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La race humaine sera sauvée, — par le RoyaumeLa Tour de Garde 1971 | 1er janvier
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28. a) Comment Dieu a-t-il récompensé Jésus-Christ pour sa fidélité jusqu’à la mort comme martyr ? b) Quelles questions pertinentes posons-nous quant à la position de la chrétienté envers Jésus ?
28 Pour être resté fidèle aux intérêts du Royaume de Dieu au point de mourir en martyr à Jérusalem, Jésus-Christ fut récompensé par Jéhovah Dieu qui le ressuscita d’entre les morts pour une vie immortelle dans les cieux. “Dieu (...) lui a donné avec bonté le nom qui est au-dessus de tout autre nom, pour qu’au nom de Jésus fléchisse tout genou de ceux qui sont dans les cieux, de ceux qui sont sur la terre et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père.” (Phil. 2:5-11). Mais que dire de la chrétienté qui célèbre Noël ? Fléchit-elle le genou au nom de Jésus en signe de soumission à Dieu le Très-Haut ? La chrétienté, qui célèbre la naissance de Jésus, reconnaît-elle ouvertement dans ses paroles que Jésus-Christ est son Seigneur à la gloire de Dieu son Père ? Vingt siècles d’Histoire répondent : Non !
29. Pourquoi les faits historiques du vingtième siècle nous font-ils répondre négativement à ces questions ?
29 Jusqu’à ce jour, la chrétienté n’a pas renoncé à sa prétention d’être le royaume du Christ. Qui règne ou gouverne en son sein ? Non pas Jésus-Christ, mais ses rois, ses présidents ou ses gouverneurs qui sont issus de quelque dynastie humaine, qui ont été élus à cette fonction par le peuple ou qui se sont emparés du pouvoir par un coup d’État politique ou militaire. Les chefs politiques de la chrétienté ne reconnaissent pas la souveraineté de Jésus-Christ en tant que Seigneur, bien que de leurs lèvres ils puissent l’appeler “Seigneur”. Quant au peuple, il ne désire aucun roi, mais réclame le droit de se gouverner lui-même. Qu’il s’agisse donc des chefs politiques ou du peuple, la chrétienté ne reconnaît pas Jésus-Christ dans la position officielle qu’il occupe aujourd’hui en tant que Roi intronisé.
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Le Royaume du salut agit dès aujourd’huiLa Tour de Garde 1971 | 1er janvier
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Le Royaume du salut agit dès aujourd’hui
1. Depuis la présence de Jésus-Christ sur la terre, à quel point culminant de l’accomplissement du dessein divin sommes-nous arrivés ?
IL S’EST passé quelque chose depuis la naissance de Jésus, sa mort sacrificielle, sa résurrection et son ascension à la droite de Dieu. De même la réalisation des desseins divins concernant Jésus-Christ n’est pas restée stationnaire. Dieu désire que le Seigneur Jésus-Christ exerce un contrôle absolu sur les habitants de la terre malgré les efforts des chefs humains pour garder ce contrôle. Le jour de la mort de l’homme parfait Jésus-Christ comme rançon pour la famille humaine est bien loin maintenant. Pour Jésus, le temps est venu de régner comme Roi, fonction pour laquelle il a été oint de l’esprit saint de Dieu. Il a attendu pendant des siècles à la droite de Dieu le moment de son intronisation royale. Cette période d’attente est maintenant terminée.
2. Qu’a prophétisé le roi David à propos de l’attente du Seigneur à la droite de Dieu, qu’a déclaré l’apôtre Pierre, et qu’est-il dit dans Hébreux 10:12, 13 ?
2 Il y a bien longtemps, le roi David, inspiré, avait déclaré : “Jéhovah a dit à mon Seigneur [c’est-à-dire au Seigneur Christ] : ‘Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds.’ Jéhovah étendra de Sion le sceptre de ta puissance : Règne en maître au milieu de tes ennemis !” (Ps. 110:1, 2, AC). Le jour de la fête de la Pentecôte, en l’an 33 de notre ère, l’apôtre chrétien Pierre déclara à des milliers de Juifs à Jérusalem : “Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez mis au poteau.” (Actes 2:36). Des années plus tard, les chrétiens hébreux reçurent une lettre inspirée qui disait entre autres : “Cet homme a offert un seul sacrifice pour les péchés, perpétuellement, et s’est assis à la droite de Dieu, attendant désormais jusqu’à ce que ses ennemis soient placés comme tabouret pour ses pieds.” (Héb. 10:12, 13). Cette période d’attente s’est achevée depuis des années.
