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    • IL S’ÉCARTE DE LA DROITURE

      Tant que Salomon demeura loyalement attaché au culte de Jéhovah, il prospéra. De toute évidence, il prononça ses proverbes et écrivit l’Ecclésiaste ainsi que le Cantique des cantiques (et au moins un des Psaumes, le 127e Ps 127) durant l’époque de sa vie où il servit Dieu fidèlement. Toutefois, sous l’influence de ses femmes étrangères, il commença à enfreindre la loi de Dieu relative au vrai culte. Bien que cela eût lieu “au temps où Salomon devint vieux”, on ne doit pas en déduire que ses errements étaient dus à la sénilité, car il était relativement jeune lorsqu’il monta sur le trône et son règne dura quarante ans (I Rois 11:1-8; I Chron. 29:1; II Chron. 9:30). Le récit ne dit pas que Salomon cessa complètement d’adorer au temple et d’y offrir des sacrifices. Apparemment, il essaya de pratiquer une sorte “d’œcuménisme” pour plaire à ses femmes étrangères. À cause de cela, “Jéhovah fut courroucé contre Salomon, parce que son cœur s’était incliné loin de Jéhovah, Dieu d’Israël, celui qui lui était apparu deux fois”. Jéhovah l’informa donc qu’il lui arracherait la plus grande partie de son royaume. Toutefois, cela n’aurait pas lieu durant les jours de Salomon par égard pour David et “à cause de Jérusalem”, mais sous le règne de son fils, auquel il ne laisserait qu’une tribu (outre Juda), tribu qui se révéla être Benjamin. — I Rois 11:9-13.

      Les opposants à Salomon

      À partir de ce moment-​là, Jéhovah commença à susciter des opposants à Salomon. L’un des principaux fut Jéroboam, de la tribu d’Éphraïm, qui finit par détourner dix tribus de leur fidélité au trône, aux jours de Roboam, et qui établit le royaume du Nord, appelé plus tard Israël. Hadad, l’Édomite, et Rézon, un ennemi de David qui devint roi de Syrie, causèrent eux aussi des difficultés à Salomon. L’ardeur de Jéroboam au travail lui avait valu, dans sa jeunesse, d’être institué par Salomon surveillant de tout le service obligatoire de la maison de Joseph. — I Rois 11:14-40; 12:12-15.

      L’infidélité du roi Salomon à l’égard de Dieu eut des conséquences fâcheuses sur son règne. Celui-ci devint oppressif, sans doute parce que les énormes dépenses du gouvernement, qui durent grossir excessivement, saignèrent l’économie du pays. En outre, le mécontentement grondait chez les requis du travail forcé et probablement aussi parmi leurs surveillants israélites. Ayant cessé de suivre Jéhovah d’un cœur complet, Salomon ne pouvait plus recevoir de lui la bénédiction et la prospérité, ni continuer d’avoir la sagesse nécessaire pour gouverner dans la justice et l’équité, et pour résoudre les problèmes qui se présentaient. Comme Salomon l’avait dit lui-​même, “quand les justes deviennent nombreux, le peuple se réjouit; mais quand un méchant domine, le peuple soupire”. — Prov. 29:2.

      Qu’une telle situation s’est bien produite, c’est ce que révèle le récit des faits survenus peu après la mort de Salomon, durant le règne de Roboam. Par l’intermédiaire du prophète Ahijah, Dieu avait adressé un message à Jéroboam l’informant qu’il lui donnerait dix tribus. Il ajouta qu’il lui bâtirait une maison durable, comme il l’avait fait pour David, à condition, toutefois, que Jéroboam garde ses ordonnances. Après cela, Salomon chercha à tuer Jéroboam, mais celui-ci s’enfuit en Égypte (où régnait alors un successeur du père de la femme égyptienne de Salomon) et y demeura jusqu’à la mort du roi. Ensuite, Jéroboam incita le peuple à adresser une plainte auprès de Roboam et finalement à se rebeller. — I Rois 11:26-40; 12:12-20.

      Bien que Salomon ait incliné son cœur loin de Jéhovah, il “se coucha avec ses ancêtres, et il fut enseveli dans la ville de David, son père”. — I Rois 11:43; II Chron. 9:31.

