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  • Les “ autres choses ” dites par Jésus
    La Tour de Garde 1961 | 15 juillet
    • Les “ autres choses ” dites par Jésus

      IL N’EST pas surprenant d’entendre parler de la découverte d’anciens papyrus contenant des paroles de Jésus que les Écritures grecques canoniques ne rapportent pas dans le même détail. L’apôtre Jean n’a-​t-​il pas écrit, en l’an 98 : “ Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait ” ? (Jean 21:25.) Dans l’introduction de son évangile Luc est du même avis quand il dit : “ Puisque plusieurs ont entrepris de rédiger un récit des choses qui sont reçues parmi nous avec une pleine certitude (...) il m’a semblé bon à moi aussi, qui ai suivi exactement toutes choses depuis le commencement (...) de les écrire par ordre. ” — Luc 1:1-3, Da.

      En 1897, les savants en papyrologie, Grenfell et Hunt, dénichèrent dans un tas d’immondices, à Oxyrhynchus, en Égypte, une seule feuille de papyrus, mutilée. Il fut établi qu’elle appartenait à un codex grec du troisième siècle, codex contenant les paroles attribuées à Jésus. Le fragment est généralement désigné sous le nom de “ Oxyrhynchus Papyrus ”. Une traduction française dit ceci :

      “ Jésus a dit : Si vous ne vous abstenez pas du monde, vous ne verrez d’aucune façon le royaume de Dieu ; et si vous ne faites du sabbat un véritable sabbat, vous ne verrez pas le Père. Jésus a dit : Je me suis trouvé au milieu du monde, et on m’a vu dans la chair, et j’ai vu que tous les hommes étaient ivres, et je n’en trouvai pas un parmi eux qui fût assoiffé, et mon âme s’affligeait pour les fils des hommes, parce qu’au fond ils sont aveugles, et ne voient point. Jésus a dit : Un prophète n’est pas le bienvenu dans son pays, et un médecin n’opère pas de guérisons sur ceux qui le connaissent. Jésus a dit : Une ville bâtie au sommet d’une colline élevée et solidement établie ne peut ni tomber ni être cachée. ”⁠a

      Notez que les deux premières déclarations contiennent des détails qui ne se trouvent pas dans les Écritures. On prétend que ce sont quelques-unes des nombreuses “ autres choses ”, dont parle Jean, qui ne sont pas rapportées dans la Bible. Le passage de la troisième déclaration qui dit : “ Un prophète n’est pas le bienvenu dans son pays ” ressemble à celui de Matthieu 13:57, mais le reste est “ nouveau ”. La quatrième déclaration ressemble fort à Matthieu 5:14.

      Une nouvelle découverte d’“ autres choses ” fut révélée en 1934 quand le British Museum de Londres acheta à un marchand un certain nombre de fragments de papyrus. Quelques-uns parmi eux relatent des épisodes de la vie de Jésus, que nous ignorons, et sont rédigés par un écrivain qui peut avoir vécu au milieu du deuxième siècle au plus tard, c’est-à-dire vers [Graphisme — Caractères grecs]l’an 150 apr. J.-C. L’année suivante, Bell et Skeat, conservateurs de manuscrits au British Museum, publièrent les reproductions “ photostat ” des trois feuilles découvertes. On s’aperçut qu’elles faisaient partie d’un vieux codex grec écrit primitivement en Égypte. Elles sont désignées aujourd’hui sous le nom de “ Papyrus Egerton 2 ”. La reproduction “ photostat ” des fragments 1 et 3 est imprimée dans cet article.⁠b

      Ce texte grec révèle la coutume des scribes de cette période, lesquels substituaient des abréviations aux noms et mots sacrés (nomina sacra). Cette coutume se conforme à celle des Juifs qui, en grec, représentaient le tétragramme ou nom sacré יהוה par les mots kyrios (“ Seigneur ”) sans l’article défini et théos (“ Dieu ”) en écrivant seulement les première et dernière lettres avec un trait au-dessus. Le nom Jéhovah pouvait donc apparaître en grec de la façon suivante [Graphisme — Caractères grecs] ou [Graphisme — Caractères grecs].⁠c Les scribes chrétiens allongèrent la liste des abréviations de la façon suivante : [Graphisme — Caractères grecs] (ho kyrios, avec un article défini, appliquant ainsi cette abréviation à Jésus et non à Jéhovah) [Graphisme — Caractères grecs] (Iêsous, Jésus), [Graphisme — Caractères grecs] (patera, père) et [Graphisme — Caractères grecs] (Moyses, Moïse).⁠d Jetez un coup d’œil sur “ 1 verso ” et remarquez [Graphisme — Caractères grecs] à la douzième ligne, [Graphisme — Caractères grecs] à la treizième et [Graphisme — Caractères grecs] à la seizième. Regardez ensuite “ 1 recto ” et remarquez [Graphisme — Caractères grecs] à la neuvième ligne et [Graphisme — Caractères grecs] à la douzième. Kyrios, sans l’article défini qui l’applique à Jéhovah, n’apparaît pas dans ces fragments.

