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  • Le mérite rédempteur de Jésus-Christ
    La Tour de Garde 1954 | 1er juin
    • Le mérite rédempteur de Jésus-Christ

      “ Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, Jésus-Christ, qui s’est donné lui-​même en rançon correspondante pour toutes sortes de personnes. ” — I Tim. 2:5, 6, NW, marg.

      1. Sous quels rapports Jésus-Christ occupe-​t-​il une position unique dans l’histoire du monde ?

      JÉSUS-CHRIST de Nazareth, bien que né dans une crèche, parvint à une position d’importance vitale pour le genre humain. Depuis la création d’Adam, aucun autre individu n’a marqué les pages de l’histoire d’une empreinte aussi indélébile, et personne n’a été comme lui l’objet de tant de controverses. Un nombre incalculable d’hommes sont morts en martyrs pour des causes qu’ils croyaient dignes de tout leur dévouement, mais dans aucun autre cas, on n’attribua à un martyr de ce genre le rôle de sauveur. Jésus-Christ se tient seul dans l’histoire du monde comme celui dont la mort, dit-​on, le qualifia pour agir en qualité de Rédempteur de l’humanité. Sa position est si unique qu’un de ses disciples dévoués fut amené à dire : “ Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. ” (Actes 4:12). Certainement, une telle efficacité n’est attribuée à la mort d’aucun autre homme.

      2, 3. Quelles opinions contraires a-​t-​on à son sujet ? Quelles questions essentielles inspirent-​elles ?

      2 Cependant, en dépit de l’aveu général de la chrétienté que Jésus-Christ est le Rédempteur de l’humanité déchue, il existe une grande confusion quant au rôle qu’il joue dans les desseins du Dieu tout-puissant. Même parmi ceux qui professent croire en lui, on rencontre, en réalité, une incrédulité surprenante dans le mérite de sa vie donnée en rançon. Puis il en est des millions qui, bien que reconnaissant son importance dans l’histoire juive, n’attribuent à sa vie ou à sa mort rien d’impressionnant, hors son dévouement à certains principes qu’il trouvait bons. Cependant, par contraste, même avant l’apparition du Christ, “ d’autres furent torturés, n’acceptant pas la délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ”, grâce à l’ancienne promesse de Dieu de susciter une “ postérité ” qui pourvoirait à la délivrance éternelle du péché et de la mort. — Héb. 11:35, Da ; Mat. 20:28 ; II Tim. 2:8-10.

      3 D’après les enseignements bibliques, quelle est la position de Jésus-Christ dans le magnifique arrangement des choses de Jéhovah pour établir un monde entièrement nouveau ? Doit-​il être considéré seulement comme une figure légendaire aux nobles idéaux qui nous offre un splendide exemple de vie morale ? Ou devons-​nous le considérer comme celui qui versa son sang en sacrifice afin de racheter par la rançon le droit à la vie qu’Adam perdit par la rébellion et ainsi de permettre finalement aux hommes de vivre toujours ? La réponse correcte à ces questions est d’importance vitale pour toutes les personnes qui vivent maintenant.

      4. Comment l’apparition du Christ différa-​t-​elle de celle de tout autre humain ?

      4 Il est important d’apprécier que Jésus-Christ n’est pas apparu soudainement sur la scène de l’humanité pour se proclamer lui-​même un sauveur. Ce n’était pas simplement un homme aux dons extraordinaires et aux facultés brillantes, qui exerça une influence sur la civilisation en raison de son activité infatigable, comme d’autres hommes le firent de temps à autre, avec plus ou moins de succès. Non, vraiment ! Son apparition avait quelque chose de différent, car sa venue avait été prédite de longs siècles auparavant. Des hommes à la compréhension des choses divines s’attendaient à voir apparaître un sauveur de l’humanité en raison de la promesse donnée par Jéhovah, en Éden, touchant la venue d’une “ postérité ” de la justice. — Gen. 3:15 ; Gal. 3:19.

      5. Comment la promesse faite à Abraham est-​elle considérée ici ?

      5 Près de 1 900 ans avant la naissance du Christ, Jéhovah, par un serment, confirma à Abraham sa promesse concernant ce Sauveur. Il dit : “ Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. ” (Gen. 22:18). Abraham et les autres hommes fidèles du passé attendaient cette “ postérité ” et soupiraient après les bénédictions qui viendraient par son intermédiaire. L’apôtre Paul enlève tous les doutes pour ce qui est de l’identité de la “ postérité ” quand il dit : “ Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ. ” — Gal. 3:16.

      6. Que montrent les paroles de Moïse et la promesse faite à David concernant le Christ ?

      6 Plus de trois cents ans après le jour d’Abraham, Moïse parla à Israël de ce même sauveur à venir, en disant que quiconque ne l’écouterait pas ne vivrait pas (Deut. 18:19 ; Lév. 23:29). Pierre confirme le fait historique que Moïse prédit la venue du Sauveur, du Christ, en disant : “ Moïse déjà a dit : “ Le Seigneur, votre Dieu, vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi ; vous l’écouterez dans tout ce qu’il pourra vous dire ; et il arrivera que toute âme qui n’écoutera pas ce prophète sera exterminée d’entre le peuple. ” (Actes 3:22, 23, Da). David descendait d’Abraham en ligne directe et, en ce qui le concerne, Jéhovah répéta la promesse touchant un sauveur, six cents ans environ avant l’apparition du Christ : “ Les jours viennent, dit Jéhovah, où je susciterai à David un germe juste ; il régnera en roi... qui exercera le droit et la justice dans le pays. ” — Jér. 23:5 ; 33:15, Cr.

      7. Quelles autres paroles prophétiques furent écrites au sujet de Jésus-Christ ? Sur quoi tous les prophètes s’accordent-​ils ?

      7 150 ans environ avant que Jérémie introduisît les paroles précitées dans le récit sacré, le prophète Ésaïe, sachant parfaitement que le Rédempteur devait sortir de la lignée d’Abraham et de David, écrivit sous inspiration : “ Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule, on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours. ” (És. 9:5, 6 9:6, 7, NW). Bethléhem fut prédite comme le lieu de sa naissance (Michée 5:1 5:2, NW). En réalité, tous les prophètes convinrent qu’un rédempteur devait apparaître sur la scène humaine ; et “ tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés ”. — Actes 10:43.