      LA NÉCESSITÉ DE GARDER SON CŒUR

      Aussi longtemps que Salomon garda un “cœur obéissant”, comme il en avait eu le désir au commencement, il bénéficia de la faveur de Jéhovah et prospéra. Mais sa triste fin démontre que la connaissance, de grandes capacités, ou un grand pouvoir, la richesse et la gloire ne sont pas ce qui compte le plus, et que celui qui se détourne de Jéhovah renonce à la sagesse. Le propre conseil de Salomon se vérifia pour lui: “Plus que toutes les autres choses qu’on doit garder, sauvegarde ton cœur, car de lui sont les sources de la vie.” (Prov. 4:23). Son cas illustre à quel point le cœur de l’homme pécheur est traître et incurable. Plus encore, il montre que le meilleur des cœurs peut se laisser séduire si l’on n’est pas constamment sur ses gardes. Une protection sûre consiste à aimer ce que Jéhovah aime et à haïr ce qu’il hait, à rechercher constamment sa direction et à faire ce qui lui plaît. — Jér. 17:9; Prov. 8:13; Héb. 1:9; Jean 8:29.

      LE RÈGNE DE SALOMON: UN FONDEMENT POUR LES PROPHÉTIES MESSIANIQUES

      Il y a de nombreuses ressemblances entre le règne de Salomon et celui du grand Roi Jésus Christ, tel qu’il est prophétisé dans les Écritures. À bien des égards, le gouvernement de Salomon, tant que celui-ci obéit à Jéhovah, est un modèle, sur une petite échelle, de l’administration du Royaume messianique. Jésus Christ, qui était “plus que Salomon”, vint en tant qu’homme de paix, et il bâtit la congrégation, le temple de Dieu, par des moyens pacifiques (Mat. 12:42; II Cor. 6:16; Jean 14:27; 16:33; Rom. 14:17; Jacq. 3:18). Salomon était un descendant de David, tout comme Jésus. La signification du nom de Salomon (“pacifique”) convient bien à Jésus Christ glorifié, le “Prince de Paix”. L’autre nom de Salomon, Jédidiah (“bien-aimé de Jah [Jéhovah]”), est en harmonie avec la propre déclaration de Dieu au sujet de son Fils, lors du baptême de ce dernier: “Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai agréé.” — Mat. 3:17.

      Le Psaume 72 est une prière en faveur du règne de Salomon: “Que les montagnes portent la paix au peuple (...). En ses jours le juste commencera à pousser, et l’abondance de paix jusqu’à ce que la lune ne soit plus. Et il aura des sujets de la mer à la mer [apparemment la Méditerranée et la mer Rouge (Ex. 23:31)] et du Fleuve [Euphrate] jusqu’aux extrémités de la terre.” — Ps. 72:3-8.

      Dans son Commentaire (angl., t. IV, p. 332), F. Cook déclare au sujet du verset 7 72:7 (“jusqu’à ce que la lune ne soit plus”): “Ce passage est important, car il montre que l’idée d’un Roi dont le règne durerait jusqu’à la fin des temps était clairement présente à l’esprit du psalmiste. Il détermine le caractère messianique du psaume dans son entier.” En ce qui concerne le verset 8 72:8, il fait cette remarque: “Le royaume devait être universel, puisqu’il s’étendrait jusqu’aux extrémités de la terre. L’expansion du royaume sous David et Salomon suffisait pour susciter l’espérance et pouvait constituer pour le psalmiste un gage de la réalisation de celle-ci. Mais compte tenu des versets précédents, cette déclaration est strictement messianique.”

      Dans une prophétie reconnue presque universellement comme messianique, le prophète Michée reprend la description des conditions qui existaient sous le règne de Salomon, selon laquelle “Juda et Israël continuèrent d’habiter en sécurité, chacun sous sa propre vigne et sous son propre figuier, (...) tous les jours de Salomon”. (I Rois 4:25; Michée 4:4.) La prophétie de Zacharie (au chapitre 9, versets 9, 10) cite Psaume 72:8, et Matthieu l’applique à Jésus Christ. — Mat. 21:4, 5.

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      {Article non traduit.}

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    • SALUT

      Voir RANÇON; SAUVEUR.

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    • SALUTATIONS

      {Article non traduit.}

  • Samarie
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    • SAMARIE

      [“appartenant au clan Schémer”].

