-
Comment comprendre les miracles de la BibleLa Tour de Garde 1971 | 15 octobre
-
-
de nouveaux voyages spatiaux. Ce qui a été accompli de nos jours provoquerait la stupéfaction des hommes de l’Antiquité, et bien des aspects de notre vie moderne seraient considérés comme autant de miracles.
Les miracles de la Bible ne sont pas de simples événements naturels
Certains adversaires du récit biblique affirment que les miracles qu’il rapporte peuvent être scientifiquement et logiquement expliqués comme de simples événements naturels. Il est vrai que Dieu s’est servi des tremblements de terre par exemple (I Sam. 14:15, 16, Da ; Mat. 27:51). Mais cela ne prouve pas que Dieu n’a pas joué un rôle dans ces événements. Non seulement il s’agissait de phénomènes puissants (tel le tremblement de terre cité plus haut), mais le moment était tel que tout semblait s’opposer à l’éventualité d’un événement de ce genre.
Prenons un exemple : certains ont prétendu que la manne fournie aux Israélites pouvait être trouvée dans le désert sous la forme d’une exsudation douce et visqueuse sur les tamaris et sur les buissons. Même si cette affirmation douteuse était vraie, la récolte de la manne pour Israël aurait encore été un miracle en raison du moment où elle se produisait. En effet, le septième jour de chaque semaine, il n’y en avait pas sur le sol (Ex. 16:4, 5, 25-27). En outre, alors qu’habituellement il s’y mettait des vers et qu’elle devenait infecte si on la gardait jusqu’au lendemain, il n’en était pas ainsi lorsqu’on en gardait pour la consommer le jour du sabbat. — Ex. 16:20, 24.
Les caractéristiques des miracles de la Bible
Une bonne connaissance des caractéristiques des miracles de la Bible nous aide à croire en leur crédibilité. Par exemple, il vaut la peine de remarquer que ces miracles étaient faits à la vue de tous et en public. Certains ont été accomplis en privé ou devant de petits groupes, mais la plupart du temps ils avaient lieu en public, devant des milliers, voire des millions de témoins (Ex. 14:21-31 ; 19:16-19). Jésus accomplit ses miracles en public. Il ne les enveloppa d’aucun mystère et guérit tous ceux qui vinrent à lui. — Mat. 8:16 ; 9:35 ; 12:15.
Autre caractère particulier aux miracles de la Bible, celui qui en opérait ne le faisait pas pour se glorifier de façon égoïste ni pour en tirer un gain matériel, mais principalement pour la gloire de Dieu (Jean 11:1-4, 15, 40). Les miracles aidèrent d’autres personnes, parfois directement d’une façon physique et toujours d’une manière spirituelle, à se tourner vers le vrai culte.
Les miracles de la Bible ne concernaient pas seulement des créatures animées mais aussi des choses inanimées. Par exemple lorsqu’il s’est agi de calmer le vent et la mer (Mat. 8:24-27), d’arrêter ou de provoquer la pluie (I Rois 17:1-7 ; 18:41-45), de changer de l’eau en sang ou en vin (Ex. 7:19-21 ; Jean 2:1-11), etc. Parmi ces miracles, il faut aussi inclure des guérisons physiques de tous genres, y compris celle de la lèpre (II Rois 5:1-14 ; Luc 17:11-19) et d’un aveugle de naissance (Jean 9:1-7). Cette grande variété de miracles témoigne en faveur de leur crédibilité et prouve qu’ils ont le Créateur pour auteur. En effet, il est logique de penser que seul le Créateur est capable d’exercer une telle influence dans tous les domaines de l’expérience humaine et sur tous les éléments.
Le but des miracles
Les miracles avaient plusieurs buts importants. En premier lieu, ils ont aidé les hommes à acquérir la conviction qu’un de leurs semblables avait reçu le pouvoir et le soutien de Dieu (Ex. 4:1-9). C’est la conclusion exacte que tira le peuple, tant pour Moïse que pour Jésus (Ex. 4:28-31 ; Jean 9:17, 31-33). Par l’entremise de Moïse, Dieu avait promis la venue d’un prophète. Les miracles opérés par Jésus ont aidé ses contemporains à l’identifier à ce prophète. — Deut. 18:18 ; Jean 6:14.
Au début du christianisme, les miracles ont complété le message pour aider les hommes à comprendre que Dieu soutenait le christianisme et avait rejeté l’ancien système de choses juif. Les dons miraculeux visibles durant le premier siècle devaient disparaître avec le temps. Ils étaient indispensables durant l’enfance de la congrégation chrétienne. — I Cor. 13:8-11.