      8. Quels faits corroboratifs démontrent que Jean ne s’est pas trompé lorsqu’il identifia Jésus ?

      8 Le prophète Ésaïe fit connaître à l’avance des détails remarquables concernant Jésus-Christ, à savoir, qu’il serait méprisé, rejeté, homme de douleurs, et qu’il connaîtrait le chagrin ; que sa vie deviendrait une offrande pour les péchés de plusieurs, qu’il intercéderait pour l’humanité, et que, lorsqu’il serait opprimé et affligé, il n’ouvrirait pas la bouche pour se plaindre, mais qu’il se soumettrait à son sacrifice comme un agneau qu’on conduit à l’égorgeur. Rien d’étonnant que Jean-Baptiste, lorsqu’il vit Jésus s’approcher, s’écria à voix haute : “ Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. ” (Jean 1:29 ; És. 53:3-9). L’identification de Jésus, par Jean, en tant que Rédempteur, fut exacte, et est attestée par la déclaration de l’ange, faite trente ans plus tôt, quand cette puissante créature spirituelle dit aux bergers : “ Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. ” (Luc 2:10, 11). Il est hors de doute que Jésus-Christ ne se proclama pas lui-​même un sauveur, mais qu’il vint pour accomplir les promesses que Dieu fit de longs siècles auparavant.

      9. Comment les apôtres confirment-​ils la vérité que Jésus fut envoyé ?

      9 L’apôtre Jean soutient ce point de vue en déclarant catégoriquement que ce fut Dieu qui envoya Jésus. “ Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. ” (Jean 3:16). Jésus n’était donc pas un mortel ordinaire que Jéhovah choisit pour servir de rançon, mais il était, à bon droit, celui qui venait directement des sphères célestes de Dieu dans le dessein particulier de justifier le nom du Père et de fournir une rançon. L’existence préhumaine de Jésus remontait longtemps avant celle du genre humain, voire même celle de la terre (Jean 1:1-3 ; Prov. 8:22-36). Ses disciples apprécièrent la magnifique expression de l’amour de Jéhovah quand il envoya son Fils. Ils savaient que Jésus n’était pas un simple homme comme eux et ils n’hésitèrent pas à le proclamer (Mat. 16:16). “ En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui... et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils (pour être le) Sauveur du monde. ” — I Jean 4:9, 14, Da.

      10. Comment les fausses conclusions de certains hommes religieux induisent-​ils en erreur pour ce qui est du Christ ?

      10 Mais certains hommes religieux nient que Jésus fût le Fils de Dieu et qu’il vînt dans la chair par un miracle de Jéhovah qui le transféra dans le sein d’une vierge juive, Marie. Au lieu de cela, ils enseignent la théorie de l’incarnation, affirmant que Jésus était réellement Dieu lui-​même, qui revêtit son corps spirituel d’une enveloppe de chair, comme des anges l’avaient fait pour apparaître à Abraham, à Lot et à d’autres (Gen. 18:1, 2 ; 19:1 ; Juges 13:9-11, 16). Les trinitaires sont attachés au même faux raisonnement, puisqu’ils croient que Dieu et le Christ ne font qu’un. Cette doctrine erronée impose encore d’autres fausses conclusions. Par exemple, cette théorie doit admettre comme établi que la fatigue et les souffrances de Jésus étaient tout simplement simulées, car aucune créature spirituelle ne peut être lasse et souffrir. La conclusion s’impose aussi que ses prières étaient feintes puisque, après tout, c’était à lui-​même qu’il les adressait, et qu’il le faisait uniquement pour produire une profonde impression sur ses disciples et sur d’autres personnes (Jean 17). Si l’on continue à avancer dans cette voie de l’erreur, on est amené à conclure, sur la base de la proposition initiale, que la mort du Christ ne fut qu’apparente, car Dieu, étant immortel, ne peut mourir ; il n’y avait donc pas de mort véritable et pas du tout d’effusion de sang pour la rançon de l’humanité !

      11, 12. Quelles autres opinions les conducteurs religieux soutiennent-​ils ?

      11 Les conclusions de ceux qui croient à la “ théorie de l’influence morale ” sont étroitement apparentées à ce raisonnement hasardeux. Ils soutiennent que la seule mission du Christ fut de révéler l’amour de Dieu d’une manière si émouvante qu’elle attendrît les cœurs et amenât les hommes à renoncer au péché (La théologie à l’aube du vingtième siècle, p. 261, angl.). “ À proprement parler ”, disent-​ils, “ la mort du Christ n’était pas nécessaire au salut de l’homme. ”

      12 Il n’est donc pas surprenant de rencontrer un très éminent chef religieux, déclarant au sujet de la rançon : “ Naturellement, je ne crois pas à une naissance virginale, ni à cette vieille doctrine de substitution, celle du rachat, et je ne connais pas de ministre chrétien intelligent qui y croie. La difficulté, avec ces fondamentalistes, c’est qu’ils prétendent que, si l’on n’est pas d’accord avec eux sur leurs doctrines, on ne peut croire aux vérités profondes, substantielles et éternelles de l’évangile chrétien, qui transforment la vie des hommes et sont le seul espoir de salut par le Christ en ce monde. ”a Dans cette classe de personnes figurent ceux qui tournent en dérision la nécessité de la mort de Jésus-Christ pour fournir une rançon, car, disent-​ils, elle exige un meurtre pour accomplir la volonté de Dieu.

      13. Comment se manifeste leur refus de croire en la rançon, ce qui les place dans une classe décrite par Pierre ?

      13 Ainsi, nous trouvons des hommes religieux, et des conducteurs encore, qui nient le mérite rédempteur de Jésus-Christ. Oui, ils parlent des “ vérités éternelles de l’évangile chrétien ”, mais, à leurs yeux, les principes renfermés dans les Dix Commandements, auxquels s’ajoutent les nouveaux commandements que le Christ enseigna : l’amour de Dieu, l’amour du prochain qui va jusqu’à mourir pour lui — voilà les choses “ qui transforment la vie des hommes et sont, en ce monde, le seul espoir de salut par le Christ ”. Par leurs paroles et leurs actions ils montrent qu’ils ne croient pas que la vie de Jésus-Christ, donnée dans une mort sacrificatoire, servait en réalité à ouvrir le chemin pour que l’humanité recouvrât la perfection dans la chair et dans l’unité avec Dieu qu’Adam perdit au commencement par son péché de rébellion. En fait, ils désavouent le Christ comme leur rédempteur et sauveur, et ne croient pas que la valeur de son sang répandu fût le prix payé à Dieu pour que l’humanité recouvre les droits de vie perdus par Adam. Bien qu’ils se prétendent les serviteurs de Dieu, ce sont, en réalité, de faux instructeurs. Pierre les décrit avec exactitude : “ Il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. ” — II Pi. 2:1 ; I Cor. 1:18.

