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  • Le Royaume est-il bien réel pour vous?
    La Tour de Garde 1981 | 15 août
    • Le Royaume est-​il bien réel pour vous?

      “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais voilà, mon royaume ne vient pas de là.” — Jean 18:36.

      1. a) Comment Ésaïe 9:6, 7 associe-​t-​il royaume et gouvernement? b) Où, dans la Bible, ce royaume ou gouvernement était-​il déjà mentionné en termes imagés?

      IL Y A plus de deux mille six cents ans, Ésaïe parla prophétiquement de gouvernement et de royauté en ces termes:

      “Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné; et la domination princière [le gouvernement] sera sur son épaule. Et on l’appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu puissant, Père éternel, Prince de paix. À l’abondance de la domination princière et à la paix il n’y aura pas de fin, sur le trône de David et sur son royaume, pour l’établir solidement et le soutenir au moyen de l’équité et au moyen de la justice, dès maintenant et jusqu’à des temps indéfinis. Le zèle même de Jéhovah des armées fera cela.” (És. 9:6, 7; voir aussi la Bible de Darby).

      Des siècles plus tôt, notre Père céleste avait parlé en termes imagés d’une action menée par ce Royaume ou gouvernement. Dirigé par la ‘postérité de la femme’ de Dieu, il devait assener un coup mortel à son pire ennemi. — Gen. 3:15.

      2. Comment Abraham a-​t-​il démontré sa foi dans la promesse du Royaume?

      2 Le Créateur du ciel et de la terre n’a pas laissé tomber cette promesse originelle dans l’oubli. Bien des années plus tard, il déclara en effet à son ami Abraham:

      “Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai celui qui appellera le mal sur toi, et grâce à toi se béniront assurément toutes les familles du sol.” (Gen. 12:3).

      Pour que “toutes les familles du sol” puissent se bénir, il faudrait que se réalise tout d’abord la promesse originelle, et Abraham le comprenait très bien. C’est pourquoi l’apôtre Paul a écrit: “Par la foi, [Abraham] résida en étranger dans la terre de la promesse comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes avec Isaac et Jacob, héritiers avec lui de la même promesse. Il attendait en effet la ville [le royaume] qui a de vrais fondements, ville dont Dieu est le bâtisseur et l’auteur.” (Héb. 11:9, 10). Abraham espérait ce royaume avec tant d’ardeur qu’il se conduisit en étranger, même en Terre promise.

      3. Quelles questions pouvons-​nous nous poser au sujet de notre foi dans le Royaume?

      3 Et nous, quelle est notre attitude vis-à-vis du présent monde? Nous considérons-​nous comme des ‘étrangers’, même si nous vivons dans notre pays d’origine et avec les gens de notre race? Ceux qui nous entourent ont-​ils l’impression que nous ne leur ressemblons pas, que nous sommes à part? Si tel n’est pas le cas, jusqu’où va notre foi dans le Royaume? Nous fondons-​nous purement et simplement dans la masse de nos contemporains, ou bien sommes-​nous des amis de Dieu, comme Abraham? — Jacq. 2:23.

      4. Qui a la possibilité de se bénir en reconnaissant la “postérité” royale? Quelle exigence faut-​il remplir?

      4 Jéhovah entretint la brillante espérance d’Abraham en lui rappelant beaucoup plus tard:

      “Je te bénirai vraiment et je multiplierai vraiment ta postérité comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer; et ta postérité prendra possession de la porte de ses ennemis. Et grâce à ta postérité se béniront assurément toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix.” (Gen. 22:17, 18).

      Ainsi, grâce à la “postérité” mentionnée en Genèse 3:15, on verrait se bénir, non pas quelques nations seulement, mais toutes les nations de la terre. Pourrait se bénir tout individu qui reconnaîtrait l’importance de la “postérité”, sans distinction de race ni de condition sociale. En fait, il s’avère que ‘quiconque exerce la foi en lui [Jésus Christ] ne sera pas détruit, mais aura la vie éternelle’. De très nombreuses personnes ont donc la possibilité de devenir des sujets du gouvernement divin, pourvu qu’elles exercent la foi. — Jean 3:16; Actes 10:34, 35.

      5. Quelle œuvre aura pu s’accomplir par l’intermédiaire de la “Postérité” promise?

      5 Comment savons-​nous que Jésus Christ était la “postérité” principale d’Abraham? Avec un franc-parler surprenant, Paul répond: “Or c’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa postérité. Il n’est pas dit: ‘Et aux postérités’, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais, comme s’agissant d’une seule: ‘Et à ta postérité’, qui est Christ.” (Gal. 3:16). Plus loin, dans sa lettre aux Éphésiens, l’apôtre parle de la façon dont Jéhovah procède pour unir les disciples du Roi Jésus Christ sous l’autorité de leur Maître, qui est la “Postérité” promise, et pour amener le reste de l’humanité dans de bonnes relations avec le Père par l’intermédiaire du Fils. Paul écrit:

      “Celui-ci [le saint secret de sa volonté] est selon son bon plaisir qu’il s’est proposé en lui-​même, en vue d’une administration à l’achèvement des temps fixés, à savoir: réunir de nouveau toutes choses dans le Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.” — Éph. 1:8-10.

