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De qui êtes-vous esclaves, des hommes ou de votre Rédempteur ?La Tour de Garde 1966 | 15 mars
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adressé aux dix tribus de la nation d’Israël (II Rois 17:17). Or, en tant que descendants d’Adam, nous étions en quelque sorte dans les reins du premier homme lorsqu’il se vendit, et de ce fait nous avons tous été vendus sous le péché en même temps que lui. C’est pourquoi nous sommes nés sous le péché. Il n’a fallu qu’un seul homme et un seul acte pour en arriver là.
39. a) Qu’est-ce que l’histoire humaine, d’Adam jusqu’à notre époque, atteste quant au fait de se racheter de cette condition où l’homme est “vendu” ? b) En conséquence, qu’affirma Paul au sujet de la Jérusalem de ce temps-là et de ses enfants ?
39 Bien des hommes droits partagent le sentiment de l’apôtre Paul qui s’exclama : “Homme misérable que je suis ! Qui me sauvera du corps qui subit cette mort ?” (Rom. 7:24). Toute l’histoire humaine, d’Adam jusqu’à notre époque, atteste que l’humanité ne peut, par ses propres moyens, se racheter ou se délivrer de cette condition d’esclavage où l’homme est “vendu sous le péché”. Pendant 1 582 années (de 1513 av. n. è. à 70 de n. è.), depuis son séjour au mont Sinaï, en Arabie, jusqu’à la destruction de son dernier temple à Jérusalem, la nation d’Israël chercha à se délivrer de cet esclavage du péché au moyen de la Loi que Dieu avait transmise par Moïse. Mais ses efforts échouèrent. Une vingtaine d’années avant la destruction du temple, l’apôtre Paul écrivit ce qui suit, à propos des Israélites circoncis : “Or cette [esclave] Agar signifie le Sinaï, montagne en Arabie, et elle correspond à la Jérusalem de maintenant, car elle est dans l’esclavage avec ses enfants.” — Gal. 4:25.
40. Par quel autre moyen pouvons-nous être rachetés ?
40 Les Juifs ne parvinrent pas à devenir justes devant Dieu par l’observance de la Loi transmise par Moïse. Aussi avons-nous besoin de l’aide de Dieu, pour que, par un autre moyen, nous puissions cesser d’être ‘vendus sous le péché’ et échapper au châtiment du péché : la mort. Dieu n’était pas dans l’obligation de nous aider ainsi. Il s’agit d’une bonté imméritée, d’un don qu’il a fourni pour nous racheter. L’apôtre Paul attire notre attention sur ce don divin. Après avoir demandé qui peut le sauver de son corps charnel qui subit la mort à cause du péché, il s’écrie avec joie : “Grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !” — Rom. 7:25.
PAR UN SEUL HOMME
41. Combien d’hommes a-t-il fallu pour nous amener à notre condition d’esclavage, et combien de personnes sont nécessaires pour nous sortir de cette condition sans aucune violation de la justice ?
41 Cependant, nous sommes très nombreux, alors que Jésus-Christ est seul. C’est exact, mais il n’a fallu qu’un seul homme, Adam, pour nous amener à notre condition d’esclaves, de vendus, de pécheurs et de mourants. Et grâce à la sagesse de Dieu et à son merveilleux pouvoir de disposer les choses en fonction de ce qui est nécessaire, il ne faut qu’une seule personne, Jésus-Christ, pour nous sortir de notre condition misérable en nous rachetant. Dans cette même lettre divinement inspirée qu’il adressa à la congrégation chrétienne de Rome, l’apôtre Paul explique de façon admirable comment le Dieu de la justice a contrebalancé l’acte d’un seul homme par celui d’un autre homme, afin d’accomplir le rachat et la délivrance de l’humanité sans aucune violation de la justice. Paul écrit (Rom. 5:13, 14) :
42. À partir de qui la mort a-t-elle régné, et pourquoi le péché a-t-il pu lui être imputé ?
42 “Jusqu’à la Loi [de Moïse, donnée en 1513 av. n. è.] le péché était dans le monde [hérité d’Adam], mais le péché n’est imputé à personne quand il n’y a pas de loi. Cependant la mort a régné d’Adam à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché selon la ressemblance de la transgression d’Adam, lequel a de la ressemblance avec celui qui devait venir.” C’est-à-dire qu’Adam avait reçu une loi dans le jardin d’Éden, savoir : “Tu peux manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement.” (Gen. 2:16, 17, AC). Par conséquent, en mangeant du fruit, Adam pécha non seulement parce qu’il manqua le but de l’obéissance parfaite envers Dieu, mais encore en dépassant les limites imposées par la loi divine. Ainsi, le péché a pu être imputé à Adam.