      Sir Frederic Kenyon, un éminent savant, fait le commentaire de ces fragments. “ Ils contiennent quatre épisodes de la vie de notre Seigneur, racontés dans un style très simple, par conséquent différent du style ampoulé et capricieux des évangiles apocryphes plus récents, et dans une langue rappelant parfois de puissantes affinités avec les évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) et parfois avec le quatrième évangile (Jean). L’expression exacte reste souvent incertaine de par la mutilation du papyrus, mais le sens principal de trois des quatre épisodes est clair. ”⁠e Kenyon propose ensuite la traduction suivante : (Nous avons écrit les parties en italiques pour signaler celles qui sont censément “ nouvelles ”. Les petites lettres, placées par nous, renvoient aux notes marginales pour montrer le parallèle existant entre ces extraits et les récits bibliques).

      “ (...) venant à lui ils se mirent à l’éprouver par des questions, disant, Maître Jésus, nous savons que tu es venu de Dieu⁠f ; car les œuvres que tu fais rendent témoignage sur toutes choses aux prophètes.⁠g Dis-​nous donc : Est-​il permis de donner aux rois ce qui appartient à leur royauté ? Devons-​nous le leur donner ou non ?⁠h Mais Jésus, connaissant leurs pensées⁠i, fut rempli d’indignation et leur dit : Pourquoi m’appelez-​vous Maître des lèvres et n’écoutez-​vous pas ce que je dis ?⁠j Ésaïe a bien prophétisé de vous, disant : Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils m’adorent (enseignant comme doctrines) les préceptes (d’hommes). ”⁠k

      “ Et se tournant vers les chefs du peuple, il leur dit ceci : Vous sondez les Écritures, en elles vous pensez avoir la vie ; ce sont elles qui rendent témoignage de moi.⁠l Ne pensez pas que je suis venu pour vous accuser devant mon Père ; il y en a un qui vous accuse, Moïse, lui en qui vous espérez.⁠m Et quand il lui dirent : Nous savons que Dieu a parlé à Moïse, mais, pour toi, nous ne savons d’où tu es,⁠n Jésus leur répondit : Maintenant votre manque de foi vous condamne (...) (Et les prêtres dirent) au peuple (de prendre) des pierres pour le lapider.⁠o Et les chefs s’emparèrent de lui afin de le livrer à la foule ; mais ils ne purent mettre la main sur lui, parce que l’heure où il serait trahi n’était pas encore venue.⁠p Mais le Seigneur, passant au milieu d’eux, s’en alla. ”⁠q

      Ces déclarations “ ajoutées ” ont tout au plus une valeur de simple curiosité. Puisque ces “ autres ” détails n’ont pas été préservés sous inspiration dans notre intérêt au moment où les Écritures canoniques furent écrites, ils n’ont aucune valeur pour notre ministère et ne lient pas le chrétien voué à Dieu.

      Cependant, d’après l’examen du manuscrit, ces fragments contribuent une fois de plus à dévoiler les erreurs des critiques du texte biblique. Ceux-ci ont soutenu avec énergie que l’évangile de Jean fut écrit seulement vers l’an 150 apr. J.-C., par conséquent pas par l’apôtre Jean. Puisque ces fragments contiennent tant d’expressions exactement semblables à celles qu’on trouve dans le récit de Jean, cela indique sans équivoque que l’écrivain s’appuya sur l’ouvrage de Jean. Par conséquent le récit de l’apôtre a dû être écrit bien avant l’an 150 de notre ère pour qu’on le trouve répandu en Égypte, où ces fragments furent écrits vers cette date-​là. C’est ainsi que ces fragments, ainsi que la découverte en 1935 du fragment de l’évangile de Jean (Papyrus Rylands GK 457) remontant, lui aussi, au milieu du deuxième siècle et découvert en Égypte, confirment que la date de la rédaction du récit de Jean est la date généralement admise, c’est-à-dire 96 apr. J.-C.

      [Références]

      a “ Light from the Ancient Past ”, 1946, par J. Finegan, p. 322, 323.

      b “ Fragments of an Unknown Gospel, 1935, par H. I. Bell et T. C. Skeat, p. 65, Cliché I.

      c “ Nomina Sacra ”, par Traube, III, i, p. 32.

      d “ Fragments of un Unknown Gospel ”, par Bell et Skeat, p. 2.

      e “  The Bible and Archaeology ”, 1940, par Sir Frederic Kenyon, p. 216, 217.

      f Jean 3:2 ; Mat. 22:16 ; g Jean 10:25. h Mat. 22:17. i Mat. 9:4. j Luc 6:46. k Mat. 15:7-9. l Jean 5:39. m Jean 5:45. n Jean 9:29. o Jean 8:59 ; 10:31. p Jean 7:30. q Luc 4:30.