      LE GOUVERNEMENT ROYAL MIS EN CAUSE

      6. Pourquoi Jésus était-​il au courant du rôle qu’il devait jouer dans le gouvernement royal?

      6 Avant de venir sur la terre, le “Christ” avait été la Parole (ou Logos), c’est-à-dire le porte-parole de notre Père céleste (Jean 1:1). Jésus connaissait donc bien les prophéties de Genèse 3:15 et d’Ésaïe 9:6, 7. Il était aussi au courant de ce que Dieu avait dit à Abraham (Gen. 12:3; 22:17, 18). Enfin, il savait que ce serait lui qui accomplirait les promesses relatives à la postérité promise et au gouvernement royal.

      7. De quelle façon a-​t-​il attiré l’attention sur sa fonction royale?

      7 Pendant son séjour terrestre, et notamment pendant les trois années et demie de son ministère, Jésus attira l’attention sur sa fonction royale. Il disait: “Le royaume de Dieu est au milieu de vous” ou: “Le royaume s’est approché.” Il attira aussi l’attention sur le Royaume par ses nombreuses paraboles ou illustrations. — Mat. 13:1-52; Marc 1:14, 15; Luc 17:21.

      8. Quels miracles a-​t-​il accomplis?

      8 En tant que futur Roi, Jésus accomplit aussi de nombreux miracles. Grâce au pouvoir de l’esprit saint, il marcha sur l’eau, rendit la vue aux aveugles et l’ouïe à des sourds; il guérit les malades et les boiteux et ramena des morts à la vie. Imaginez un peu qu’un journaliste d’aujourd’hui puisse interviewer l’homme qui a fait ces choses. Que de questions il lui poserait! ‘Est-​ce bien vous qui avez marché sur l’eau? Comment avez-​vous fait pour rendre la vue à des aveugles, l’ouïe à des sourds, et la vie à des morts? Comment tout cela est-​il possible?’ Mais voyons ce que Jésus Christ répondit à quelqu’un qui lui posa effectivement des questions. Son interlocuteur était Ponce Pilate.

      9. Devant Pilate, quelle question Jésus a-​t-​il très bien mise en évidence?

      9 Jésus montra très bien que la controverse tournait autour du Royaume. En fait, il présenta si habilement la situation, en ces dernières heures de sa vie terrestre, que Pilate ne put que faire son jeu en suivant et en soulignant, lui aussi, le thème du gouvernement royal. Prenons notre Bible et lisons l’Évangile de Jean, au chapitre 18, verset 33 Jn 18:33.

      10. Quelle fut la première question que Pilate posa à Jésus? Pourquoi venait-​elle à propos?

      10 La première question que Pilate posa à Jésus fut celle-ci: “Es-​tu le roi des Juifs?” Dans l’esprit du gouverneur romain, le thème de la discussion était déjà établi. Et c’était bien là le thème qui s’imposait, car lorsque Pilate avait demandé aux Juifs de quoi ils accusaient Jésus, ils avaient répondu: “Nous avons trouvé cet homme en train de bouleverser notre nation, de défendre qu’on paie les impôts à César et de dire qu’il est, lui, Christ, un roi.” On comprend donc que Pilate ait demandé à Jésus: “Es-​tu le roi des Juifs?” — Luc 23:1-3.

      11. a) Qu’est-​ce que Jésus aurait pu décider de répondre à Pilate? b) À quelle grande question les serviteurs de Dieu ont-​ils toujours été confrontés?

      11 Si vous aviez été à la place de Jésus et que l’on vous ait posé la même question, qu’auriez-​vous répondu? Auriez-​vous dressé la liste de tout ce que vous aviez fait ou évité de faire, dans l’espoir d’obtenir un jugement de clémence et d’échapper à la mort? Ce serait la réaction naturelle de la plupart des hommes, mais ce ne fut pas celle de Jésus. Celui-ci aurait très bien pu détourner Pilate de ce thème du Royaume. Mais ce thème était véritablement au centre de la controverse. Il n’a pas cessé d’en être ainsi au cours des siècles et, aujourd’hui, les serviteurs modernes de Dieu se trouvent toujours confrontés à la question du Royaume. Ils l’ont été pendant la Seconde Guerre mondiale dans l’Allemagne nazie, dans l’Italie fasciste, en Amérique, en Australie, au Canada et dans d’autres parties du globe. La question était: Quel est le gouvernement suprême auquel chacun doit obéir: celui de l’homme ou celui de Dieu? Depuis, le temps a passé, mais que ce soit au Malawi, en Chine, en Union soviétique ou dans tout autre pays, la question principale est restée la même. Elle n’a pas trait aux transfusions sanguines ni à quelque autre interdiction biblique. Non; elle finit toujours par se poser de cette manière: À quel gouvernement suprême la vie de l’individu est-​elle soumise?

