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  • Jéthro
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    • les autres dieux.” Il offrit ensuite des sacrifices à Dieu (Ex. 18:1-12). Le lendemain, Jéthro observa Moïse qui écoutait les problèmes des Israélites, “du matin jusqu’au soir”. Se rendant compte que cela devait être épuisant pour Moïse et pour le peuple, il suggéra à son gendre de déléguer son autorité à d’autres hommes. ‘Forme des hommes sûrs et capables qui seront chefs de dizaines, de cinquantaines, de centaines et de milliers. Ils jugeront les affaires et ils ne porteront devant toi que les cas qu’ils n’auront pu trancher.’ Moïse accepta cette suggestion et Jéthro retourna dans son pays. — Ex. 18:13-27.

      Moïse demanda à Hobab, fils de Jéthro, de lui servir d’éclaireur. Après que Moïse eut usé d’un peu de persuasion, Hobab, semble-​t-​il, y consentit, et certains membres de son peuple entrèrent en Terre promise avec Israël (Nomb. 10:29-33). Juges 4:11 soulève une difficulté en présentant Hobab comme le beau-père de Moïse et non pas comme son beau-frère. Toutefois, l’expression hébraïque rendue habituellement par “beau-père” peut désigner dans un sens plus large tout parent masculin par alliance et peut donc aussi être comprise dans le sens de “beau-frère”. L’affirmation que Hobab, et non Jéthro, était le beau-père de Moïse ne s’accorderait pas avec d’autres textes. Si Hobab était un autre nom de Jéthro, comme certains le suggèrent, cela voudrait dire que les deux hommes, le père et le fils, portaient le même nom: Hobab. D’autre part, comme il était un personnage marquant de la génération suivante des Kénites, Hobab peut apparaître dans ce texte comme le représentant de son père. — Voir HOBAB.

  • Jétur
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    • JÉTUR

      {Article non traduit.}

  • Jéuel
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    • JÉUEL

      {Article non traduit.}

  • Jeûne
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    • JEÛNE

      Quand il était déterminé par de bons motifs, le jeûne constituait généralement une expression de tristesse pieuse et de repentir au sujet de péchés passés (I Sam. 7:6; Joël 2:12-15; Jonas 3:5). Il convenait également de jeûner lorsqu’on devait affronter un grand danger, lorsqu’on avait sérieusement besoin de la direction divine, dans l’épreuve ou devant la tentation, ou encore quand on se livrait à l’étude, à la méditation et à l’analyse des desseins de Dieu (II Chron. 20:3; Esdras 8:21; Esther 4:3, 16; Mat. 4:1, 2). Jésus jeûna pendant quarante jours, à l’instar de Moïse et d’Élie, qui apparurent tous deux en vision à ses côtés lors de sa transfiguration. — Mat. 17:1-9; Ex. 34:28; Deut. 9:9; I Rois 19:7, 8.

      Le mot “jeûne” ne figure pas dans la loi de Moïse. Toutefois, à propos du Jour des Propitiations, on y rencontre le commandement suivant: “Vous devrez affliger vos âmes.” (Lév. 16:29-31; 23:27; Nombres 29:7). Cette injonction est habituellement comprise comme une invitation au jeûne. Du reste, cette interprétation trouve confirmation en Ésaïe 58:3, 5 et en Psaume 35:13.

      Pour être agréable à Dieu, celui qui jeûne doit aussi revenir de ses péchés passés. Par l’entremise du prophète Ésaïe, Jéhovah définit le jeûne véritable en ces termes: “N’est-​ce pas ceci, le jeûne que je choisis: délier les entraves de la méchanceté, défaire les liens de la barre du joug, et renvoyer libres ceux qu’on écrase, et que vous rompiez toute barre de joug? N’est-​ce pas partager ton pain pour l’affamé et que tu fasses entrer dans ta maison les affligés sans foyer? et que, si tu vois quelqu’un nu, tu le couvres, et que tu ne te caches pas de devant ta propre chair?” — És. 58:6, 7.

