-
Jésus, “objet d’hostilité”, soutient la divinité de JéhovahLa Tour de Garde 1966 | 15 décembre
-
-
comme appartenant à la ‘postérité du serpent’ qui allait maintenant blesser au “talon” Jésus, la Postérité de la femme de Dieu. — Gen. 3:15.
JÉSUS EMPLOIE LE NOM DE JÉHOVAH
27. Quelle était la situation relativement à l’emploi du nom divin à l’époque de Jésus, au cours de la controverse religieuse ?
27 Comme les trois amis de Job qui, à l’encontre de celui-ci, n’utilisèrent pas une seule fois le nom divin dans leurs discours, de même les chefs religieux du temps de Jésus ne l’employèrent pas davantage. Dans toutes leurs questions, pas une seule fois ils ne citèrent le nom divin de Jéhovah. On a noté que dans les quatre Évangiles, Jésus mentionne vingt-cinq fois le nom divini. Jésus n’était pas lié comme les Juifs à la coutume babylonienne consistant à employer Seigneur au lieu de prononcer le nom divin. En fait, Jésus enseigna remarquablement le nom à ses disciples. — Jean 17:6, 26.
28, 29. a) Qu’est-ce qui semble correspondre à l’observateur neutre Élihu, et quelles pensées viennent appuyer cela ? b) Quelle confirmation Jéhovah apporte-t-il ?
28 Pas une seule fois au cours de ces trois années et demie d’opposition, Jésus ne pécha ni ne se départit de son intégrité en qualité de Principal Agent de la vie (Actes 3:15). Qui donc aurait pu, à l’exemple d’Élihu, tenir le rôle d’observateur neutre et impartial pour déterminer ceux qui, de Jésus ou des conducteurs religieux juifs, étaient du bon côté (Job 32:2, 3) ? Il aurait pu s’agir du collège central de la jeune congrégation chrétienne nouvellement établie le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, cinquante jours après la résurrection de Jésus d’entre les morts. À l’époque de Job, avant de prendre la parole, Élihu fut rempli de l’esprit de Jéhovah (Job 32:9, 18-20). De même, lorsque Pierre et les apôtres, ses compagnons, justifièrent Dieu et son Fils, Jésus-Christ, le jour de la Pentecôte, ils étaient remplis de l’esprit saint de Dieu et parlèrent sous inspiration. Ils prouvèrent que Dieu est véridique et que Jésus était bien le Christ, élevé aux cieux. — Actes 2:22-37.
29 Notons encore cet autre parallèle. Du temps de Job, la voix de Jéhovah se fit entendre dans un puissant vent de tempête, tandis qu’à l’époque de Jésus, à trois reprises, la voix de Jéhovah se fit entendre directement des cieux, le chiffre trois indiquant l’accentuation. En ces occasions, Dieu déclara Jésus comme son représentant accrédité. — Mat. 3:17 ; 17:5 ; Jean 12:28.
POINT CRUCIAL DES HOSTILITÉS — RÉTABLISSEMENT
30. Quel est le point crucial des hostilités, et quelle fut la réaction de Jésus ?
30 Les hostilités atteignirent leur point crucial quand toutes les forces de Satan se rallièrent pour faire mourir Jésus sur un poteau de torture. Oui, Satan blessa ainsi la Postérité au talon (Gen. 3:15). Le temps que Jésus passa dans la tombe d’un autre homme, il était en fait privé de tout, de ses enfants et de ses biens. Mais même face à la mort sur le poteau de torture hors de Jérusalem, Jésus “ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu”, à l’exemple de Job (Job 1:22). Ses lèvres et son cœur ne péchèrent point quand il dit : “Père, entre tes mains je remets mon esprit.” “C’est accompli !” Finalement il expira. — Luc 23:46 ; Jean 19:30.
31, 32. a) Établissez le parallèle existant entre le rétablissement de Job et celui de Jésus. b) Quelle est la conclusion heureuse de cette scène prophétique dans le cas de Jésus ?