      12. En quels termes Jésus a-​t-​il encore attiré l’attention sur le Royaume en face de Pilate? Quelle question ses paroles ont-​elles soulevée dans l’esprit du gouverneur romain?

      12 Jésus ne répondit pas directement à la question de Pilate. Il lui dit:

      “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais voilà, mon royaume ne vient pas de là.”

      Remarquez que dans cette réponse pourtant courte, Jésus mentionna le Royaume à trois reprises. Cela ramena Pilate et tous ceux qui écoutaient au thème du gouvernement royal, comme Pilate le montra en rétorquant: “C’est donc que tu es roi?” (Jean 18:36, 37). Dans ce drame, les décors étaient en place, et personne ne pouvait ignorer le motif pour lequel le Christ passait en jugement. Voyez comment les événements se succédèrent. Jésus répondit:

      “Toi-​même tu dis que je suis roi. Je suis né pour ceci, et je suis venu dans le monde pour ceci: pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est du côté de la vérité, écoute ma voix.” — Jean 18:37.

      13. Comment la comparution de Jésus devant Hérode a-​t-​elle encore fait ressortir la question de la royauté?

      13 Après avoir écouté Jésus, Pilate dit aux chefs religieux et à la foule: “Je ne trouve aucun crime en cet homme.” Mais la foule insista et raconta au gouverneur comment l’enseignement de Jésus au sujet du Royaume s’était répandu, depuis la Galilée, jusque dans toute la Judée. À l’époque, Hérode Antipas était tétrarque de Galilée et aspirait à devenir roi des Juifs. Comme Hérode se trouvait alors à Jérusalem, Pilate estima que la meilleure chose à faire était de lui envoyer Jésus. Celui-ci comparut donc devant Hérode, qui le questionna longuement dans l’espoir de le voir accomplir un signe. Mais Jésus, le Roi oint de Jéhovah, n’avait nul désir de rabaisser sa royauté dans le simple but de satisfaire la curiosité d’Hérode. Il préféra garder le silence. Déçu, Hérode tourna la royauté de Jésus en dérision, le fit revêtir d’un vêtement royal et le renvoya à Pilate. — Luc 23:4-11.

      14. Comparez le sort final d’Hérode et celui de Jésus pour ce qui est de l’exercice de la royauté.

      14 Bien qu’Hérode gagnât ce jour-​là l’amitié de Pilate, son attitude ne lui apporta aucun bienfait. Notons en passant le contraste entre le sort d’Hérode et celui de Jésus. L’Histoire rapporte que, quelques années plus tard, l’ambitieux Hérode, cédant aux sollicitations de sa femme Hérodias, partit à Rome pour demander à l’empereur Caligula de le faire roi. Mais cela déplut à César, et il exila Hérode en Gaule. L’ancien tétrarque perdit à la fois sa position et sa fortune. Jésus, de son côté, avait refusé de devenir un roi terrestre. Il s’était dépouillé lui-​même de tout ce qu’il aurait pu posséder ici-bas (Mat. 8:20; Jean 6:15). Il s’humilia et se soumit entièrement à la volonté de Jéhovah. Il était heureux de faire cette volonté et d’avoir pour objectif le Royaume céleste. “En vue de la joie qui lui était proposée”, il endura la honte et les souffrances dont ses ennemis l’accablèrent, sachant que son intégrité jusqu’à la mort le qualifierait pour la royauté glorieuse que son Père lui offrait. — Héb. 12:2; Mat. 25:31.

      15. Comment a-​t-​on souligné la question de la royauté quand Jésus est retourné devant Pilate?

      15 Jésus comparut donc à nouveau devant Pilate, et, une fois de plus, la question du Royaume vint au premier plan quand le gouverneur demanda à la foule: “Voulez-​vous donc que je vous relâche le roi des Juifs?” Mais ce ne fut pas tout. Les soldats romains, voyant que la controverse tournait autour de la royauté et du gouvernement, coiffèrent Jésus d’une couronne d’épines qu’ils avaient tressée et le revêtirent d’un vêtement de dessus de couleur pourpre, pour se moquer de lui. Puis, l’appelant roi des Juifs, ils le giflèrent (Jean 18:39 à 19:3). Rien n’indique que Jésus tenta d’enlever la couronne d’épines qu’on lui avait mise. Il la garda sur la tête, et cela permit de souligner encore la question en suspens. Personne ne devait plus avoir le moindre doute. Quand Pilate demanda aux Juifs de prendre Jésus et de le mettre eux-​mêmes au poteau, ils firent valoir, de façon extrêmement habile, mais mensongère, que Jésus portait atteinte à l’autorité du gouvernement romain. Ils dirent: “Si tu relâches cet homme, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi parle contre César.” — Jean 19:12.

