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Jonas (Livre de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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La preuve la plus concluante, cependant, nous est fournie par le Fils de Dieu lui-même. Il déclara: “Mais il ne lui sera donné [à cette génération] de signe que le signe de Jonas le prophète. De même, en effet, que Jonas a été trois jours et trois nuits dans le ventre de l’énorme poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le cœur de la terre. Des hommes de Ninive ressusciteront, lors du jugement, avec cette génération et ils la condamneront, car ils se sont repentis à la prédication de Jonas, mais voici qu’il y a ici plus que Jonas.” (Mat. 12:39-41; 16:4). La résurrection de Christ Jésus allait être tout aussi réelle que l’avait été la délivrance de Jonas du ventre du poisson. Et la génération qui avait entendu la prédication de Jonas avait dû exister tout comme celle qui a entendu les paroles de Jésus. Des Ninivites imaginaires ne pourraient pas ressusciter lors du jugement et condamner une génération de Juifs insensibles.
CONTENU
I. Jéhovah confie à Jonas la mission d’aller à Ninive et de proclamer un message contre elle (1:1, 2).
II. Jonas fuit sa mission; à Joppé, il monte sur un bateau en partance pour Tarsis (1:3).
A. Durant le voyage, Jéhovah suscite une grande tempête qui met le bateau en péril (1:4).
1. Les marins appellent à l’aide vers leurs dieux et lancent des objets à la mer pour alléger le navire; Jonas dort (1:5).
2. Le capitaine du bateau réveille Jonas (1:6).
3. Les marins jettent les sorts pour désigner le responsable de ce malheur; le sort tombe sur Jonas (1:7).
4. Questionné, Jonas explique ce qu’il a fait et demande à être lancé à la mer (1:8-12).
5. Après avoir tenté en vain de regagner la terre ferme à cause de la tempête, les marins accèdent à sa requête et le jettent par-dessus bord; la tempête se calme (1:13-15).
B. Les marins sacrifient à Jéhovah et font des vœux (1:16).
III. Jéhovah désigne un grand poisson pour engloutir Jonas qui demeure dans les parties internes de celui-ci pendant trois jours et trois nuits (1:17).
A. À l’intérieur du poisson, Jonas, en prière, supplie Dieu de l’aider; il décrit sa situation et promet de s’acquitter de ses vœux (2:1-9).
B. Le poisson vomit Jonas sur la terre ferme (2:10).
IV. Jéhovah demande une nouvelle fois à Jonas d’aller à Ninive (3:1, 2).
A. Celui-ci obéit; il proclame que Ninive sera renversée sous quarante jours (3:3, 4).
B. Les Ninivites se repentent; le roi se revêt d’un sac et ordonne un jeûne pour l’homme et l’animal domestique (3:5-9).
V. Jéhovah ne détruit pas Ninive, ce qui déplaît à Jonas qui souhaite mourir (3:10 à 4:3).
A. Jéhovah lui demande si sa colère est justifiée (4:4).
B. Le prophète sort de la ville et, un peu plus tard, il se fait une hutte afin de voir ce qu’il adviendra à Ninive (4:5).
C. Jéhovah enseigne une leçon de miséricorde à Jonas en se servant de la lagénaire (4:6-11).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 145-147.
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JonathanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JONATHAN
(“Jéhovah a donné”).
Transcription française de deux noms hébreux: Yônâthân et Yehôhnâthân, la forme complète.
1. Lévite qui officia en tant que prêtre du faux culte dans la maison de Michée, en Éphraïm, et par la suite chez les Danites. Le récit consigné en Juges chapitres 17 et 18 fait maintes allusions à un jeune Lévite appelé “Jonathan, fils de Guerschom, fils de Moïse”. (Juges 18:30.) Le fait qu’il soit dit précédemment que ce jeune homme était issu “de la famille de Juda” peut simplement signifier qu’il résidait à Bethléhem, en Juda.
Jonathan, le Lévite errant, finit par arriver dans les montagnes d’Éphraïm, chez Michée qui avait dressé une image sculptée dans sa demeure. Jonathan accepte d’être le prêtre de la maisonnée, bien qu’il n’appartienne pas à la famille d’Aaron et qu’une idole serve au culte. Par la suite, il fait la connaissance de cinq Danites à la recherche d’un territoire pour une partie de leur tribu. Ceux-ci lui demandent d’interroger Dieu pour savoir s’ils vont atteindre leur but; le Lévite leur donne une réponse favorable au nom de Jéhovah.