Une situation différente à notre époque
À notre époque, nous ne voyons pas Dieu accomplir de tels miracles par l’intermédiaire de ses serviteurs chrétiens. Pourquoi ? Parce que nous disposons de tous les renseignements nécessaires pour les habitants du monde qui savent lire ; pour aider les humains illettrés disposés à écouter, il y a des chrétiens mûrs qui possèdent une bonne connaissance de la Bible et la sagesse que procurent l’étude et l’expérience.
Il n’est donc pas nécessaire aujourd’hui que Dieu opère des miracles pour démontrer que Jésus est le Libérateur qu’il a nommé ou pour prouver qu’il soutient ses serviteurs.
Même si Dieu continuait d’accorder à ses serviteurs le pouvoir d’opérer des miracles, cela ne convaincrait pas tout le monde, car tous les témoins oculaires des miracles de Jésus n’ont pas accepté son enseignement (Jean 12:9-11). Toutefois, les moqueurs sont avertis par la Bible que Dieu accomplira des choses extraordinaires lors de la destruction du présent système de choses. — II Pierre 3:1-10 ; Rév. chap. 18, 19.
Nous pouvons donc dire que les hommes qui nient l’existence des miracles ne croient pas en un Dieu et Créateur invisible ou croient que celui-ci n’a pas manifesté sa puissance de façon suprahumaine depuis la création. Toutefois, leur incrédulité ne rend pas la Parole de Dieu sans effet. — Rom. 3:3, 4.
Le récit biblique des miracles opérés par Dieu ainsi que l’excellent dessein qu’ils ont accompli, toujours en harmonie avec les vérités et principes contenus dans sa Parole, augmentent notre confiance en Dieu. Ils nous donnent la ferme assurance qu’il prend soin de l’humanité et qu’il peut et désire protéger ceux qui le servent. Le récit des miracles de la Bible renforce notre conviction que Dieu interviendra dans l’avenir d’une manière miraculeuse pour guérir et bénir les hommes fidèles. — Rév. 21:4.
-
-
Un esclave rancunierLa Tour de Garde 1971 | 15 octobre
-
-
Article spécialement conçu pour être lu par les parents avec leurs enfants.
Un esclave rancunier
QUELQU’UN vous a-t-il déjà fait du mal ? Vous a-t-il blessés ou dit quelque chose de désagréable ? Vous en avez certainement été affectés.
Quand une telle chose se produit, devez-vous rendre la pareille à celui qui vous a fait du tort ? Qu’en pensez-vous ?
De nombreuses personnes, lorsqu’elles sont blessées par quelqu’un, lui rendent la pareille, mais Jésus déclara que cela n’est pas bien ; il nous exhorte à pardonner à ceux qui nous font du mal.
Mais que faire quand quelqu’un se montre très souvent désagréable ou dur envers nous ? Combien de fois devons-nous lui pardonner ? C’est ce que l’apôtre Pierre a voulu savoir en une certaine occasion. Il a donc demandé au grand Enseignant : ‘Dois-je lui pardonner jusqu’à sept fois ?’
Jésus n’a pas dit à Pierre que pardonner sept fois était suffisant. Il a déclaré : ‘Tu dois pardonner jusqu’à soixante-dix-sept fois’, si une personne pèche autant de fois contre toi.
Cela fait pardonner de très nombreuses fois ! Nous ne pourrions même pas nous souvenir de toutes les fois où cette personne nous a offensés ou fait du mal. C’est ce que Jésus a montré. Nous devrions donc pardonner à nos semblables maintes et maintes fois. Nous ne chercherons pas à nous souvenir du nombre d’offenses qui nous ont été faites par quelqu’un. S’il nous demande de lui pardonner, nous lui pardonnerons.
Jésus désirait montrer à ses disciples à quel point il est important de pardonner. C’est pourquoi, après avoir répondu à la question de Pierre, il leur raconta une histoire. Aimeriez-vous la connaître ?
Il était une fois un roi, un très bon roi. Il prêtait même de l’argent à ses esclaves lorsque ceux-ci étaient dans le besoin.
Cependant, un jour est venu où il a voulu récupérer son argent. Il a donc convoqué ses esclaves qui lui devaient de l’argent et leur a demandé de le lui rendre. On a fait entrer un homme qui devait au roi soixante millions de pièces de monnaie. Cela représentait beaucoup d’argent, beaucoup plus que tout ce que j’ai pu posséder au cours de ma vie.
L’esclave avait dépensé l’argent du roi et n’avait rien pour le rembourser. Aussi, le roi a ordonné qu’il soit vendu, ainsi que sa femme, ses enfants et tous ses biens. Le roi serait ensuite payé avec l’argent de cette vente. Selon vous, quel a été le sentiment de l’esclave ?
Il était très malheureux. C’est pourquoi il s’est jeté aux pieds du roi, le visage contre terre, et l’a prié en ces termes : ‘Je t’en prie,
-