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Faites tout avec une bonne conscienceLa Tour de Garde 1978 | 1er mars
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ces cas litigieux consultera la Bible et les auxiliaires bibliques. S’il n’est toujours pas sûr de la décision à prendre, il pourra s’adresser aux anciens ou à d’autres frères qui l’aideront à voir ce que dit la Bible, mais il ne laissera pas aux autres le soin de prendre la décision à sa place. Ces frères ne sont pas sa “conscience”. Il réfléchira à la question, prendra sa décision et agira ensuite en fonction de cette décision prise en conscience. Avec le temps, il est possible qu’il voie les choses sous un angle différent et opère certains changements. Cependant, il évitera de faire quoi que ce soit pour lequel il aurait des doutes, car dans ce cas il se condamnerait lui-même. — Rom. 14:23.
21. Si nous avons adopté certaines opinions en toute conscience, est-ce à dire que nous ne devons jamais en changer?
21 Tous les chrétiens doivent s’efforcer constamment de progresser dans l’intelligence des Écritures et de toujours mieux imiter Dieu et le Christ, leurs modèles parfaits. Ce faisant, leur conscience sera instruite avec une exactitude toujours plus grande. En tout temps, ils feront toutes choses de manière à garder une bonne conscience et ils laisseront la même liberté à leurs frères chrétiens.
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La commémoration de la mort du ChristLa Tour de Garde 1978 | 1er mars
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La commémoration de la mort du Christ
Pourquoi?
Quand?
Comment?
Qui?
Où?
PARMI les nombreux événements émouvants et chargés de sens qui sont consignés dans les Écritures hébraïques figure le geste du patriarche Abraham tentant d’offrir en sacrifice son fils Isaac.
Quelle épreuve pour Abraham quand il entendit Dieu lui dire: “S’il te plaît, prends ton fils, ton unique que tu aimes tant, Isaac, et (...) offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te désignerai.” (Gen. 22:2, 3). Grâce à sa grande foi, Abraham sortit vainqueur de cette épreuve, confiant que Dieu pourrait ressusciter Isaac et accomplir la promesse qu’il avait faite au sujet de sa descendance (Gen. 12:2, 3; 21:12; Héb. 11:17-19). Abraham fournit ainsi une merveilleuse image de la manière dont Jéhovah offrirait Jésus Christ, son Fils unique que lui aussi aimait tant. — Jean 3:16; Gal. 3:16.
Mais savez-vous qu’Isaac, lui aussi, triompha de cette grande épreuve? À l’époque, il était fort probablement un jeune homme vigoureux. S’il l’avait voulu, il aurait facilement pu résister à son père ou s’enfuir. Mais non, il se montra obéissant et soumis. Par cette attitude, Isaac représentait bien la manière dont Jésus Christ se soumettrait à la volonté de son Père céleste au point de mourir sur un poteau d’exécution, en disant: “Non pas comme je veux, mais comme tu veux.” — Mat. 26:39; Phil. 2:5-8.
Que de bienfaits découlèrent de l’obéissance et de la soumission de Jésus à la volonté de son Père! Comme cela ressort des chapitres un et deux du livre de Job, Satan le Diable avait mis Jéhovah au défi de placer sur la terre des hommes qui lui resteraient intègres. Des personnes fidèles, telles que Job, prouvèrent que Satan est menteur. Mais un homme parfait, semblable à Adam en Éden, pourrait-il maintenir une intégrité indéfectible alors qu’Adam n’y était pas parvenu? Qui était responsable de cet échec? Dieu, ou l’homme? En maintenant une totale intégrité en tant qu’homme parfait, Jésus prouva que Jéhovah était équitable et juste en faisant que le droit d’Adam à la vie éternelle soit fonction de son obéissance parfaite à la loi divine. Jésus prouva que ce n’était pas Dieu qui était responsable du péché d’Adam, mais bien Adam lui-même. Il justifia ainsi son Père céleste en tant que Souverain légitime. Voilà ce que Jésus réalisa pour son Père en restant intègre jusqu’à la mort.
Mais que fit-il pour l’humanité? Par sa mort, il pourvut à un sacrifice propitiatoire qui ôte le péché du monde et grâce auquel l’humanité sera élevée à la perfection (I Jean 2:2). Ce relèvement s’accomplira dans un paradis terrestre, grâce au Royaume de Dieu (Mat. 6:10; 20:28). En tant que grand Enseignant, Jésus nous a aussi fait connaître la volonté de son Père, ce dont nous avons un magnifique exemple dans le Sermon sur la montagne (Mat. 5:1 à 7:28). Qui plus est, il a établi pour ses disciples un modèle parfait. L’apôtre Pierre écrivit: “Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez bien ses traces.” — I Pierre 2:21.
Pourquoi une commémoration?
Nul doute que Jésus a beaucoup souffert. D’où ces paroles qu’il prononça un jour: “Oui, j’ai un baptême dont je dois être baptisé, et comme je suis dans l’angoisse jusqu’à ce qu’il soit achevé!” Il lui arriva même de prier Dieu “avec cris puissants et larmes”. (Luc 12:50; Héb. 5:7.) Qu’il était lourd le fardeau que porta Jésus durant cette dernière nuit qu’il passa sur terre en tant qu’homme! Il connaissait le dessein de Dieu le concernant, mais il savait également qu’il devait se montrer fidèle sous le coup de l’épreuve. Il pouvait succomber. Quel opprobre il jetterait alors sur son Père, et combien graves en seraient les conséquences pour l’humanité! Mais il resta parfaitement intègre. Étant donné tout ce que Jésus a fait, tant pour Jéhovah Dieu que pour les hommes, il convient que sa mort soit commémorée.
Quand? Combien de fois?
Certaines Églises de la chrétienté célèbrent la mort du Christ chaque jour, d’autres toutes les semaines, d’autres encore tous les trimestres. Mais n’a-t-on pas coutume de commémorer les événements importants une fois par an? Il en était ainsi de la Pâque qui rappelait la délivrance des Israélites de l’esclavage égyptien. Cette fête était célébrée une fois par an au jour anniversaire, soit le quatorzième jour du mois biblique de Nisan. Et ce fut le 14 Nisan de l’an 33 de notre ère que Jésus institua le Mémorial de sa mort, laquelle survint un peu plus tard ce même jour. Il est donc logique et tout naturel
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