      14. Quelle vérité les personnes honnêtes doivent-​elles apprécier ?

      14 Toute personne qui s’intéresse à la vie doit apprécier le choc brutal de la vérité : les Écritures sacrées sont absolument formelles et précises lorsqu’elles révèlent que c’est seulement par le mérite rédempteur de Jésus-Christ que quelqu’un obtiendra le salut. De plus, quiconque obtient le salut doit satisfaire aux conditions de la rançon et se qualifier ainsi d’après les règles de Dieu. En dernière analyse, les philosophies des hommes, la connaissance de ce monde et les raisonnements humains qu’ils peuvent opposer aux Écritures ne serviront à rien. La Parole de Dieu est sûre, ferme, digne de confiance, car elle vient de celui qui a toute la connaissance, qui possède tout pouvoir pour la soutenir et l’accomplir. C’est avec raison que nous allons à lui pour qu’il nous explique la position de son Fils dans le dessein divin relatif au salut de l’humanité.

      15. Que signifie “ payer rançon ” ? Pourquoi la race humaine tout entière a-​t-​elle besoin d’être rachetée ?

      15 “ Payer rançon ” signifie “ racheter de la captivité, de l’esclavage, de la punition ou d’autres choses du même genre en payant un prix ; racheter de l’esclavage ; délivrer du péché par exemple, de son salaire, etc... ; être le Rédempteur de ”. (New International Dictionary de Webster, 21e édition.) Il est admis que, depuis l’Éden, l’humanité a été soumise à l’esclavage du péché et de son salaire, la mort. “ Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché ”, a déclaré David (Ps. 51:7 51:5, NW). Cet aveu d’esclavage ne s’appliquait pas seulement à David, car Paul en confirme la véracité pour toute la race humaine, quand il dit : “ Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. ” (Rom. 5:12). La race humaine tout entière est dans la servitude, dans l’esclavage, avec pour résultat la mort. Elle a besoin d’un Rédempteur pour effectuer la délivrance si la liberté parfaite de l’Éden doit devenir un jour une nouvelle réalité. — Héb. 2:15.

      16. À quelles conditions l’homme pouvait-​il être libéré de la peine de mort apportée par le péché ?

      16 La mort frappe l’homme avec raison, par l’opération des lois justes et parfaites de Jéhovah. Ce ne fut pas une injustice de la part de Jéhovah, car l’homme provoqua lui-​même cet esclavage et la sentence de mort qui le frappe. En accord avec la justice, Dieu pouvait permettre à la mort de régner sur tous les hommes pendant tout le temps à venir, mais son grand amour et sa miséricorde le poussent à pourvoir à un moyen d’en sortir, dans l’intérêt des hommes qui ont un penchant pour la justice. Cependant, en exerçant sa miséricorde, Jéhovah ne peut négliger ou ignorer la justice de la sentence de mort prononcée contre l’homme. “ Vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied ” — voilà les termes et les principes d’après lesquels Dieu a toujours agi (Ex. 21:23, 24). Par conséquent, ce que Jéhovah avait décrété comme devant être la peine du péché de l’humanité, à savoir la mort, ne pouvait être enlevé que par le paiement d’une rançon ou prix correspondant. S’il était possible de trouver quelqu’un qui voulût bien et qui pût effectuer le paiement de cette rançon, satisfaisant ainsi à la juste loi de Jéhovah, alors sa miséricorde pourrait s’étendre à l’humanité. Jésus-Christ fut celui qui consentit à racheter l’homme de son esclavage et qui était en mesure de le faire.

      17. Comment le grand amour de Dieu s’est-​il manifesté soue ce rapport ?

      17 En Jean 3:16, NW, il est clairement montré que ce furent l’amour et la miséricorde de Jéhovah qui incitèrent le Christ à fournir le paiement d’une rançon : “ Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. ” Dieu prit l’initiative de cette action et son Fils l’acheva lorsqu’il consentit à satisfaire aux conditions de la justice en payant la rançon. “ L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. ” (I Jean 4:9, 10). Jésus-Christ consentit à payer le prix de la rançon, par amour pour Jéhovah et pour l’homme déchu.

      18. L’exigence d’une rançon, était-​ce chose nouvelle pour Dieu ?

      18 Ce n’était pas chose nouvelle pour Jéhovah d’exiger le payement d’une rançon. Il suivait simplement les principes fondamentaux auxquels il se conforma dans ses relations avec Israël en qualité de Rédempteur de cette nation. Il déclare au sujet de lui-​même : “ Car moi, Jéhovah, je suis ton Dieu ; le Saint d’Israël est ton sauveur ; j’ai donné l’Égypte pour ta rançon, l’Éthiopie et Saba en échange de toi. Parce que tu es précieux et honorable à mes yeux, et que moi je t’aime, je donnerai des hommes en échange de toi et des peuples pour racheter ta vie. ” (És. 43:3, 4, Cr). Les ordonnances de l’alliance de la loi donnée à Israël pourvoyaient au paiement d’une rançon comme rédemption de la vie d’une personne dans certains genres d’offenses. La capitation d’un demi-sicle par Hébreu était considérée comme la rançon pour racheter sa vie (Ex. 21:28-32 ; 30:12-16). L’offrande annuelle d’un taureau et d’un bouc pour les péchés du peuple servait d’expiation ou de rançon que Jéhovah reconnaissait et acceptait. — Lév. 4:1-35 ; 5:1-19 ; 16:1-31 ; Prov. 21:18.

