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  • Le retour du Christ — Savez-vous à quoi vous devez vous attendre ?
    La Tour de Garde 1966 | 1er décembre
    • faire mourir Jésus. — Jean 11:45-50 ; Mat. 16:1 ; Actes 5:17.

      Ainsi, bien que la foule en général ‘ait écouté Jésus avec plaisir’, discuté activement le fait qu’il pouvait être le Messie promis, se soit émerveillée de ses guérisons miraculeuses et ait essayé, sans succès, de le faire roi, elle subit dans son ensemble l’influence de ses maîtres et chefs religieux, et fut amenée à rejeter Jésus (Marc 12:37 ; Jean 7:25-27, 31, 40-42 ; 6:15 ; Mat. 12:23 ; 27:20). Sans entrée solennelle, sans conquêtes glorieuses, sans indépendance nationale, ce ne pouvait être le Messie parmi eux. Ainsi raisonnaient-​ils.

      CE QU’ILS OUBLIÈRENT DE VOIR

      Ils commirent une erreur tragique. Pourquoi ? Ils avaient sous leurs yeux la preuve indiscutable que Jésus était bien le Messie. Du point de vue généalogique, sa position était parfaite ; du point de vue chronologique, il était venu exactement au temps annoncé par la prophétie. Et il était incontestablement le ‘prophète tel que Moïse’ qui avait été promis et qui, non seulement accomplit des miracles, mais aussi ressuscita les morts, ce que Moïse n’avait jamais faita. Oui, et sa venue sans éclat, son rejet par les chefs de la nation, la manière dont il mourut et sa résurrection, tout cela avait été annoncé dans la Parole inspirée de Dieu, et les Juifs l’auraient vu si, au lieu d’écouter leurs chefs religieux, ils y avaient seulement prêté attention (Zach. 9:9 ; Ps. 118:22 ; És. 53:12 ; Ps. 34:21 34:20, NW ; 16:10). Au lieu de cela, ils laissèrent leur attention se porter à tort sur d’autres choses, et en particulier sur l’indépendance de la nation juive. Après la mort de Jésus, deux de ses disciples exprimèrent leur déception à ce sujet ; ils dirent : “Mais nous espérions que cet homme était celui qui est destiné à délivrer Israël.” — Luc 24:21.

      Pourtant Jésus était venu en Libérateur, et il avait accompli en faveur des Juifs une œuvre de libération telle qu’ils n’en avaient jamais connu d’aussi grande jusqu’alors. Il leur avait ouvert les portes et indiqué le chemin qui les affranchirait de leur asservissement à la fausse religion dans laquelle leurs chefs les retenaient captifs. — Luc 4:17-20.

      De plus, Jésus inaugura le ministère chrétien qui devait étendre la véritable instruction biblique sur toute la terre et donner naissance à une congrégation internationale dont l’unité, fondée sur l’amour, serait unique en son genre parmi les nations (Mat. 28:19, 20 ; Jean 13:34, 35 ; 15:17-19). Ses membres seraient cohéritiers oints du Christ pour le Royaume céleste de Dieu, devenant ainsi supérieurs à toute domination exercée depuis la Jérusalem terrestre. — II Tim. 4:18 ; I Pierre 2:9, 10.

      Par le sacrifice de sa vie humaine parfaite, Jésus posa le fondement d’un système de choses complètement nouveau, capable d’amener à la perfection l’ensemble des conditions de vie humaine (Héb. 9:15, 28). Cela est supérieur même aux guérisons physiques effectuées par Jésus.

      LA SITUATION À NOTRE ÉPOQUE

      Qu’en est-​il alors de la seconde présence du Christ ? Que sommes-​nous en droit d’attendre ? Comment éviterons-​nous l’erreur commise par les Juifs lors de sa première présence ?

      Au début de la seconde moitié du dix-neuvième siècle, la croyance en un retour imminent du Christ était largement répandue dans de nombreux pays. Beaucoup se tenaient prêts pour l’apparition soudaine du Christ alors qu’il serait monté majestueusement sur des nuées pour rassembler ses élus, ressusciter tous les morts et les juger ensuite individuellement (en même temps que le reste des millions de créatures vivant sur la terre), et tout cela en vingt-quatre heures.

