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La victoire sur le monde, sans conflit arméLa Tour de Garde 1974 | 1er février
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et se présenterait à l’organisation théocratique de Jéhovah comme son Roi légitime. — Luc 21:24 ; Rév. 12:5-10.
Jésus affirme légitimement sa victoire sur le monde
30. a) Jésus a-t-il permis à la haine du monde d’affecter ses pensées et son attitude ? b) Comment a-t-il dénoncé l’hypocrisie religieuse concernant le Royaume ?
30 La haine du monde n’empêcha Jésus ni d’accomplir des miracles pour prouver qu’il était le Messie, ni de prêcher la bonne nouvelle du Royaume messianique de Dieu. Jésus ne permit à cette haine ni de l’amener à s’imprégner de l’esprit du monde, ni de le remplir de malveillance à l’égard de la race humaine qu’il était venu racheter, ni encore de le forcer à se rebeller contre Dieu et sa volonté. Un jour au temple, tout en exprimant sa compassion pour les gens abusés et opprimés, il condamna ouvertement l’hypocrisie religieuse, en disant : “Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! parce que vous fermez le royaume des cieux devant les hommes ; car vous-mêmes n’y entrez pas, et vous ne permettez pas non plus d’entrer à ceux qui entrent.” (Mat. 23:1-13). Trois jours plus tard, bien loin de se rebeller contre Dieu, Jésus célébra la Pâque juive à Jérusalem en compagnie de ses apôtres. Aussitôt après, il inaugura une célébration nouvelle, un nouveau souper, destiné à commémorer sa mort comme sacrifice humain.
31. Pourquoi les paroles de Jésus concernant la coupe de vin et le Royaume ne contredisaient-elles pas ce qu’il déclara ensuite concernant sa victoire sur le monde ?
31 Expliquant la signification de la coupe de vin qui devait être bue à ce repas commémoratif, Jésus déclara à ses fidèles apôtres : “Buvez-en tous ; car ceci signifie mon ‘sang de l’alliance,’ qui doit être versé pour beaucoup pour le pardon des péchés.” (Mat. 26:26-28). Ces paroles ne trahirent aucune haine pour la race humaine, ni aucune rébellion contre la volonté de Dieu qui le vouait à une mort sacrificielle. Au cours de la conversation qui suivit ce repas, Jésus dit aux apôtres : “Vous êtes ceux qui sont restés attachés à moi dans mes épreuves ; et je fais une alliance avec vous, tout comme mon Père a fait une alliance avec moi, pour un royaume, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.” (Luc 22:28-30). Plus tard, à la fin de cette conversation et avant d’adresser à Dieu la prière de clôture, Jésus déclara aux apôtres : “Dans le monde, vous aurez des difficultés. Mais prenez courage ! La victoire est à moi ; j’ai vaincu le monde.” — Jean 16:33, New English Bible.
32. a) Pourquoi, cette nuit-là, Jésus était-il en droit de proclamer sa victoire sur le monde ? b) Comment le témoignage qu’il rendit devant Pilate justifia-t-il cette affirmation ?
32 À cette heure de la nuit du 14 Nisan, Jésus avait-il le droit de se dire victorieux du monde entier ? Compte tenu de la vie de fidélité et d’amour qu’il avait menée jusque-là, nous pouvons répondre oui ! En disant cela, Jésus ne se vantait pas, ni ne se glorifiait vaniteusement. Son obéissance inébranlable à Dieu pendant les heures qui suivirent, en est la preuve. Devant le représentant le plus élevé du César de l’Empire romain, Jésus refusa de nier qu’il était le Roi oint de Dieu, car il déclara au gouverneur Ponce Pilate : “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. Mais, ainsi en est-il, mon royaume n’est pas de cette source. (...) Tu dis toi-même que je suis roi. C’est pour ceci que je suis né, et c’est pour ceci que je suis venu dans le monde, afin de rendre témoignage à la vérité.” Bien que sa royauté messianique fût le chef d’accusation employé par ceux qui le haïssaient comme moyen juridique incitant les Romains à l’exécuter, Jésus ne renia pas le Royaume de Dieu. — Jean 18:36, 37.