43. Pourquoi jusqu’à Moïse les hommes n’avaient-ils pas “péché selon la ressemblance de la transgression d’Adam” ?
43 Les descendants d’Adam devinrent des pécheurs par voie d’héritage. Mais du fait que Dieu ne leur donna aucun code ou recueil de lois avant Moïse, ils ne pouvaient commettre une transgression semblable à celle d’Adam. Aucune loi n’avait été promulguée, aussi ne pouvaient-ils pas être des transgresseurs au même titre qu’Adam.
44. Qui était celui “qui devait venir”, avec lequel Adam avait de la ressemblance, mais pourquoi produit-il un effet contraire à celui d’Adam ?
44 Jésus-Christ était l’unique homme parfait “qui devait venir”, et c’est avec lui que le premier homme parfait, Adam, avait de la ressemblance. Toutefois, Adam et Jésus-Christ produisirent des effets contraires par leurs lignes de conduite différentes. Adam commit une offense et tomba dans la mauvaise direction, alors qu’il aurait dû rester debout. En revanche, Jésus-Christ resta parfaitement obéissant envers Dieu, malgré les épreuves. C’est pourquoi il joue un rôle important dans l’administration du don gratuit de la justice imméritée que Dieu fait aux pécheurs. À ce propos, Paul poursuit en ces termes :
45, 46. a) Ce que fit Adam frappa combien de ses descendants, et de quelle façon ? b) Quelle qualité Dieu manifesta-t-il, par l’intermédiaire de qui, et à l’égard de qui ?
45 “Mais il n’en est pas du don comme il en fut de l’offense. Car si par l’offense d’un seul beaucoup sont morts, la bonté imméritée de Dieu et son don gratuit avec la bonté imméritée par le seul homme Jésus-Christ ont abondé bien plus pour beaucoup.” — Rom. 5:15.
46 En effet, un seul homme, Adam, commit une offense en Éden, et depuis lors ses nombreux descendants meurent d’une mort méritée. Mais il y a l’autre homme, “le seul homme Jésus-Christ”. Par lui sont venus la bonté imméritée de Dieu et “son don gratuit avec la bonté imméritée”. Bien loin d’en mourir, beaucoup en reçoivent des bienfaits. Pour eux, la bonté imméritée de Dieu et son don gratuit de la justice avec la bonté imméritée abondent bien plus. Dans l’un et l’autre cas, l’acte d’un seul homme en touche beaucoup d’autres.
47, 48. a) D’où provient le jugement de Dieu sur Adam, et à quoi aboutit-il ? b) Qu’est-ce qui incita Dieu à faire un don gratuit, et quel effet celui-ci produisit-il ?
47 L’apôtre Paul poursuit en disant : “Et il n’en est pas du don gratuit comme il en fut de la manière dont les choses arrivèrent par le seul homme qui a péché. Car le jugement [contre Adam] aboutit à une condamnation, d’une seule offense, mais le don aboutit à une déclaration de justice, de beaucoup d’offenses.” (Rom. 5:16). Autrement dit, le jugement défavorable prononcé par Dieu fut le résultat d’“une seule offense”, celle d’Adam. Ce jugement consécutif à “une seule offense” aboutit à la condamnation des nombreux descendants d’Adam. Plus tard, lorsque la Loi que Dieu transmit par Moïse entra en vigueur, les Israélites commirent “beaucoup d’offenses”, et tous les autres hommes montrèrent qu’ils étaient pécheurs.
48 Cette situation révélant l’existence de beaucoup d’offenses incita Dieu à faire un don gratuit de justice. Si Dieu avait soumis tous les hommes à la Loi de Moïse et les avait gardés assujettis à ce code, ils auraient simplement multiplié les offenses au lieu de produire leur propre justice. Mais quel a été l’effet produit par le don que Dieu a fait à cause de l’existence de beaucoup d’offenses ? Grâce à ce don de justice, tous ceux qui l’acceptent sont déclarés justes.