      16. Comment ceux qui assistaient au procès de Jésus ont-​ils eux-​mêmes porté témoignage sur le litige qui allait causer la mort du Christ?

      16 C’est comme si, ce jour-​là, Pilate avait servi le dessein de Dieu, de la même manière que Cyrus le Perse longtemps auparavant (voir Ésaïe 45:1-7). Le gouverneur romain porta la situation à son paroxysme lorsqu’il cria: “Voilà votre roi!” Quand les Juifs réclamèrent une nouvelle fois la mise au poteau de Jésus, il leur répondit: “Attacherais-​je votre roi sur un poteau?” Mais ils rétorquèrent: “Nous n’avons de roi que César.” (Jean 19:14, 15). En fait, ces gens apportaient leur propre témoignage sur le litige qui allait bientôt causer la mort de Christ, et celui-ci n’avait nul besoin de dire quoi que ce soit. Les Juifs eux-​mêmes mettaient très bien la question en relief.

      17. De quelle manière la dernière action de Pilate a-​t-​elle mis l’accent sur la question du gouvernement royal?

      17 L’accent fut mis une dernière fois sur le gouvernement royal quand Pilate fit mettre sur le poteau de supplice une inscription rédigée en hébreu, en latin et en grec. Lisible par tous ceux qui étaient présents, l’écriteau dissipait tout doute sur le motif de l’exécution. On y lisait: “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs.” Quand les principaux prêtres d’entre les Juifs virent l’inscription, ils s’irritèrent et dirent à Pilate: “N’écris pas: ‘Le roi des Juifs’, mais qu’il a dit: ‘Je suis le roi des Juifs.’” Cependant, le gouverneur répondit: “Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.” — Jean 19:19-22.

      18. a) Qu’est-​ce qui devrait être au centre de notre vie aujourd’hui? b) Quelles questions devrions-​nous nous poser?

      18 Les événements dramatiques qui ont marqué cette pénible journée devraient faire bien comprendre à tous les chrétiens ce qui doit être au centre de leur vie aujourd’hui. Chaque serviteur voué de Jéhovah devrait examiner dans quelle mesure, au juste, le Royaume constitue pour lui une réalité. Nous considérons-​nous comme de futurs sujets de ce gouvernement? Quels efforts faisons-​nous pour prendre sa défense? Lui apportons-​nous notre soutien par une activité zélé ? L’article suivant va nous donner de bonnes raisons de porter un vif intérêt au Royaume, et nous verrons qu’il est même urgent de manifester un tel intérêt. ‘Que le Seigneur soit avec l’esprit que nous manifestons’ dans la défense du Royaume! — II Tim. 4:22.

  • Ayez foi dans le Royaume
    La Tour de Garde 1981 | 15 août
    • Ayez foi dans le Royaume

      “Quant aux temps et aux époques, frères, vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive quoi que ce soit. Car vous savez fort bien vous-​mêmes que le jour de Jéhovah vient exactement comme un voleur dans la nuit.” — I Thessaloniciens 5:1, 2.

      1, 2. De quelle façon Jéhovah a-​t-​il continué d’utiliser le Christ ressuscité?

      À L’ÉPOQUE où Jésus Christ était la “Parole” ou le Logos, notre Père céleste s’est souvent servi de lui (Jean 1:1-3; Col. 1:16). Mais même après la mort et la résurrection de son Fils, Jéhovah Dieu continua de l’utiliser. C’est ce que font très bien ressortir les commentaires de l’apôtre Paul.

      2 L’apôtre expliqua clairement que Dieu s’est fixé pour dessein de réconcilier toutes choses avec lui, dans les cieux et sur la terre, et ceci par le moyen du sang versé de Jésus Christ (Col. 1:19, 20). Cette explication concorde avec l’autre déclaration de Paul selon laquelle Jéhovah a pris des dispositions pour “réunir de nouveau toutes choses dans le Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre”. (Éph. 1:10; Phil. 2:9-11.) Parmi les grandes étapes de ce dessein figure l’instauration du Royaume messianique de Dieu et l’avènement dramatique du “jour de Jéhovah”. (I Thess. 5:1, 2.) Les Écritures exposent très clairement le rôle du Christ depuis son ascension au ciel, il y a plus de mille neuf cents ans, et nous ferions bien d’accorder toute notre attention à la place significative qu’il occupe dans les dispositions divines.

      3. Pourquoi Jésus connaissait-​il les prophéties relatives au gouvernement royal?

      3 Ayant été le Logos ou la “Parole” avant de venir sur la terre, Jésus connaissait très bien les prophéties qui touchaient au gouvernement royal. Aussi, quand il fut homme, Jésus invita les lecteurs de la prophétie de Daniel à user de discernement lorsqu’ils méditaient sur les paroles du prophète relatives au “temps de la fin”. (Dan. 12:4; Mat. 24:15-22.) Interrogeons donc ce livre de Daniel et voyons quels sont les événements que Jésus a dû entrevoir à l’époque où il était le Logos ou la “Parole”. En effet, c’est lui, semble-​t-​il, que notre Père céleste utilisa pour dire aux prophètes des temps anciens ce qu’ils devaient écrire.

