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EmbaumementAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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juive ne comportait pas de procédés d’embaumement compliqués dans le but de conserver le corps pour une longue période de temps. En effet, lorsque Jésus déclara: “Ôtez la pierre”, Marthe répondit: “Seigneur, il doit sentir maintenant, car cela fait déjà quatre jours.” Si Lazare avait vraiment été embaumé, elle ne se serait pas attendue à ce que son corps se décomposât si vite. Par conséquent, si Lazare avait les pieds et les mains liés de bandelettes et “le visage enveloppé d’un linge”, ce n’était pas, de toute évidence, dans l’intention de préserver son corps de la putréfaction. — Jean 11:39, 44.
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EmbuscadeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EMBUSCADE
{Article non traduit.}
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Émec-KézizAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉMEC-KÉZIZ
{Article non traduit.}
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ÉmeraudeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉMERAUDE
Pierre précieuse brillante et transparente; variété de béryl. L’émeraude est composée d’aluminium, de silicate de glucinium et d’une petite quantité de chrome qui lui donne sa couleur verte. Elle est un peu plus dure que le quartz et on la trouve généralement sous forme de nodules ou de cristaux hexagonaux.
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ÉmimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉMIM
(créatures effrayantes).
Tribu ou peuplade qui occupait le territoire situé à l’est de la mer Morte. Il est dit que c’était un peuple grand, nombreux et haut de taille “comme les Anakim”. (Deut. 2:10.) Cette comparaison avec les fils d’Anak indique que les Émim étaient des hommes violents d’une stature gigantesque, car Moïse déclara à Israël: “Toi-même tu as entendu dire: ‘Qui peut tenir tête aux fils d’Anak?’” — Deut. 9:2.
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EmmanuelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EMMANUEL
(avec nous est Dieu).
Ce nom, mentionné pour la première fois par le prophète Ésaïe (7:14; 8:8), au cours du règne d’Achaz (761-745), n’apparaît ensuite qu’en Matthieu 1:23, où il est utilisé comme titre de Jésus le Messie.
En raison des circonstances dans lesquelles la prophétie a été énoncée, les commentateurs bibliques se sont mis en quête d’un “Emmanuel” de l’époque d’Ésaïe, de quelqu’un qui aurait pu servir alors de signe qui attestât que ‘Dieu était avec’ son peuple. Au huitième siècle avant notre ère, Pécah, roi d’Israël, et Rezin, roi de Syrie, étaient résolus à détrôner Achaz, roi de Juda, pour établir à sa place le fils de Tabéel (És. 7:1-6). Cependant, Jéhovah se souvenait de l’alliance pour le royaume qu’il avait conclue avec David, ancêtre d’Achaz; c’est pourquoi il fit transmettre, par son prophète, ce message rassurant:
“Écoutez, s’il vous plaît, ô maison de David! (...) Jéhovah vous donnera (...) lui-même un signe: Voici que la jeune fille deviendra bel et bien enceinte, et elle enfantera un fils, et, à coup sûr, elle l’appellera du nom d’Emmanuel. Il mangera du beurre et du miel au temps où il saura rejeter le mauvais et choisir le bon. Car, avant que le garçon sache rejeter le mauvais et choisir le bon, le sol des deux rois à propos desquels tu ressens un effroi mêlé d’aversion, sera complètement abandonné.” — És. 7:13-16.
Puis, après avoir rapporté la naissance du deuxième fils d’Ésaïe, la prophétie montre comment la menace qui pesait sur Juda serait écartée. Comme une crue que nul ne pourrait endiguer, les Assyriens inonderaient totalement la Syrie et le royaume septentrional d’Israël, débordant même dangereusement sur le royaume de Juda, jusqu’à remplir “la largeur de ton pays, ô Emmanuel!”. Alors, le prophète lance, sous forme poétique, cet avertissement solennel à tous les ennemis de Jéhovah: ‘Si vous vous ceignez pour la guerre, si vous arrêtez un projet, si vous prononcez une parole contre Jéhovah’, cela “ne tiendra pas, car Dieu est avec nous [Emmanuel]!”. — És. 8:5-10.
Seul le Seigneur Jésus Christ s’identifie complètement à Emmanuel pour ce qui est de sa personne et de sa fonction. Le terme hébreu ʽalmâh, tel qu’il est employé dans la prophétie, conviendrait donc à la fois au premier accomplissement (peut-être sur une jeune épouse d’Achaz ou d’Ésaïe) et au second (en la personne de Marie, fiancée mais vierge). Dans ce dernier cas, on ne peut nier que Marie fût vierge lorsqu’elle se trouva “enceinte par le fait de l’esprit saint”, puisque Matthieu et Luc l’attestent tous deux (Mat. 1:18-25; Luc 1:30-35). Comme le fit remarquer Matthieu, “tout cela arriva vraiment, pour que s’accomplît ce que Jéhovah avait prononcé par son prophète”. C’était un signe qui permettrait d’identifier le Messie tant attendu. Tenant compte de ces faits, l’Évangile selon Matthieu emploie, dans sa citation d’Ésaïe 7:14, le terme grec parthenos, qui signifie “vierge”, pour traduire ʽalmâh. “Voici, dit-il, que la vierge [parthenos] deviendra enceinte et elle enfantera un fils, et on l’appellera du nom d’Emmanuel.” (Mat. 1:22, 23). En cela Matthieu ne s’est nullement permis de transformer le texte ni d’en tordre le sens. En effet, plus d’un siècle auparavant, les traducteurs juifs de la Septante grecque avaient également employé parthenos en Ésaïe 7:14.
