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Défendons la divinité de Jéhovah malgré l’hostilité babylonienneLa Tour de Garde 1966 | 15 décembre
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premier état’ et le bénit en lui accordant le double des richesses matérielles qu’il avait perdues au commencement. Sur le plan familial, il eut sept fils et trois filles très belles, et cela quoique lui et sa femme fussent avancés en âge. — Job 42:10-15.
25 Jéhovah s’est vraiment avéré être le vrai Dieu, capable de choisir des témoins fidèles pour défendre sa divinité souveraine sur la terre. Job fut donc le champion de Jéhovah à son époque. Ce drame revêt-il une signification prophétique ou a-t-il une application intéressant les hommes imprégnés de la vraie sagesse à une époque plus récente ? Les articles suivants apporteront des preuves permettant de répondre par l’affirmative à ces questions.
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Jésus, “objet d’hostilité”, soutient la divinité de JéhovahLa Tour de Garde 1966 | 15 décembre
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Jésus, “objet d’hostilité”, soutient la divinité de Jéhovah
“Examinez bien celui qui a enduré de tels propos contradictoires de la part des pécheurs, contre leurs propres intérêts.” — Héb. 12:3.
1. Pourquoi peut-on dire d’emblée que Jésus est le Grand Job ?
LE NOM Job signifie “objet d’hostilité”a. De par les épreuves qu’il eut à subir, Job fut vraiment un objet d’hostilité de la part de Satan et de ses “amis”, adeptes de la religion babylonienne. Toute cette affaire constitue en réalité un drame prophétique très détaillé, drame qui eut un premier accomplissement sur la personne de Jésus-Christ, le Grand Job. Toutefois, avant d’examiner les nombreuses preuves instructives attestant ce fait, il est nécessaire de faire brièvement l’historique des conditions religieuses qui régnaient en Palestine et dans les pays voisins païens, au cours des cinq siècles précédant la venue de Jésus. Au cours de ces cinq cents années, Satan produisit des forces religieuses sournoises ainsi que des doctrines confuses, dans le but d’éprouver, le plus sévèrement possible, la “Postérité” promise, quand elle ferait son apparition sur la terre (Gen. 3:15). Comme nous aurons l’occasion de le constater, l’homme parfait Jésus était plus que prêt et capable de jouer le rôle du Grand Job ou “objet d’hostilité”. Aussi, afin que la question de la divinité souveraine de Jéhovah soit bien justifiée, Jésus endura des propos contradictoires de la part des pécheurs. — Héb. 12:3.
LA SCÈNE RELIGIEUSE PRÉPARÉE POUR JÉSUS
2, 3. a) Comment deux centres juifs en vinrent-ils à être formés, l’un en Palestine et l’autre à Babylone ? b) De quelle façon la religion juive s’étendit-elle, et autour de quoi était-elle centrée ?
2 D’après l’histoire biblique et profane, il est évident que seule une minorité de Juifs exilés à Babylone, entre 607 et 537 avant notre ère, retourna à Jérusalem au cours de l’année 537 et après celle-ci, dans le but de participer à la restauration du vrai culte et de reconstruire le temple, sous la direction de Zorobabel (Esdras 2:1, 2). Quelques années plus tard, Néhémie apporta son aide en rebâtissant les murailles de Jérusalem (Néh. 7:1), et Esdras participa également à cette œuvre en faisant venir les prêtres dans le temple restauré, afin de remplir les services journaliers (Esdras 7:1-7). En outre, Esdras fit débuter la grande œuvre consistant à compiler, en vue de les faire circuler, des exemplaires authentiques des Écritures hébraïques sacrées. Cependant, la majorité des Juifs exilés préférèrent rester à Babylone, où ils s’étaient confortablement installés sur le plan matériel, quoiqu’étant dispersés dans les nombreux districts du paysb. Ces Juifs qui étaient restés à Babylone continuèrent de pratiquer une forme de la vraie religion d’Abraham, de Moïse et des prophètes, que l’on peut qualifier d’“hébraïsme”.