      1. Ville que le roi Omri commença à bâtir vers le milieu du Xe siècle avant notre ère et qui, pendant plus de deux cents ans, fut la capitale d’Israël, le royaume du Nord. Omri acheta à Schémer, pour deux talents d’argent, la montagne au sommet de laquelle la ville allait être bâtie (I Rois 16:23, 24). La montagne comme la ville continuèrent à porter le nom qui dérive de celui de son ancien propriétaire. — Amos 4:1; 6:1.

      LE LIEU

      Samarie était située à 55 kilomètres au nord de Jérusalem et à 11 kilomètres au nord-ouest de Sichem, dans le territoire de Manassé. Quand on disait de Samarie qu’elle était la “tête” d’Éphraïm, on pensait à sa position de capitale du royaume des dix tribus, Éphraïm étant la tribu dominante de ce royaume (És. 7:9). Samarie était peut-être Schamir, la ville natale du juge Tola, ou du moins proche de cette ville, “dans la région montagneuse d’Éphraïm”. — Juges 10:1, 2.

      Le sommet plutôt plat de la colline de Samarie, d’un diamètre d’environ 2 kilomètres d’est en ouest, était un lieu idéal pour y bâtir une ville. Autour du sommet, une montée abrupte d’à peu près 90 mètres depuis la plaine en bas facilitait sa défense. La vue était magnifique, car au nord, à l’est et au sud on pouvait admirer les pics élevés de la chaîne centrale de Palestine, tandis qu’à l’ouest le terrain d’une altitude de 463 mètres descendait en pente douce jusqu’à la Méditerranée, toute bleue, 34 kilomètres plus loin.

      À L’ÉPOQUE D’ACHAB

      Après la mort d’Omri, son fils Achab poursuivit la construction de la ville pendant ses vingt-deux ans de règne. Il y bâtit un temple à Baal, lui dressa un autel et un “poteau sacré”, témoignages, dans cette ville nouvellement créée, de la religion cananéenne de Jézabel, la femme phénicienne d’Achab (I Rois 16:28-33; 18:18, 19; II Rois 13:6). Ce roi embellit Samarie en y construisant une magnifique “maison d’ivoire”, peut-être meublée de “couches d’ivoire” semblables à celles dont parlera le prophète Amos une centaine d’années plus tard (I Rois 22:39; Amos 3:12, 15; 6:1, 4). Des archéologues ont découvert dans les ruines de Samarie plus de cinq cents fragments d’ivoire, nombre d’entre eux étant artistement gravés. — Voir ACHAB.

      RIVALE DE JÉRUSALEM

      De temps à autre, la rivalité et l’animosité entre Samarie et Jérusalem, les capitales respectives des royaumes du Nord et du Sud, éclataient en une guerre ouverte. Un jour, le roi de Juda, sur le point d’attaquer Édom, renvoya chez eux cent mille mercenaires d’Israël sur l’ordre de Jéhovah. Bien qu’ils aient reçu cent talents d’argent, ces Israélites étaient dans une telle fureur qu’ils pillèrent les villes de Juda “depuis Samarie jusqu’à Beth-Horon”. (II Chron. 25:5-13.) Le roi de Juda, exalté par sa victoire sur Édom, se prit avec le roi de Samarie d’une querelle qui s’acheva lorsque tout l’or et l’argent provenant de la maison de Jéhovah et du trésor du roi à Jérusalem eurent été emportés à Samarie (II Rois 14:8-14; II Chron. 25:17-24). Des années plus tard cependant, lors d’une défaite du roi Achaz de Juda, les hommes d’Israël ramenèrent certains captifs et une part du butin qui avaient été emmenés à Samarie, afin d’échapper à la colère de Jéhovah. — II Chron. 28:5-15.

      La ville de Samarie fut finalement détruite en châtiment de son idolâtrie, de sa corruption morale et de sa perpétuelle désobéissance aux lois et aux principes de Dieu (II Rois 17:7-18). À maintes reprises, Jéhovah avertit les dirigeants et leurs sujets par la bouche de prophètes tels qu’Ésaïe (8:4; 9:9), Osée (7:1; 8:5, 6; 10:5, 7; 13:16), Amos (3:9; 8:14), Michée (1:1, 5, 6) et d’autres, outre Élie et Élisée (I Rois 20:13, 28, 35-42; 22:8). Plus tard, après la destruction de Samarie, d’autres prophètes ont rappelé le sort de cette ville afin qu’il serve d’avertissement à ceux qui rejetaient les instructions de Jéhovah. — II Rois 21:10-13; Jér. 23:13; Ézéch. 16:46, 51, 53, 55; 23:4, 33.

