-
Tombeau commémoratifAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
des inscriptions qui les glorifient ou rapportent leurs exploits, comme ce fut le cas des rois des autres nations. Il apparaît donc que les hommes de foi du passé se souciaient avant tout d’avoir leur nom écrit dans le “livre de souvenir”, dont il est question en Malachie 3:16, et d’éviter qu’il ne ‘pourrisse’ comme le nom des méchants. — Prov. 10:7; voir Ecclésiaste 7:1.
L’idée fondamentale de souvenir qui se rattache aux mots grecs originaux pour “tombeau” et “tombeau commémoratif” donne également plus de sens à la requête du brigand qui était à côté de Jésus sur un poteau, savoir: “Souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton royaume.” — Luc 23:42.
-
-
Tombes des rois ou de DavidAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TOMBES DES ROIS OU DE DAVID
{Article non traduit.}
-
-
TonnerreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TONNERRE
Bruit violent qui suit un éclair. Le tonnerre est causé par la dilatation soudaine de l’air qui, chauffé par cette décharge électrique, s’éloigne brutalement du chemin de l’éclair puis reprend sa place après son passage. — Job 28:26; 38:25.
Le mot hébreu raʽam, qui signifie “faire rage, rugir, tonner”, est parfois utilisé à propos de Jéhovah (I Sam. 2:10; II Sam. 22:14; Ps. 18:13), Celui qui s’est servi du tonnerre à plusieurs reprises pour accomplir sa volonté. Ainsi, aux jours de Samuel, Jéhovah jeta la confusion chez les Philistins au moyen du tonnerre (I Sam. 7:10; voir Ésaïe 29:6). Un autre mot hébreu, qôl, parfois traduit par “tonnerres” (I Sam. 12:17, 18), signifie fondamentalement “appeler” ou “produire un son, dire”. Selon le contexte, il peut aussi être rendu par “son” (Ex. 28:34, 35; II Sam. 6:15), “bruit” (I Sam. 15:14) ou “voix”. — Deut. 21:18; I Rois 19:12.
Les Écritures associent le bruit terrifiant du tonnerre à la voix de Jéhovah (Job 37:4, 5; 40:9; Ps. 29:3-9). Quand des Juifs entendirent Jéhovah parler à Jésus depuis le ciel, certains crurent avoir perçu le bruit du tonnerre et d’autres la voix d’un ange (Jean 12:28, 29; voir Révélation 6:1; 14:2; 19:6). Puisque le grondement du tonnerre est souvent le signe avant-coureur d’une tempête, les “tonnerres” peuvent désigner des avertissements divins, comme en Révélation 8:5; 10:3, 4 et 16:18.
Pour les Juifs qui se trouvaient au pied du mont Sinaï, le tonnerre qu’ils entendirent était une manifestation de la présence de Dieu (Ex. 19:16; voir Révélation 4:5; 11:19). On trouve peut-être une allusion à cet événement, ou au fait que Dieu conduisait Israël au moyen d’une colonne de nuée (un endroit où le tonnerre gronde), dans ces paroles de Jéhovah rapportées par le psalmiste: “J’ai commencé à te répondre dans le lieu caché du tonnerre.” — Ps. 81:7.
-
-
Tonnerre (Fils du)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TONNERRE (FILS DU)
{Article non traduit.}
-
-
TopazeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TOPAZE
La variété employée pour faire des joyaux est un minéral dur, transparent et cristallin composé de silicate fluoré d’aluminium. Il est plus dur que le quartz et on le trouve souvent dans les cavités des roches granitiques. La topaze peut être incolore, mais elle se présente aussi dans une grande diversité de teintes, telles que le blanc, le jaune, le brun clair, le rouge rosé et parfois le vert ou le bleu pâle. La nuance la plus populaire est le jaune. Le mot “topaze” vient du grec topazion, du nom d’une île de la mer Rouge où les Grecs se procuraient cette pierre bien connue de Pline l’Ancien et d’autres auteurs de l’Antiquité. Le livre de Job établit un rapport entre les topazes et une région appelée Cusch qui borde la mer Rouge.