Le nom “Emmanuel”, appliqué à Jésus, ne signifiait pas que ce dernier était une incarnation divine, “Dieu incarné”, comme les défenseurs de la trinité l’ont prétendu en invoquant la signification du nom “Emmanuel”, à savoir “Avec nous est Dieu”. Les Juifs avaient coutume d’inclure les noms “Dieu” et même “Jéhovah” dans leurs noms propres. Aujourd’hui encore, de nombreux hommes s’appellent Emmanuel sans être pour autant des incarnations divines.
Si d’aucuns sont tentés de voir une contradiction entre les instructions que Marie reçut de l’ange (“tu devras l’appeler du nom de Jésus”) et la prophétie d’Ésaïe (“elle l’appellera du nom d’Emmanuel”), qu’ils se rappellent alors que le Messie devait être appelé d’autres noms encore (Luc 1:31; És. 7:14). Ainsi, Ésaïe 9:6 dit à son sujet: “On l’appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu puissant, Père éternel, Prince de paix.” Néanmoins, aucun de ces noms ne fut réellement donné au premier-né de Marie, ni à sa naissance ni pendant son ministère. Il s’agissait plutôt de titres prophétiques qui serviraient à identifier le Messie. En toutes choses, Jésus fit honneur à chacun de ces noms qui décrivaient prophétiquement ses qualités et le service qu’il accomplirait en faveur de ceux qui le reconnaîtraient comme Messie. Il en est de même du titre “Emmanuel”, titre que Jésus porta dignement et dont il accomplit le sens.
Les adorateurs de Jéhovah ont toujours désiré qu’il soit avec eux, de leur côté, qu’il les soutienne dans leurs entreprises, ce sur quoi Dieu les rassure souvent en leur accordant même parfois des signes visibles (Gen. 28:10-20; Ex. 3:12; Josué 1:5, 9; 5:13 à 6:2; Ps. 46:5-7; Jér. 1:19). Si, aujourd’hui, on ne peut définir avec certitude l’Identité de l’Emmanuel du temps d’Achaz, c’est peut-être parce que Jéhovah ne voulait pas que l’attention des générations postérieures fût détournée du Grand Emmanuel qui devait, lui, apparaître comme un signe du ciel. En faisant venir sur la terre son Fils bien-aimé en tant que Messie, “postérité” promise (Gen. 3:15) et héritier légal du trône de David, Jéhovah fournissait le meilleur signe qui soit pour montrer qu’il n’avait abandonné ni l’humanité ni l’alliance du Royaume. Jésus pouvait donc, mieux que quiconque, porter le titre d’Emmanuel, car sa présence même constituait un signe du ciel. Lorsque ce représentant principal de Dieu se trouvait parmi les hommes, Matthieu, divinement inspiré, put déclarer avec juste raison: “Avec nous est Dieu.”
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EmmaüsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EMMAÜS
Village vers lequel se dirigeaient Cléopas et un autre disciple quand Jésus Christ matérialisé les rejoignit le jour de sa résurrection. Toutefois, ils ne reconnurent Jésus que lorsqu’il se fut “étendu à table avec eux”, après leur arrivée à Emmaüs. Le soir même, dès que Jésus disparut de devant eux, les deux disciples s’en retournèrent à Jérusalem (Luc 24:13-33). On ne connaît pas exactement l’emplacement d’Emmaüs.
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EmpanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EMPAN
Mesure de longueur qui représentait approximativement l’intervalle compris entre l’extrémité du pouce et celle du petit doigt, lorsque la main est ouverte (Ex. 28:16; 39:9; I Sam. 17:4; Ézéch. 43:13). Deux empans équivalent à une coudée, et trois palmes, à un empan. Les faits indiquent que la coudée généralement utilisée par les Israélites mesurait 44,5 centimètres de long (voir COUDÉE). En conséquence, un empan devait mesurer 22,25 centimètres.
Mettant l’accent sur la grandeur de Jéhovah, le prophète Ésaïe dit: “Qui a (...) pris à l’empan les dimensions des cieux?” — És. 40:12.
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ÉnaïmAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉNAÏM
{Article non traduit.}
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ÉnamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉNAM
{Article non traduit.}
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ÉnanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉNAN
{Article non traduit.}
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EncensAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ENCENS
Gomme-résine aromatique qui brûle lentement en répandant un parfum. Les mots hébreux qetôréth et qetôrah viennent de la racine qâtar qui signifie ‘brûler, fumiger ou fumer, particulièrement en faisant brûler du bois odoriférant ou des épices; faire de la fumée sacrificielle ou faire monter des sacrifices en fumée’. L’équivalent dans les Écritures grecques chrétiennes est thumiama, de thumiaô.
