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  • Endurance à la manière de Job au temps de la fin
    La Tour de Garde 1958 | 1er mars
    • ne voulaient plus lui obéir. Son souffle devint insupportable à sa femme ; son corps fut en horreur à ses frères ; les jeunes gens ne lui montraient aucun respect ; ses intimes le détestaient, et ceux qu’il avait aimés se montrèrent insensibles à son égard. Son corps laissait paraître tous les os et, pour expliquer qu’il était encore en vie, Job dit : “ J’échappe de bien près. ” (Job 17:1 ; 19:13-20, NW). Persuadée que Jéhovah avait ouvertement renoncé à Job, sa femme lui fit un compliment mais lui dit que son cas était sans espoir. “ Demeures-​tu encore ferme dans ton intégrité ? ” (NW) lui dit-​elle. “ Maudis Dieu, et meurs ! ” Se sachant intègre, Job subit ce coup cruel de la femme qu’il aimait et la reprit en ces termes : “ Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de (du vrai) Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! ” Cette réaction de Job révéla Satan comme un menteur et un calomniateur, car le texte dit : “ En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres. ” — Job 2:1-10.

      23. Comment le reste subit-​il une épreuve semblable à celle que connut Job de la part de sa femme ?

      23 Comme cette partie de l’épreuve d’intégrité de Job préfigure exactement ce qui est survenu au reste oint des disciples du Christ ! Chacun des membres du reste peut dire avec l’apôtre Paul : “ Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église. ” (Col. 1:24). Dans les années de la Première Guerre mondiale ils avaient beaucoup d’associés spirituels qui, comme eux-​mêmes, devaient être unis à l’Époux céleste dans la “ première résurrection ” d’entre les morts ; mais sous le coup des sévères persécutions dont les nations accablèrent les témoins de Jéhovah avec l’approbation des conducteurs religieux, ces associés se rebellèrent contre le fait d’avoir à souffrir aux côtés du fidèle reste. Ils déclarèrent que Dieu avait rejeté l’organisation du reste et ils rompirent leurs liens avec elle, instituant leur propre organisation religieuse. Cela fut une épreuve très pénible pour le reste, tout comme lorsque Job vit sa femme se tourner contre lui comme s’il était un homme abandonné de Dieu. Mais, à l’aide des Écritures, le reste semblable à Job montra la voie insensée des rebelles et déclara qu’il était déterminé à supporter les tribulations que le Dieu tout-puissant avait permises pour éprouver leur amour et leur dévouement envers Lui. Aux yeux des sectes de la chrétienté qui coopérèrent aux persécutions des témoins de Jéhovah, le reste était tout aussi malade et frappé spirituellement par Dieu que Job, et elles l’abandonnèrent à la destruction par les mains des gouvernements de Satan et de leur machine militaire. Mais conformément au drame prophétique de Job, le reste fidèle endura tout cela, bien que se demandant ce que signifiaient ces choses.

      24. Empêchés par Jéhovah, que ne purent faire les ennemis au reste semblable à Job ? Les membres du reste étaient-​ils au bout de leurs épreuves ?

      24 La première guerre mondiale prit fin en novembre 1918, mais Dieu avait empêché les mains violentes des agents politiques et religieux de Satan d’enlever la vie ou l’âme de son fidèle reste. Au printemps 1919 il ranima les membres du reste, les fit sortir de leur condition de mort spirituelle. Il les mit à l’œuvre dans la proclamation de la bonne nouvelle du royaume de Dieu qui était né dans les cieux au terme des “ temps des nations ” en automne 1914. Mais leurs épreuves terrestres n’étaient pas terminées, ainsi que le préfiguraient les autres mauvais traitements subis par Job. Une période de controverses religieuses devait s’ouvrir, et également une période de calomnies et de condamnations, mais cela devait être contrebalancé par les lumières consolantes données par Dieu.

      LES TROIS FAUX AMIS DE JOB

      25. À quoi furent amenés par Satan les trois amis de Job ? Quelle série de débats se développa ?