3. a) Quand la période d’attente de Jésus dans les cieux a-t-elle pris fin ? b) Pourquoi Jésus n’a-t-il pas cherché à rétablir le trône de David à Jérusalem ?
3 Quand ? Au vingtième siècle, en 1914, à la fin de ce que Jésus-Christ appela “les temps des Gentils” ou “les temps fixés des nations”. Il avait prophétisé que la Jérusalem de son époque serait détruite et continuerait d’être foulée aux pieds par les nations païennes jusqu’à la fin de ces temps des Gentils (Luc 21:20-24, AC ; MN). Même à l’époque de Jésus, les nations gentiles représentées par la Puissance mondiale romaine foulaient ce que Jérusalem représentait, c’est-à-dire le Royaume de Jéhovah Dieu confié à la maison royale de David. Bien avant l’Empire romain, celui de Babylone avait commencé de fouler Jérusalem en la détruisant, ainsi que son temple, en 607 avant notre ère. Après lui, les Empires médo-perse et grec continuèrent de fouler aux pieds Jérusalem jusqu’à ce que la Puissance mondiale romaine exerce la domination gentile sur cette ville. Ainsi, Jésus-Christ ne chercha pas à restaurer le trône terrestre du roi David à Jérusalem. Pourquoi se serait-il efforcé de le faire, puisqu’il annonça lui-même la destruction de Jérusalem par les Romains, laquelle survint en l’an 70 de notre ère ?
4. a) Que faisait Jésus durant ces années d’attente dans les cieux, et pourquoi ? b) Que pouvait-il espérer recevoir à la fin des temps des Gentils ?
4 Jésus-Christ savait qu’il allait devoir attendre avant de devenir le Roi régnant du Royaume de Dieu qu’il prêchait. Étant donné qu’il avait soulevé lui-même la question des “temps des Gentils”, il n’ignorait pas qu’il allait devoir attendre à la droite de Dieu jusqu’à ce que ces “temps fixés des nations” soient terminés, soit 1 844 années après la seconde destruction de Jérusalem survenue en l’an 70 de notre ère. Il ne pouvait pas changer ce que Dieu avait prévu pour les affaires du monde, et il n’en avait nullement l’intention. Durant toutes ces années d’attente, il allait servir en tant que Grand Prêtre de Jéhovah et appliquer les bienfaits vivifiants de son sacrifice rédempteur à ses fidèles disciples sur la terre, qui constituaient son Église ou congrégation. Pourquoi ? Parce que ses disciples étaient appelés à devenir ses cohéritiers ou rois adjoints dans le Royaume céleste de Dieu (Héb. 3:1 ; 6:18, 19 ; 10:10-22 ; Rom. 8:16, 17). Cependant, en 1914, à la fin des 2 520 années que durèrent les temps des Gentils, le moment était venu pour Jésus de recevoir le Royaume messianique. Où cela ?
5. a) Où Jésus-Christ devait-il recevoir le Royaume messianique et être intronisé ? b) Par qui allait-il être installé comme Roi ?
5 Non pas dans la Jérusalem terrestre qui était alors occupée par les Turcs, car en 1914, c’est dans les cieux que se trouvait Jésus-Christ, l’Héritier permanent du royaume messianique de David. Il n’était pas nécessaire qu’il descende sur terre, en se matérialisant sous la forme d’un homme, et qu’il soit intronisé et couronné comme Roi dans la Jérusalem terrestre pour empêcher les nations gentiles de fouler aux pieds Jérusalem. Qui aurait bien pu l’installer comme Roi dans cette ville ? Ni les Turcs musulmans, qui étaient à la veille de participer à la Première Guerre mondiale, ni les Anglais, qui prirent aux Turcs la vieille ville de Jérusalem le 9 décembre 1917. Non, Jésus-Christ n’allait pas devoir s’abaisser en quittant la droite de Dieu dans les cieux, pour être installé par les hommes sur un trône terrestre. Lorsque les temps des Gentils se terminèrent vers les 4/5 octobre 1914, Jésus-Christ se trouvait dans ce que le texte d’Hébreux 12:22 appelle la “ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”, située sur le mont Sion céleste. C’est là que Jésus-Christ glorifié allait être intronisé comme Roi, et ce par le seul qui en fût capable, le Dieu Très-Haut, Jéhovah.