      Toutefois, maints chefs religieux rejetaient l’idée d’une intervention directe du Christ dans les affaires de la terre. Ils enseignaient que son Royaume est répandu dans le cœur des hommes, et que l’Église chrétienne, par sa force morale, amènera progressivement l’humanité en union avec le Christ en coopérant avec les gouvernements “chrétiens”.

      Que nous faut-​il croire ? Comment savoir ce à quoi nous devons nous attendre ? Nous avons certainement besoin d’être guidés par la Parole de Dieu, la Bible, et par les déclarations de Jésus lui-​même et de ses disciples inspirés au sujet de sa seconde venue. Pourquoi ne pas lire maintenant Matthieu 24 et 25, Luc 21, Marc 13 et II Timothée 3:1-5 qui renferment certaines des prophéties les plus remarquables annonçant les événements auxquels nous devons nous attendre lors du retour du Christ ?

      LA VÉRITABLE SIGNIFICATION DU RETOUR DU CHRIST

      En lisant les passages bibliques précités, nous constatons que ni Jésus ni ses apôtres n’ont indiqué que le retour du Christ serait un temps de paix internationale et de fraternité, mais bien plutôt de guerre et de violence (Mat. 24:7, 8). Cette époque ne verrait pas le soulagement immédiat de toutes les difficultés et souffrances, mais elle serait marquée par des famines, des fléaux, des tremblements de terre, et ce serait un temps d’angoisse et de détresse parmi les nations (Luc 21:11, 25, 26). Elle ne serait pas caractérisée par les bonnes mœurs et la bonté, mais ce serait le règne de l’“iniquité”, “des temps critiques, difficiles à affronter”, les hommes étant amis de l’argent et des plaisirs, sans maîtrise de soi, ingrats, délinquants, et hypocrites sous le rapport de la religion (Mat. 24:12 ; II Tim. 3:1-5). Jésus ne dit pas que la bonne nouvelle relative à son retour et à l’établissement de son Royaume serait prêchée par des chefs religieux et des ecclésiastiques éminents, honorés et bien considérés dans le monde. Cette prédication s’effectuerait plutôt par des gens qui feraient l’objet de la persécution et de la haine de “toutes les nations” et qui seraient traduits devant les tribunaux et emprisonnés. — Mat. 24:9, 14 ; Luc 21:12-19.

      Comparez ce qui précède à ce qui s’est passé depuis 1914. Pendant plus de trente ans avant cette date et un demi-siècle depuis celle-ci, les témoins de Jéhovah ont annoncé que 1914 marquait la fin des “temps fixés des nations” et l’intronisation du Christ comme Roi (Luc 21:24). Les événements qui ont bouleversé le monde à partir de cette date ont amené un groupe de huit ecclésiastiques éminents de Grande-Bretagne à publier, à la fin de 1917, un manifeste dans lequel ils déclaraient que “la crise actuelle indique la fin des temps des Gentils” et qu’on “peut s’attendre à tout moment à la révélation du Seigneur”. Toutefois, après la Première Guerre mondiale, ces mêmes ministres, comme le reste de leurs collègues religieux, se sont absorbés dans les affaires nationales et internationales et ont renoncé à leur déclaration précédente relative au retour du Christ et à la signification des temps actuels. Depuis, ils ont incité leurs troupeaux religieux à repousser la prédication de la nouvelle selon laquelle la seconde présence du Christ a commencé.

      Ainsi, à l’exemple du clergé de l’époque de Jésus, le clergé de notre temps a commis une erreur tragique, et pour la même raison : Il s’est trompé sur les événements qui devaient se produire au moment du retour du Christ. Il a oublié la réponse que fit Jésus aux Pharisiens qui l’interrogeaient sur la venue du Royaume de Dieu, à savoir : “Le royaume de Dieu ne vient pas en se faisant remarquer de manière frappante, et on ne dira pas non plus : ‘Voyez ici !’ ou ‘Là !’ Car, voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous.” (Luc 17:20, 21). Les Pharisiens ne reconnurent pas en Jésus le principal représentant du Royaume, bien qu’il fût au milieu d’eux. De même, aujourd’hui, le clergé et les chefs religieux refusent de reconnaître, et même persécutent, les hommes et les femmes humbles que Jésus envoie en qualité d’ambassadeurs pour publier la domination de son Royaume. — Mat. 24:9, 14.

