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  • Les choses invisibles sont éternelles
    La Tour de Garde 1953 | 1er mai
    • du Prince de la Paix qui abjura la violence et donna à ses disciples le commandement d’aimer chacun son prochain. ”

      S’arrêtant encore sur les tentatives répétées de la chrétienté qui s’efforce d’imposer sa religion aux “ païens ”, M. Joad demande : “ Quelle preuve avons-​nous dans la Bible ou dans l’enseignement du Christ pour dire qu’elle arrivera jamais à les convertir ? ” Aucune. En quittant ses disciples Jésus leur donna pour mission de prêcher son royaume pour rendre “ témoignage à toutes les nations ”. Pas un mot au sujet de conversions forcées, de la construction d’édifices religieux immenses et flamboyants, peuplés de prêtres aux longues robes et aux titres nombreux ; pas un mot à propos de l’accumulation de grandes richesses, de la création de retentissantes “ années saintes ” ou de cérémonies grandioses conduisant à l’adoration de la créature. Jésus dit simplement : “ Donne-​nous aujourd’hui notre pain quotidien. ” Quant au vêtement, au boire et au manger il déclara : “ Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ” — Mat. 6:11, 32, 33 ; 24:14.

      Serait-​il pratique d’agir selon de tels principes de nos jours ? Oui ! Cette ligne de conduite est des plus pratiques et les vrais chrétiens le prouvent aujourd’hui. Les œuvres justes qu’ils ont accumulées, en prêchant le royaume de Jésus-Christ sur les places publiques et dans les maisons, n’ont pas simplement contribué à donner la vérité à un grand nombre de “ brebis ” du Seigneur mais ont également donné la paix de l’esprit et la joie à ces prédicateurs qui se laissent guider par le saint esprit de Dieu. Mais par contre, cette voie n’est pas pratique du tout si vous désirez fonder un empire ou édifier une grande hiérarchie religieuse dans laquelle vous-​même occuperez une position élevée, les gens étant obligés de venir y chercher l’assistance et y apporter leur appui. Cependant, ces choses n’ont rien de pratique en elles-​mêmes car elles ne survivront pas à Harmaguédon. Elles se révéleront comme une protection éphémère et seront détruites. Toutefois nous savons que les choses invisibles sont éternelles.

  • En communion avec la lumière
    La Tour de Garde 1953 | 1er mai
    • En communion avec la lumière

      “ Dieu est lumière, et... et il n’y a point en lui de ténèbres... Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. ” — I Jean 1:5 ; 4:16.

      1. Sous quel rapport l’apôtre Jean fut-​il particulièrement béni de Jéhovah et pourquoi ?

      JÉHOVAH se servit d’un homme ayant les qualités requises pour révéler certaines vérités vitales très profondes. Si on les apprécie et les accepte, ces vérités apportent les plus riches bénédictions mais elles comportent aussi les plus grandes responsabilités. L’homme en question s’appelait Jean. Il était l’un des douze apôtres de l’Agneau, l’un des trois privilégiés que Jésus choisissait parmi les autres disciples lors d’occasions spéciales, celui qui était plus étroitement uni à Jésus que tous ceux qui étaient avec le Seigneur. Qu’est-​ce qui rendait Jean particulièrement digne d’être employé comme on vient de le dire ? Voyons ce que rapporte la Bible.

      2. a) Pourquoi Jean avait-​il les qualités requises pour être ainsi employé ? b) Quel genre de relation existait entre Jésus et Jean, sur quelle base se fondait-​elle ?

      2 Jean était l’un des quatre à qui Jésus avait demandé de le suivre. Il avait donc le privilège d’être en étroite relation avec Jésus durant son ministère. Il écoutait son enseignement, recevait une instruction directe pour le ministère et voyait comment le Maître traitait les différentes personnes qu’il rencontrait et la façon dont il résolvait les problèmes qui se présentaient. Sous de nombreux rapports, Jean avait une connaissance du cœur et de l’esprit de Jésus plus intime que celle de ses compagnons ; il avait également un plus libre accès à la confiance et à l’amour du Seigneur. Cette étroite amitié n’était pas d’ordre sentimental mais, comme le révèlent les écrits de Jean, elle était fondée sur le fait que l’apôtre appréciait ce qui constituait le propre de Jésus, c’est-à-dire son amour fervent pour la justice, pour Dieu et pour toutes les personnes bien disposées envers la justice et une haine égale pour le mal et toutes ses manifestations. Les mêmes raisons étaient à la base de l’amitié qui liait David et Jonathan. De son côté Jésus discerna rapidement la vraie disposition de Jean et il n’hésita pas à montrer, sans faire preuve de favoritisme pour cela, une préférence justifiée et son amour pour cet apôtre qui en était digne. Une étroite amitié s’établit donc entre ces deux hommes. Jean était vraiment “ en communion ” avec son Maître bien-aimé.