49. Par suite de l’offense d’un seul homme, qu’est-ce qui commença à régner, pourquoi, et sur qui ?
49 Remarquez comment l’apôtre Paul oppose un homme à l’autre dans le verset suivant : “Car si par l’offense du seul homme la mort a régné par celui-là, bien plus ceux qui reçoivent l’abondance de la bonté imméritée et du don gratuit de la justice régneront dans la vie par la seule personne, Jésus-Christ.” (Rom. 5:17, NW). Une offense est une forme de péché ; son châtiment, c’est la mort. Par l’offense d’un seul homme, Adam, en Éden, la mort commença à régner, mais non seulement sur Adam. Par un seul homme, Adam, la mort se mit à régner aussi sur tous les autres hommes, car ils vinrent à l’existence par Adam, étant ses descendants.
50. Quelles qualités sont opposées à l’offense d’un seul homme ? Comment ceux qui les reçoivent en bénéficient-ils ? Par l’intermédiaire de qui toutes ces choses sont-elles données ?
50 À l’offense d’Adam, l’apôtre oppose l’abondance de la bonté imméritée de Dieu et son don gratuit de la justice. L’effet produit par ces choses est exactement le contraire de la mort. Qu’en résulte-t-il pour ceux qui reçoivent l’abondance de la bonté imméritée de Dieu et son don gratuit de la justice ? Il en résulte ceci : Au lieu de continuer sous le règne de la mort, ils règnent “dans la vie” ! Dieu prend cette disposition “par la seule personne, Jésus-Christ”. Ainsi donc, alors que la mort a régné sur beaucoup par un seul homme, Adam, beaucoup ont reçu la bonté imméritée de Dieu et son don gratuit, et ils règnent dans la vie par une seule personne, Jésus-Christ. Admirez ce merveilleux équilibre des choses établi par le Dieu tout-puissant !
51. Combien y a-t-il eu d’offenses en Éden, qui en fut affecté, et de quelle façon ?
51 L’apôtre Paul poursuit encore sa démonstration en disant : “Ainsi donc, comme par une seule offense le résultat, pour des hommes de toutes sortes, fut la condamnation, de même aussi par un seul acte de justification le résultat, pour des hommes de toutes sortes, est leur déclaration comme justes pour la vie.” (Rom. 5:18). En d’autres mots, il y eut une seule offense originelle faite par un seul homme en Éden : Adam. Cet acte a eu des conséquences “pour des hommes de toutes sortes”. Le résultat pour eux a été la condamnation, car, étant les descendants d’un pécheur condamné, ils ont reçu de lui l’héritage du péché qui a fait venir sur eux la condamnation divine.
52. a) Comment fut accompli le “seul acte de justification” ? b) Qui tire profit de cet acte, et comment ?
52 En compensation, il y a eu “un seul acte de justification” accompli par le seul homme qui ait agi avec justice sur la terre, savoir Jésus-Christ. Par sa façon de se conduire ici-bas, il se montra juste, parfait et saint. Quel est le résultat de ce “seul acte de justification” ? Il en résulte ceci : La justice de Jésus-Christ qui a amené à sa propre justification peut apporter des bienfaits à des hommes de toutes sortes, peu importe leur race, la couleur de leur peau, leur nationalité, leur tribu, leur langue ou leur rang social. Ils bénéficient d’une “déclaration comme justes pour la vie”. Dieu ne les considère plus comme des pécheurs, et il met à leur compte la justice de Jésus-Christ. Il leur ôte ainsi la condamnation à mort et les déclare dignes de vivre, de vivre éternellement.
53, 54. a) Qui subit les conséquences de la désobéissance d’un seul homme, Adam, et comment ? b) Quels sont ceux qui tirent profit de l’obéissance d’une seule personne, Jésus-Christ, et comment ?
53 Poursuivant son raisonnement, l’apôtre Paul affirme : “Car de même que par la désobéissance du seul homme beaucoup furent constitués pécheurs, de même aussi par l’obéissance de la seule personne beaucoup seront constitués justes.” (Rom. 5:19). Autrement dit, un seul homme, Adam, désobéit à Dieu et devint pécheur. Par voie de conséquence, tous ses descendants reçurent de lui l’héritage du péché. Voilà comment “beaucoup furent constitués pécheurs”. Cependant, grâce à l’obéissance envers Dieu d’une seule personne, Jésus-Christ, “beaucoup seront constitués justes”.