      4. Que nous apprennent les textes de Daniel 2:44; 7:13, 14 et 12:1 eu égard au gouvernement royal?

      4 Quand nous lisons le livre de Daniel avec discernement, trois passages en particulier retiennent notre attention. Le premier se trouve en Daniel 2:44 et dit:

      “Dans les jours de ces rois-​là, le Dieu du ciel établira un royaume qui ne sera jamais supprimé. Et ce royaume ne passera à aucun autre peuple. Il écrasera et mettra fin à tous ces royaumes, et lui-​même subsistera jusqu’à des temps indéfinis.”

      Le deuxième passage, qui n’est pas sans rapport avec le premier, se trouve en Daniel 7:13, 14. On y lit:

      “Je continuai à regarder dans les visions de la nuit, et voici, avec les nuées des cieux venait quelqu’un comme un fils d’homme; et il accéda jusqu’à l’Ancien des Jours, et on le fit approcher devant Celui-ci. Et on lui donna la domination, et la dignité, et un royaume, pour que tous les peuples, groupements nationaux et langues le servent. Sa domination est une domination d’une durée indéfinie, qui ne passera pas, et son royaume, un royaume qui ne sera pas supprimé.”

      Enfin, Daniel 12:1 déclare:

      “Et durant ce temps-​là se lèvera Michel, le grand prince, qui défend les fils de ton peuple. Et, à coup sûr, il surviendra un temps de détresse tel qu’il n’en est pas survenu depuis qu’il existe une nation jusqu’à ce temps-​là.”

      Dans ces trois passages de sa prophétie, Daniel parle de l’établissement d’un gouvernement royal dont le chef ne sera nul autre que le “fils d’homme”, aussi appelé Michel. Par ces expressions, le prophète fait clairement allusion à Jésus Christ investi du pouvoir dans le Royaume. — Rév. 12:7-10.

      5. D’après les Écritures, faut-​il tenir compte d’un facteur temps en rapport avec la prise de pouvoir du gouvernement royal?

      5 Vous noterez que dans les écrits précités de Paul et de Daniel, il est parlé d’un facteur temps en rapport avec l’apparition et la prise de pouvoir du gouvernement céleste. Si nous sommes conscients de l’existence de ce facteur, alors I Thessaloniciens 5:1 s’applique parfaitement à nous. Ce verset dit:

      “Quant aux temps et aux époques, frères, vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive quoi que ce soit.”

      Si nous, qui nous enfonçons de plus en plus dans le “temps de la fin”, nous discernons bien toute l’importance de la Parole de Dieu, nous ne serons pas surpris. Nous userons de discernement en rapport avec les événements qui concernent la “conclusion du système de choses”. (Mat. 24:3.) Examinons donc le contexte des trois passages de Daniel qui ont trait à l’instauration du gouvernement royal.

      L’AVERTISSEMENT DE DANIEL

      6. Que dit Daniel 2:40 à propos du “quatrième royaume”?

      6 Beaucoup, parmi nous, ont déjà entendu parler du songe de la statue, que Daniel décrit au chapitre deux de son livre, et savent qu’avec l’aide de l’esprit saint de Dieu, le prophète expliqua le songe au roi Nébucadnezzar. La statue représentait une succession de royaumes mondiaux dont le premier fut Babylone. Nous nous intéresserons plus particulièrement au “quatrième royaume”, au sujet duquel Daniel écrit ceci:

      “Quant au quatrième royaume, il sera fort comme le fer. Étant donné que le fer écrase et broie tout le reste, de même, comme le fer qui met en pièces, il écrasera et mettra en pièces tous ceux-là.” — Dan. 2:40.

      7. Quel est ce “quatrième royaume”?

      7 Quel fut ce royaume de fer? Dans l’histoire biblique, le “quatrième royaume” ou puissance mondiale à compter de Babylone fut l’Empire romain, les deux royaumes précédents ayant été la Médo-Perse et la Grèce. Pour des raisons administratives, l’Empire romain finit par se scinder en deux. Il y eut dès lors un empire oriental et un empire occidental. C’est de ce dernier que naquit l’Empire britannique. Puis, après la révolte des colonies d’Amérique, on vit naître les États-Unis. Pour des raisons essentielles, les deux pays jugèrent préférable de collaborer sur le plan militaire et dans d’autres domaines, et ils formèrent ainsi la Puissance mondiale anglo-américaine.

      8, 9. Quelles ressemblances trouve-​t-​on entre Daniel 2:40 et 7:7?