Une troupe de Danites, soit 600 hommes, ainsi que leurs familles et leur bétail, se mettent alors en route, prenant la direction du nord; en passant chez Michée, les hommes s’emparent des objets de culte, y compris de l’idole. Ils déterminent aussi Jonathan, homme égoïste, à les accompagner pour leur servir de prêtre, à eux tous plutôt qu’à une seule famille (Juges 17:7 à 18:21). Jonathan “et ses fils devinrent prêtres pour la tribu des Danites jusqu’au jour où le pays fut emmené en exil”. (Juges 18:30.) Certains commentateurs appliquent ces paroles soit à la conquête du district par Tiglath-Piléser III, ou bien à celle des tribus septentrionales tout entières par Salmanasar V (II Rois 15:29; 17:6). Toutefois, puisque de toute évidence Samuel écrivit les Juges, il conviendrait de faire une application à une époque moins lointaine. D’après Juges 18:31, les Danites gardèrent l’image sculptée “dressée pour eux durant tous les jours où la maison du vrai Dieu fut à Siloh”. Voilà donc une indication quant à l’époque où s’applique le verset précédent, et cela renforce l’idée selon laquelle la famille de Jonathan fournit des prêtres jusqu’à la capture de l’Arche par les Philistins. On a dit que le verset 30 18:30 devrait se lire comme suit: ‘Jusqu’au jour où l’Arche fut emmenée en exil.’ (I Sam. 4:11, 22). Mais cette déduction sur la durée de la prêtrise des descendants de Jonathan peut tenir sans qu’il soit nécessaire d’altérer le texte; en effet, le verset 30 18:30 peut se comprendre ainsi: lors de la capture de l’Arche, le pays a, en un certain sens, été emmené en exil.
2. Fils aîné et préféré du roi benjaminite Saül, sans doute par Ahinoam, fille d’Ahimaaz (I Sam. 14:49, 50). Jonathan est principalement connu pour son amitié désintéressée envers David qu’il soutint parce qu’il était le roi de Jéhovah.
Il est fait mention de Jonathan pour la première fois au début du règne de Saül et il est présenté comme un chef vaillant, à la tête de mille guerriers (I Sam. 13:2). Il devait donc avoir au moins vingt ans à l’époque et, par conséquent, approcher des soixante à sa mort survenue en 1077 avant notre ère (Nomb. 1:3). David avait trente ans à la mort de Jonathan (I Sam. 31:2; II Sam. 5:4). Ainsi, les deux amis avaient une trentaine d’années de différence, Jonathan étant l’aîné. Le fait que Jonathan était un jeune homme adulte quand Saül devint roi peut expliquer sa personnalité et son attitude. Pendant toute la période de son éducation, il a très bien pu être influencé par son père qui, avant d’être élevé à la dignité de roi, était un homme modeste, obéissant et respectueux à l’égard de Jéhovah et de ses desseins. — I Sam. 9:7, 21, 26; 10:21, 22.
À la toute première mention de Jonathan, on le voit courageusement conduire à la victoire un millier d’hommes, mal armés, contre une garnison de Philistins, à Guéba. En vue d’une riposte, l’ennemi se rassembla à Micmasch. Secrètement, Jonathan et son porteur d’armes quittèrent Saül et ses hommes pour s’approcher de l’avant-poste des Philistins. Rien que par cet exploit, Jonathan prouva qu’il était brave, qu’il savait inspirer confiance aux autres, mais aussi qu’il s’en remettait à la direction de Jéhovah, car il agit selon un signe de Dieu. Les deux vaillants guerriers frappèrent à eux seuls une vingtaine de Philistins; puis une bataille générale s’ensuivit, bataille que gagna Israël (I Sam. 13:3 à 14:23). Tandis que la bataille faisait rage, Saül prononça inconsidérément une malédiction sur quiconque mangerait avant la fin du combat. Ignorant ce serment, Jonathan prit un peu de miel sauvage. Plus tard, quand il se trouva en présence de Saül, Jonathan ne recula pas devant la mort qui l’attendait pour avoir mangé du miel. Mais le peuple le racheta parce qu’il avait vu en lui l’instrument de Dieu. — I Sam. 14:24-45.