      25 Des amis aveuglés, pleins d’une persuasion mal dirigée, peuvent être une grande épreuve pour notre intégrité envers Jéhovah Dieu. Le sachant, Satan manœuvra trois compagnons de Job pour qu’ils se concertent et lancent un triple assaut combiné contre l’intégrité de Job, pour la ruiner si possible. Éliphaz de Théman, Bildad de Schuach et Tsophar de Naama ne reconnurent pas à première vue Job décomposé par la maladie. Ils firent une bruyante démonstration de douleur à son sujet. Et ils se tinrent assis à terre auprès de lui sept jours durant, en silence, ouvrant leur esprit aux suggestions de Satan sur la signification de la condition de Job. Job finit par rompre le silence en appelant le malheur sur le jour de sa naissance et en se demandant pourquoi Dieu le gardait en vie (Job 2:11 à 3:26). Cela conduisit à une série de trois débats. Dans les deux premiers débats les trois hommes déclarèrent avec vigueur ce qu’ils pensaient, et Job se défendit contre chacun d’eux. Dans le troisième débat, Tsophar le Naamite s’abstint de toute intervention, pensant sans doute que c’était inutile ou parce qu’il n’avait plus rien à dire, ayant été réduit au silence avec ses deux compagnons.

      26. Comment les trois compagnons jugèrent-​ils Job ? Qu’est-​ce qui motivait leur jugement ?

      26 En arrivant ces trois hommes prétendaient être venus pour consoler et réconforter Job. Qu’ils étaient loin d’avoir accompli leurs intentions, si telles avaient été leurs intentions ! Ils prirent l’attitude des critiques de Jésus-Christ, annoncés par le prophète Ésaïe : “ Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. ” (És. 53:4). Ils interprétèrent faussement la manière d’agir de Dieu avec Job. Ils ne comprenaient pas plus que Job la manière divine d’agir. Job pensait que la conduite divine montrait que Dieu amenait les souffrances sur les justes comme sur les injustes, et qu’il était dans son droit d’agir de la sorte. Les trois compagnons de Job jugèrent les choses par les apparences et selon leurs propres conceptions erronées. Ils interprétèrent la manière divine d’agir comme montrant publiquement que Job était un hypocrite sans intégrité et que Dieu le châtiait ouvertement pour des péchés qu’il avait longtemps dissimulés à ses trois associés. Job passait donc pour avoir un cœur corrompu ; quant à ses compagnons ils avaient le cœur pur, ils ne souffraient pas comme Job, ce qui prouvait qu’ils étaient justes aux regards de Dieu mais non Job. Ils n’avaient pas besoin de repentance ni de sacrifice pour les péchés, mais Job avait besoin de se repentir, de se convertir et d’être ramené dans la faveur divine. Ils étaient pénétrés de leur propre justice et s’en glorifiaient.

      27. Quelles paroles leur adressa Job qui les révéla comme de faux consolateurs ?

      27 Job pouvait donc répondre ceci à ces trois agents de Satan : “ Ainsi, vous êtes comme si vous n’existiez pas (...) Que les paroles vraies sont persuasives ! Mais que prouvent vos remontrances ? ” (Job 6:21, 25). “ Car vous, vous n’imaginez que des faussetés, vous êtes tous des médecins de néant. Que n’avez-​vous gardé le silence ? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse. ” (Job 13:4, 5). “ Vous êtes tous des consolateurs fâcheux. Quand finiront ces discours en l’air ? Pourquoi cette irritation dans tes réponses ? Moi aussi, je pourrais parler comme vous, si vous étiez à ma place : je vous accablerais de paroles, je secouerais sur vous la tête. ” (Job 16:2-4). “ Jusques à quand affligerez-​vous mon âme, et m’écraserez-​vous de vos discours ? Voilà dix fois que vous m’outragez ; n’avez-​vous pas honte de m’étourdir ainsi ? Si réellement j’ai péché, seul j’en suis responsable. Pensez-​vous me traiter avec hauteur ? Pensez-​vous démontrer que je suis coupable ? Sachez alors que c’est Dieu qui me poursuit, et qui m’enveloppe de son filet. Ayez pitié, ayez pitié de moi, vous, mes amis ! Car la main de Dieu m’a frappé. Pourquoi me poursuivre comme Dieu me poursuit ? Pourquoi vous montrer insatiables de ma chair ? ” (Job 19:2-6, 21, 22). “ Pourquoi donc m’offrir de vaines consolations ? Ce qui reste de vos réponses n’est que perfidie. ” (Job 21:34). Les trois soi-disant consolateurs de Job montrèrent qu’ils n’avaient pas été oints du saint esprit de Jéhovah pour “ consoler tous les affligés ”. — És. 61:1-3.