      19. Comment le paiement de la rançon s’avère-​t-​il une chose difficile ?

      19 Dans le cas de l’homme, la rançon que Dieu exigeait pour rendre la perfection et la vie éternelle ne pouvait être payée avec de l’argent, de l’or ou d’autres choses précieuses, ni par le sang des animaux, car ces paiements ne correspondraient pas ou ne seraient pas égaux à la vie parfaite qu’Adam perdit pour toute l’humanité (I Pi. 1:18, 19). À tous les “ habitants du monde, petits et grands, riches et pauvres ”, le Psaume 49 fait remarquer que les hommes ne pourront jamais donner à Dieu une rançon pour leur vie, car “ le rachat de leur âme est cher, et n’aura jamais lieu ”. Par conséquent, il s’ensuit que si Jéhovah ne pourvoyait pas aux moyens de payer la rançon correspondante, il n’y aurait jamais de délivrance du péché et de la mort. Dieu y pourvut en accordant à son unique Fils engendré le privilège de donner une vie humaine parfaite en sacrifice. — Gal. 4:4, 5.

      20. Quelle fut l’attitude du Christ à l’égard de la voie du sacrifice tracée devant lui ?

      20 Jéhovah n’eut pas à contraindre son Fils dans cette voie du sacrifice, mais Jésus s’y engagea volontairement quand il se rendit compte que c’était la volonté de son Père. Paul dit à son sujet : Il “ n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-​même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-​même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort (sur un poteau de torture, NW) ”. (Phil. 2:6-8.) Jésus lui-​même confirme son consentement à déposer sa vie en sacrifice quand il dit : “ Le Père m’aime, parce que je donne ma vie (mon âme, NW), afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de (ma propre initiative, NW). ” (Jean 10:17, 18). En qualité d’agneau sacrificatoire de Dieu, Jésus-Christ alla volontairement vers le poteau de torture, avec fermeté et résolution, appréciant pleinement le fait qu’il serait ainsi à même de fournir la rançon des humains croyants. — És. 53:7.

      21. Dans sa bonté, comment Jéhovah a-​t-​il pourvu à un fondement pour la foi en la rançon de Jésus-Christ ?

      21 Ce fut sans doute dans son existence préhumaine, longtemps avant sa venue miraculeuse sur la terre, que Jésus exprima son consentement à fournir la rançon. Il doit en avoir été ainsi, car, par l’intermédiaire d’Abraham, bien avant la venue de Jésus en ce monde, Jéhovah illustra la manière dont il donnerait son Fils en sacrifice, et comment ce Fils, spontanément, déposerait sa vie (Gen. 22:1-19). Immédiatement après la création du tableau prophétique avec Abraham, Jéhovah fit la promesse qu’“ en ta postérité toutes les nations de la terre seront bénies ”, “ postérité ” que Paul identifia comme étant le Christ. Ainsi, Dieu montrait qu’à un moment fixé, éloigné du jour d’Abraham, son Fils bien-aimé viendrait pour offrir le grand sacrifice. Dans sa Parole écrite, Jéhovah posait un fondement pour que les hommes bien disposés pussent fixer leur espoir sur cet événement d’importance et sur les innombrables bénédictions qu’il leur ferait connaître. Un récit digne de foi fut consigné par écrit, récit par lequel il serait possible à des hommes d’identifier le pourvoyeur de la rançon en leur faveur (Prov. 8:22-36 ; Jean 8:58). Une grande délivrance était alors en vue ; elle viendrait certainement grâce à la rançon de Jésus-Christ.

  • “ Délivrance grâce à la rançon ”
    La Tour de Garde 1954 | 1er juin
    • “ Délivrance grâce à la rançon ”

      “ En lui nous avons la délivrance grâce à la rançon par son sang, oui, le pardon de nos offenses, selon la richesse de sa bonté imméritée. ” — Éph. 1:7, NW.

      1. Dans quel sens les sacrifices sous la loi n’apportaient-​ils pas de “ délivrance ” effective ; quel dessein servaient-​ils ?

      NÉS dans le péché et conçus dans l’iniquité, les hommes étaient condamnés à vivre dans le péché et à en payer le salaire, la mort. Sous la loi mosaïque donnée à Israël, les péchés du peuple étaient pardonnés d’une manière figurative par les sacrifices d’animaux offerts par le souverain sacrificateur. Cependant, en réalité, le sang des taureaux ne délivrait pas d’une manière permanente du salaire du péché, de la mort, car tous ceux qui se conformaient à la loi mouraient finalement. De plus, les sacrifices devaient être répétés à intervalles réguliers. L’alliance de la loi était en réalité une “ ombre des biens à venir ”, illustrant ce que Dieu ferait par son Fils, Jésus-Christ (Héb. 10:1-3). “ Ainsi, la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. ” — Gal. 3:24.

      2. Quel rôle important le sang joua-​t-​il sous la loi ; quel grand changement la venue de Jésus produisit-​elle ?

      2 Même sous les dispositions de la loi, la justice n’était imputée que par l’effusion du sang. En considérant le sacrifice et la rançon de Jésus, nous ne devons pas oublier l’énoncé clair de l’Écriture selon lequel “ sans effusion de sang il n’y a pas de pardon ”. C’est pourquoi Israël, par l’intermédiaire du souverain sacrificateur, offrait continuellement le sang des animaux pour obtenir, chaque année, dans un sens typique, la rémission des péchés. Mais la venue de Jésus-Christ produit un grand changement, car “ il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle ”. (Héb. 9:22, 12.) Il n’était plus nécessaire d’offrir périodiquement le sang des animaux, car il était venu celui que ces sacrifices d’animaux préfiguraient, et il avait apporté une délivrance éternelle. Maintenant, la question était de se qualifier pour profiter de cette délivrance grâce à la rançon.

      3. De quelle manière le sacrifice de Jésus était-​il supérieur ?

      3 Pour faire propitiation pour les péchés de l’humanité et effectuer ainsi la délivrance, Jésus-Christ n’entra pas dans un temple terrestre. “ Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme (comme le faisait le souverain sacrificateur d’Israël), en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu... Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs. ” (Héb. 9:24-28). Ce fut en la présence de Jéhovah Dieu dans les cieux que le Christ parut, après sa résurrection, pour offrir le mérite du sang parfait qu’il avait versé, et cela afin d’effectuer une délivrance permanente pour ceux des humains qui exerceraient la foi dans le mérite de cette rançon. Pierre confirme que c’est le sang répandu de Jésus qui fournit le mérite de la rançon : “ Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. ” — I Pi. 1:18, 19.