      Dans les Nos du 1/5/66 et 1/11/66 de ce périodique, nous avons montré que la seconde présence du Christ est spirituelle, donc invisible à l’œil humainb. Veuillez maintenant noter les paroles suivantes de Jésus, consignées dans Luc 17:26 : “Et tout comme il arriva aux jours de Noé, ainsi en sera-​t-​il aux jours du Fils de l’homme.” Il parla aussi des “jours de Lot” (Lc 17 verset 28). Pourquoi “jours” et non pas “jour” ? Parce que la seconde présence du Christ n’est pas une affaire de vingt-quatre heures seulement au cours desquelles il jugerait les hommes à raison de 35 000 par seconde (ce qui serait nécessaire vu l’immense population du globe). Il s’agit plutôt d’une période d’années, comme pour les “jours de Noé” et les “jours de Lot”. Pendant cette période, le Roi et Juge est présent quoique invisible, et il accomplit un certain nombre de desseins. Lesquels ?

      LE PROGRAMME DU ROI

      En premier lieu, il a tranché une question des plus importantes : L’opposition, dans le ciel, de ses principaux adversaires, Satan et ses démons, qu’il a vaincus au cours d’une guerre céleste (donc invisible) et acculés dans le voisinage de la terre. Cet événement est loin d’apporter un soulagement immédiat aux habitants de notre planète ; au contraire, il est écrit : “Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est (...) en grande colère, sachant qu’il a un court espace de temps.” — Rév. 12:7-12.

      Dès lors, de son trône céleste, le Juge Jésus-Christ peut diriger son attention vers la terre et récompenser ses fidèles disciples endormis dans la mort en les ressuscitant pour la vie dans les cieux, afin qu’ils soient “assis sur des trônes pour juger” avec lui (I Cor. 15:20-23 ; Luc 22:28-40). Qu’en est-​il des vivants sur la terre, qui se prétendent ses disciples ? Dans la parabole du “blé” et de la “mauvaise herbe”, Jésus montra que le monde serait rempli de faux chrétiens dont il faudrait séparer ses vrais disciples à la “clôture du système de choses”. (Mat. 13:36-43.) Certains, qui l’avaient jadis servi, se mettraient à dire dans leur cœur : “Mon maître tarde” et seraient rejetés en tant que membres de la classe du “mauvais esclave”. D’autres prouveraient qu’ils font partie de la même classe de “l’esclave fidèle et avisé” que les apôtres et les premiers disciples. À propos de cette classe “esclave”, Jésus dit qu’il l’‘établirait sur tous ses biens’. Les “biens” du Roi, Jésus-Christ, sont les intérêts terrestres de son Royaume dont ces fidèles chrétiens doivent s’occuper en dispensant la “nourriture en temps voulu”. Pour s’acquitter de cette obligation, ils étendent la proclamation du message du Royaume dans le monde entier grâce à une campagne de prédication à l’échelle mondiale. — Mat. 24:45-51.

      D’autre part, le Roi et Juge se sert de ses fidèles prédicateurs du Royaume comme d’une “pierre de touche” pour effectuer une œuvre de séparation. De son trône céleste, quand il envoie ces témoins dans toutes les nations, il fait de la terre tout entière une salle d’audience, et de chaque porte, une barre de témoins à l’intention des auditeurs, et ainsi, il ‘sépare les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs’. Ceux-ci voient, non pas le Christ, mais ces fidèles disciples que le Roi appelle “mes frères”. — Mat. 25:31-45.

      De cette façon, une “grande foule” de personnes au cœur juste, en entendant le message du Royaume prêché par ces témoins, prennent position pour ce Royaume et participent à sa proclamation. Elles sont rassemblées en unité en “un seul troupeau” avec les héritiers du Royaume céleste et sont préparées en vue de la vie sur une terre paradisiaque sous l’ordre nouveau et juste de Dieu. — Rév. 7:9, 10 ; Jean 10:16 ; Rév. 21:1-4.