Ces exploits attestent que Jonathan était un guerrier courageux, capable et viril. C’est avec raison que Jonathan et Saül sont décrits comme étant “plus rapides que les aigles” et “plus puissants que les lions”. (II Sam. 1:23.) Jonathan était un archer d’élite (II Sam. 1:22; I Sam. 20:20). Ce sont peut-être ses qualités viriles qui l’ont rendu particulièrement cher à Saül. Manifestement, les deux hommes étaient très proches l’un de l’autre (I Sam. 20:2). Néanmoins, ces liens n’éclipsèrent pas le zèle de Jonathan pour Dieu ni sa fidélité envers son ami David.
David avait été appelé à la cour pour devenir musicien auprès de Saül, car l’esprit de Jéhovah s’était retiré du roi et un mauvais esprit l’avait remplacé, chose que Jonathan n’avait certainement pas été sans remarquer. Bien que jeune, David était “un homme puissant et vaillant, et un homme de guerre”, et Saül “l’aima beaucoup, et il devint son porteur d’armes”. — I Sam. 16:14-23.
L’amitié exceptionnelle qui liait Jonathan à David prit naissance peu de temps après que David eut tué Goliath. Cet acte de bravoure accompli pour défendre le peuple de Jéhovah a dû vivement émouvoir Jonathan. En écoutant le récit fait par David, “l’âme de Jonathan se lia à l’âme de David, et Jonathan se mit à l’aimer comme sa propre âme”. (I Sam. 18:1.) Alors, les deux valeureux guerriers et fidèles serviteurs de Dieu “se mirent à conclure une alliance” d’amitié. Jonathan se rendait compte que David avait l’esprit de Dieu (I Sam. 18:3). Contrairement à Saül, jamais il ne le jalousa ni ne le considéra comme un rival. Son respect pour les façons d’agir de Jéhovah fut un excellent exemple pour son jeune ami. Il ne suivit pas Saül lorsque celui-ci révéla son dessein de faire mourir David; au contraire, il en avertit son ami et intercéda en sa faveur. Quand David se vit dans l’obligation de fuir, Jonathan le rencontra et scella avec lui un pacte aux termes duquel David s’engageait à le protéger, lui et sa maisonnée. — I Sam. 19:1 à 20:17.
De nouveau Jonathan intercéda pour David auprès de Saül, ce qui faillit lui coûter la vie, car dans sa fureur Saül jeta sa lance contre son propre fils. Comme convenu, Jonathan et David se retrouvèrent dans un champ où le fils du roi s’était rendu sous prétexte de s’exercer au tir à l’arc (I Sam. 20:24-40). Les deux hommes réitérèrent leur serment d’amitié, “ils s’embrassèrent l’un l’autre et ils pleurèrent l’un sur l’autre”, comme d’autres hommes l’avaient fait avant eux et comme cela se fait encore aujourd’hui dans certains pays (I Sam. 20:41; Gen. 29:13; 45:15; Actes 20:37). Plus tard, Jonathan eut la possibilité de revoir David une dernière fois, à Horesch, et il fortifia “sa main concernant Dieu”; les deux amis renouvelèrent alors leur alliance. — I Sam. 23:16-18.
Rien dans la Bible n’indique que Jonathan accompagna son père dans ses expéditions contre David. En revanche, dans la guerre contre les ennemis de Dieu, les Philistins, Jonathan se battit jusqu’à la mort; il fut en effet tué le même jour que son père et deux de ses frères. Les Philistins attachèrent leurs corps à la muraille de Beth-Schan. Mais des hommes vaillants de Jabesch-Galaad enlevèrent les cadavres et les ensevelirent à Jabesch. Plus tard, David transféra les ossements de Saül et de Jonathan à Zéla (I Sam. 31:1-13; II Sam. 21:12-14; I Chron. 10:1-12). David pleura sincèrement la mort de Jonathan, son ami intime. Il psalmodia même un chant de deuil sur Saül et Jonathan; c’est le chant intitulé “L’Arc”. (II Sam. 1:17-27.) Le roi David montra une bonté de cœur peu commune à l’égard de Méphiboscheth, fils de Jonathan, qui était boiteux et n’avait que cinq ans à la mort de son père. Méphiboscheth finit par occuper une place permanente à la table du roi (II Sam. 4:4; 9:10-13). La postérité de Jonathan se continua pendant des générations. — I Chron. 8:33-40.