54 Les premiers à être “constitués justes” sont ceux qui composent la congrégation spirituelle de Jésus-Christ. Par leur foi en Jésus, qui s’est montré obéissant, ils sont “constitués justes” afin d’être adoptés comme fils spirituels de Dieu et cohéritiers de Jésus-Christ. Étant donné que ces fils spirituels de Dieu seront finalement au nombre de 144 000, on peut vraiment dire que “beaucoup” sont “constitués justes”. (Rév. 7:4-8 ; 14:1, 3, 4.) En outre, pendant le règne millénaire du Christ, beaucoup de ceux qui font partie du monde des hommes, y compris les ressuscités, obtiendront la justice par Jésus-Christ. Quiconque ne l’obtiendra pas sera détruit dans “la seconde mort”. — Rév. 20:14, 15.
55. Quand la Loi de Moïse vint, qu’est-ce qui commença à abonder, et comment cela se fit-il ?
55 L’apôtre Paul avait déjà expliqué que “le péché n’est imputé à personne quand il n’y a pas de loi”. (Rom. 5:13.) Par conséquent, lorsque la Loi de Moïse vint en 1513 avant notre ère, les Israélites assujettis à cette Loi pouvaient commettre des offenses. Même si, jusque-là, les Israélites ne s’étaient pas rendu compte qu’ils étaient pécheurs, à partir de cette date ils pouvaient constater, à la lumière de la Loi divine transmise par Moïse, qu’ils étaient effectivement des pécheurs, des transgresseurs. Avec cette pensée présente à l’esprit, Paul dit ensuite : “Or la Loi vint en outre [s’est introduite, Li], pour que l’offense abondât. Mais là où le péché a abondé, la bonté imméritée a abondé encore plus.” (Rom. 5:20). Avant que Jésus-Christ apparût sur la scène, la Loi de Moïse vint s’introduire à côté de la situation pécheresse déjà existante. Mais au lieu de déclarer justes les Israélites, cette Loi révéla plus que jamais qu’ils étaient pécheurs, puisqu’ils transgressaient des lois de Dieu dûment promulguées.
56. Étant donné que les offenses et le péché ont abondé, quelle qualité Dieu a-t-il dû manifester par surcroît, et en a-t-il été ainsi ?
56 Ainsi, après la venue de la Loi de Moïse, le péché a abondé même parmi les Israélites. Cette situation demandait de la part de Dieu un surcroît de bonté imméritée. Mais Dieu se montra à la hauteur des circonstances, et ainsi sa “bonté imméritée a abondé encore plus”.
57. a) Après la promulgation de la Loi de Moïse, qu’est-ce qui continua de régner, et avec quel châtiment ? b) Avec la première venue de Jésus, qu’est-ce qui commença à régner, et qu’en résulta-t-il ?
57 “À quelle fin” ? C’est l’apôtre Paul qui pose cette question, et qui y répond en disant : “Pour que, tout comme le péché a régné avec la mort, pareillement aussi la bonté imméritée règne par la justice, avec la vie éternelle en vue, par Jésus-Christ notre Seigneur.” (Rom. 5:21). En d’autres termes, malgré la venue de la Loi de Moïse, le péché a continué de régner sur les hommes, avec la mort comme conséquence pour les esclaves du péché. Mais en l’an 33 de notre ère, la vie éternelle apparut “par Jésus-Christ notre Seigneur”, à cause de la justice parfaite de celui-ci. Or Dieu n’était nullement obligé d’opérer ce salut ; ce dernier est donc une manifestation de sa bonté imméritée à l’égard des hommes. Depuis plus de quatre mille ans, le péché régnait et donnait à ses esclaves, pour toute récompense, la mort. Mais à partir de la première venue du Christ, la bonté imméritée de Dieu à l’égard des hommes commença à régner. Elle rendit possible la délivrance de l’esclavage du péché. Grâce à elle, les hommes pouvaient désormais obtenir la justice, avec la vie éternelle en vue.
58. La bonté imméritée de Dieu commençait à régner avec quelle chose en vue pour les hommes, mais que devaient-ils faire pour l’obtenir ?