3 À partir du cinquième siècle avant notre ère et par la suite, nombre de Juifs de la Babylonie et de la Palestine s’engagèrent dans les affaires et s’occupèrent de commerce. En compagnie de leurs familles et de leurs parents, ils s’installèrent dans les quartiers populeux des grandes villes gentiles de la Mésopotamie, de l’Égypte, de Rome, de la Grèce, et finalement ils s’étendirent autour de la Méditerranée. En conséquence, des colonies juives se formèrent alors, tout comme aujourd’hui, dans presque toutes les parties du monde civilisé. Ces Juifs emmenèrent avec eux leur religion hébraïque, leurs coutumes, à savoir les réunions de prière et l’étude sans les sacrifices ou les cérémonies dans le temple. Une simple salle de réunion constituait le centre de leur vie religieuse. Au début, ce centre était connu sous le nom de Beth ha-Keneset (maison de prières) ou de Beth ha-Midrasch (maison de l’étude)c. Plus tard, par suite de l’influence grecque, ces édifices furent désignés sous le terme grec de synagogued.
4. Quelle était l’étendue de la scène mondiale juive à l’époque où Jésus devait commencer son ministère ?
4 De cette manière, les Juifs “exportaient” leur religion dans le monde gentil en expansion. Avec le temps, les “colonies” juives formées hors de la Palestine dépassèrent largement en population le nombre des Juifs restés dans leur pays. Les Juifs composant ces colonies furent appelés Juifs de la dispersion (diaspora), c’est-à-dire les Juifs ‘dispersés’. (Jacq. 1:1.) Pendant des siècles, les Juifs se distinguèrent en poursuivant une grande activité missionnaire, qui consistait à faire connaître leur religion aux Gentils. “La synagogue attirait des centaines de milliers de convertis”, rapporte Josèphe, pour en faire des prosélytes (Mat. 23:15)e. Une fois tous les trois ans, les Juifs et les prosélytes du sexe masculin faisaient des pèlerinages à Jérusalem pour assister aux fêtesf. Josèphe relate que pas moins de 2 700 000 hommes se rassemblèrent dans la ville pour une Pâqueg. À propos de cette occasion, Philon, Juif hellénisé, dit de Jérusalem que c’était la capitale “de toutes les nations et non pas d’une seuleh”. En raison de tous ces faits, nous évaluons l’étendue de la scène mondiale qui avait été préparée pour Jésus, lequel devait servir d’“objet d’hostilité”.
INFLUENCES CHARNELLES DE L’HELLÉNISME
5, 6. a) Qu’était l’“hellénisme” ? b) Comment fut-il “exporté” en Palestine ? c) À quelles influences charnelles les Juifs étaient-ils soumis, et comment leur religion en fut-elle affectée ?
5 Examinons maintenant la façon dont cette religion juive préchrétienne fut contaminée par la philosophie religieuse orientale et babylonienne, soit directement à cause de la captivité des Juifs à Babylone ou d’une façon plus subtile par l’intermédiaire des Grecs, séduits par l’Orient. Autrefois, les Grecs étaient appelés les Hellènes, aussi leur culture et leur vie religieuse furent désignées sous le nom d’hellénisme. Les nombreux philosophes grecs de l’Antiquité étaient en fait les “prophètes” de l’hellénisme, et leurs diverses écoles de pensée n’étaient autres que différentes sectes de l’hellénisme païen. L’hellénisme, composé de nombreuses sectes, représentait les choses d’origine païenne en faisant appel au “désir de la chair” (I Jean 2:16), à savoir les arts plastiques, la musique, la danse, la culture physique, les jeux, les modes de vie sensuelle, la recherche du bonheur dans la chair, le matérialisme, l’immortalité de l’âme humaine et le culte d’un panthéon ou d’une multitude de dieux. Quand Alexandre le Grand alors hellénisé conquit le monde ancien de son époque, “au lieu de déraciner la population des pays assujettis à l’exemple des conquérants de l’Est, les Grecs leur apportèrent leur propre paysi”. Ainsi, à l’exemple des Juifs, les Grecs exportèrent leur culture aux autres nations. Grâce à cette politique d’Alexandre et de ses successeurs, une chaîne de dix villes grecques connues sous le nom de Décapole (dix villes) fut établie en plein cœur de la Judée (Mat. 4:25 ; Marc 5:20 ; 7:31). Ceci fut fait dans le but de briser la solidarité juive. Ainsi s’implanta l’esprit du monde, chargeant l’atmosphère d’influences hellénistiques sournoises (I Cor. 2:12). Pour la jeunesse juive, ces villes étaient des endroits où se déroulaient les compétitions d’athlétisme, où l’on affichait l’esthétique, l’élégance, le raffinement et la beautéj. Les manières, la langue et les idéologies grecques déferlèrent donc sur la Palestine.