33. a) Sur le poteau de torture, comment Jésus acheva-t-il sa victoire, et comment cela a-t-il été démontré moins de trois jours plus tard ? b) Quelle autre victoire sur le monde attend encore Jésus ?
33 Peu de temps après, lorsque ceux qui le haïssaient passèrent devant lui et l’insultèrent alors qu’il se trouvait cloué au poteau de torture au Calvaire, il ne les imita pas en leur rendant la pareille. Ainsi, vers trois heures de l’après-midi, quand Jésus dit : “C’est accompli !”, et, baissant la tête, rendit son dernier souffle, il avait effectivement remporté la victoire sur le monde, et cela sans conflit armé (Jean 19:30 ; I Pierre 2:22-24). Le monde l’avait tué comme homme, mais il mourut invaincu. Sa mort ne procura aucune satisfaction au monde rempli de haine. Celui-ci ne pouvait l’empêcher de remporter le prix glorieux de sa victoire sur le monde. Avant que trois jours pleins ne se fussent écoulés, le Dieu tout-puissant le ressuscita d’entre les morts, lui accordant une victoire éclatante sur la mort. Puis, son Père l’éleva à la droite de son trône céleste, complètement hors d’atteinte du monde haineux sur la terre, qui n’est que le marchepied de Dieu (Phil. 2:5-11 ; I Pierre 3:22). Une autre victoire l’attend, mais cette fois il la remportera avec ses saints anges guerriers lors de la prochaine “guerre du grand jour de Dieu le Tout-puissant”, à Har-Maguédon. — Rév. 16:14, 16 ; 19:11-21.
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D’autres vainqueurs du mondeLa Tour de Garde 1974 | 1er février
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D’autres vainqueurs du monde
1. Pour qui la victoire de Jésus sur le monde est-elle un modèle, et sous quel rapport le cas de l’apôtre Jean illustre-t-il cela ?
LA VICTOIRE que Jésus remporta sur le monde sans lui livrer bataille avec des armes militaires fournit un modèle à ses disciples. Au premier siècle de notre ère, ses fidèles apôtres suivirent son exemple. La haine que le monde leur témoigna pendant des dizaines d’années ne réussit pas à briser leur attachement indéfectible au Royaume messianique de Dieu, ni à les empêcher d’annoncer ce Royaume dans le monde entier. Quelques années à peine avant la fin du premier siècle, l’apôtre chrétien Jean, à l’époque probablement le dernier survivant des apôtres, écrivit à ses frères chrétiens, en disant : “Moi, Jean, votre frère, qui participe avec vous à la tribulation et au royaume et à l’endurance en compagnie de Jésus, je me suis trouvé dans l’île qui est appelée Patmos, pour avoir parlé de Dieu et rendu témoignage à Jésus.” (Rév. 1:9). Comme ces fidèles apôtres, les vrais disciples de Jésus au vingtième siècle suivent son exemple, afin de remporter la victoire sur le monde.
2. Selon la prophétie de Jésus concernant les difficultés qu’allaient rencontrer ses disciples, comment est-il lui-même un objet de haine ?
2 Bien qu’il ne soit plus sur la terre, aujourd’hui encore Jésus Christ est l’objet de la haine du monde. Les presque mille millions de membres des Églises de la chrétienté trouveront peut-être à redire à cette déclaration, et affirmeront avec insistance : “Nous ne haïssons pas le Christ !” Il existe toutefois un moyen nous permettant de savoir si nous haïssons Jésus. Dans une prophétie annonçant ce que ses disciples subiraient, Jésus les avertit en ces termes : “Vous serez des objets de haine pour tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.” “Alors on vous livrera à la tribulation et on vous tuera, et vous serez des objets de haine pour toutes les nations à cause de mon nom.” (Mat. 10:22 ; 24:9). Il s’ensuit que celui qui hait les disciples du Christ à cause de son nom, hait inévitablement le Christ lui-même.
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