58 Par un seul homme, Adam, le péché avait commencé à régner sur tous les hommes. À présent, par une seule personne, “Jésus-Christ notre Seigneur”, la bonté imméritée de Dieu commençait à régner pour procurer aux hommes, non la mort, mais exactement le contraire : la vie éternelle. Ceux qui obtiendraient la vie éternelle devraient cependant renoncer au péché en faveur de la justice. Ils seraient obligés d’accepter la justice qui vient par Jésus-Christ.
LE RACHAT AU MOYEN D’UNE RANÇON
59. a) À cause d’Adam, combien d’hommes étaient morts sur terre ? b) Comment Jésus contrebalança-t-il les effets produits par la conduite d’Adam ?
59 Ainsi, un seul homme, Adam, eut pour contrepartie le Fils de l’homme, Jésus-Christ. Les effets de l’acte d’Adam sont contrebalancés par celui de Jésus-Christ. Comment cela se peut-il ? C’est possible parce qu’en mourant, Jésus-Christ fournit un sacrifice rédempteur pour tous les descendants d’Adam, que celui-ci avait ‘vendus’ comme esclaves du péché, esclavage qui comportait comme châtiment la mort. Adam fit venir la mort sur tous les hommes. Tous les humains étaient morts. Comme le dit l’apôtre Paul, “l’amour qu’a le Christ nous oblige, parce (...) qu’un seul homme est mort pour tous ; ainsi donc tous étaient morts”. (II Cor. 5:14.) Pour ceux qui étaient morts à cause d’Adam, Jésus-Christ mourut comme un sacrifice rédempteur, ainsi qu’il est écrit : “Il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon correspondante pour tous.” — I Tim. 2:5, 6.
60. a) Quelle était la loi divine sur les rachats, telle qu’elle est consignée dans la Loi de Moïse ? b) Qu’exigeait le rachat des descendants d’Adam ?
60 Dans la Parole écrite de Dieu, la loi sur les rachats est libellée en ces termes : “Tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure, plaie pour plaie. (...) Si on lui impose une rançon [à la place de sa propre vie], il devra donner, pour le rachat de sa vie, tout ce qu’on exige de lui.” (Ex. 21:23-25, 30, Jé). Le rachat ou rédemption des descendants d’Adam, qui étaient ‘vendus sous le péché’, exigeait le sacrifice d’une vie humaine tout aussi parfaite que celle d’Adam lors de sa création dans le jardin d’Éden.
61. a) Par son péché, que perdit Adam pour ses descendants ? b) Comment le Fils de Dieu naquit-il en tous points semblable à la nouvelle créature Adam ?
61 Par son péché, Adam perdit pour ses descendants le privilège de naître parfaits, exempts de la condamnation à mort, approuvés par Dieu et avec la perspective de vivre éternellement. C’est pourquoi Dieu, dans sa bonté imméritée, envoya son Fils unique ici-bas, et celui-ci devint l’homme parfait Jésus-Christ. Il naquit d’une vierge, donc sans père humain. Il était, par conséquent, toujours le Fils de Dieu. Arrivé à l’âge adulte, il était en tous points égal à Adam au moment de sa création. Ainsi, il pouvait s’offrir lui-même en tant que sacrifice rédempteur.
62. a) Quand Jésus se présenta-t-il en sacrifice rédempteur ? Comment et quand offrit-il ce sacrifice à Dieu ? b) En mourant, que sacrifia-t-il réellement ?
62 Jésus se présenta en sacrifice à l’âge de trente ans, quand Jean-Baptiste l’immergea dans l’eau. Trois ans et demi plus tard, soit en l’an 33, Jésus accomplit ce sacrifice en mourant dans l’innocence, sans péché et condamné injustement à mort. À cause de sa justice et de sa fidélité sans défaut, le troisième jour Dieu le ressuscita d’entre les morts en tant que personne spirituelle. Lors de sa résurrection, Jésus-Christ ne reprit donc pas possession de sa vie humaine ; il monta au ciel muni simplement de la valeur de sa vie humaine parfaite. Il présenta cette chose de valeur à Jéhovah Dieu dans le ciel, sacrifiant cette vie en faveur de l’humanité. En rendant exactement la pareille, une âme humaine parfaite pour l’âme humaine parfaite qui avait été perdue, Jésus remplit les conditions pour être une “rançon correspondante”. Il sacrifia non seulement sa propre vie humaine, mais encore son droit et son privilège humains de devenir sur la terre le père d’une race d’hommes parfaits et dignes de vivre éternellement.