      28. Par quelles paroles Job se représenta-​t-​il dans un tribunal avec Dieu comme adversaire en justice ?

      28 Job se représenta devant un tribunal en train de démontrer son innocence, son adversaire en justice étant Dieu. “ Il n’est pas un homme comme moi, déclara Job (...) pour que nous allions ensemble en justice. Il n’y a pas entre nous d’arbitre, qui pose sa main sur nous deux. ” Job ne pouvait espérer l’emporter sur un tel adversaire : “ À qui je ne répondrais pas, quand bien même j’aurais effectivement raison. De mon adversaire en justice j’implorerais la faveur. ” (Job 9:15, NW ; 9:32, 33). Cependant Job continuerait à plaider devant lui, car il était certain que Dieu le poursuivant ne pourrait trouver aucune infidélité en lui, même s’il devait le faire périr pour prouver que Job n’était pas un apostat : “ Quand bien même il me tuerait, n’attendrais-​je pas ? Je ne défendrais devant sa face que ma conduite. Il serait aussi mon salut, car devant lui ne paraît aucun apostat. ” (Job 13:15, 16, NW). “ Et maintenant voici : Dans les cieux est quelqu’un qui témoigne à mon sujet, et mon témoin est dans les cieux élevés. Mes compagnons sont des porte-parole contre moi ; vers Dieu se sont tournés mes yeux privés de sommeil. Et on décide entre un homme sain de corps et Dieu, comme entre un fils de l’homme et son compagnon. ” — Job 16:19-21, NW.

      29. Par quelles paroles Job démontra-​t-​il qu’il était déterminé à insister sur son intégrité et comment montra-​t-​il qu’il appréciait la sagesse ?

      29 Jusqu’au bout Job est déterminé à insister qu’il est un homme d’intégrité et à se conduire conformément à ses affirmations. À ses compagnons se livrant à de faux raisonnements, il dit : “ Loin de moi de vous donner raison : jusqu’à ce que j’expire, je n’écarterai pas de moi ma perfection (intégrité, NW) ; en ma justice je demeure ferme et ne faiblirai point : mon cœur n’a point honte de mes jours. ” C’est pourquoi Job arrive à cette conclusion : “ Il est un fait. C’est pourquoi je dis : Celui qui est intègre, aussi le méchant, (Dieu) conduit à leur fin. ” Et : “ Que Dieu me pèse dans des balances justes, et il reconnaîtra mon intégrité ! ” (Job 27:5, 6, Li ; 9:22, NW ; 31:6). Job savait mieux que quiconque quelle avait été sa vie privée, aussi était-​il certain de pouvoir démontrer son intégrité. Il montre à quel point il a toujours apprécié la sagesse et ce que Dieu a dit à l’homme : “ Voici, la crainte (de Jéhovah), c’est la sagesse ; s’éloigner du mal, c’est l’intelligence. ” — Job 28:28.

      30. Pourquoi Job parla-​t-​il de sa vie privée ? Par quelle invitation faite à son adversaire en justice soumet-​il son cas en jugement, mettant fin à ses paroles ?

      30 Devant ses trois compagnons et aussi en présence du jeune homme Élihu, Job déclare ouvertement comment il a vécu, s’efforçant de mener une existence conforme à la vraie sagesse, ne plaçant pas sa confiance en l’argent et se gardant d’adorer les créations visibles au ciel : “ J’aurais renié le Dieu d’en haut ! ” Contre les faits de sa vie présentés sous sa propre signature, Job invite son adversaire en justice à porter des accusations : “ Oh ! qui me fera trouver quelqu’un qui m’écoute ? Voilà ma défense toute signée : Que le Tout-Puissant me réponde ! Qui me donnera la plainte écrite par mon adversaire ? Je porterai son écrit sur mon épaule, je l’attacherai sur mon front comme une couronne ; je lui rendrai compte de tous mes pas, je m’approcherai de lui comme un prince. ” Si l’on pouvait prouver quelque tort à Job, il serait prêt à souffrir le châtiment mérité. Il soumet donc son cas et attend le jugement du tribunal divin. “ Fin des paroles de Job. ” — Job 31:28, 35-40.