      8 Toutefois, dans une autre prophétie, Daniel ajoute ceci au sujet de ce “quatrième royaume” — sous son identité originelle, celle de l’Empire romain:

      “Après cela, je regardai encore, dans les visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible et effroyable, et extraordinairement forte. Et elle avait des dents de fer, de grandes dents. Elle dévorait et broyait, et ce qui restait, elle le foulait avec ses pieds. Et elle était différente de toutes les autres bêtes qui étaient avant elle, et elle avait dix cornes.” — Dan. 7:7.

      9 En examinant le chapitre sept de Daniel, on se rend compte que le prophète décrit les mêmes quatre royaumes ou puissances mondiales qu’au chapitre deux. Mais au lieu de présenter ces puissances comme les différentes parties d’une statue à la tête d’or, il les présente comme des bêtes. Au chapitre sept, il commence en parlant d’un lion (Babylone) et finit par une quatrième bête extraordinairement forte et dotée de dents de fer. Ce n’est pas une pure coïncidence si Daniel 7:7 correspond étroitement à Daniel 2:40. Ces deux textes associent clairement l’action de broyer et d’écraser et la force redoutable du fer au royaume de Rome. Mais la question reste entière: Comment ce “quatrième royaume” en vient-​il à représenter deux puissances mondiales?

      10. Quelle est l’origine de la ‘petite corne’?

      10 Lisons Daniel 7:8:

      “Je continuai à considérer les cornes, et voici, une autre corne, une petite, s’éleva parmi elles, et trois des premières cornes furent arrachées de devant elle. Et voici, il y avait à cette corne des yeux comme des yeux d’homme, et il y avait une bouche qui proférait des choses grandioses.”

      Voilà qui est intéressant! Une nouvelle corne pousse sur la tête symbolique du quatrième royaume, c’est-à-dire de la Puissance mondiale romaine, et trois des cornes déjà existantes sont arrachées pour faire place à la nouvelle. Qu’est-​ce que tout cela signifie? Interrogeons l’Histoire.

      L’HISTOIRE CONFIRME L’AVERTISSEMENT DE DANIEL

      11. Pourquoi est-​il intéressant de voir comment l’Empire romain a accompli les événements annoncés par Daniel?

      11 Effectivement, nous ‘n’avons pas besoin qu’on nous écrive quoi que ce soit’ à ce sujet, puisque tout est déjà écrit dans la Parole inspirée de Dieu. En outre, si nous sommes vraiment perspicaces sur le plan spirituel, les événements mondiaux ne nous surprendront pas comme un voleur surprend une personne sans méfiance. Pour cela, il faut cependant que nous connaissions bien les Écritures, et il est intéressant de voir comment l’Empire romain accomplit en détail les événements annoncés dans les visions prophétiques de Daniel.

      12. La domination romaine a-​t-​elle beaucoup marqué les îles Britanniques?

      12 Dès le début, Rome fut surtout une puissance militaire, et elle étendit très loin son influence et son autorité. La Grande-Bretagne, qui était alors sous la férule de royaumes tribaux, tomba sous la domination de l’Empire romain, domination dont on trouve aujourd’hui encore de nombreuses traces dans les îles Britanniques, témoin le mur que l’empereur Hadrien fit construire au nord de l’Angleterre.

      13, 14. a) Quel genre de puissance Rome fut-​elle au départ? b) Que se passa-​t-​il aux IIIe et IVe siècles?

      13 Rome devenant de plus en plus riche, et aussi de plus en plus décadente à cause des mœurs débauchées de la classe dirigeante, elle perdit peu à peu sa puissance militaire. À l’époque de Néron et de ses successeurs, ce déclin était évident. Mais les “conservateurs” de l’empire imaginèrent un moyen de lui garder, pour les siècles à venir, un rôle prépondérant dans les affaires mondiales, même si ce n’était pas un rôle militaire. Que firent-​ils?

      14 Aux IIIe et IVe siècles de notre ère, Rome, puissance militaire, devint en plus une grande puissance politico-religieuse. On forma alors un dessein habile qui permettrait à la papauté d’exercer son autorité sur une vaste partie de la terre habitée que l’on connaissait à l’époque. Ce plan fut ce qu’on appela le système féodal. Par ce moyen, le Saint Empire romain et sa capitale, la Rome papale, dirigèrent le cours des événements mondiaux pendant au moins mille ans.

      15. Comment la papauté a-​t-​elle fait pour conserver son pouvoir pendant plusieurs siècles?

      15 Sous le système féodal, la grande majorité des gens travaillaient comme paysans et vivotaient, avec un salaire de misère, dans l’ignorance et le dénuement les plus complets. Malgré le peu qu’ils avaient, on leur demandait encore de soutenir financièrement les seigneurs et les châtelains paresseux d’Europe continentale et des îles Britanniques. À leur tour, ces seigneurs étaient obligés de payer un tribut ou une taxe au roi dont ils occupaient le domaine. Ce roi, qu’il fût d’Angleterre, de Saxe ou d’un autre pays d’Europe, n’était ni plus ni moins qu’un vassal et devait lui aussi payer un tribut au pape romain. C’est ainsi que, durant toute cette longue période qu’on appelle souvent l’âge des ténèbres, la papauté acquit à la fois richesse et autorité.

