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Jean (La bonne nouvelle selon)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Père et supplie ce dernier de veiller sur eux et de préserver leur unité (17:6-26).
V. Jugement et mise au poteau (18:1 à 19:42).
A. Jésus est arrêté dans le jardin par une troupe de soldats et par les préposés des prêtres en chef et des Pharisiens (18:1-9).
1. Simon Pierre coupe l’oreille de Malchus, l’esclave du grand prêtre (18:10).
2. Jésus reprend Pierre parce qu’il a recouru à l’épée (18:11).
B. Jésus est lié et conduit devant Anne, le beau-père du grand prêtre Caïphe (18:12-27).
1. On questionne Jésus, on le gifle et on l’envoie lié à Caïphe (18:19-24).
2. Pierre renie le Christ par trois fois (18:15-18, 25-27).
C. On emmène Jésus devant Pilate. Pilate ne trouve en lui aucun délit. Il invite les Juifs à le juger eux-mêmes, mais ceux-ci soutiennent que Jésus est un délinquant et demandent à l’autorité romaine de lui infliger la peine capitale (18:28 à 19:16).
1. Pilate interroge Jésus sur sa royauté; Jésus répond: “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde.” Pilate propose aux Juifs de le relâcher, mais la foule demande qu’on libère plutôt Barabbas, un brigand (18:33-40).
2. Les soldats fouettent Jésus, se moquent de lui et lui infligent d’autres mauvais traitements, puis Pilate le présente au peuple par ces mots: “Voilà l’homme!” Mais les Juifs hurlent: “Attache-le sur un poteau!” (19:1-7).
3. Pilate cherche à libérer Jésus, mais les Juifs crient: “Tu n’es pas ami de César”, et: “Nous n’avons de roi que César.” (19:8-16).
D. Jésus porte son poteau de supplice jusqu’au “Lieu du Crâne”. Là, on l’attache au poteau entre les autres condamnés et on place au-dessus de lui un écriteau ainsi libellé: “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs.” (19:17-42).
1. Les soldats se répartissent ses vêtements de dessus et jettent les sorts pour l’attribution de son vêtement de dessous, qui est tissé d’une seule pièce (19:23, 24).
2. Jésus confie sa mère aux soins de l’apôtre Jean (19:25-27).
3. Les soldats brisent les jambes des autres condamnés, mais comme Jésus est déjà mort, ils ne lui infligent pas le même traitement (Ps. 34:20). Un soldat lui perce le côté d’un coup de lance; il en sort du sang et de l’eau (Zach. 12:10) (19:28-37).
4. Joseph d’Arimathée et Nicodème préparent le corps de Jésus et l’ensevelissent dans un tombeau neuf, près du lieu de supplice (19:38-42).
VI. Apparitions du Christ ressuscité (20:1 à 21:25).
A. Marie Madeleine se rend au tombeau commémoratif; après l’avoir trouvé ouvert, elle revient avec Pierre et Jean. Ceux-ci voient que le corps de Jésus n’est plus là (20:1-10).
B. Le Christ apparaît à Marie, qui le prend tout d’abord pour le jardinier. Il lui révèle son identité et l’envoie annoncer la nouvelle aux disciples (20:11-18).
C. Jésus apparaît aux disciples, bien que les portes soient verrouillées. Il leur montre ses mains et son côté. Thomas, qui était absent, doute (20:19-25).
D. Huit jours plus tard, Jésus apparaît aux disciples, y compris à Thomas, qui est convaincu lorsqu’il voit les marques des clous et de la lance (20:26-29).
E. Jean a écrit pour que ses lecteurs croient que Jésus Christ est le Fils de Dieu et qu’ils obtiennent la vie (20:30, 31).
F. Jésus se manifeste à sept disciples en leur faisant faire une pêche miraculeuse dans la mer de Galilée. Il leur fait prendre leur déjeuner sur la plage (21:1-25).
1. Par trois fois, avec insistance, Jésus montre à Pierre qu’il doit ‘faire paître ses agneaux’. (21:1-17.)
2. Il annonce à Pierre le genre de mort qu’il subira et laisse entendre que Jean lui survivra (21:18-25).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 182-188.
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Jean (Lettres de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JEAN (LETTRES DE)
Bien que le nom de l’apôtre Jean ne figure nulle part dans ces lettres, les biblistes s’accordent généralement avec la tradition pour reconnaître que la bonne nouvelle selon Jean et les lettres nommées respectivement Première, Deuxième et Troisième de Jean sont l’œuvre d’un seul et même rédacteur. Il existe en effet de nombreux points communs entre ces lettres et le quatrième Évangile.
L’authenticité de ces épîtres est bien établie. Les preuves internes attestent qu’elles sont en harmonie avec le reste des Écritures. En outre, nombre d’écrivains de l’Antiquité ont rendu témoignage à leur authenticité. Ainsi selon toute apparence, Polycarpe cite I Jean 4:3. Au dire d’Eusèbe, Papias se référait aussi à la première lettre de Jean. C’est encore ce que firent Tertullien et Cyprien. De plus, l’épître figure dans la Peschitto syriaque. Par ailleurs, certains indices donnent à penser que Clément d’Alexandrie connaissait les deux autres lettres de Jean. Irénée, pour sa part, semble citer II Jean 10, 11. Toujours d’après Eusèbe, Denys d’Alexandrie fit allusion à ces épîtres. Du reste, ces derniers écrivains confirment également l’authenticité de la Première de Jean.
Selon toute probabilité, Jean rédigea ces lettres à Éphèse vers l’an 98, sensiblement à la même époque que son Évangile. L’expression “petits enfants”, qui revient souvent dans le texte, laisse entendre qu’elles furent écrites dans sa vieillesse.
LA PREMIÈRE DE JEAN
De par son style, cette épître relève plus du traité que de la lettre, car elle ne comporte ni salutation ni conclusion. Dans le chapitre 2 1Jn 2, Jean s’adresse aux pères, aux petits enfants et aux jeunes hommes, ce qui indique que sa lettre n’était pas adressée à un particulier. En revanche, elle était très probablement destinée à une ou plusieurs congrégations, et, pour tout dire, elle s’applique à la famille entière que composent ceux qui sont en union avec Christ. — I Jean 2:13, 14.
Jean était le dernier survivant des apôtres. Plus de
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