63. Par son sacrifice humain, que fit Jésus-Christ pour les descendants d’Adam ?
63 De cette façon, c’est-à-dire par son sacrifice humain, Jésus pouvait racheter les enfants d’Adam et Ève, les adopter et leur donner ce que leur père humain Adam avait manqué de leur léguer. Ainsi, il deviendra pour eux le “Père éternel”. — És. 9:5.
LA RÉPONSE À LA QUESTION
64. a) Étant donné les droits que revendiquent certains hommes puissants, quelle question vitale se pose ? b) Compte tenu de ce fait, de quoi devons-nous nous rappeler, puisque nous désirons profiter du sacrifice rédempteur de Jésus-Christ ?
64 Ces faits merveilleux soulèvent une question vitale : De qui serons-nous désormais esclaves, des hommes ou de Celui qui nous a rachetés, notre Rédempteur ? De nos jours, nombre d’humains impuissants sont exploités par des chefs égoïstes. Des systèmes de gouvernement totalitaires et le nationalisme fanatique s’emparent de l’esprit des hommes. Des individus et des organismes ambitieux et avides de puissance exigent l’obéissance servile des hommes et revendiquent le droit de disposer de l’âme ou vie de chacun, comme si elle ne lui appartenait pas en propre. Allons-nous nous soumettre à ces hommes qui sont eux-mêmes ‘vendus sous le péché’ ? Allons-nous accéder à leur demande et leur livrer notre vie, devenant ainsi “esclaves des hommes” ? Sans posséder aucun titre valable, ils exigent que nous leur donnions notre vie en tant qu’esclaves. Mais nous qui désirons profiter du sacrifice rédempteur de Jésus-Christ, nous avons déjà “été achetés à un prix”. (I Cor. 7:23.) Nous devons notre vie et notre espérance de vivre éternellement à Jésus-Christ, notre Rédempteur. C’est lui qui est notre Propriétaire légitime.
65. Dans II Corinthiens 5:14, 15, comment Paul nous donne-t-il la bonne réponse à cette question relative à l’esclavage ?
65 L’apôtre Paul nous donne la bonne réponse à cette question relative à l’esclavage. Il écrit : “L’amour qu’a le Christ nous oblige, parce que nous avons jugé ceci : (...) il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort pour eux et a été ressuscité.” — II Cor. 5:14, 15.
66. a) Si nous devenons volontairement esclaves des hommes, qui renierons-nous, et quelles en seront les conséquences ? b) Pourquoi, en tant que chrétiens, ne nous appartenons-nous pas à nous-mêmes, et de qui donc ne devrions-nous pas devenir esclaves ?
66 Si nous désobéissons à Dieu et devenons volontairement “esclaves des hommes”, nous renierons “même le propriétaire qui [nous] a achetés” et nous attirerons sur nous-mêmes la destruction (II Pierre 2:1-3). Mais nous sommes bien décidés à ne pas agir de la sorte. Au contraire, lorsque nous serons mis devant le choix, nous nous souviendrons de ces paroles inspirées que l’apôtre Paul adressa à ses frères chrétiens, et nous suivrons les conseils qu’elles contiennent, savoir : “Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, car vous avez été achetés à un prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps à vous autres. (...) Celui qui a été appelé étant homme libre est un esclave de Christ. Vous avez été achetés à un prix ; cessez de devenir esclaves des hommes.” — I Cor. 6:19, 20 ; 7:22, 23 ; Gal. 1:10.
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Soyez prêts à servir avec ce que vous avezLa Tour de Garde 1966 | 15 mars
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Soyez prêts à servir avec ce que vous avez
QUAND Jésus était sur la terre, il insista sur la nécessité de tenir compte des valeurs, afin de travailler pour ce qui en valait la peine. Il donna l’exhortation suivante : “Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour la nourriture qui demeure pour la vie éternelle.” — Jean 6:27.
Jésus parlait fréquemment de la vie éternelle sous le Royaume de Dieu. Cette vie éternelle mériterait tous les efforts qu’on ferait pour l’obtenir. Mais elle exigerait plus que la nourriture du corps. C’est pourquoi Jésus a déclaré : “L’homme doit vivre, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah.” — Mat. 4:4.
Toutefois, quelle sera l’attitude des serviteurs de Dieu à l’égard des besoins matériels de la vie, tels que la nourriture et le vêtement ? Jésus déclara : “Ne vous
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