      LES QUATRE JEÛNES ANNUELS DES JUIFS

      Les Juifs ont proclamé de nombreux jeûnes au cours de leur histoire. À une certaine époque, ils en célébraient quatre par an, selon toute vraisemblance pour commémorer les malheurs qui étaient survenus lors du siège et de la destruction de Jérusalem, au VIIe siècle avant notre ère (Zach. 8:19). Ces quatre jeûnes étaient les suivants: 1) Le “jeûne du quatrième mois” rappelait apparemment les événements du 9 Tammuz 607, jour où les Babyloniens avaient ouvert une brèche dans la muraille de Jérusalem (II Rois 25:2-4; Jér. 52:5-7). 2) C’est au mois d’Ab, le cinquième selon le calendrier juif, que le temple avait été détruit, et tout porte à croire que le “jeûne du cinquième mois” fut institué en souvenir de ce malheur (II Rois 25:8, 9; Jér. 52:12, 13). 3) Le “jeûne du septième mois” était vraisemblablement célébré en mémoire de l’assassinat de Guédaliah, ou de la désolation complète du pays qui suivit ce meurtre, du fait que le reste des Juifs s’enfuirent en Égypte par crainte des représailles de Babylone (II Rois 25:22-26). 4) Quant au “jeûne du dixième mois”, il évoquait peut-être le moment où les Juifs qui avaient déjà été déportés à Babylone reçurent la fâcheuse nouvelle de la chute de Jérusalem (voir Ézéchiel 33:21), ou bien les événements du 10 Tébeth (nom que les Juifs donnèrent après l’exil au dixième mois de leur calendrier sacré) 609, date à laquelle Nébucadnezzar avait investi Jérusalem et commencé le siège qui allait finalement lui permettre de prendre la ville. — II Rois 25:1; Jér. 39:1; 52:4.

      LE JEÛNE DANS LE CHRISTIANISME

      Au cours de son séjour terrestre, Jésus donna ces instructions à ses disciples: “Quand vous jeûnez, cessez de vous donner un air sombre comme les hypocrites, car ils montrent des visages défaits, pour qu’il apparaisse aux hommes qu’ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont déjà leur pleine récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, enduis-​toi la tête avec de l’huile et lave ton visage, afin qu’il apparaisse que tu jeûnes, non pas aux hommes, mais à ton Père qui est dans le secret; alors ton Père, qui regarde dans le secret, te le rendra.” (Mat. 6:16-18). Par ces mots, Jésus faisait allusion au jeûne insincère des Pharisiens, pratique qu’il mentionna directement dans une de ses illustrations, en une autre occasion (Luc 18:9-14). Soit dit en passant, les Pharisiens avaient coutume de jeûner deux fois par semaine, les deuxième et cinquième jours. — Luc 18:12.

      Certains ont vu en Matthieu 9:15 une invitation au jeûne destinée aux chrétiens. En réalité, Jésus parlait seulement de ce qui se produirait quand il mourrait. En effet, tant qu’il était avec ses disciples sur la terre, il ne convenait pas que ceux-ci jeûnent. En revanche, lorsqu’il fut exécuté, ils se mirent bel et bien à mener deuil et à jeûner. Toutefois, ils n’avaient plus aucune raison de jeûner pour exprimer leur tristesse après sa résurrection et, à plus forte raison, après l’effusion prodigieuse de l’esprit saint (Marc 2:18-20; Luc 5:33-35). Par ailleurs, les chrétiens n’étaient assurément pas tenus de jeûner le jour anniversaire de la mort du Seigneur. La preuve en est que, pour réformer les abus qui s’étaient glissés dans la célébration annuelle du Repas du Seigneur, Paul jugea bon d’écrire ce qui suit: “N’avez-​vous donc pas des maisons pour manger et pour boire? (...) Aussi, mes frères, lorsque vous vous assemblez pour manger ce repas [commémoratif], attendez-​vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin de ne pas vous assembler pour un jugement.” — I Cor. 11:22, 33, 34.

      Bien que le jeûne ne fût pas pour eux un commandement religieux, le fait est que les premiers chrétiens jeûnaient en certaines circonstances. Par exemple, quand on confia une mission spéciale en Asie Mineure à Barnabas et à Paul, il y eut des jeûnes et des prières. De même, on priait et on jeûnait lorsqu’on nommait des anciens dans une nouvelle congrégation (Actes 13:2, 3; 14:23). Par conséquent, rien n’oblige les chrétiens à jeûner, mais rien ne leur interdit non plus de le faire. — Rom. 14:5, 6.

  • Jéusch
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    • JÉUSCH

      {Article non traduit.}

  • Jeux
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    • JEUX

      Très tôt dans l’Histoire, les distractions et les divertissements ont pris leur place parmi les occupations humaines. Jubal, descendant d’Adam à la septième génération, est présenté comme étant “la souche de tous ceux qui manient la harpe et le chalumeau”. (Gen. 4:21.) Les jeux devinrent eux aussi très courants avec le temps, du moins dans la période postdiluvienne.

