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JizréelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de ceux qui étaient de sa connaissance et des prêtres qui se trouvaient à Jizréel n’échappa. — II Rois 9:22-37; 10:5-11.
LA PROPHÉTIE D’OSÉE
Jéhovah ordonna à Osée d’appeler du nom prophétique de “Jizréel” le fils que lui avait donné Gomer. C’était pour annoncer le jour où il demanderait des comptes à la maison de Jéhu. Ce jour arriva lorsque Zacharie, arrière-arrière-petit-fils de Jéhu, qui régnait depuis seulement six mois, fut assassiné par Schallum qui monta sur le trône à sa place (II Rois 15:8-10). Ainsi disparut la dynastie de Jéhu. Environ cinquante ans plus tard, en 740, quand le royaume septentrional tomba aux mains des Assyriens et que ses habitants furent exilés, le règne de la maison royale d’Israël prit fin complètement. L’“arc d’Israël”, c’est-à-dire sa force militaire, fut définitivement brisé. La prophétie laissait entendre que cela se passerait dans la basse plaine de Jizréel, peut-être parce que les Assyriens remportèrent une victoire décisive en ce lieu. — Osée 1:4, 5.
Cependant, par l’entremise de son prophète Osée, Jéhovah attira aussi l’attention sur une signification positive du nom “Jizréel”. En réunissant le reste de Juda et d’Israël, puis en ramenant son peuple dans son pays, Jéhovah allait en effet semer. — Osée 1:11; 2:21-23; voir Zacharie 10:8-10.
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JoabAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOAB
(“Jéhovah est père”).
Le deuxième des trois fils de Zéruïah, demi-sœur de David (fille de la mère de David, née, semble-t-il, non pas de son mariage avec Jessé, mais d’un mariage précédent avec Nahasch — II Sam. 17:25). Joab était donc le neveu de David. Ses frères étaient Abischaï et Asahel (II Sam. 8:16; I Chron. 2:13-16). C’est le nom de la mère de ces trois hommes qui est mentionné, plutôt que celui de leur père, parce qu’elle était la sœur de David. Ainsi leur parenté avec David est-elle bien établie.
SA PERSONNALITÉ
Joab était un général capable, un bon organisateur, un homme de ressources, résolu. Mais, d’un autre côté, c’était un opportuniste ambitieux, vindicatif, fourbe et parfois sans scrupules.
Joab était à la tête des hommes de David à l’époque où Isch-Boscheth, fils de Saül, régnait sur tout Israël, à l’exception de la tribu de Juda qui s’était ralliée à David (II Sam. 2:10). Les serviteurs d’Isch-Boscheth et ceux de David vinrent prendre position près de l’étang de Gabaon. Les troupes d’Isch-Boscheth étaient commandées par Abner, oncle de Saül, qui avait fait monter Isch-Boscheth sur le trône. Alors que les hommes des deux camps étaient assis de part et d’autre de l’étang, Abner proposa un combat opposant douze hommes d’un camp à douze de l’autre. Ils se saisirent l’un l’autre par la tête et se transpercèrent de leurs épées, si bien qu’ils tombèrent tous ensemble (II Sam. 2:12-16). Ce combat n’ayant rien résolu, une bataille s’ensuivit. On constata par la suite que les troupes d’Isch-Boscheth avaient perdu trois cent soixante hommes et celles de David vingt seulement. — II Sam. 2:30, 31.
Au cours du combat, Abner s’enfuit. Le rapide Asahel, frère de Joab, se lança donc à sa poursuite. Malgré les protestations et les avertissements d’Abner, Asahel s’obstina. Abner ramena alors violemment sa lance en arrière et le transperça avec le talon de celle-ci (II Sam. 2:18-23). Puis Abner et ses hommes se rassemblèrent au sommet de la colline d’Ammah d’où Abner lança à Joab un appel l’invitant à cesser les combats pour éviter l’amertume et un massacre interminable. En cette circonstance, Joab fit preuve de sagesse pratique en écoutant l’appel et en retournant auprès de David à Hébron. — II Sam. 2:24-28, 32.
Il se venge d’Abner
Joab couvait néanmoins des projets de vengeance et il attendait une occasion favorable pour les mettre à exécution. Dans l’intervalle, il livra une guerre de longue durée à la maison de Saül, laquelle déclinait de façon constante, tandis que David allait en s’affermissant. Finalement, Isch-Boscheth ayant offensé Abner à propos d’une affaire personnelle, celui-ci conclut une alliance avec David, à qui il promit de rassembler tout Israël auprès de lui (II Sam. 3:6-21). Joab désapprouva fort ce pacte et il accusa Abner d’être un espion. Feignant d’adopter une attitude amicale, il recourut à la ruse et le tua pour venger Asahel, son frère. Peut-être a-t-il aussi voulu éliminer du même coup un rival possible au poste de chef de l’armée. — II Sam. 3:22-27.
Quand David apprit ce meurtre, il dégagea sa maison de toute culpabilité devant Israël. Il ne prit toutefois aucune mesure contre Joab et Abischaï, lequel s’était fait le complice de Joab dans ce meurtre. Il s’en expliqua en disant: “Moi, aujourd’hui, je suis faible, bien que je sois oint comme roi, et ces hommes, les fils de Zéruïah, sont trop durs pour moi. Que Jéhovah rende à celui qui fait ce qui est mauvais, selon sa malice!” — II Sam. 3:28-30, 35-39.
CHEF DES ARMÉES D’ISRAËL
Après avoir été oint comme roi sur tout Israël, David monta contre Jérusalem (Jébus). Pensant que la place ne pouvait être conquise, les Jébusites le raillèrent. Cependant, David s’aperçut que la ville était prenable par le tunnel qui l’alimentait en eau; aussi promit-il que quiconque monterait par le tunnel et frapperait le premier les Jébusites deviendrait “chef et prince”. Joab monta, la ville tomba devant David, et Joab fut récompensé: il devint chef des armées d’Israël (II Sam. 5:6-8; 8:16; 20:23; I Chron. 11:4-8). En tant que chef, Joab avait dix serviteurs qui portaient ses armes; parmi eux il y avait Naharaï le Bérothite, un homme puissant. — II Sam. 18:15; I Chron. 11:39.
Après la conquête d’Édom par David, Joab resta dans le pays pendant six mois afin de détruire tous les mâles qui s’y trouvaient (II Sam. 8:13, 14; I Rois 11:14-17). Plus tard, Joab se révéla un habile tacticien dans le combat contre les Ammonites et les Syriens, en plaçant Abischaï, son frère, à la tête d’une partie de l’armée pour faire échouer une manœuvre d’enveloppement (II Sam. 10:8-14; I Chron. 19:6-16). Il joua sans doute un rôle important dans les batailles que David livra contre les Philistins, les Moabites et les autres peuples.
Il soutient la royauté de David
Joab parut montrer sa fidélité à David, le roi oint de Jéhovah, lors du siège de Rabbah d’Ammon. Il avait
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