      31. Comment les conducteurs de la chrétienté ont-​ils particulièrement été préfigurés par Éliphaz, Bildad et Tsophar ?

      31 Dans l’accomplissement du drame prophétique de Job pendant le “ temps de la fin ” les conducteurs religieux de la chrétienté en particulier ont été préfigurés par Éliphaz, Bildad et Tsophar. Portant des accusations contre le reste du corps de Christ, même priant Dieu contre ce reste, ils profitèrent de la Première Guerre mondiale, avec laquelle commença la fin de ce monde, pour accabler d’opprobre, persécuter et opprimer le reste. Après la fin du premier conflit planétaire, ils continuèrent à dénoncer et à condamner le reste dans la condition de Job, disant que les membres de ce reste n’étaient pas considérés par Dieu, qu’ils n’étaient pas des témoins de Jéhovah et constituaient un péril pour la sécurité des gouvernements parce qu’ils rendaient d’abord à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui lui revenait. Ils essayèrent de prendre des mesures diverses contre leur prédication de maison en maison pour annoncer cette bonne nouvelle du royaume de Dieu en témoignage à toutes les nations avant la fin de ce monde à Harmaguédon. — Actes 20:20 ; Mat. 24:14.

      32. Où, par suite, le reste fut-​il obligé de déclarer son mode de vie mais devant qui notamment s’est-​il efforcé de prouver son intégrité ?

      32 Il s’ensuivit que les membres du reste durent faire devant des milliers de tribunaux du pays une déclaration ouverte de leur mode de vie et d’action et démontrer leur innocence, leur intégrité. Depuis 1922 notamment ils ont proclamé qu’un jugement procédant du temple spirituel de Jéhovah a commencé sur le reste, et ils se sont efforcés de se garder purs devant la cour divine en présence du Juge suprême, quelles que soient les décisions des tribunaux ecclésiastiques et autres à leur égard. Devant Dieu ils ont fait tous leurs efforts pour maintenir leur intégrité, sachant que c’est son jugement qui est décisif pour eux, que c’est ce jugement qui compte et doit finalement s’exécuter. Ils ont dû mener un grand combat pour maintenir leur affirmation : qu’ils étaient des chrétiens d’intégrité devant Dieu à qui, en dernier ressort, ils soumettent leur cas. Jésus-Christ leur conducteur fut également calomnié et persécuté jusqu’à la mort, mais cela n’a jamais signifié qu’il avait une intégrité moindre devant Dieu.

      ÉLIHU, LE TÉMOIN DE JÉHOVAH

      33. Qui prit ensuite la parole ? Pourquoi était-​il en colère ? Pourquoi ses paroles n’étaient-​elles pas celles d’un garçon impertinent ?

      33 Maintenant que Job et ses trois faux amis, ayant pris le parti de Satan en accusant Job, avaient cessé leur argumentation, Élihu, un parent éloigné de Job, prit la parole. Par respect pour des hommes plus âgés que lui, Élihu s’était abstenu de prendre part à la discussion. Mais voici que la colère d’Élihu s’enflamma. Pourquoi ? “ Contre Job sa colère s’enflamma parce qu’il justifiait son âme plus que Dieu. Et également contre ses trois compagnons sa colère s’enflamma parce qu’ils n’avaient trouvé aucune réponse, mais qu’ils déclaraient Dieu coupable. ” (Job 32:1-3, NW). Les critiques actuels reprochent à Élihu sa “ loquacité ” et trouvent des longueurs dans ses discours, parce que les matières de ses paroles remplissent les chapitres 32 à 37 du livre de Job. Mais Élihu vit que la manifestation de l’innocence de l’homme était moins importante que la démonstration de la justice de Jéhovah Dieu. Pour dire des paroles compréhensibles il s’appuyait plus sur l’esprit de Dieu que sur la sagesse qu’on croit trouver dans la vieillesse et l’expérience. Il refusait de faire acception de personnes ou de donner un titre pompeux à l’homme. Ses paroles n’étaient pas celles d’un garçon impertinent.