      3. Le style de Jean est-​il commun et facilite-​t-​il l’étude des écrits de l’apôtre ?

      3 Nos lecteurs trouveront à la page 139 de ce numéro une description de l’apôtre bien-aimé. Avant d’aborder notre discussion principale nous aimerions encore mentionner un point intéressant. Il s’agit du style de Jean. Il est difficile, à cause de sa manière d’écrire, de se faire rapidement une image précise et complète des sujets variés qu’il traite. Il semble ne pas suivre un plan défini ni progresser régulièrement dans son argumentation en n’abordant qu’une chose à la fois, avec titres et sous-titres, pour ainsi dire. Non, il commence par une pensée puis, sans la développer, passe à une autre et encore à une autre, revient maintes fois en arrière et ajoute à ce qu’il a déjà dit sur un certain sujet, comme ferait un marchand de diamants qui retourne une pierre précieuse dans ses doigts pour montrer tous ses feux. Voilà une raison pour laquelle nous n’entreprendrons pas une étude verset par verset de ce que Jean a écrit.

      4. Peut-​on dire d’une partie quelconque de la Bible qu’elle se contredit ? Comment peut-​on expliquer les semblants de contradiction ?

      4 Certains diront peut-être qu’il se répète et se contredit. Cela s’avère parfois chez ceux que l’on accuse ainsi, mais non chez Jean. En réalité il ne dit pas deux fois la même chose, mais aborde le sujet sous des angles différents. Voici par exemple ce qu’il dit à propos du péché. “ Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-​mêmes, et la vérité n’est point en nous. ” Or quelques versets plus loin il écrit : “ Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. ” (I Jean 1:8 ; 2:1). Il nous montre d’abord que nous allons pécher, puis il semble laisser entendre dans le second passage qu’il est possible de ne pas pécher. Puis il poursuit en disant que nous pécherons à cause de notre imperfection, raison pour laquelle il nous a été donné un avocat. Il faut donc considérer ces déclarations avec leur contexte. Ces semblants de contradictions ou paradoxes qui se rencontrent de temps à autre dans la Parole de Dieu se résolvent après un sérieux examen du contexte ou des événements qui en forment le cadre.

      5. a) De quoi doit-​on se rappeler à propos des écrits de Jean ? b) Comment peut-​on résumer ses deux thèmes principaux ?

      5 Quand Jean écrivit son Évangile et ses épîtres, vers la fin de son long apostolat, il savait peut-être et cela expliquerait en partie pourquoi il écrivit de cette façon, que ses lecteurs étaient familiarisés avec les thèmes sur lesquels il aimait s’étendre. Quoi qu’il en soit, nous ne devons pas oublier qu’il écrivit sous la direction du saint esprit. Ses écrits font partie de la Parole de Dieu. Nous allons maintenant entreprendre une étude de cette partie de la Parole de Dieu, surtout des deux thèmes principaux que l’on décèle dans les écrits de cet apôtre : (1) que “ Dieu est lumière ” et (2) que “ Dieu est amour ”, ce dernier thème étant particulièrement développé dans sa première épître. Cependant, cette étude doit être faite à l’aide de l’Évangile de Jean, car ces deux écrits sont étroitement liés entre eux.

      6. Pourquoi n’est-​il pas nécessaire que nous refoulions notre aspiration à une communion intime et personnelle avec le Seigneur ?