      4. Pourquoi est-​ce une folie de considérer la mort sacrificatoire de Jésus comme inutile ?

      4 On voit ainsi que le sang de l’homme parfait Jésus, répandu dans une mort sacrificatoire, a le mérite de sauver ceux qui exercent la foi en lui. C’est donc le sang donné en sacrifice qui est nécessaire pour effectuer le salut du monde, et non seulement les “ vérités profondes, substantielles et éternelles de l’évangile chrétien ”. Il n’y aurait pas de rédemption sans effusion de sang. Les Écritures mettent en évidence cette vérité. C’est donc pure folie de considérer la voie du sacrifice de soi suivie par Jésus comme inutile au salut du monde. Si le mérite du sang répandu n’est pas appliqué en faveur d’une personne, elle n’a pas d’espoir d’obtenir la vie éternelle. Le sang parfait de Jésus-Christ correspondait au prix de la vie qu’Adam avait perdue. Quand Jésus ressuscita et monta au ciel, il avait en sa possession le droit à la vie humaine parfaite avec toutes ses perspectives, exactement ce que, par le péché de désobéissance, Adam avait perdu pour la race humaine. Jésus remit le prix de la rançon en la présence de Dieu et, en échange, il reçut la race humaine dans le dessein de donner à ceux de ses membres qui le mériteraient l’occasion d’obtenir la vie éternelle. — Rom. 5:15-19.

      5. Quelle question importante se pose ? Comment le point de vue erroné porte-​t-​il préjudice aux hommes ?

      5 Cela met en évidence la question de savoir qui profite de la rançon. Tous les hommes, qu’ils soient bons ou méchants, en tirent-​ils avantage ? Est-​ce que ce ne fut pas le grand amour de Dieu pour tous les hommes qui inspira le don de son Fils ? Cela n’appuie-​t-​il pas le point de vue de certains qui affirment que tous seront sauvés, y compris Adam et le Diable lui-​même ? Non, sans aucun doute, car rien n’est plus éloigné de la vérité. Le fait de ne pas renoncer à cette théorie du salut universel cause un grand préjudice aux hommes car elle les aveugle sur le véritable but de la rançon. Elle berce les hommes d’une fausse sécurité et étouffe en eux le sens de la responsabilité car elle leur enseigne que tout s’arrangera très bien à la fin, peu importe ce qu’ils font ou comment ils vivent. À cause de la croyance dans le “ salut pour tous ”, ils ne voient pas la nécessité d’examiner le dessein de Dieu et de s’informer sur quoi ils peuvent se fonder pour se qualifier pour la “ délivrance grâce à la rançon par (le) sang ” de Jésus-Christ.

      6. Quels simples faits appuient le point de vue correct ?

      6 Arrêtez-​vous un instant. Réfléchissez et examinez quelques simples faits. Quand Jésus était sur la terre et prêchait la repentance, certains l’entendirent et crurent, d’autres dédaignèrent son enseignement. À ceux qui l’écoutèrent, crurent et persévérèrent avec lui dans ses épreuves, Jésus promit de grandes bénédictions dans le Royaume (Luc 22:28-30). Et il déclara que, plus tard, d’autres brebis l’écouteraient, croiraient et recevraient également des bénédictions. Mais, aux Juifs incrédules qui l’entouraient et ridiculisaient son message, lui demandant s’il était le Christ, Jésus répliqua : “ Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas... vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais. ” (Jean 10:16-30). Plus tard, ces incrédules essayèrent de lapider Jésus. La promesse d’une rançon pour la vie éternelle n’était nullement offerte à de telles personnes mais seulement aux croyants, aux “ brebis ”.

      7. Quelle situation perplexe le récit de Matthieu 23 offre-​t-​il à ceux qui croient au “ salut pour tous ” ?

      7 Les défenseurs de la doctrine du “ salut pour tous ” doivent fermer les yeux sur le témoignage cinglant de Jésus contre les faux instructeurs de son temps, les scribes et les pharisiens. Prétendant adorer Dieu, ils faisaient le mal sous toutes ses formes. Jésus ne prédit rien de bon pour eux mais seulement malheur sur malheur. Il dénonça vigoureusement leur incapacité absolue d’échapper au jugement de la géhenne (destruction) de la part de Jéhovah en raison de la méchanceté de leur conduite. Affirmerez-​vous qu’il mourut pour leur procurer une rançon ? Pouvaient-​ils être à la fois rachetés et anéantis ? Non, certainement, comme toute personne sensée l’admettra ! Jésus leur déclara qu’ils étaient condamnés, il ne pouvait donc pas y avoir de rançon pour eux. — Matthieu 23.

      8. Quel point de vue les instructions de Jésus à ses disciples soutiennent-​elles ?

      8 Les instructions que Jésus donna à ses disciples donnent plus de poids à la vérité selon laquelle la rançon ne s’appliquerait pas à tous les hommes individuellement, car il dit : “ Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. Je vous le dis en vérité : au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-​là. ” (Mat. 10:14, 15). Il montrait nettement que la rançon était absolument impossible pour ces incrédules ou ces méchants volontaires, parce que Sodome et Gomorrhe étaient irrévocablement condamnées et détruites, sans délivrance possible.

      9. Quelle différence y a-​t-​il entre la position de Satan, celle d’Adam et celle de l’humanité en général ?

      9 Satan le Diable est le dieu de ce monde fondé sur le mal et la méchanceté. C’est un pécheur volontaire et de propos délibéré, un profanateur de la souveraineté de Dieu. Pour lui, il n’y a pas de délivrance mais seulement l’anéantissement certain. L’homme Adam choisit, volontairement et délibérément, de suivre la même ligne de conduite rebelle et Dieu lui assigna la mort en toute justice. Mais, pour les descendants d’Adam, la situation est différente, car ils naquirent sous la condamnation par suite de l’acte volontaire d’Adam, et non à cause de ce qu’ils avaient fait (Rom. 16:20 ; Apoc. 20:10 ; Osée 6:7 ; Rom. 5:14). Par conséquent, pour eux, Jéhovah a fourni l’occasion d’être délivrés de cet esclavage au moyen de la délivrance grâce à la rançon de Jésus-Christ.