      [Illustration, page 220]

      Évangile inconnu.

  • Ils mentent au sujet des morts
    La Tour de Garde 1961 | 15 juillet
    • Ils mentent au sujet des morts

      ON PROFÈRE au sujet des morts plus de mensonges qu’à propos des vivants, affirment certains ; il ne semble pas qu’il y ait deux autorités d’accord sur la question. Un biologiste considère la mort comme un facteur nécessaire dans l’ordre de la nature ; il est stupide, selon lui, d’affirmer la non-existence de la mort. Un médecin dit : “ La mort est inéluctable ”, elle est naturelle. D’autre part, un ecclésiastique a soutenu qu’il est tout aussi absurde de déclarer naturelle et nécessaire la mort de l’homme que d’affirmer la non-existence de la mort. Et encore, tous les ecclésiastiques ne sont pas d’accord à ce sujet. De toutes ces personnes, laquelle croirez-​vous ?

      En dépit du fait incontestable que la mort existe, des gens intelligents soutiennent que la mort n’est pas une réalité. Par exemple, le pasteur Norman Vincent Peale, de la ville de New-​York, dit carrément : “ Il n’y a pas de mort ! ” Cependant, le “ Committee on Christian Faith ” (Comité de la foi chrétienne), composé de quarante-trois théologiens protestants de la United Church du Canada, rapporte, après cinq ans d’étude sérieuse de la Bible : “ C’est une erreur de dire qu’il n’y a pas de mort, c’est là un mensonge. ” “ La mort est une des principales réalités de la vie. ” Ainsi, ce qui est vérité pour l’un est mensonge pour l’autre.

      La corruption du corps humain peut être attestée facilement. C’est vrai, diront certains, mais notre âme survit au corps. La brochure What Happens after Death ? (Que se passe-​t-​il après la mort ?), publication catholique romaine, déclare : “ L’un des enseignements élémentaires de la Foi catholique affirme que l’homme est une créature composée du corps et de l’âme — deux parties non pas imparfaitement associées mais unies pour former une nature humaine individuelle (...) Quand l’homme meurt, l’âme et le corps sont désunis. Le corps perd ce qui faisait de lui un corps humain vivant. Il se corrompt et retourne aux matériaux élémentaires dont il fut composé. Toutefois l’âme ne meurt pas. ” The Register du 16 août 1959 déclare : “ L’âme ne peut mourir parce qu’elle ne peut se désintégrer, se diviser, car elle est simple, et non formée de parties. ” C’est “ un être réel. Elle peut penser, elle peut vouloir. ”

      Commentant cette séparation de l’âme et du corps, le Comité de la foi chrétienne fit le rapport suivant : “ L’immortalité n’est pas plus une qualité de l’âme humaine que du corps humain. En réalité, cette division de l’être humain en une âme immortelle et un corps mortel ne vient pas de la Bible ; elle ne s’accorde pas du tout avec l’enseignement chrétien selon lequel la vie après la mort est l’œuvre de la grâce de Dieu, et non un développement naturel de la constitution de l’homme, et que l’espérance du chrétien se fonde sur la résurrection, le fait d’être ressuscité d’entre les morts, plutôt que sur l’immortalité inhérente. Comme nous l’avons dit, l’idée que l’homme se compose de deux parties séparables, l’âme et le corps, ne vient pas de la Bible ; elle émane des philosophes grecs. ”

      Les conclusions de ce Comité au sujet de l’âme et des morts furent révélées au public et saluées comme découvertes nouvelles. Que l’on sache bien que, depuis plus de quatre-vingts ans, les témoins de Jéhovah reconnaissent, impriment et prêchent ce que ces ecclésiastiques viennent de découvrir ! La mortalité de l’âme et l’espérance de l’homme en la résurrection ne sont assurément pas de nouvelles découvertes ; la Bible en parle depuis des dizaines de siècles ! Néanmoins, pendant des années, le clergé s’est obstinément refusé à reconnaître ces faits. Il mentait à propos des morts. Aujourd’hui, après avoir si longtemps mal informé le public, certains de ses membres admettent la vérité de la Bible et la transmettent comme une pierre précieuse récemment trouvée. Il n’en est rien.

      On dit d’autres mensonges encore au sujet de la mortalité de l’homme. Par exemple, l’actrice de cinéma Deborah Kerr écrit : “ L’homme est immortel. Il ne meurt jamais. Il EST simplement. ” “ Le MOI véritable ”, dit-​elle, “ continuera à vivre. Plutôt, il retournera à Dieu pour se fondre en lui. Voilà la vraie immortalité. ” Toutefois, la Parole de Dieu, la Bible, est en désaccord avec l’actrice. Selon elle, l’homme est mortel. “ Ce qui est mortel doit revêtir l’immortalité ”, dit l’apôtre Paul. Si les créatures étaient déjà immortelles, comment pourraient-​elles “ revêtir l’immortalité ” ?

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