      16. a) Sous quels traits Daniel décrit-​il l’Empire romain? b) Qu’est-​ce qui pousse sur la tête de la “quatrième bête”?

      16 Quand nous nous replaçons dans ce contexte historique, la description prophétique de Daniel — qui parla d’un royaume figuré par les jambes de fer d’une “image immense” — nous semble on ne peut plus appropriée (Dan. 2:31). On peut en dire autant de la bête redoutable de Daniel, chapitre sept, cette bête aux dents de fer qui écrase et dévore. Celle-ci se rua sur l’Europe, soumettant tout sur son passage par la force des armes, puis elle maintint et consolida son pouvoir par des stratagèmes politiques, religieux et commerciaux. Mais quand la ‘petite corne’ devait-​elle apparaître sur la tête de la “quatrième bête” redoutable, symbole de la puissance romaine?

      LA ‘PETITE CORNE’ APPARAÎT

      17. Comment la croissance de la ‘petite corne’ a-​t-​elle commencé?

      17 Jusqu’en 1533, le royaume britannique ressembla à un État vassal, inféodé à la papauté. Mais l’année suivante, le roi Henri VIII devint le chef suprême de l’Église catholique d’Angleterre. Il rompit toute relation avec Rome, et Rome fit de même avec lui. Désormais, les richesses des îles Britanniques, dont l’Église catholique avait déjà prélevé une grande partie, vinrent s’entasser sous le pouvoir religieux du roi d’Angleterre. (Précisons que l’Église catholique d’Angleterre conserva et conserve encore dans une large mesure la même forme que l’Église catholique romaine.) La puissance du Saint Empire romain commençait à diminuer, mais une ‘petite corne’ lui poussait.

      18. Quelle était la situation de la Grande-Bretagne à l’époque de la reine Elizabeth Ire? Quelles conséquences cela a-​t-​il eues pour l’Espagne, les Pays-Bas et la France?

      18 Quelques dizaines d’années passèrent, et ce fut, toujours en Grande-Bretagne, le règne de la reine Elizabeth Ire. Les richesses accumulées grâce au système féodal commencèrent à servir. Le pays se dota d’une marine de valeur. Bientôt, sous le commandement d’hommes illustres, tels que Drake, Raleigh et Hawkins, la flotte britannique se fit l’adversaire des forces navales espagnoles, hollandaises et françaises (trois pays qui étaient encore sous la tutelle de Rome), et les vainquit toutes, y compris l’Armada espagnole. La Grande-Bretagne avait acquis la maîtrise des mers et en était fière.

      19. Que constatons-​nous en rapprochant les chapitres deux et sept de Daniel?

      19 Mais que dit Daniel 7:8? Oui, il dit bien que trois “cornes” seraient arrachées pour céder la place à la ‘petite corne’ et que celle-ci proférerait des “choses grandioses”. L’apparition de la Puissance mondiale britannique, à laquelle se joignit plus tard l’Amérique, accomplit entièrement cette formidable prophétie. La Puissance mondiale anglo-américaine est un rejeton de l’Empire romain. Elle est l’“enfant” de Rome. C’est pourquoi la prophétie dit qu’elle s’élève sur la “tête” de Rome, la “quatrième bête” aux dents de fer. Un rapprochement des chapitres deux et sept de Daniel nous permet donc de comprendre facilement comment les ‘jambes de fer’ peuvent représenter deux puissances mondiales successives, et non une seule. — Dan. 2:32, 33.

      OÙ EN SOMMES-​NOUS DANS LE COURS DU TEMPS?

      20. Retracez le développement des ‘jambes de fer’ depuis l’Empire romain jusqu’à notre XXe siècle.

      20 Daniel 2:41-43 annonce la succession de royaumes mondiaux clairement identifiables. Les deux ‘jambes de fer’ symbolisent-​elles donc chacune une puissance distincte? Non, pas plus que les deux ‘bras d’argent’ ne représentaient la cœxistence de deux puissances mondiales aux beaux jours de la Médo-Perse. Ces deux jambes et le fer des pieds se développèrent ensemble à partir de l’Empire romain, plus particulièrement depuis le quatrième siècle, quand Constantin abandonna Rome, la capitale occidentale, pour fonder une capitale orientale à Constantinople. Cet empire divisé donna naissance à diverses nations vassales, parmi lesquelles la Puissance anglo-américaine finit par l’emporter sur les autres. Durant les deux guerres mondiales de notre siècle, ces “jambes” se sont vraiment révélées être de “fer” puisque les forces militaires anglo-américaines écrasèrent leurs adversaires et, pour la première fois, recoururent à l’arme atomique.