      10. Quelle transformation doit se produire dans la vie de celui qui profite de la rançon ?

      10 Du temps où Jésus prêchait la bonne nouvelle, tous ses contemporains, descendants d’Adam, n’entendirent et ne crurent pas, ils ne vinrent donc pas tous se placer sous le bénéfice de la rançon que Jésus rendit accessible plus tard. D’autre part, dans le cas de ceux qui crurent, une transformation merveilleuse se produisit dans leur vie, comme cela se réalisa pour les apôtres. De même, aujourd’hui, ceux qui, en définitive, profitent de la rançon, doivent opérer, tout d’abord, une transformation dans leur vie. Cela signifie davantage que de s’abstenir du mal et d’observer une position de neutralité ou d’éloignement à l’égard de la pure méchanceté, avec l’espoir d’être racheté à cause du beau caractère qu’on a développé par ses propres efforts. Cela signifie plutôt entendre et croire en la bonne nouvelle que Jésus prêcha et qui est, conformément à sa promesse, prêchée aujourd’hui sur la terre entière. Cela signifie être actif d’une manière positive pour soutenir tout l’arrangement de Jéhovah Dieu pour l’établissement d’un monde nouveau, dont le sang de Jésus a fourni le fondement. Le Diable et tous ceux qui, comme lui, sont des pécheurs de propos délibéré, ne soutiendront pas le monde nouveau. Ils ne profiteront pas non plus de la rançon ni ne seront délivrés de leur asservissement à leur volonté égoïste qui les mène à la mort.

      11. Comment l’illustration des “ brebis ” et des “ boucs ” montre-​t-​elle que la rançon est limitée ? Pourquoi ?

      11 Lorsqu’il décrivit la séparation des habitants de la terre en deux classes, les brebis et les boucs, comme résultat de la prédication du message du Royaume, Jésus prédit l’anéantissement de la classe des “ boucs ” mais le rachat et la vie pour celle des “ brebis ”. Généralement on admet que le péché d’un seul homme, Adam, apporta la mort à tous les humains ; mais, il est également vrai que “ par un seul acte de justification (de la part de Jésus-Christ), la conséquence est, pour les hommes de toutes sortes, qu’ils soient déclarés justes pour la vie ”. (Rom. 5:18, NW ; Mat. 25:45, 46 ; Jean 3:36.) Ces “ hommes de toutes sortes ”, ce sont les “ brebis ” qui entendent et qui croient au mérite rédempteur de Jésus-Christ, et qui manifestent leur foi par leurs œuvres et leur manière de vivre. Ce sont ceux en faveur de qui s’applique le mérite rédempteur du sang de Jésus, parce qu’ils reconnaissent sa valeur et en sollicitent les bienfaits aux conditions que Jéhovah impose dans sa Parole.

      12. Quels autres faits montrent qu’il y a une limite à la rançon ?

      12 Notez bien que ces “ brebis ” ne comprennent pas tous les hommes de toutes les nations, peu importe leur croyance ou leurs manières de vivre. Non, certainement, car nous ne devons pas oublier que le dessein primordial de Jésus-Christ est de réhabiliter le nom de son Père couvert d’opprobre. De même, le dessein primordial de la rançon, en accord avec cela, est de permettre à Jésus de racheter de la sentence de mort les hommes qui, par leur foi et leur dévouement, prouveraient que le Diable est menteur. Il s’ensuit que, si certains hommes, par leur soumission volontaire au mal et un mépris total du message de salut contenu dans les saintes Écritures, se révèlent les adversaires de la vérité et de la justice, ils n’ont rien à espérer du mérite de la rançon du Christ. “ Il en sera ainsi lors de la consommation de l’ordre de choses : les anges sortiront, sépareront les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise ardente. ” — Mat. 13:49, 50, NW ; És. 26:10.

      13. Comment la Bible indique-​t-​elle le caractère sélectif de la rançon ?

      13 La Bible elle-​même prend soin d’indiquer le caractère sélectif du rachat grâce à la rançon, lorsqu’elle dit de Jésus : “ Car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation. ” (Apoc. 5:9). Notez que ceux qui sont rachetés pour l’assemblée chrétienne, la “ sacrificature royale ” céleste, étaient des “ personnes ” de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation. Des nations et des peuples ne sont pas rachetés en entier. Pourquoi pas ? Parce qu’ils ne se qualifient pas pour la rançon. C’est une chose difficile pour un homme droit de se qualifier pour la rançon à cause des grandes épreuves de foi que cela comporte. “ Et si le juste est sauvé difficilement, où paraîtra l’impie et le pécheur ? ” — I Pi. 4:18, Da.

      14. Quel autre exposé biblique soutient la validité de la rançon pour tous les hommes, mais à quelles conditions particulières imposées par Dieu ?

      14 Une vision semblable des rachetés est décrite en Apocalypse 7:9, 10 : ils viennent de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Oui, c’est la volonté de Dieu que “ des hommes de toutes sortes soient sauvés et parviennent à une connaissance exacte de la vérité ”. (I Tim. 2:4, NW.) Ainsi, il ne fait aucune distinction en donnant à tous l’occasion de recevoir la vie au moyen de la rançon, mais il n’impose pas non plus le bénéfice de la rançon aux hommes contre leur propre gré. Il ne leur doit rien, “ car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ”, mais, dans sa bonté, il offre la vie comme un don, parce que “ c’est comme un don gratuit qu’ils sont déclarés justes par sa bonté imméritée au moyen de la délivrance grâce à la rançon payée par le Christ Jésus ”. Mais les hommes doivent rechercher et accepter ce don avec reconnaissance, comme le fit l’apôtre Paul, qui s’écria : “ Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable ! ” — Rom. 3:23, 24, NW ; II Cor. 9:15.