      L’HISTOIRE POSTÉRIEURE

      En 742 avant notre ère, Salmanasar V, roi d’Assyrie, mit le siège devant Samarie. La ville résista pendant près de trois ans. Quand finalement elle tomba en 740 avant notre ère, bon nombre de ses habitants de marque furent déportés et établis en Mésopotamie et en Médie. On ne sait toujours pas avec certitude si c’est à Salmanasar V ou à son successeur Sargon II qu’il faut attribuer la prise définitive de la ville. — II Rois 17:1-6, 22, 23; 18:9-12; voir SARGON.

      Dans la Bible, c’est avec la chute de Samarie devant les Assyriens que prend fin l’histoire détaillée de la ville. Par la suite, s’il en est souvent fait mention, ce n’est pas toujours (II Rois 23:18; Actes 8:5) comme un exemple de ce qui attend ceux qui se rebellent contre Jéhovah (II Rois 18:34; 21:13; És. 10:9-11; 36:19). Après la destruction de Jérusalem puis l’assassinat de Guédaliah, la Bible raconte que quatre-vingts hommes venant de Sichem, de Siloh et de Samarie se dirigeaient vers Mispah, lorsqu’ils rencontrèrent Ismaël l’assassin. Ce dernier massacra nombre d’entre eux et en épargna quelques-uns parce qu’ils promirent de lui montrer où ils avaient caché des trésors de blé, d’orge et d’huile. — Jér. 41:1-9.

      2. Territoire du royaume septentrional des dix tribus d’Israël. Le nom de sa capitale, Samarie, était parfois appliqué à la région tout entière. Par exemple, quand on disait d’Achab qu’il était le “roi de Samarie”, on ne voulait pas dire qu’il était seulement le roi de la ville, mais qu’il était, au sens large, le roi des dix tribus (I Rois 21:1). De même, quand on parlait des “villes de Samarie”, on pensait aux cités disséminées dans le territoire des dix tribus et non à des villes groupées autour de la capitale (II Rois 23:19; cette même expression reprise en I Rois 13:32, qui semble avoir été employée avant que Samarie ne fût bâtie, si elle n’est pas prophétique, a peut-être été introduite dans le texte par le compilateur du récit des Rois). La famine “en Samarie” aux jours d’Achab sévissait dans tout le royaume de Samarie et même en Phénicie; elle s’étendait au moins depuis l’ouadi de Kérith, à l’est du Jourdain, jusqu’à Zaréphath, sur la Méditerranée (I Rois 17:1-12; 18:2, 5, 6). De même, la restauration promise concernant “les montagnes de Samarie” devait englober tout le royaume de Samarie. — Jér. 31:5; voir SAMARITAIN.

      3. District romain à travers lequel Jésus a voyagé à l’occasion et où, plus tard, les apôtres ont fait connaître le message du christianisme. Aujourd’hui, on ne sait pas exactement quelles étaient ses frontières, mais on peut dire d’une manière générale que ce district était situé entre la Galilée, au nord, et la Judée, au sud, et qu’il s’étendait depuis le Jourdain, à l’est, jusqu’aux plaines côtières de la Méditerranée. La plus grande partie de ce district englobait les territoires qui avaient appartenu à la tribu d’Éphraïm et à la demi-tribu de Manassé (à l’ouest du Jourdain).

      De temps à autre, quand il allait à Jérusalem ou qu’il en revenait, Jésus passait par la Samarie, puisqu’elle était située entre les districts de Judée et de Galilée (Luc 17:11; Jean 4:3-6). Généralement il ne prêchait pas dans ce territoire; il a même dit aux douze, en les envoyant proclamer la bonne nouvelle, d’éviter les villes samaritaines, mais d’aller “plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël, continuellement”, c’est-à-dire vers les Juifs. — Mat. 10:5, 6.

      Cependant, cette restriction ne devait pas durer indéfiniment, car juste avant son ascension au ciel Jésus ordonna à ses disciples de propager la bonne nouvelle non seulement en Samarie, mais jusque dans la partie la plus lointaine de la terre (Actes 1:8, 9). Aussi, lorsque la persécution sévit à Jérusalem, les disciples, Philippe en particulier, inaugurèrent le ministère en Samarie. Pierre et Jean suivirent Philippe, si bien que le christianisme connut une plus grande expansion. — Actes 8:1-17, 25; 9:31; 15:3.

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