6. a) Comment “Jérusalem” a-t-elle cessé d’être foulée aux pieds en 1914 ? b) Qu’est-ce qui allait commencer pour les nations gentiles ?
6 À cette époque, les nations gentiles n’étaient pas disposées à cesser de fouler aux pieds la “Jérusalem” ou ce qu’elle représentait. C’est ce que démontrait leur participation à la Première Guerre mondiale pour obtenir la domination de la terre. Cependant, le Dieu Tout-Puissant les arrêta dans leur action consistant à fouler le droit à la royauté qui appartient au descendant royal de David. Il rendit effectif ce droit à la royauté messianique en installant Jésus-Christ comme Roi dans la “Jérusalem céleste”. À partir de cette date, “Jérusalem”, dans son sens royal messianique, cessa d’être foulée aux pieds par les nations gentiles. Le moment était donc venu pour ces nations d’être placées comme marchepied de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. C’était le moment pour ce Royaume messianique de ‘dominer au milieu de ses ennemis’. — Ps. 2:1-9 ; 110:1, 2.
7. a) À qui les nations gentiles, y compris celles qui célèbrent Noël, ont-elles affaire ? b) À propos de la destruction, quelle est la seule alternative, et qui doit décider ?
7 Les nations gentiles n’ont pas affaire à un enfant nouveau-né dont la chrétienté prétend célébrer la naissance au moment de Noël. Elles doivent maintenant compter avec le Roi messianique de Dieu qui est revêtu du pouvoir royal et a le droit de se mettre en action contre tous ceux qui s’opposent à son règne sur la terre. Ce Royaume agira pour sauver la race humaine, car ce Roi céleste immortel peut exercer sur toute la famille humaine une autorité parfaite et juste, alors que les nations gentiles ont contribué peu à peu à la menace de destruction qui plane sur l’homme. Les nations politiques doivent donc être détruites, car la tournure que prend la situation mondiale nous place devant l’alternative suivante : la destruction des nations ou l’extinction de la race humaine. Que Dieu décide !
8. Lorsque Dieu installa son Roi dans la “Jérusalem céleste” en 1914, quelle partie de la prophétie de Daniel (chapitre 2) devait alors commencer de se réaliser ?
8 L’intronisation par Dieu du Roi messianique Jésus-Christ dans la “Jérusalem céleste” en 1914 correspond au début de l’accomplissement de la prophétie de Daniel relative à la “pierre” qui s’est détachée de la “montagne” symbolique ; cette prophétie déclare : “Et la pierre qui avait frappé la statue [des puissances mondiales] devint une grande montagne qui remplit toute la terre. Et dans les jours de ces rois, le Dieu des cieux établira un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il broiera et détruira tous ces royaumes, mais lui, il subsistera à toujours. Selon que tu as vu que, de la montagne, la pierre s’est détachée sans mains, et qu’elle a broyé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or.” — Dan. 2:35, 44, 45, Da.
9. Quelle action cette Pierre messianique est-elle sur le point d’accomplir, et, selon la prophétie de Jésus, qu’est-ce que cela signifiera pour le présent système de choses ?
9 Voilà maintenant cinquante-six ans que la Pierre messianique royale s’est détachée de la montagne gouvernementale de Jéhovah, à la fin des temps des Gentils en 1914. Cette Pierre messianique est donc très près d’atteindre sa cible, c’est-à-dire tous les gouvernements politiques du présent système de choses terrestre. Ce sera ce que Daniel 12:1 appelle “une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’à cette époque”. Dans sa prophétie sur la “clôture du système de choses”, Jésus-Christ en fait une partie d’une “grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’y en aura jamais plus”. Pour montrer le danger que présentera cette tribulation, Jésus ajouta : “En fait, si ces jours n’étaient abrégés, aucune chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus ces jours seront abrégés.” — Mat. 24:21, 22.
10. a) Pourquoi ces paroles de Jésus constituent-elles une bonne nouvelle pour la race humaine ? b) Qui Dieu préservera-t-il lors de la “grande tribulation” imminente ?