      21. Qu’est-​ce qui vient affaiblir les pieds de la statue?

      21 Nous arrivons maintenant tout en bas de l’image immense. Les pieds et les orteils représentent toujours la Puissance anglo-américaine, mais quelque chose les affaiblit. Ils ont perdu un peu de la force qui était dans les jambes et qui est évoquée par le fer. En effet, ils sont “en partie de fer et en partie d’argile modelée”. Daniel nous donne la signification de ce symbolisme en ces termes:

      “Puisque tu as vu du fer mêlé avec de l’argile humide, ils se trouveront mêlés avec la progéniture des humains; mais ils ne s’attacheront pas, celui-ci à celui-là, de même que le fer ne se mêle pas avec l’argile modelée.” — Dan. 2:33, 43.

      22. a) Pourquoi n’est-​il pas question ici des dirigeants socialistes et communistes? b) Qui forme la “progéniture des humains”? c) Que se passe-​t-​il entre le “fer” et l’“argile”?

      22 Cela veut-​il dire que les dirigeants socialistes et communistes se hissent au rang de puissance mondiale? Non, d’après les prophéties bibliques, ces éléments politiques populaires ne domineront jamais le monde. La dernière partie de l’image effrayante — puisque, avec le temps, nous approchons de plus en plus de l’extrémité inférieure de la statue — est toujours faite en grande partie de fer. Elle représente donc toujours la puissance mondiale qui est née du Saint Empire romain. Mais à la fin des temps, cette puissance de fer se trouve affaiblie par l’intrusion d’un élément aussi mou que l’argile. Il s’agit d’un mouvement qui invite le peuple à prendre une plus grande part aux affaires publiques par le moyen des syndicats, des manifestations, etc. La “progéniture des humains”, ce qu’on appelle l’“homme du peuple”, cherche à dire son mot dans la façon de gouverner le pays. Nous observons actuellement ce phénomène, non seulement dans les pays d’Europe occidentale qui faisaient autrefois partie du Saint Empire romain, mais aussi dans le monde anglo-américain. C’est là, en particulier, que les grèves et l’agitation sociale ont beaucoup affaibli l’autorité gouvernementale autrefois comparable au “fer”. Le prolétariat combat le capitalisme, et la “progéniture des humains” essaie d’imposer sa conception du travail et de l’existence. A-​t-​on abouti par ce moyen à des relations stables entre le gouvernement et la classe ouvrière? La Parole de Dieu répond tout simplement: “Ils ne s’attacheront pas.”

      23. a) Que signifie pour nous le fait que nous sommes arrivés aux “orteils” de la statue? b) À quoi devons-​nous nous attendre? c) Que devrions-​nous nous sentir poussés à faire?

      23 Où en sommes-​nous donc dans le cours du temps? À la fin du Dn 2 verset 43, on ne voit plus l’“image”. On ne voit plus que les “orteils”! Oui, nous vivons l’époque, la plus grande de toutes, où l’histoire de la domination humaine touche à sa triste fin. Daniel nous a dit à quoi il fallait nous attendre. Oui, le Royaume de Christ, qui doit gouverner tous les peuples, la “pierre” détachée de la “montagne” de la souveraineté universelle de Jéhovah, va heurter de plein fouet les pieds de l’image effrayante et va renverser et démolir tout l’édifice de la domination humaine oppressive. Cet événement marquera le “temps de détresse tel qu’il n’en est pas survenu depuis qu’il existe une nation jusqu’à ce temps-​là”. Mais aussitôt après viendra la période la plus merveilleuse de toute l’histoire humaine, à savoir le règne millénaire du Christ. En ce “temps de la fin”, un vrai chrétien peut-​il rester assis, indolent, et regarder tranquillement les événements, sans se sentir poussé à soutenir le gouvernement royal? C’est maintenant le temps de montrer de quel côté nous sommes: celui de Jéhovah ou celui de Satan. — Dan. 2:44, 45; 7:14; 12:1, 4.

      24. Quel genre de personnes resteront en vie? Pourquoi?

      24 Comme le dit I Thessaloniciens 5:1, nous n’avons pas besoin qu’on nous écrive quoi que ce soit au sujet des temps et des saisons. Tout est dans la Parole de Dieu. Il suffit de “creuser”. Faisons ce que Paul nous dit en Hébreux 10:35-39. On y lit: “Ne rejetez donc pas votre franchise: elle doit être payée d’une grande récompense. Vous avez en effet besoin d’endurance afin que, après avoir fait la volonté de Dieu, vous receviez l’accomplissement de la promesse. Car encore ‘très peu de temps’, et ‘celui qui vient arrivera, et il ne tardera pas’. ‘Mais mon juste vivra grâce à la foi’, et, ‘s’il recule, mon âme ne se complaît pas en lui’. Or, nous ne sommes pas de ceux qui reculent pour la destruction, mais de ceux qui ont foi pour la conservation de l’âme en vie.” Ayons donc une foi durable dans le Royaume, et que celle-ci nous pousse à l’action!

      “Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera à jamais.” — Rév. 11:15.

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