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  • Le livre le plus lu n’a pas survécu sans mal
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 janvier
    • Des obstacles gigantesques

      Dieu pourrait-​il éternellement garder sa Parole ‘vivante’ et ‘en action’? Il lui faudrait pour cela surmonter des obstacles considérables. Outre les facteurs naturels qui allaient s’opposer à la diffusion de la Bible, celle-ci dut résister à une attaque en règle qui faillit presque anéantir son action chez les croyants.

      Il vaut la peine de s’arrêter sur la façon dont la Bible a triomphé de cette opposition. Au fil des siècles, on a essayé de la brûler, de l’enterrer. Des rois puissants et des empereurs ont dressé tout leur pouvoir contre elle. Et pourtant, la Bible a survécu jusqu’à aujourd’hui.

      On pourrait alors se poser ces questions : pourquoi a-​t-​on fait tant d’efforts pour préserver ce livre? Est-​ce simplement parce que la Bible peut exercer un effet bénéfique sur notre vie? Ou bien se pourrait-​il qu’il y ait un autre motif, une raison plus profonde? Oui, comment se fait-​il que l’on a déployé jadis des efforts considérables pour que tous puissent posséder la Bible et la lire, et que ces efforts se poursuivent encore aujourd’hui?

      Toutes ces questions trouveront une réponse passionnante dans les articles qui vont suivre à présent. Vous n’en apprécierez que plus que la Bible ait pu être préservée jusqu’à maintenant.

  • Les obstacles naturels n’arrêtent pas la Bible
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 janvier
    • Les obstacles naturels n’arrêtent pas la Bible

      À ALEXANDRIE, en Égypte, se trouvait, une formidable bibliothèque qui représentait sans aucun doute la plus grande collection de livres que le monde d’alors eût jamais vue. À une certaine époque, ses étagères abritèrent jusqu’à plus d’un demi-million d’ouvrages.

      À peine 350 années s’étaient-​elles écoulées depuis sa construction, au troisième siècle avant notre ère, qu’un incendie ravagea une partie des livres. Il ne fallut pas longtemps avant que ne soient détruits ou pillés les ouvrages précieux qui avaient été épargnés par le feu. “C’est ainsi que disparurent pour toujours ces produits du génie antique”, déclara l’historien E. Gibbon.

      Cette extraordinaire collection de livres rédigés sur papyrus (matière végétale qui ressemble au papier et que l’on fabriquait à partir du papyrus, plante très répandue en Égypte) subit non seulement les déprédations perpétrées par les hommes, mais aussi les ravages du feu. Le bilan du sinistre aurait été moins lourd si, au lieu d’un matériau périssable tel que le papyrus, il s’était agi de tablettes de pierre ou d’argile.

      La rédaction des Écritures grecques chrétiennes remonte au premier siècle de notre ère. Il est très possible qu’une partie d’entre elles ait été rédigée sur du papyrus, mais, le plus souvent, on préféra à ce matériau périssable le parchemin et le vélin (peau d’animal traitée spécialement pour que l’on puisse écrire dessus [II Tim. 4:13]). Mais un parchemin peut très bien brûler ou pourrir, et le contenu des manuscrits originaux de la Bible, rédigés à la main, aurait disparu si ces derniers n’avaient été recopiés. Heureusement, bien que rédigé sur des matériaux périssables, le message ne fut pas perdu, du fait qu’on le diffusait à de très nombreux exemplaires.

      Un dépôt confié à des minorités

      Un autre facteur naturel faisait également obstacle à la préservation de la Bible. En effet, ce dépôt précieux fut dès le début confié à des minorités haïes, comme le reconnut l’apôtre Paul en ces termes: “C’est aux Juifs que Dieu a confié ses paroles.” (Rom. 3:2, Nouveau Testament en français courant). De fait, Dieu utilisa pendant plus d’un millénaire des rédacteurs juifs pour transcrire sa Parole, et la nation d’Israël s’efforça de préserver ces écrits sacrés.

      Mais réfléchissez à ceci: au début de la rédaction de la Bible, les Juifs constituaient “le plus petit de tous les peuples”. L’insignifiance de cette minorité ressortait d’autant plus que les nations qui l’entouraient étaient puissantes, par exemple, les Hittites ou les Amorites. Mais qu’est-​il advenu de la littérature produite par ces nations puissantes? Elle n’existe plus. Ce qu’il en reste repose en terre, dans l’oubli ou bien dort dans quelque musée. — Deut. 7:1, 7.

      De même, les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes (le “Nouveau Testament”) ainsi que ceux qui les ont préservées constituaient eux aussi une minorité sans défense et qui faisait l’objet d’une haine féroce. C’est d’eux que leurs contemporains disaient: “Partout on parle contre eux.” — Actes 28:22.

      Pourtant, bien que les obstacles qui se sont présentés au fil des siècles n’aient pas laissé présager le résultat que nous observons aujourd’hui, les écrits de ces minorités honnies ont inondé le monde. N’est-​ce pas l’indice qu’une force intense, bien supérieure à celle qui s’opposait à leur diffusion, a protégé ces ouvrages?

      Le problème de la langue

      Connaissez-​vous l’hébreu? Peu de nos lecteurs répondront par l’affirmative. Or, c’est dans cette langue que la Bible fut rédigée à l’origine. Il est évident que si elle n’était disponible que dans cette langue, elle n’aurait jamais connu son succès présent.

      Toutefois, à l’époque où la Bible n’existait qu’en hébreu, tous ceux qui l’utilisaient, y compris les habitants des pays voisins d’Israël, savaient lire et comprendre cette langue. Les adorateurs du vrai Dieu ont donc pu lire pendant des siècles la Bible dans le texte original rédigé en caractères anciens.

      Un grand tournant eut lieu au septième siècle avant notre ère, avec la destruction de la capitale des Juifs, Jérusalem, et leur dispersion dans quantité de pays où se parlaient des langues qu’ils ne connaissaient pas. C’est l’époque où le grec finit par devenir la langue internationale. Même si, grâce au petit nombre de Juifs qui repeuplèrent Jérusalem, l’hébreu demeura une langue vivante, les Juifs “dispersés chez les Grecs” ne furent bientôt plus en mesure de lire la Bible dans le texte. — Jean 7:35.

      Le message de la Bible allait-​il cesser d’être vivant et d’exercer une action sur leur vie? Quel serait le sort des milliers de non-Juifs qui parlaient le grec? La connaissance de la Parole de Dieu leur serait-​elle à jamais cachée?

      La première traduction

      Quelque 300 ans avant l’ère chrétienne, près d’un million de Juifs de langue grecque habitaient Alexandrie, centre culturel non seulement de l’Égypte, mais de tout le monde hellénistique. Grâce à leurs efforts, et peut-être aussi à la coopération du roi Ptolémée Philadelphe, ils produisirent enfin une traduction de la Bible en langue grecque.

      C’était là un fameux progrès. Désormais, les bienfaits de la lecture des Écritures hébraïques ne profiteraient plus seulement à quelques personnes, mais, comme le fit remarquer au premier siècle le philosophe juif Philon, “tout le genre humain pourrait tirer profit de nos lois excellentes, saintes et sages”.

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