6 Toutefois, quand Alexandre le Grand renversa l’Empire perse, toutes les formes de la culture grecque ainsi que la religion avaient déjà été contaminées par l’Orient ou Babylonek. “Lorsque [l’hellénisme] absorba les pensées orientales, il dégénéra en une variété abâtardie de sensualité et de rationalismel.” On observa au sujet des Juifs de Palestine et de ceux de la dispersion que “petit à petit mais sûrement, les Juifs commencèrent à absorber les pensées religieuses des peuples environnants et à considérer les Écritures sous l’influence de ces idéesa”. Cela signifie que l’hébraïsme apostasia encore, et devint le judaïsme avec ses traditions sans cesse croissantes et ses régulations non bibliques (Gal. 1:13 ; Marc 7:13). Examinons à présent les preuves attestant que le judaïsme fut contaminé par la religion babylonienne, puis divisé en sectes à l’époque de Jésus.
LES JUIFS ACCEPTENT LES PENSÉES BABYLONIENNES
7. Quel terme les Babyloniens utilisaient-ils pour parler de leur dieu ?
7 Remarquez tout d’abord qu’en ce qui concerne la question de la divinité à Babylone, Mardouk (Mérodac) est appelé “l’aîné des dieux, le plus ancien”, le chef des dieux de Babylone (Jér. 50:2)b. L’origine de Mardouk remonte à Nimrod. “Nimrod (...) l’explication la plus admissible est de l’identifier à Mardouk, divinité principale de Babylone, vraisemblablement son fondateur, tout comme Assur, le dieu d’Assyrie, apparaît (...) comme le fondateur de l’Empire d’Assur [Assyrie]c.” Bien avant l’époque d’Ésaïe, c’est-à-dire au huitième siècle avant notre ère (És. 46:1), les Babyloniens avaient développé la coutume d’appeler leurs grandes divinités païennes Mardouk (Mérodac) simplement par le titre général de “Seigneur” ou Baal, à l’exemple des anciens Cananéens païens (Juges 2:11-13). “Mardouk (...) est le dieu de la ville de Babylone où son temple était appelé Esagila. (...) Ultérieurement, son nom propre fut peu à peu remplacé par Bîlu ‘seigneur’, si bien que finalement, il fut communément désigné sous le titre de Beld.” — Jér. 51:44.
8. Les Juifs furent-ils influencés par la coutume babylonienne précitée et consistant à appeler leur dieu par un titre ?
8 Il est bien connu que les Juifs observèrent une coutume semblable après leur captivité babylonienne, en ne se référant plus à leur Dieu Jéhovah par son nom propre personnel, mais en l’appelant simplement et exclusivement par le titre “Seigneur” (ʼAdhonay). Au cours des siècles précédant la venue de Jésus, les sopherim juifs, imprégnés de la religion babylonienne, firent 134 changements dans le texte hébreu sacré, remplaçant Jéhovah (יהוה) par Seigneur (אדני), en vue d’étendre cette coutume apostate ou sibbolèthe. Nous constatons donc que les Juifs adeptes du judaïsme furent adroitement trompés par Satan dont le but était de cacher le nom même de leur vrai Dieu, en suivant la coutume babylonienne ou sibbolèth qui consistait à se référer à Dieu simplement par son titre. Les relations étroites et chaleureuses se perdaient du fait qu’on ne l’appelait plus Jéhovah et qu’on lui attribuait un titre abstrait, à savoir Seigneur.