      34. Que décrivit Élihu à Job ? Qu’annonçait-​il par la même occasion ?

      34 Élihu décrivit à Job correctement et à l’avance ce qui serait accompli sur Job quand il serait rétabli dans la position d’un homme reconnu publiquement comme étant dans la faveur divine pour avoir prouvé son intégrité et pour avoir donné avec sagesse à Dieu une réponse contre Satan, qui avait outragé le Très-Haut comme si Dieu achetait l’amour de ceux qui le servaient. Comme Job préfigurait ici le reste chrétien, Élihu annonça aussi ce qui est arrivé au reste oint depuis 1919, disant :

      35. Qu’a dit Élihu dans cette description ?

      35 “ Son âme s’approche de la fosse, sa vie de ceux qui infligent la mort. S’il existe pour lui un messager, un porte-parole, un d’entre mille, pour dire à l’homme sa droiture, alors il le favorise et dit : Exempte-​le de descendre dans la fosse ! J’ai trouvé une rançon ! Que sa chair retrouve la fraîcheur de la jeunesse, qu’il retourne aux jours de sa vigueur juvénile. Il adressera sa supplication à Dieu pour qu’il prenne plaisir en lui, et il verra sa face avec des cris de joie, et il rendra sa justice à l’homme mortel. Il chantera devant les hommes et dira : J’ai péché et ce qui est droit je l’ai perverti, et ce n’était certes pas ce que je devais faire. Il a délivré mon âme pour qu’elle ne descendît pas dans la fosse, et ma vie verra la lumière. Voici, toutes ces choses Dieu les fait deux fois, trois fois, avec l’homme vigoureux, pour détourner son âme de la fosse, afin qu’il soit éclairé de la lumière des vivants. ” — Job 33:22-30, NW.

      36. Comment Dieu épargna-​t-​il le reste pour qu’il ne descendît pas dans la fosse de la mort ?

      36 En 1918 Jéhovah Dieu épargna le reste pour qu’il ne descendît pas dans la fosse de la mort par suite de l’action de ses ennemis. En 1919 il l’épargna pour qu’il ne descendît pas dans la mort spirituelle. Comment cela ? En mettant son esprit en eux pour le faire revivre dans son service, pour qu’il soit son témoin au temps de la fin.

      37. Comment Élihu termina-​t-​il ses paroles, démontrant la justice de Dieu ? Qui Élihu préfigura-​t-​il dans le drame de Job ?

      37 Une confirmation est ainsi donnée aux paroles d’Élihu, qui termina son discours démontrant la justice de Jéhovah en ces termes : “ Quant au Tout-Puissant, nous ne l’avons pas sondé ; il est grand par la puissance, et la justice et l’abondance de la droiture il ne les diminuera pas. Que l’homme donc le craigne. Il ne regarde aucun de ceux qui sont sages dans (leur) cœur. ” (Job 37:23, 24, NW). En tant que personnage dans le drame prophétique de Job, Élihu semble bien préfigurer les dirigeants spirituels du reste oint du corps de Christ. D’après l’histoire moderne jusqu’en 1919, ces frères dirigeants ou comité directeur de la classe de l’“ esclave fidèle et prudent ” apportèrent à tout le reste les vérités éclairantes sur la nécessité absolue de garder l’intégrité et sur la grande question pendante, à savoir la démonstration de la souveraineté universelle de Jéhovah, laquelle sera opérée par le royaume entre les mains de Jésus-Christ.

      LA RÉPONSE DE JÉHOVAH

      38. Quelle fut la réponse de Jéhovah et quel effet eut-​elle sur Job ?

      38 Job avait demandé que le Dieu qu’il adorait en toute intégrité prît la parole. Dieu parla. “ Et Jéhovah se mit à répondre à Job du milieu de la tempête, disant : Qui est-​ce qui obscurcit mon conseil, par des paroles sans intelligence ? ” Par ce qu’il fit et dit à Job, Dieu montra que les critiques modernes ont tort, et qu’il est le même Jéhovah que le Jéhovah Dieu des douze tribus d’Israël, et le même Jéhovah dont nous avons le privilège d’être les témoins devant tous les hommes en ces temps critiques de la fin. En un langage élevé qui concorde avec le récit de la création dans le premier livre de la Bible, la Genèse, Jéhovah montra qu’il était au-dessus de toutes les questions dictées par le manque de foi et toutes les fausses accusations, car il a créé le ciel et la terre, dont Job, relativement nouveau sur notre planète, n’avait pu et ne pouvait en pénétrer toutes les profondes merveilles. Job ne gouvernait pas la création ; quant au Dieu tout-puissant il pouvait régir ses œuvres sans le secours de Job. Jéhovah déclara : “ Y a-​t-​il quelque dispute de la part d’un critique du Tout-Puissant ? Que le censeur de Dieu réponde lui-​même. ” Avec une profonde humilité, Job confessa qu’il n’avait rien à dire pour sa justification. Jéhovah décrivit alors le béhémoth et le souple léviathan, merveilles de création bien connues de l’homme. — Job 38:1, 2 ; 40:2, 40:15 à 41:34, NW, notes en bas de page.