L’une des pierres précieuses du “pectoral du jugement” porté par le grand prêtre Aaron était une topaze. Elle était au milieu de la première rangée de gemmes et le nom d’une des tribus d’Israël y était gravé (Ex. 28:2, 15, 17, 21; 39:10). Les fondements de ‘la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, descendue du ciel d’auprès de Dieu, (...) étaient ornés de pierres précieuses de toute sorte’, “le neuvième de topaze”. — Rév. 21:2, 19, 20.
-
-
TophelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TOPHEL
{Article non traduit.}
-
-
TophethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TOPHETH
Voir HINNOM (VALLÉE DE).
-
-
TorcheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TORCHE
Flambeau généralement porté à la main et consistant souvent en un bâton de bois résineux ou enveloppé dans une matière absorbante préalablement trempée dans de l’huile puis enflammée. — Gen. 15:17; Juges 7:16, 20; 15:4; És. 62:1; Ézéch. 1:13; Dan. 10:6; Nahum 2:4; Jean 18:3.
-
-
TourAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TOUR
L’histoire des tours remonte jusqu’à peu après le déluge, quand les hommes de la plaine de Schinéar déclarèrent: “Allons! Bâtissons-nous une ville et aussi une tour dont le sommet soit dans les cieux.” (Gen. 11:2-4). On pense que cette tour était en forme de pyramide, comme les ziggourats découvertes dans la région. — Voir BABEL.
Dans les vignobles on construisait des tours simples d’où des veilleurs guettaient l’intrusion éventuelle de voleurs et d’animaux. — És. 5:1, 2; Mat. 21:33; Marc 12:1.
Comme moyens de défense, on érigeait des tours intégrées aux murs des villes, les plus importantes étant généralement situées aux angles de la muraille et près des portes (II Chron. 26:9; 32:5; Ézéch. 26:4, 9; Soph. 1:16; 3:6). Parfois, on bâtissait des tours comme avant-postes tout le long d’une frontière ou comme lieux de refuge dans les endroits isolés pour les bergers et d’autres personnes. — II Chron. 26:10; 27:4; voir FORTIFICATIONS.
Souvent une tour à l’intérieur d’une ville servait de citadelle. C’était le cas des tours de Sichem, de Thébez et de Penuel (Juges 8:9, 17; 9:46-54). On a découvert des ruines de tours de ce genre à Jéricho, à Beth-Schan, à Lachis, à Méguiddo, à Mizpah et à Samarie.
Des armées assaillantes construisaient parfois des tours de siège quand elles attaquaient des villes fortifiées. Ces tours servaient de postes de tir pour les archers et les lanceurs de javelots. De plus, certaines d’entre elles abritaient des béliers et offraient une protection à ceux qui s’en servaient. — És. 23:13.
LES TOURS DE JÉRUSALEM
La Tour des Fours à Pain était située sur la muraille nord-ouest de la ville, près de la Porte de l’Angle (Néh. 3:11; 12:38). On ne sait pas exactement pourquoi elle portait ce nom, mais il est très possible qu’il y ait eu des boulangers dans les environs. C’était peut-être l’une des tours bâties par Ozias, qui régna à Jérusalem de 829 à 777 avant notre ère (II Chron. 26:9). Le long du mur nord de la ville s’élevaient deux autres tours importantes. La Tour de Hananel était située au point le plus septentrional de la muraille (Zach. 14:10). Elle aussi a été réparée et sanctifiée aux jours de Néhémie (Néh. 3:1; 12:39; Jér. 31:38; voir le schéma à la page 1201). Non loin de là, à l’est, près de la Porte des Moutons, se dressait la Tour de Méah. On ignore pourquoi elle s’appelait
-