit être présenté dans un court laps de temps. Lors des assemblées il nous faut donc retirer tout le bien possible. Elles forment une école spirituelle. À l’école, les étudiants qui n’assistent pas à certains cours, errent dans les corridors ou s’absentent fréquemment, se classent loin derrière les autres. Ne leur ressemblez pas. La connaissance exacte est trop importante.

      Écoutez, analysez, prenez des notes et discutez les nouveaux points en retournant chez vous. Ne soyez pas de ceux qui arrivent toujours en retard ou partent avant la fin du programme. Pourquoi ne pas rester toujours jusqu’à la clôture ? Non seulement pour donner le bon exemple, mais encore parce que la session se termine par la prière. Ne désirez-​vous pas exprimer votre gratitude personnelle à Jéhovah pour le programme de la journée ? Ce serait faire preuve d’un évident manque de respect envers Dieu, envers celui qui prie et envers vos frères que de partir avant la prière, uniquement pour gagner quelques minutes. Il s’agit seulement de quelques jours par an. Ce qui importe, est-​ce de gagner cinq minutes, ou même une demi-heure ?

      Toutefois, si quelqu’un a une attribution de service et doit s’en aller, qu’il s’en aille. Si un cas imprévu se présente ou si vous êtes malade, n’hésitez pas à partir. Mais toute autre personne qui sort avant la fin officielle du programme agit contrairement à l’attitude des témoins de Jéhovah envers l’importance de telles réunions. La majorité des assistants ne désirent pas être identifiés par ce manque d’égards. Ils sont honteux quand ils voient quelqu’un agir de la sorte par irréflexion.

      Par conséquent, que votre attention soutenue démontre aux autres l’intérêt que vous prenez au message. Personne ne devrait circuler dans les couloirs pendant les discours. Ils devraient être déserts et silencieux. Quelle joie d’assister à des assemblées où l’on manifeste cette appréciation ! Mais, il arrive que certaines personnes irréfléchies se conduisent différemment. Rappelez-​vous que leur manque de respect ne reflète pas l’organisation. Elles agissent comme notre vieux monde nerveux dans lequel personne ne peut rester tranquille. Dans votre Salle du Royaume, vous restez à votre place jusqu’aux paroles finales, pendant que le cantique est chanté et la prière prononcée, donc jusqu’à ce que la réunion ait pris officiellement fin. Pourquoi manifester moins de respect dans un plus vaste rassemblement où votre manque d’appréciation sera notoire pour davantage de personnes et où votre mauvais exemple sera donné devant un plus grand nombre de gens de bonne volonté ?

      Ne prêtez pas l’oreille lorsque quelqu’un cherche à vous parler pendant que se déroule le programme. Faites un signe de tête affirmatif, mais que la personne sache que vous voulez absolument manifester le respect dû à l’orateur, à l’organisation et aux frères tout proches qui, bien qu’on leur ait attribué un service dans les couloirs, veulent aussi entendre. Si quelqu’un pense que les points présentés ne sont pas vitaux, il se pourrait bien qu’il se fût trompé de lieu, qu’il fût mieux ailleurs, et ses frères qui veulent entendre souhaitent probablement qu’il y soit !

      Vous ne voulez pas qu’ils souhaitent cela à votre sujet, n’est-​ce pas ? Non, naturellement. Alors, par considération, vous serez présent à l’heure, resterez silencieux, tranquille, ne partirez pas avant l’heure ; on ne vous verra jamais dans les couloirs extérieurs pendant l’assemblée ; vous ne parlerez pas durant les communications (même si elles sont faites dans une autre langue que la vôtre) ; vous ne considérerez jamais que faire la queue à la cafétéria ou prendre l’autobus pour rentrer à la maison est plus important que de rester respectueux et tranquille, à votre place, pendant les brèves et dernières paroles, le cantique et la prière adressée à Dieu, qui clôturent la session.

      En adoptant cette attitude, qui devrait être celle de tous les témoins de Jéhovah, vous retirerez tout le profit du riche et réjouissant programme théocratique.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1958 | 1er juillet
    • Questions de lecteurs

      ● Dans Lévitique 3:17 nous lisons : “ C’est ici une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez : vous ne mangerez ni graisse ni sang. ” Dans Néhémie 8:10 il est écrit : “ Allez, mangez de ce qui est gras et buvez de ce qui est doux. ” (Da). Comment peut-​on harmoniser ces deux commandements ? — E. Z., États-Unis.

      Lévitique 3:17 et Néhémie 8:10 ne se contredisent pas. Dans le Lévitique il est question de la graisse entourant les entrailles des animaux, graisse qu’il n’était pas permis de manger. Par contre, l’expression “ ce qui est gras ” employée par Néhémie se rapporte à de grandes portions d’aliments succulents et savoureux, aussi à des mets préparés avec de l’huile végétale. L’expression

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager