Abiathar, fils d’Ahimélech, échappa au massacre et continua de servir comme prêtre tout au long du règne de David (I Sam. 22:20; II Sam. 19:11). Toutefois, Salomon le démit de ses fonctions, parce qu’il avait apporté son concours à la conspiration d’Adonijah (I Rois 1:7; 2:26, 27). Ainsi, le jugement de Jéhovah sur la maisonnée d’Éli s’accomplit, et ses descendants furent dépossédés à jamais de la charge de grand prêtre. — I Sam. 3:13, 14.

ÉLI, II

(mon Dieu).

Alors que Jésus agonisait sur le poteau de supplice, il s’écria vers la neuvième heure, soit vers trois heures de l’après-midi: “Éli, Éli, lama sabachtani?” (“Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-​tu abandonné?”) (Mat. 27:46; Marc 15:34). Certains observateurs crurent Jésus parce que ses paroles étaient indistinctes, du fait de ses souffrances intenses, ou encore parce que son dialecte différait du leur. En appelant son Père céleste et en le reconnaissant comme son Dieu, Jésus accomplissait Psaume 22:1.

ÉLIAB

(Dieu est un père).

Premier-né de Jessé, le père du roi David (I Sam. 17:13; I Chron. 2:13). Samuel fut tellement impressionné par l’apparence et par la stature d’Éliab qu’il en conclut que Dieu l’avait choisi pour être roi. Cependant, Jéhovah avait rejeté Éliab et choisi David. — I Sam. 16:6-12.

Éliab, Abinadab et Schammah, les trois fils aînés de Jessé, se trouvaient dans l’armée de Saül lorsque Goliath, le champion philistin lança un défi aux hommes d’Israël. Peu avant que Goliath montât une nouvelle fois des lignes de bataille philistines pour railler Israël, David, envoyé par son père avec des provisions pour ses trois frères, arriva sur les lieux. Très irrité de voir David s’enquérir auprès des guerriers d’Israël de la récompense offerte à celui qui abattrait Goliath, Éliab lui parla durement, insinuant qu’il se montrait négligent à l’égard de ses tâches de berger et l’accusant d’être présomptueux et d’avoir le cœur mauvais. (Ce récit sur la venu de David et sur la colère d’Éliab ne figure pas dans le codex Vaticanus 1209.) — I Sam. 17:13, 17, 26-28.

Il semble que, beaucoup plus tard, Jérimoth, fils de David, épousa Abihaïl, fille d’Éliab. — II Chron. 11:18.

ÉLIADA

{Article non traduit.}

ÉLIAHBA

{Article non traduit.}

ÉLIAKIM

(Dieu élève).

1. Fils de Hilkiah et administrateur principal des affaires de la maison d’Ézéchias, rois de Juda, à l’époque où le roi assyrien Sennachérib envahit Juda, en 732 avant notre ère.

Alors que Schébna était encore préposé “au-dessus de la maison”, le prophète Ésaïe annonça qu’il allait être démis de sa fonction et remplacé par Éliakim, que Jéhovah appela “mon serviteur”. Pour effectuer la passation des pouvoirs, on revêtirait Éliakim de l’écharpe et de vêtement officiels de Schébna. En outre, “la clé de la maison de David” devait reposer sur l’épaule d’Éliakim, ce qui laisse entendre qu’il se verrait confier la surveillance des appartements du roi et qu’il aurait autorité pour décider qui pourrait être accepté au service du roi. — És. 22:15-24.

En vertu de leur fonction officielle, Éliakim, Schébna le secrétaire et Joah, qui était apparemment greffier, sortirent pour parler avec Rabschaké, venu à Jérusalem avec de puissantes forces militaires pour exiger la reddition de la ville. Ensuite, les trois hommes, les vêtements déchirés, rapportèrent au roi Ézéchias les propos du porte-parole de Sennachérib. Le roi envoya alors Éliakim, Schébna et les anciens parmi les prêtre consulter Jéhovah par l’entremise d’Ésaïe. — És. 36:11, 22; 37:1, 2; II Rois 18:17, 18, 26, 36, 37; 19:1, 2.