      15. Comment se fait-​il que la “ grande foule ” ne puisse comprendre tous les hommes ?

      15 Les membres de la “ grande foule ” d’Apocalypse 7:9 sont représentés comme occupant une position favorable devant Dieu parce qu’“ ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau ”, et c’est pourquoi le mérite rédempteur du sang a été appliqué en leur faveur. Il est certain qu’aucun des méchants volontaires, parmi les hommes ou les anges, n’est compris dans cette classe représentée comme profitant de la rançon. Ce serait impossible car les méchants ne servent pas du tout Dieu ; or, cette “ grande foule ” est décrite comme lui rendant “ un service sacré jour et nuit ”. Ces personnes viennent de partout, elles ont entendu la bonne nouvelle, abandonné les ténèbres de ce monde pour marcher dans la lumière ; et, comme Jean le déclare : “ Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-​même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. ” — Apoc. 7:14, 15, NW ; I Jean 1:7.

      16. Quel “ monde ” Dieu aima-​t-​il au point de donner son Fils ? Que doit manifester chaque personne sous ce rapport ?

      16 Il est donc évident que ce fut pour le monde nouveau de la justice que Dieu a tant aimé qu’il a donné son Fils pour qu’il en fournît le fondement grâce à son sang répandu. C’est un monde maintenant tout proche, qu’habiteront les personnes qui acceptent le don gratuit de la vie et qui ont été délivrées de la condamnation du péché et de la mort héritée de leur père commun, Adam. C’est sous ce rapport que chaque personne doit démontrer son désir personnel de se voir appliquer le mérite de la rançon en vertu de sa foi et de ses œuvres justes. Maintenant il faut mettre de côté la doctrine de la “ délivrance grâce à la rançon ” pour tous les hommes individuellement, parce que tous ne choisissent pas de servir Dieu et n’acceptent pas le don gratuit. Qu’est-​il donc exigé pour profiter de la délivrance ?

      17. Comment la situation avec Abraham ressemblait-​elle à la nôtre ?

      17 Eh bien ! Nous devons avoir la foi d’Abraham ; comme lui, nous devons appuyer cette foi par des œuvres. Abraham crut en Jéhovah et cela lui fut compté à justice (Gen. 15:6). Sa foi lui valut une position de faveur devant Dieu, c’est pourquoi il ressuscitera et jouira des bénédictions de la vie dans le monde nouveau, choses rendues possibles grâce à la rançon du Christ. Paul soutient que l’expression “ cela lui fut compté ” fut écrite, “ non seulement pour lui mais encore pour nous à qui cela est destiné à être compté parce que nous croyons en celui qui ressuscita Jésus notre Seigneur. Il fut livré pour nos offenses et ressuscité pour que nous soyons déclarés justes ”. — Rom. 4:22-25, NW.

      18. Pourquoi la rançon s’appliquera-​t-​elle sans faute aux hommes de foi du passé ?

      18 Paul lui-​même et d’autres croyants du temps de Jésus donnèrent leur vie en sacrifice, parce qu’ils moururent tous fidèles à Dieu. Leur foi, comme celle d’Abraham, leur fut imputée à justice par Dieu. Elle leur donna une position favorable et les mit en mesure de recevoir “ la délivrance grâce à la rançon ” et tous ses bienfaits par imputation. Comme ils se sont montrés fidèles jusqu’à la mort en qualité de cosacrificateurs du Christ, ils recevront une résurrection à la vie céleste pour être cohéritiers de la gloire du Royaume avec le Christ. À Daniel, qui fut un homme de foi comme Abraham, la promesse fut donnée que, bien qu’il mourût avant la première venue du Christ, sa position juste devant Dieu ne manquerait pas de lui être salutaire, car Dieu lui déclara : “ tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours. ” (Dan. 12:13). Tous les hommes de foi, semblables à eux, sont gardés dans la mémoire de Dieu, et la rançon de Jésus-Christ ne manquera pas de leur être appliquée dans la nouvelle terre du monde nouveau maintenant tout proche.

      19. Quel grand choix les hommes ont-​ils devant eux, à l’heure actuelle ? Qu’est-​il absolument nécessaire qu’ils fassent ?

      19 Aujourd’hui, nous nous sommes approchés de la fin de ce vieil ordre de choses. C’est le temps de l’avertissement final à toutes les nations et de la proche et complète “ délivrance grâce à la rançon ” des hommes de toutes sortes qui se montreront de bonne volonté. Tous, nous avons un grand choix à faire, à savoir, accepter ou rejeter le don de Dieu. Conformément à la fidèle prédiction de Jésus, la bonne nouvelle du Royaume est prêchée en témoignage à la terre habitée tout entière (I Cor. 10:11 ; Mat. 24:14, NW). Avant de pouvoir placer leur espérance dans les grandes bénédictions du Royaume, les personnes qui entendent doivent d’abord avoir foi au sang répandu de Jésus-Christ. Elles doivent reconnaître l’efficacité de son sang pour ouvrir le chemin qui mène à la vie dans ce monde nouveau. Elles doivent être fermement convaincues qu’il y a “ un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, le Christ Jésus, qui s’est donné lui-​même en rançon correspondante pour toutes sortes de personnes ”. (I Tim. 2:5, 6, NW, marg.) Elles doivent confesser Jésus-Christ comme leur Sauveur, par la bonté imméritée de Jéhovah, et chercher à s’approcher de Dieu par son intermédiaire, d’après la voie tracée dans la Parole de Jéhovah. Cela signifie qu’elles doivent se vouer à lui par l’intermédiaire du Christ conformément aux principes de justice exposés dans les saintes Écritures, pour être de fidèles serviteurs de Dieu et montrer leur foi par des œuvres.

      20. Pourquoi de simples expressions de foi sont-​elles mises de côté ? Qu’est-​il réellement exigé ?

      20 Cela signifie davantage que de prendre part à une émouvante “ réunion de réveil religieuse ”, de lever la main et de déclarer qu’on est sauvé. Cela signifie davantage que d’ouvrir la bouche pour affirmer : “ Oui, je crois en Jésus-Christ et en son sang répandu. ” Si c’était tout ce qu’il y avait à faire, n’importe qui pourrait le faire, y compris les ivrognes, les fornicateurs, les idolâtres et les meurtriers. Mais les Écritures déclarent nettement que des personnes de ce genre ne se qualifient pas pour la rançon (I Cor. 6:9 ; Gal. 5:20, 21). Non. Cela signifie plutôt le développement d’un nouveau genre de vie et l’abandon de l’ancien. Cela signifie un effort consciencieux pour que les actions et la vie soient guidées par les principes immuables de la Parole de Jéhovah et pour que notre espoir et notre désir restent fondés sur le monde nouveau de la justice. Cela signifie suivre le conseil de l’apôtre Jean, qui disait de ce présent ordre de choses corrompu : “ N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui... Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. ” — I Jean 2:15-17.