31 De même que Job fut rétabli dans ses biens en recevant le double de ce qu’il possédait, ainsi que dix enfants, de même Jésus, rétabli par sa résurrection miraculeuse, devint “héritier de toutes choses”. (Héb. 1:2.) Comme la femme de Job lui donna de nouveau dix enfants, de même, avec l’aide de l’organisation divine comparée à une femme et représentée par Jésus qui, du haut des cieux répandit l’esprit saint, une armée d’enfants spirituels fut engendrée pendant et après le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, accomplissant ainsi cette scène prophétique au premier siècle. Ces “enfants” étaient donnés à Jésus par Dieu (És. 8:18 ; Héb. 2:10-13). En qualité de prêtre, Job dut également offrir un sacrifice et prier en faveur des trois amis repentants, afin qu’ils soient rétablis (Job 42:8). Ceci se réalisa quand une minorité de Juifs appartenant à ces sectes se repentit, obéit à la foi et bénéficia des services sacerdotaux de Jésus et du sacrifice rédempteur après la Pentecôte de l’an 33. — Actes 6:7.
32 Pour conclure cette figure prophétique remarquable, en qualité de Dieu souverain, Jéhovah peut dire à Satan et à toute la création que dans sa famille, tant céleste que terrestre, ‘il n’y a personne de semblable à Jésus-Christ dans tout l’univers’. (Job 2:3.) Aussi Jéhovah a-t-il prononcé heureux Jésus, le justificateur de sa divinité (Jacq. 5:11). Nous vous invitons à examiner dans un des prochains numéros de La Tour de Garde le bonheur qui attend les “objets d’hostilité” dans ces derniers jours.
-
-
“Pourquoi la jeunesse actuelle ne va-t-elle pas à l’église ?”La Tour de Garde 1966 | 15 décembre
-
-
“Pourquoi la jeunesse actuelle ne va-t-elle pas à l’église ?”
Traitant cette question dans son édition du 13 janvier 1965, le To Vima, quotidien du matin d’Athènes (Grèce), déclarait ce qui suit : “Une enquête effectuée parmi les élèves de quatre collèges d’Athènes nous en a fait découvrir la raison.” Les informations recueillies auprès de plus de deux cents étudiants caractérisent bien la jeunesse de nombreux pays. Le journal classait les réponses en quatre catégories. Un premier groupe (15 % des étudiants interrogés) a répondu qu’il n’allait plus à l’église pour des raisons personnelles semblables à celles-ci : “Je suis encore trop jeune pour chercher comment obtenir le salut.” “Je me refuse à adorer Dieu dans des temples, ornés de lustres et de tapis somptueux, que je considère comme des maisons de commerce.” Les élèves du deuxième groupe (20 %) ont affirmé que le mauvais exemple donné par les adultes leur ôtait tout désir d’aller à l’église. Par exemple, certains ont déclaré : “J’allais à la messe parce que c’était à cette condition seulement qu’on m’autorisait à aller au cinéma le soir.”
Les raisons pour lesquelles les étudiants du troisième groupe, plus important (30 %), justifiaient leur refus d’aller à l’église, étaient rassemblées sous le titre “Conditions de vie actuelles”. En voici quelques-unes : “Mes amis, à l’esprit moderniste, se moqueraient de moi s’ils me voyaient aller à l’église. Je me refuse à écouter plus longtemps les sermons faits par des gens qui ne pratiquent pas eux-mêmes ce qu’ils disent. L’église est devenue un lieu d’activités mondaines. Nous lisons et voyons beaucoup de choses qui ont ébranlé notre foi.”
Les élèves du quatrième groupe, le plus important (35 %), ont émis des pensées groupées sous le titre “Raisons relatives au culte”. En voici quelques-unes : “Je ne comprends pas la langue de l’église ; je perds mon temps à écouter des paroles inintelligibles.” “Je n’aime pas les sermons, ils sont faits comme pour nous insulter.” “Je m’instruis bien davantage quand je vais au cinéma.” “En sortant de l’église, je sens un grand vide en moi. Je suis indigné de la conduite scandaleuse d’un grand nombre de prêtres.”
En conclusion, le journal déclarait au sujet de cette enquête : “Elle nous a apporté la réponse à la question. C’est là un faible aperçu d’une affaire extrêmement importante. Cela se passe de commentaires.”
-