      39. De quoi devrait nous pénétrer une étude des œuvres de Jéhovah ? Quel fait Job dut-​il confesser ?

      39 Une étude des œuvres de la création doit nous pénétrer de la sagesse et de la puissance divines et nous faire réfléchir plutôt que de nous laisser tromper par les apparences de notre condition au point de penser que Dieu est injuste. Prenant la leçon à cœur, Job confessa qu’il avait défendu sa cause sans comprendre. Il dit à Jéhovah : “ Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre. ” — Job 42:1-6.

      40. Du milieu de quoi et depuis quand Jéhovah a-​t-​il répondu au reste semblable à Job ? Quelles en furent les conséquences ?

      40 Jéhovah a-​t-​il également répondu aux membres du reste semblable à Job, cela du milieu de la tempête ? Oui ! Cette tempête est la grande détresse qu’il amène sur l’organisation de Satan pour ouvrir et clore le “ temps de la fin ” du monde de Satan. Cette détresse frappa la partie invisible de l’organisation de Satan en 1914, et le précipita ainsi que les démons dans le voisinage de la terre. Les jours de cette détresse ont été abrégés en ce sens qu’il fut permis à Satan d’opérer pour “ peu de temps ” afin d’éprouver le reste pendant que les membres du reste et leurs compagnons de bonne volonté sont engagés dans la prédication mondiale de la bonne nouvelle du Royaume établi. La détresse reprendra à Harmaguédon, détruira l’organisation visible de Satan et mettra hors d’action l’organisation invisible. Dans cet intervalle où la détresse est abrégée — c’est le calme avant la tempête finale — Jéhovah a répondu au reste, notamment depuis 1919. Depuis lors le reste a vu s’éclaircir de nombreuses doctrines bibliques. Les membres du reste apprirent le défi porté par Satan à propos de leur intégrité, et également la grande question pendante de la souveraineté universelle de Jéhovah, qui doit être résolue par le royaume établi. Nous sommes donc devenus ses témoins comme jamais auparavant.

      41. Comment Jéhovah traita-​t-​il Éliphaz, Bildad et Tsophar ? Que durent-​ils faire ?

      41 Après avoir parlé à Job du milieu de la tempête, Jéhovah reprit sévèrement Éliphaz, Bildad et Tsophar. Ils furent obligés d’offrir des sacrifices et Job devait prier pour eux. Ils avaient besoin de se convertir et non Job, car Jéhovah déclara : “ C’est par égard pour lui seul que je ne vous traiterai pas selon votre folie ; car vous n’avez pas parlé de moi avec droiture, comme l’a fait mon serviteur Job. ” — Job 42:8.

      42. Que fit Jéhovah pour Job ? De qui fut-​il un exemple quand il mourut très âgé ?

      42 Jéhovah délivra alors Job de la main de Satan et le guérit. Il est écrit : “ Jéhovah se mit à accepter la face de Job. Et Jéhovah ramena Job de sa condition de captif, et Jéhovah commença à lui donner en plus de tout ce qui avait été à Job, en double quantité. ” Ses frères et sœurs et ses anciens amis vinrent le visiter, mangèrent avec lui et apportèrent des présents. Sa femme lui donna de nouveau sept fils et trois filles, les plus belles femmes du pays, et elles reçurent une part d’héritage parmi leurs frères. La vie de Job fut miraculeusement prolongée de 140 ans, et il vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’à la quatrième génération. Il mourut dans son intégrité, comme un exemple montrant combien Jéhovah est tendre et plein de compassion pour ceux qui gardent son intégrité envers lui et combien ses serviteurs arrivent à être heureux en Dieu pour avoir enduré toutes les formes de l’hostilité de Satan en défense de la cause divine. — Job 42:7-17, NW.