      21. Ainsi, que doit-​on faire ?

      21 Que faire, alors ? “ Vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé... Et que la paix de Christ règne dans vos cœurs... Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment... Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. ” — Col. 3:9-17.

      22. Pouvez-​vous le faire ? Pourquoi et comment ?

      22 Si vous faites cela, vous marcherez dans la lumière et adopterez un genre de vie qui vous garantira le salut. Mais, direz-​vous : “ M’est-​il possible d’opérer un changement aussi complet quand, toute ma vie, j’ai été formé dans les voies du vieux monde ? ” Oui, cela est possible, sinon Jésus-Christ ne serait pas mort pour sauver des hommes de toutes sortes, de toute tribu, de toute langue et de toute nation. Ils ne pourraient bénéficier de sa rançon s’il ne leur était pas possible de changer et de façonner un nouveau mode de vie. Vous pouvez donc le faire ! C’est pourquoi “ Dieu, ayant suscité son serviteur, l’a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités ”. “ Repentez-​vous donc et convertissez-​vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. ” — Actes 3:26, 19-21.

      23. Où est le point de départ ? Comment cela intéresse-​t-​il le cœur ?

      23 Comment allez-​vous commencer ? Eh bien ! Tout d’abord, mettez de côté toutes les fausses idées religieuses que vous pouvez avoir concernant la rançon de Jésus comme s’appliquant à tous les hommes. Écartez les enseignements qui affirment que tout ce que vous avez à faire pour obtenir l’approbation de Dieu est de mener une vie décente et de faire aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent. Oui, vous devez mettre de côté ces idées qui vous ont été enseignées pendant toute votre vie et vous devez commencer à remplir votre esprit des enseignements corrects des Écritures saintes. Et “ ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ”. (Rom. 12:2.) C’est par votre esprit que vous devez commencer, en vous pénétrant de la Parole de Dieu, sans altération religieuse d’aucune sorte. Cette vérité débordera de votre cœur et elle vous conduira sur la voie du salut en vous poussant à faire des œuvres justes.

      24. Si vous ne devenez pas parfait maintenant, que vous apportera cette conduite sage ?

      24 Cela ne veut pas dire que vous deviendrez parfait dans la chair, cela ne veut pas dire non plus que vous serez admiré par tous les hommes qui chanteront vos louanges à cause de votre haute vie morale. Mais cela veut dire que vous occuperez une position juste devant Dieu, et que votre service pour lui sera acceptable ; que le mérite rédempteur du Christ s’appliquera en votre faveur parce que vous le recherchez de la manière convenable. Votre foi se manifestera dans vos œuvres, et vous prendrez rang parmi les fidèles serviteurs de Dieu, d’autrefois et d’aujourd’hui, et vous aurez “ la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes ”. — Rom. 5:1, 2.

      25. Quelle connaissance et quelle confiance cela vous apportera-​t-​il ?

      25 Si vous occupez une telle position et que vous continuiez à appliquer votre esprit et votre cœur à l’étude du merveilleux moyen de salut de Dieu et à exercer vos mains dans des œuvres de louange, quoi qu’il arrive vous serez inébranlable (Rom. 5:3-5, NW). Vous aurez pleine confiance en Jéhovah Dieu, étant pleinement conscient de son grand amour pour le monde nouveau et pour ceux qui cherchent à y entrer. Vous prendrez courage en sachant que “ Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-​nous sauvés par lui de la colère. Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-​ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul ”. — Rom. 5:8, 9, 17.

      26. À quelle condition devez-​vous vous garder de retourner ? Pourquoi ?

      26 Vous ne vous laisserez pas endormir dans une fausse sécurité en croyant que Dieu doit vous appliquer le mérite rédempteur de Jésus-Christ, mais vous reconnaîtrez que la délivrance totale par la rançon est un don merveilleux et que seuls en seront l’objet ceux qui le recherchent sur le chemin étroit auquel Dieu a pourvu. Vous vous garderez de retourner aux voies et pratiques méchantes du vieux monde, de vous plonger de nouveau et volontairement dans le péché, sachant que la mort seule peut en résulter. “ Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. ” — Héb. 10:26, 27.

      27. Quelle est la clef pour comprendre pourquoi Dieu a pourvu à la rançon ?

      27 Ne vous méprenez pas à ce sujet. Jéhovah Dieu a un dessein bien défini en pourvoyant à la rançon pour l’humanité, et la clef de ce dessein se trouve dans la réhabilitation de son grand nom. L’édification d’un monde nouveau, y compris le nouveau départ d’une société humaine qui l’adorera, fait partie de son dessein de se réhabiliter en qualité de Souverain éternel. Cela nous aide à comprendre pourquoi il prend des dispositions pour le paiement d’une rançon par Jésus-Christ, car, grâce à elle, un noyau d’hommes se qualifient pour participer à la “ nouvelle terre ” après Harmaguédon, afin de donner naissance à des enfants qu’ils élèveront dans les voies de Dieu. “ Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-​même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. ” — Tite 2:11-14.

      28. Quelle apparition de Jésus-Christ sera à la fois une bénédiction et un temps de détresse ? À quel examen chaque personne devrait-​elle se livrer maintenant ?

      28 La prochaine manifestation saisissante de Dieu et de son Fils, Jésus-Christ, à Harmaguédon, ne sera pas agréable pour ceux qui ne se qualifient pas pour le mérite de sa rançon. Ce sera un acte juste de la part de Jéhovah, car “ il est de la justice de Dieu de rendre l’affliction à ceux qui vous affligent, et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, lorsqu’il viendra pour être, en ce jour-​là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru ; car notre témoignage auprès de vous a été cru. ” (II Thess. 1:6-10). Ne vous laissez pas endormir par l’enseignement que Dieu doit sauver tous les hommes. Il ne le fera pas ! Mais il rend la rançon accessible à “ des hommes de toutes sortes ” qui l’accepteront aux conditions qu’il impose. Interrogez-​vous pour savoir si vous remplissez ces conditions, cela signifie votre vie.

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