      Un peu partout en Égypte, en Palestine et en Mésopotamie, les archéologues ont découvert différentes sortes de jeux de société, des pièces de jeux d’échecs, des dés et d’autres objets. Plusieurs de ces objets datent d’une époque antérieure à celle d’Abraham.

      EN ISRAËL

      La Bible ne dit pas expressément que les Hébreux avaient des jeux, mais on y trouve quelques références à certaines formes de distractions, outre la musique, le chant, la danse et les réceptions. Par exemple, en Zacharie 8:5 il est question d’enfants qui jouent sur les places publiques, et en Job 21:11, 12 des chants et des danses de jeunes garçons. Au temps de Jésus, les petits enfants s’amusaient à imiter la conduite des adultes lors de circonstances joyeuses ou tristes (Mat. 11:16, 17). Les fouilles effectuées en Palestine ont permis de retrouver des jouets d’enfants, tels que des hochets, des sifflets ainsi que des modèles réduits de marmites et de chars. Tout porte à croire qu’un jeu consistait à atteindre une cible avec des flèches ou avec des pierres lancées à l’aide d’une fronde (I Sam. 20:20-22, 35-40; Juges 20:16). Toutefois, rien ne permet de penser que les Juifs aient organisé des compétitions proprement dites avant la période hellénistique.

      Les Israélites aimaient beaucoup les devinettes, témoin l’énigme que Samson a proposée aux Philistins. — Juges 14:12-14.

      EN GRÈCE

      En 776 avant notre ère, c’est-à-dire à l’époque où Ésaïe commença à prophétiser en Juda, sous le règne d’Achaz, les Grecs inaugurèrent leurs célèbres jeux Olympiques en l’honneur de Zeus. Bien que les compétitions organisées à Olympie soient restées les plus célèbres, trois autres villes devinrent elles aussi d’importants centres de rencontres sportives. Les jeux Isthmiques, dédiés à Poséidon, se disputaient sur l’isthme de Corinthe. Les jeux Pythiques étaient célébrés à Delphes, tandis que les jeux Néméens se tenaient à Argos, également en l’honneur de Zeus.

      Au nombre des compétitions figuraient notamment la course à pied, la lutte, le pugilat, le lancer du disque et du javelot et la course de chars. Les participants prêtaient serment de suivre un programme d’entraînement sévère de dix mois, lequel occupait la majeure partie de leur temps. Pendant cette période, ils étaient étroitement surveillés par des juges qui vivaient avec eux. Ils s’entraînaient en général dans des conditions plus difficiles que celles de l’épreuve officielle. Par exemple, les coureurs se mettaient des poids aux pieds et les boxeurs portaient de lourds vêtements. Les athlètes s’entraînaient souvent plusieurs années afin d’améliorer leurs performances et de remporter une des épreuves des jeux. Le prix n’était qu’une simple couronne de feuillage d’olivier sauvage aux jeux Olympiques, de feuilles de pin aux jeux Isthmiques, de laurier aux jeux Pythiques et d’ache aux concours Néméens. Le trophée était d’ordinaire mis en évidence près de la ligne d’arrivée, à côté de l’arbitre, ce qui incitait les coureurs à pied à lutter de toutes leurs forces en fixant le prix du regard. Toute irrégularité, quelle qu’elle soit, entraînait la disqualification. Les jeux étaient le principal sujet de conversation avant, pendant et après les épreuves. Les athlètes victorieux étaient louangés, idolâtrés, comblés de cadeaux et fêtés. La ville de Corinthe versait même aux gagnants une pension à vie.

      Introduction de jeux païens en Palestine

      Au deuxième siècle avant notre ère, sous le règne d’Antiochus Épiphane, les Juifs hellénisants introduisirent la culture grecque et les compétitions d’athlétisme en Israël. Selon le chapitre 1 du premier livre des Maccabées, livre apocryphe, on construisit un gymnase à Jérusalem. En II Maccabées 4:12-15, il est dit que les prêtres négligeaient même leur service au temple pour participer aux jeux. Néanmoins, certains s’élevaient avec force contre l’adoption de ces coutumes païennes.

      À ROME

      Les jeux romains étaient très différents des jeux grecs. En effet, ils mettaient surtout en vedette des combats de gladiateurs et d’autres spectacles extrêmement

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