10 Ces dernières paroles de Jésus ne sont-elles pas une bonne nouvelle pour nous qui devons affronter cette “époque de détresse” ? Le Dieu Tout-Puissant ne permettra pas que cette “grande tribulation” se poursuive trop longtemps pour qu’‘aucune chair ne soit sauvée’. À cause de ses “élus”, les cohéritiers avec Jésus du Royaume céleste, Dieu abrégera ces jours. C’est ce qui permettra de sauver la chair des hommes. Ainsi, la race humaine pourra survivre et se perpétuer sur la terre, et à aucun moment notre globe ne sera privé de ses représentants. Aux jours de Noé, elle fut presque exterminée lorsque huit créatures humaines seulement survécurent au déluge universel grâce à l’immense arche que Noé avait construite (Mat. 24:38, 39 ; I Pierre 3:20). La “grande tribulation”, qui est imminente, sera le plus grand cataclysme mondial de tous les temps ; cependant, la race humaine sera sauvée grâce à la protection que Dieu accordera aux “hommes de bonne volonté”, bien qu’ils puissent paraître relativement peu nombreux.
11. a) À quoi ceux qui seront sauvés seront-ils soumis ? b) Quelle transformation aura alors lieu sur la terre ?
11 À quoi ces hommes devront-ils alors se soumettre ? Les royaumes du présent monde, y compris ceux de la chrétienté, auront été détruits et anéantis par la Pierre ou Royaume messianique de Dieu. En accomplissement de la prophétie de Daniel, cette Pierre royale qui grandira au point de devenir une grande montagne, remplira la terre entière. Satan le Diable, “le dieu de ce système de choses”, n’exercera plus aucun contrôle sur cette “montagne” et n’y aura plus de place. Lui et ses démons seront enchaînés et jetés dans un abîme durant le règne millénaire du Christ (Rév. 20:1-3, 7). Par conséquent, les “hommes de bonne volonté” qui survivront ne pourront que se soumettre à un nouveau gouvernement céleste, le Royaume messianique administré par Jésus-Christ, l’Héritier permanent du roi David, et ses cohéritiers. Il s’ensuivra une transformation complète des conditions sur la terre. Une nouvelle société humaine juste y sera implantée, tout comme, après le déluge, Noé et sa famille ont donné un nouveau départ dans la justice à la race humaine. C’est ce que l’apôtre Pierre mit en évidence, disant : “Il y a de nouveaux cieux et une nouvelle terre que nous attendons selon sa promesse, et dans ceux-là la justice doit habiter.” — II Pierre 3:13.
Le salut pour l’éternité
12, 13. a) De quelle proclamation faite depuis 1914 la terre ressentira-t-elle alors les effets ? b) Quelles paroles de gratitude prononcées par les créatures célestes ceux qui se placeront du coté du Royaume messianique de Dieu reprendront-ils ?
12 La terre ressentira donc tous les effets de la proclamation céleste qui a été faite depuis la fin des temps des Gentils en 1914, savoir : “Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera aux siècles des siècles.” (Rév. 11:15). Ce ne sera pas en vain que des hommes de la présente génération auront considéré avec sérieux cette proclamation et se seront placés du côté du Royaume messianique de Dieu pour se concilier la bonne volonté de ce gouvernement. Profondément reconnaissants d’avoir été préservés durant la guerre de Dieu, au cours de laquelle il manifestera sa colère contre les nations de la terre, ils reprendront les paroles historiques suivantes prononcées par les créatures célestes :
13 “Nous te rendons grâces, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et commencé à régner. Mais les nations se sont courroucées, et ton propre courroux est venu, et le temps fixé pour que les morts soient jugés, et pour donner leur récompense à tes esclaves les prophètes et aux saints et à tous ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et pour détruire ceux qui détruisent la terre.” — Rév. 11:15-18.
14. a) De quelle façon ces survivants de la “grande tribulation” se sentiront-ils déjà largement récompensés ? b) Dans quelles conditions ne voudront-ils pas laisser la terre, et quel sera alors leur but ?
14 Quelle joie sera celle des “hommes de bonne volonté” de Dieu quand ceux qui détruisent la terre auront eux-mêmes été anéantis lors de la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, à Harmaguédon
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