9, 10. a) De quelle façon respectueuse les vrais adorateurs de Jéhovah employaient-ils le terme Seigneur en parlant de lui ? b) Que remarquons-nous dans la façon dont Nébucadnetsar reconnut la divinité souveraine de Jéhovah ?
9 Depuis l’époque d’Abraham jusqu’à celle des prophètes, chaque fois que les vrais adorateurs de Jéhovah se référaient à lui comme au Seigneur (ʼAdhonay), ils l’accompagnaient du nom divinf. Là où ils utilisaient Seigneur (ʼAdhonay ou ʼAdhôn) seul, sans le nom de “Jéhovah”, c’était soit en rapport avec sa suprématie sur les soi-disant seigneurs ou dieux païens (Deut. 10:17 ; Josué 3:11, 13), ou bien ils désignaient Dieu seul comme haʼAdhôn, le vrai Seigneurg. Ésaïe employa la bonne façon (ou shibbolèth) de désigner Dieu : “Yahweh est notre Dieu ; des seigneurs [ʼadhonim], ont été nos maîtres [baalunu]. Mais il n’y a aucun autre que toi dont nous invoquions le Nom.” — És. 26:13.
10 De plus, il apparaît que les Babyloniens, de même que les autres païens, ne se soient jamais référés au chef de leurs dieux par l’expression exclusive signifiant “le vrai dieu”, comme le faisaient les Hébreux, vrais adorateurs de Jéhovah, en disant haʼÈlohim. Quand Nébucadnetsar fut dans l’obligation de reconnaître la divinité de Jéhovah, le Dieu des Hébreux, comme étant le vrai Dieu, il n’employa jamais l’expression hébraïque haʼÈlohim, mais il se servit tout simplement du terme araméen ʼÈlaha (déterminatif), dieu. — Dan. 3:28, 29.
11. Citez quelques autres exemples attestant que les Juifs acceptèrent la philosophie religieuse babylonienne.
11 La notion babylonienne de “triades de puissances divines” parvint aux Juifs par suite de l’influence égyptienneh. Les croyances en “l’immortalité de l’âme” furent introduites dans le judaïsme par Babylone et la Grèce. “Au second siècle [avant notre ère] les Palestiniens ainsi que les Juifs d’Alexandrie acceptèrent la doctrine de l’immortalité de l’âmei.” Ceci les conduisit, au cours du second siècle, à la croyance en “la résurrection du corps” selon laquelle l’âme demeure immortellej. Par exemple, le livre apocryphe intitulé La Sagesse de Salomon, écrit par un Juif avant la venue de Jésus, propose l’enseignement du philosophe grec Platon relatif à la séparation de l’âme et du corps (1:4 ; 9:15). Il présente le point de vue grec de la prédestination suivant lequel l’âme qui a eu une existence antérieure entre dans le corps (8:19, 20). La vie future ne procède pas du Messie, mais de la sagesse (8:13). Il enseigne que l’homme fut créé pour l’incorruptibilité et l’immortalité (2:23 ; 6:19 ; 12:1). La pensée grecque selon laquelle le Haïdês est un endroit où souffrent les âmes injustes (1:14 ; 2:1) et que la sagesse pour l’homme consiste à vivre maintenant dans les plaisirs est également exposée dans ce livre. — 2:7-9.
PRESSIONS EXERCÉES PAR LES SECTES JUIVES
12-14. En les prenant un à un, décrivez trois des groupes oppresseurs juifs.