      43. Comment le reste fut-​il rendu heureux entre 1919 et 1931 ?

      43 Les membres du reste semblable à Job sont devenus très heureux depuis 1919 et particulièrement depuis 1931. Après la fin de la Première Guerre mondiale ils furent délivrés de la servitude du monde de Satan et leurs rapports avec Jéhovah furent guéris. Dieu les bénit en leur donnant la vigueur juvénile pour prêcher le message du Royaume en tout lieu, et les favorisa par un grand accroissement, si grand en nombre qu’il compensa la perte de tous leurs compagnons devenus infidèles dans l’épreuve précédente, et cela compléta aussi le nombre des membres du reste, pour que le corps spirituel du Christ ait 144 000 membres, ainsi que cela avait été prédéterminé.

      44. Depuis 1931 comment s’accomplit l’image des dix autres enfants donnés à Job ?

      44 Et depuis 1931 ? C’est alors que le bon Berger de Jéhovah Dieu, à savoir Jésus-Christ, commença à rassembler auprès du reste les “ autres brebis ”, dont il deviendra un “ Père éternel ” pendant les mille ans de son règne béni. Il s’est servi du reste des membres de son corps pour rassembler ces “ autres brebis ”. Ainsi ces brebis sont comme des enfants spirituels pour les membres du reste, leurs enfants engendrés par la bonne nouvelle du Royaume prêchée par eux. Ces “ autres brebis ” correspondent aux dix enfants que Job reçut de Jéhovah après avoir été ramené de sa captivité. — 1 Cor. 4:15.

      45. En quel sens sont-​ils beaux comme les enfants de Job ? À quel héritage participent-​ils également ?

      45 Comme cela est préfiguré par le chiffre dix, ces “ autres brebis ” sont déjà devenues une “ grande foule ”, mais elles continuent à être rassemblées pendant cette courte période avant Harmaguédon. Elles sont belles spirituellement, car elles sont les choses désirées des nations, les choses précieuses de toutes les nations, qui sont venues au temple spirituel de Jéhovah pour le glorifier. Comme les trois filles de Job se virent accorder une part d’héritage parmi leurs frères, ainsi les femmes tout comme les hommes participent au privilège d’être maintenant des témoins de Jéhovah et de prêcher la bonne nouvelle du Royaume. Ils contribuent ainsi à rassembler toujours plus d’autres brebis. Beaucoup de ceux qui avaient eu une fausse impression de la persécution du reste par Satan, comme il en fut pour les proches et les amis de Job, ont été redressés et sont devenus les compagnons théocratiques du reste.

      46. Jusqu’à quand le reste et les “ autres brebis ” doivent-​ils endurer ? Quelle sera leur joie pour avoir persévéré ?

      46 Le reste doit faire preuve d’endurance jusqu’à Harmaguédon. Toutes les “ autres brebis ” rassemblées doivent maintenir leur intégrité envers Dieu et endurer aux côtés du reste jusqu’à ce que ce monde de persécuteurs et d’ennemis soit anéanti à Harmaguédon. Comme nous sommes heureux d’avoir persévéré avec intégrité jusqu’à présent ! Combien nous serons heureux d’avoir enduré quand Dieu fera éclater sa souveraineté sur l’univers lors de la bataille d’Harmaguédon et qu’il nous fera entrer, délivrés, dans le monde nouveau de la droiture ! Car il y glorifiera le reste à l’intégrité éprouvée dans le royaume céleste de son Fils Jésus-Christ et il bénira aussi la grande foule des “ autres brebis ” qu’il élèvera à la perfection humaine dans un paradis qui embellira la terre.

  • Un plagiaire devient un témoin honnête
    La Tour de Garde 1958 | 1er mars
    • Un plagiaire devient un témoin honnête

      À UNE réunion du groupe espagnol des témoins de Jéhovah de Manhattan (New-​York), en janvier 1956, l’attention des frères fut attirée sur un étranger qui suivait le programme avec un intérêt particulier. Apparemment, ce devait être un témoin, car il chantait d’après le recueil de cantiques, et il riait de bon cœur lors des parties amusantes du dialogue de la démonstration qui montrait comment il faut placer les périodiques que publie la Watch Tower Society.