      Puisqu’une œuvre immense doit s’accomplir, et cela en dépit de l’opposition, il faut donc faire preuve d’endurance, et c’est pourquoi le Roi déclare : “Celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Et cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” (Mat. 24:13, 14). Quand l’œuvre de proclamation et de rassemblement sera achevée à la satisfaction du Roi, il agira alors en tant qu’exécuteur des jugements de Jéhovah en débarrassant la terre de tous les ennemis, visibles et invisibles, de son Royaume, mettant ainsi fin à la domination de la terre par les hommes égoïstes et les démons invisibles. — Dan. 2:44 ; Rév. 19:11-15 ; 20:1-3.

      Les “jours du Fils de l’homme”, maintenant arrivés, sont des jours favorables marqués pour l’action, pour la prise de position en faveur du Roi Jésus-Christ, qui a maintenant commencé son règne. Ceux qui, aujourd’hui, se trompent en attendant d’autres événements que ceux énumérés ci-dessus, courent un grave danger. Puissiez-​vous voir clairement la véritable signification du retour du Christ et agir à temps, afin d’assurer votre salut et votre entrée dans l’ordre nouveau et juste de Dieu, maintenant très proche !

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1966 | 1er décembre
    • Questions de lecteurs

      ● Une personne est-​elle tenue d’accomplir tous les vœux qu’elle a faits à Dieu avant de devenir un chrétien voué ?

      Les vœux ne doivent pas être traités à la légère, selon ce que déclare la Bible dans Ecclésiaste 5:3-5 5:4-6, NW : “Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l’envoyé que c’est une inadvertance.”

      Quand une personne fait un vœu solennel à Dieu, elle le fait de son plein gré et non par contrainte. Aussi doit-​elle s’empresser de l’accomplir. Eu égard au caractère sérieux de cette question, les Écritures recommandent d’examiner auparavant toutes les obligations qui découleront de ce vœu. Dans Proverbes 20:25, nous lisons : “C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement sacré, et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu.” On ne doit donc pas traiter à la légère les vœux que l’on faits à Dieu, mais ne les prononcer qu’après un examen réfléchi et non sous le coup d’une simple émotion ou d’un enthousiasme passager.

      Les vœux du mariage servent à illustrer ces points. Une personne décide de se marier. Entrer dans les liens du mariage est pour elle un engagement volontaire. Elle agira donc sagement en réfléchissant auparavant à cette question et en se familiarisant avec les responsabilités qui découleront du mariage. Puis, quand les vœux seront prononcés devant Dieu et devant les témoins humains, elle considérera comme sérieux cet engagement et restera fidèle à son conjoint (Mat. 19:4-6). Quel que soit celui qui célèbre le mariage, si ce dernier est légal, la personne est liée par son vœu et elle continuera de l’être même après être devenue un chrétien voué.

      Il se peut que, dans les années passées, une personne ait fait un vœu personnel à Dieu avant de devenir chrétienne et de se vouer à Dieu. Ce n’était pas un simple désir ou intention formulé dans son esprit ou exprimé à un ami, mais un vœu solennel à Dieu. Elle n’était pas obligée de le prononcer ; et maintenant, elle désire en être relevée. Peut-être demandera-​t-​elle à quelqu’un si elle est toujours liée par ce vœu. Mais il faut bien comprendre qu’aucune autre personne n’est en mesure de dégager celui qui a fait un vœu de la responsabilité que lui-​même a prise par cet engagement solennel devant Dieu ; c’est une question entre lui et Jéhovah Dieu. — Rom. 14:4.

      Il se peut que le vœu ne soit pas une exigence biblique. Néanmoins, s’il n’est pas en opposition avec les Écritures, la personne fera bien de l’accomplir même si, plus tard, cela devait soulever certaines difficultés.

      Toutefois, il se peut qu’avant de connaître la vérité de la Parole de Dieu, une personne ait fait un vœu dont l’accomplissement serait contraire à la volonté de Jéhovah. Elle s’en rend compte au cours de son étude de la Bible. Comment considérera-​t-​elle alors ce vœu ? Elle doit prendre une décision, mais elle témoignera de sa fidélité envers Jéhovah en agissant en accord avec la volonté clairement exprimée de Dieu. Cela signifie qu’elle devra prendre des

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