L’encens sacré prescrit pour l’utilisation dans le Tabernacle, au désert, se composait de produits coûteux offerts par la congrégation (Ex. 25:1, 2, 6; 35:4, 5, 8, 27-29). À propos des quatre ingrédients qui entraient dans la composition de ce mélange, Jéhovah dit à Moïse: “Procure-toi des parfums: des gouttes de stacté, et de l’onyx, et du galbanum parfumé, et de l’oliban pur. De chacun il devra y avoir la même portion. Et tu devras en faire un encens, un mélange d’aromates, œuvre de fabricant d’onguents, salé, pur, quelque chose de saint. Et tu devras en piler une partie en poudre fine et en mettre une partie devant le Témoignage dans la tente de réunion, où je me présenterai à toi. Ce devra être pour vous une chose très sainte.” Puis, pour faire bien comprendre aux Israélites le caractère exclusif et sacré de l’encens, Jéhovah ajouta: “Quiconque en fait de semblable pour en humer l’odeur devra être retranché de son peuple.” — Ex. 30:34-38; 37:29.
Plus tard, les rabbins ajoutèrent d’autres ingrédients à l’encens du temple, treize épices au parfum agréable, selon Josèphe (La guerre des Juifs, liv. V, chap. XIV, par. 11). Selon Maimonide, ces épices comprenaient de l’ambre, de la casse, du cinnamome, de la myrrhe, du safran et du nard.
À l’extrémité occidentale de la partie du Tabernacle appelée Saint, près du rideau qui la sépare du Très-Saint, se trouvait “l’autel de l’encens”. (Ex. 30:1; 37:25; 40:5, 26, 27.) Il y avait aussi un autel de l’encens similaire dans le temple de Salomon (I Chron. 28:18; II Chron. 2:4). Matin et soir, on faisait brûler de l’encens sacré sur ces autels (Ex. 30:7, 8; II Chron. 13:11). Une fois l’an, le jour des Propitiations, le grand prêtre prenait des charbons de dessus l’autel, charbons qu’il mettait dans un encensoir ou porte-feu, puis muni de cet ustensile et de deux poignées d’encens, il entrait dans le Très-Saint où il faisait fumer l’encens devant le propitiatoire de l’arche du Témoignage. — Lév. 16:12, 13.
À l’origine, le grand prêtre Aaron offrait l’encens sur l’autel (Ex. 30:7). Puis son fils Éléazar se vit confier la surveillance de l’encens et des autres ustensiles du Tabernacle (Nomb. 4:16). Il semble que brûler l’encens, sauf le jour des Propitiations, ne fut pas un privilège exclusivement réservé au grand prêtre, puisqu’il est question du prêtre Zacharie (père de Jean le Baptiseur) qui accomplit ce service (Luc 1:8-11). Peu de temps après l’institution du service au Tabernacle, les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, furent frappés à mort par Jéhovah pour avoir tenté d’offrir de l’encens au moyen d’“un feu irrégulier”. (Lév. 10:1, 2; comparez avec Exode 30:9; voir ILLÉGITIME.) Plus tard, Coré et 250 autres, tous Lévites, mais non de la lignée sacerdotale, se rebellèrent contre la prêtrise aaronique. Pour les mettre à l’épreuve, Moïse leur dit de se procurer des porte-feu et d’y brûler de l’encens à l’entrée du Tabernacle, et Jéhovah indiquerait s’il les reconnaissait pour ses prêtres. Le groupe périt en pleine action, chacun avec son porte-feu dans la main (Nomb. 16:6, 7, 16-18, 35-40). Notons aussi que le roi Ozias fut frappé de lèpre pour avoir tenté présomptueusement de brûler de l’encens dans le temple. — II Chron. 26:16-21.
Avec le temps, les Israélites se mirent à négliger le culte imposé par Jéhovah, à tel point qu’ils firent fermer le temple et brûlèrent de l’encens sur d’autres autels (II Chron. 29:7; 30:14). Chose plus grave, ils brûlèrent de l’encens à d’autres dieux devant lesquels ils se prostituèrent, et ils désacralisèrent le saint encens d’autres façons, tout cela étant détestable aux yeux de Jéhovah. — Ézéch. 8:10, 11; 16:17, 18; 23:36, 41; És. 1:13.
SIGNIFICATION
L’alliance de la Loi ne possédant qu’une ombre des bonnes choses à venir (Héb. 10:1), le fait de brûler de l’encens sous le code mosaïque semblait symboliser l’action de prier. Le psalmiste déclara: “Que ma prière soit préparée comme un encens devant toi [Jéhovah]!” (Ps. 141:2). Pareillement, le livre éminemment symbolique de la Révélation décrit ceux qui se tiennent autour du trône céleste de Jéhovah comme ayant “des bols d’or qui étaient pleins d’encens, et l’encens représente les prières des saints”. On lui a donné [à l’ange] une grande quantité d’encens pour l’offrir avec les prières de tous les saints sur l’autel d’or qui était devant le trône.” (Rév. 5:8; 8:3, 4). Sous différents aspects, l’encens que
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