      Cependant, s’il avait été un témoin, il se serait fait connaître à la fin de la réunion. Bien au contraire, cet étranger courut à la table des publications, acquit trente-six livres reliés et quarante-sept brochures et disparut dans la nuit. Qui était-​ce ? Quelques minutes plus tard, l’un des témoins expliqua que c’était son ancien pasteur du groupe espagnol de l’Église du Christ, un certain Monsieur Antonio Ochoa.

      Les lecteurs de La Tour de Garde se rappelleront sans doute le nom de Monsieur Ochoa. C’était le ministre des Églises du Christ qui avait plagié tant d’articles de La Tour de Garde et de Réveillez-vous ! et les avait fait paraître surtout dans un journal confessionnel, Gospel Broadcast. Ce plagiarisme fut exposé dans le numéro du 15 janvier 1954 de ce périodique (éd. angl.).

      Quant à Monsieur Ochoa, il faut dire qu’il venait de loin. Il fut ordonné prêtre catholique romain le 30 novembre 1941, à Santa Rosa de Osos, en Colombie, en Amérique du Sud. Pendant quatre ans, il servit en qualité de prêtre catholique en Colombie et dans la République de Panama. Ayant l’esprit chercheur, il se convainquit que l’Église catholique romaine ne prêchait pas l’évangile du Christ, et il s’associa avec l’Église anglicane épiscopale. Il étudia dans l’un de ces séminaires et obtint le titre de bachelier en théologie et fut ordonné pasteur d’une église anglicane au Panama.

      Au cours de sa prédication, il apprit à connaître les publications de la Watch Tower Society et y puisa librement pour ses sermons. Il avait servi en qualité de pasteur anglican pendant quatre ans, lorsqu’on le pria de renoncer à la prédication parce qu’elle n’était pas en accord avec l’église.

      Là-dessus, il vint à New-​York et chercha un emploi pour prêcher ce qu’il avait appris. Il trouva une dénomination qui s’appelle les “ Églises du Christ ” qui, ayant appris qu’il avait été prêtre catholique romain auparavant, lui fit bon accueil. Pendant des mois, il prêcha comme prêtre catholique dont les yeux s’étaient ouverts et, de cette manière, il fit la connaissance de beaucoup de groupes de cette dénomination, répartis dans les diverses parties des États-Unis.

      Son “ directeur ” était un prédicateur très habile à se faire remettre des contributions par les auditeurs, et bien vite, ils eurent collecté 40 000 dollars, surtout auprès de la population parlant l’espagnol de Manhattan supérieur. Avec cet argent, ils achetèrent une maison de trois étages. Le groupe anglais du “ directeur ” contrôlait toute la maison et occupait tous les étages, excepté le premier, qui fut utilisé par le groupe espagnol dont Monsieur Ochoa était le ministre.

      Après qu’il eut prêché pendant trois ans dans ce groupe espagnol, l’église anglaise fit des démarches pour expulser Monsieur Ochoa parce qu’il ne se conformait pas à l’enseignement de l’Église du Christ. Cependant, elle n’avait pas le droit d’agir ainsi parce que les Églises du Christ sont toutes indépendantes et que le groupe espagnol avait contribué plus que tout autre à réunir les 40 000 dollars investis dans l’immeuble en question. Que cette action était arbitraire, cela est prouvé également par le fait que presque tous les membres de son groupe signèrent une déclaration disant qu’ils accordaient leur entière confiance à leur pasteur.

      Après quoi on offrit à Monsieur Ochoa trois mois de salaire et la réintégration dans ses fonctions, s’il renonçait à ce qu’il enseignait et revenait dans le groupe des Églises du Christ. Indigné de cette offre, et pour cause, Monsieur Ochoa répondit à celui qui la lui fit que les Écritures disaient qu’un chien retourne à ce qu’il a vomi, mais qu’il n’était pas un chien ! Plusieurs tentatives furent faites pour que les membres du groupe le quittassent, mais avec peu de succès. Finalement, tous sauf deux rompirent leurs relations avec les Églises du Christ et continuèrent à étudier la Bible dans leurs foyers avec l’aide des publications de la Watch Tower. Au moins dix études bibliques à domicile furent commencées ainsi, et un à un ceux qui y participaient s’associèrent avec les témoins de Jéhovah.

      Et Monsieur Ochoa ? Il retourna en Colombie, où il fut baptisé récemment et où il continue à prêcher la bonne nouvelle du royaume de Jéhovah.

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