      6 Peut-être quelqu’un dira-​t-​il : “ Une telle étude peut être très pofitable, mais personne ne peut, comme Jean l’apôtre bien-aimé, entrer dans les mêmes relations intimes avec Jésus. ” Mais gardons-​nous de tirer une conclusion trop hâtive. Il est vrai que nous ne pouvons entrer personnellement en contact avec le Seigneur ou nous coucher sur le sein de Jésus comme le fit Jean. Mais cela n’était qu’une expression extérieure et passagère de la véritable harmonie intérieure existant entre les deux hommes. Quoi qu’il en soit, quelque regret ou quelque jalousie que nous puissions éprouver, cela s’évanouira lorsque nous connaîtrons la raison principale pour laquelle Jean écrivit sa première épître concernant la “ communion avec nous ”. La voici : c’est “ afin que notre joie (la sienne et la vôtre) soit parfaite ”. Nous pouvons participer à la joie de Jean. Jésus ne parla-​t-​il pas dans le même sens quand il déclara : “ Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite ” ? (I Jean 1:3, 4 ; Jean 15:11). Il est hors de doute que Jésus “ aimait ” particulièrement l’apôtre Jean (Jean 13:23 ; 21:7, 20). Mais cela ne signifie pas que l’amitié qu’il éprouvait pour Jean était exclusive, dans le sens où l’entend ce monde. Nous ne devrions pas nous montrer réservés. En fait, d’après ce qui précède, tout nous incite à croire que nous aussi nous pouvons être “ en communion ” avec notre Maître bien-aimé. L’intimité et la profondeur de cette communion dépendront de chacun de nous. Comment cela ? Ceci soulève également une question importante. La voici :

      DE QUI ÊTES-​VOUS L’ENFANT ?

      7. a) Comment Jésus fut-​il reçu lorsqu’il vint dans le monde ? b) Grâce à quoi quelques-uns furent-​ils autorisés à devenir enfants de Dieu ?

      7 Il s’agit de filiation. Dans son épître, Jean ne parle de la filiation qu’au Jn troisième chapitre, mais dans son Évangile il la mentionne déjà au Jn chapitre un. Il déclare que “ la Parole ”, l’unique agent créateur de vie, était également désignée par Dieu pour être “ la lumière des hommes ”. Pourquoi ? Parce que, nous apprend Jean à la fin de sa première épître, “ le monde entier est sous la puissance du malin ”. Cette lumière est venue dans un monde de ténèbres, mais “ le monde ne l’a point connue ”. Elle est même venue “ chez les siens ”, chez ceux qui auraient dû l’accueillir, mais ils ne la reçurent pas. Même ceux de sa nation, les Juifs, ne voulaient absolument pas être en communion avec elle. Il y eut quelques exceptions cependant et c’est à leur sujet que Jean écrivit ce qui suit : “ Mais à tous ceux qui l’ont reçue,... elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. ” Comment cela ? D’abord parce qu’ils crurent en son nom. Cela souligne l’importance de la foi pour ceux qui veulent devenir enfants de Dieu. Assurons-​nous que nous voyons cette importance sous son angle véritable, c’est-à-dire sous l’angle biblique. — Jean 1:4, 10-12 ; I Jean 5:19.

      8. Comment les Écritures soulignent-​elles l’importance de la foi ?

      8 Tous ceux qui sont familiarisés avec la Bible savent que Jean se référa très souvent au commandement selon lequel les enfants de Dieu devaient s’aimer les uns les autres et qu’il cita les propres paroles de Jésus à ce sujet. Mais tous ne se rendent pas compte qu’il nous est d’abord ordonné d’avoir la foi, particulièrement la foi dans le nom de Jésus. Jean écrivit : “ Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres. ” (I Jean 3:23). Si quelque chose est ordonné par Dieu, ce doit être important, une juste exigence peut-être ou une responsabilité qui nous incombe et que nous ne devons pas traiter à la légère. Cela est bien plus puissant qu’un appel ou une exhortation. On ne peut choisir devant un commandement de Dieu. Il faut y obéir.

      9. Où et comment la Bible explique-​t-​elle l’angle véritable sous lequel il faut voir la foi en rapport avec les œuvres et l’obéissance ?

      9 Les Juifs savaient qu’il était important d’obéir aux commandements de Dieu contenus dans la Loi, mais ils regardèrent l’obéissance sous un mauvais angle. Ils se confièrent en leurs propres efforts, ceux qu’ils déployaient pour acquérir la justice en observant les œuvres de la Loi. Mais lorsqu’ils demandèrent à Jésus : “ Que devons-​nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ? ” Jésus leur répondit par cette seule phrase : “ L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. ” Paul fit comprendre la même chose aux Galates lorsqu’il leur demanda : “ Est-​ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’esprit, ou par la prédication de la foi ? ” Puis il leur dit : “ Ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham ” et “ sont bénis avec Abraham le croyant ”. Voici ce que Paul déclara ensuite à propos de la filiation : “ Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ;...

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