2. Roi de Juda (628-​618 av. n. è.) placé sur le trône par le pharaon Nécoh, qui changea aussi son nom en Jéhoïakim. Éliakim était fils du roi Josias. — II Rois 23:24; voir JÉHOÏAKIM.

ÉLIAM

{Article non traduit.}

ÉLIASAPH

{Article non traduit.}

ÉLIASCHIB

(Dieu rétablit).

Petit-fils de Jéschua, qui était revenu de la captivité à Babylone avec Zorobabel. Aux jours de Néhémie, Éliaschib était grand prêtre et, avec les autres prêtre, il rebâtit la Porte des Moutons, lors de la reconstruction de la muraille de Jérusalem (Néh. 12:1, 10; 3:1). Pendant l’absence de Néhémie, Éliaschib lui-​même souilla le temple en faisant dans la cour une salle à manger pour Tobiah, un Ammonite qui faisait partie de sa famille. À son retour, Néhémie jeta le mobilier de Tobiah et fit purifier les salles à manger. Il chassa également l’un des fils de Joïada, fils d’Éliaschib, parce qu’il était marié à une fille de Sanballat, le Horonite. — Néh. 13:4, 5, 7-9, 28.

ÉLIATHAH

{Article non traduit.}

ÉLICA

{Article non traduit.}

ÉLIDAD

{Article non traduit.}

ÉLIE

(Jéhovah est Dieu).

L’un des plus grands prophètes d’Israël. Né sans doute à Tischbeh, village que certains situent dans le pays de Galaad, à l’est du Jourdain (I Rois 17:1), il entreprit sa longue carrière de prophète en Israël sous le règne d’Achab, qui accéda au trône vers 940 avant notre ère, et la continua sous le règne d’Achaziah, fils d’Achab (lequel commença vers 920 — I Rois 22:51). La Bible le décrit une dernière fois, servant comme prophète (pour Juda cette fois), vers la fin du règne de Joram, qui commença en 913 et dura huit ans. — II Chron. 21:12-15; II Rois 8:16.

Par l’intermédiaire d’Élie, Jéhovah offrit un puissant soutien au vrai culte à une époque où Israël se trouvait dans un état spirituel et moral déplorable. Le roi Achab, fils d’Omri, perpétua le culte du veau inauguré par Jéroboam et, pis encore, il épousa Jézabel, fille d’Ethbaal, roi des Sidoniens. Sous l’influence de cette femme, Achab commit des péchés encore plus graves que ceux de tous les rois d’Israël qui l’avaient précédé, en instituant sur une vaste échelle le culte de Baal. Les prêtres et les prophètes de Baal se multiplièrent, et la corruption devint extrême. Jézabel nourrissait une telle haine à l’égard de Jéhovah que, persécutés et massacrés, les prophètes durent se cacher dans des grottes. — I Rois 16:30-33; 18:13.

Le récit biblique mentionne Élie pour la première fois au moment où Jéhovah l’envoie annoncer à Israël qu’il sera châtié pour son péché. Les premières paroles qu’on connaît de lui sont celles-ci: “Aussi vrai que Jéhovah, Dieu d’Israël, devant qui je me tiens, est vivant.” Puis Élie souligne que Jéhovah, le Dieu vivant d’Israël, a décrété que pendant plusieurs années, il n’y aura plus de pluie ni de rosée sauf sur l’ordre du prophète. Cette période allait durer trois ans et demi (I Rois 17:1; Jacq. 5:17). Après cette proclamation, Jéhovah envoie Élie au ouadi de Kérith, à l’est du Jourdain, dans le territoire de la tribu de Gad. Là, miraculeusement, des corbeaux lui