12 Le judaïsme commença à se diviser en plusieurs sectes suivant que les différentes doctrines douteuses empruntées au monde païen étaient acceptées ou rejetées. Ces sectes firent pression non seulement sur le plan religieux, mais également dans le domaine politique. Au cours de cette période, la secte des Sadducéens se développa. Les Sadducéens “comptaient de nombreux adhérents dans l’aristocratie sacerdotale, et ils avaient hérité des conceptions des anciens hellénistes. (...) Ils étaient essentiellement matérialistes, ils ne partageaient pas l’espérance messianique du peuple et plaçaient leur confiance dans la raison ; leur suffisance, leur rigidité dans l’application de la lettre de la loi rabbinique et leur rejet de la résurrection sont le reflet de l’esprit du stoïcisme [école grecque de philosophie]k”.
13 La secte des Esséniens, à l’exemple des puritains hellénistiques, disciples de Pythagore, croyaient “non seulement à la doctrine dualiste de l’âme et du corps, mais encore ils enseignaient la pureté corporelle, la pratique des ablutions, le rejet des offrandes sanglantes, et encourageaient le célibat [devenant en fait des eunuques]l”.
14 Les scribes formaient ce que l’on peut appeler une secte ou un parti. Très tôt ils se rattachèrent aux Hasidim (les Pieux). Ils étaient les avocats de la Loi de Moïse qu’ils défendaient avec zèle. La majorité était hostile à la langue et aux idéologies grecquesa.
15-17. Citez quelques points intéressants relatifs à trois autres groupes oppresseurs juifs.
15 Une autre secte, celle des Pharisiens, vint à l’existence au cours de la période qui précéda le christianisme ; ils se considéraient comme des haberim, ou “prochains”. Le fait qu’ils se soient donné le nom de prochains “ajouta à l’influence que [les Pharisiens] exerçaient sur le peupleb”. À ce propos, l’emploi que Jésus fit de ce nom en s’adressant aux Pharisiens renforça sa parabole du “bon Samaritain” ; il posa en effet cette question : “Lequel de ces trois te semble s’être fait le prochain de l’homme tombé au milieu des brigands ?” (Luc 10:25-37). Les Pharisiens observaient scrupuleusement les nombreuses traditions juives qui avaient été ajoutées à la Loi de Moïse. Ils croyaient aux anges et aux esprits ainsi qu’à la “résurrection du corpsc”. (Actes 23:6-8.) Ils enseignaient également que les âmes humaines sont immortelles et que les méchants souffrent dans un Haïdês. Josèphe attesta cela quand il déclara : “[Les Pharisiens] pensent que toutes les âmes sont immortelles ; seules les âmes des hommes bons passeront dans un autre corps, tandis que les âmes des méchants subiront un châtiment éterneld.”
16 Un autre groupe oppresseur fit son apparition ; il s’agissait des Hérodiens ou du parti composé des disciples d’Hérode (Mat. 22:16). Ils formaient un parti nationaliste qui appuyait les plans politiques des Hérodes qui dominaient sous l’Empire romaine.
17 Un dernier groupe oppresseur fut le Sanhédrin ou tribunal, qui a agi sur le plan général. Ses membres étaient composés de prêtres et des chefs de ces autres sectes et partis. Voici énumérées toutes les sectes qui exerçaient des pressions à l’époque où Jésus remplit son ministère.
LE GRAND JOB ENTRE EN SCÈNE
18, 19. Citez quelques autres similarités frappantes entre Jésus et le Job de l’Antiquité.
18 Le drame de Job se produisit sur une plus grande échelle à l’époque de Jésus. Jésus lui-même devint le Grand Job, le principal “objet d’hostilité”, comme le nom de Job l’indique. Il est étonnant de considérer l’accomplissement direct au cours du ministère terrestre de Jésus, des détails identiques au cas de Job, bien que ces événements ne se soient pas toujours produits dans le même ordre. En outre, étant parfait et rempli d’une connaissance complète, Jésus était mieux placé que Job pour faire face aux pressions sans cesse croissantes suscitées par la main autorisée de Satan et de ses groupements religieux imprégnés de doctrines babyloniennes. C’est avec profit que nous analyserons les circonstances particulières au cours desquelles Jésus défendit avec maestria la divinité souveraine de son Père, Jéhovah.
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