3. Fils du grand prêtre Abiathar et l’un de ceux qui servirent de messagers quand David dut fuir Jérusalem à la suite de la conspiration d’Absalom, mais qui, plus tard, semble avoir pris le parti du rebelle Adonijah. Abiathar, père de Jonathan, suivit David au temps où le futur roi était traqué par Saül, puis il fut établi grand prêtre. Quand Absalom fomenta une conspiration contre lui, David renvoya Abiathar et Zadoc dans la capitale comme agents de renseignements. C’est à ce moment que le récit biblique fait pour la première fois mention du prêtre Jonathan, fils d’Abiathar. Lui et Ahimaaz, fils de Zadoc, étaient chargés de transmettre à David les messages de première importance que leur communiquaient leurs pères respectifs et Huschaï (II Sam. 15:27-29, 36). Les deux messagers ne pouvaient pénétrer dans la ville sans se faire reconnaître; aussi attendaient-ils près de la source ou puits appelé En-Roguel, non loin de Jérusalem. Quand Absalom parut accepter le conseil d’Huschaï, on en informa les deux messagers qui attendaient. Aussitôt ils se mirent en route pour renseigner le roi. Reconnus et poursuivis, ils se seraient fait prendre si une femme ne les avait aidés à se cacher dans un puits jusqu’à ce que le danger soit passé. Alors ils allèrent avertir David de traverser le Jourdain. — II Sam. 17:15-22.
Dans la vieillesse de David, son fils Adonijah conspira pour devenir roi à la place de Salomon, et Abiathar se rallia à lui. Se laissant probablement influencer par la conduite de son père, Jonathan se rangea manifestement du côté d’Adonijah. C’est Jonathan qui apporta à l’usurpateur, alors en train de festoyer, l’inquiétante nouvelle selon laquelle David avait déjoué le complot en intronisant Salomon. La Bible ne dit rien de plus sur Jonathan. Il a peut-être partagé l’exil de son père; quoi qu’il en soit, la fonction de grand prêtre ne demeura pas dans sa famille. — I Rois 1:41-43; 2:26, 27.
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JoncAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JONC
(héb. ʼaghmôn).
Toute variété de plante herbacée qui pousse ordinairement dans les marécages. Les vrais joncs ont une tige ronde et souvent creuse, trois rangées de feuilles étroites et allongées, et de petites fleurs brunâtres ou verdâtres. Outre les différentes sortes de vrais joncs, le mot ʼaghmôn désignait probablement les diverses plantes de la famille des cypéracées qui leur ressemblent. Dans l’Antiquité, on se servait des joncs pour allumer le feu dans les fourneaux. — Job 41:20.
Le “jonc” dont il est question en Job 41:2 est peut-être une corde faite avec des joncs ou des fibres de jonc tressés. Dans les autres passages des Écritures où il apparaît, le mot ʼaghmôn revêt une valeur métaphorique. Par exemple, Jéhovah n’approuvait pas les jeûnes que les Israélites rebelles observaient en courbant cérémonieusement la tête comme un jonc (És. 58:5). En Ésaïe 9:14, le “jonc” représente apparemment les faux prophètes (la “queue”) qui se contentaient de dire ce que les chefs de la nation d’Israël (la “tête” ou “pousse”) désiraient entendre. — Ésaïe 9:15; voir aussi Ésaïe 19:15 où le “jonc” semble symboliser les Égyptiens dans leur ensemble.
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JoppéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOPPÉ
(“beauté ou très beau”).
Ancienne ville portuaire située à 56 kilomètres au nord-ouest de Jérusalem. La ville moderne de Jaffa (qui a fusionné avec Tel-Aviv en 1948 et fut par la suite appelée Tel-Aviv-Yafo) occupe l’ancien site. La ville est bâtie sur une colline rocheuse qui s’élève à 35 mètres environ. Son port, seule anse naturelle entre le mont Carmel et la frontière d’Égypte, est formé par une bande de récifs parallèles à la côte, distante de 90 à 120 mètres. L’accès du port se fait librement par le nord, mais les eaux y sont peu profondes, ou bien par une passe resserrée entre les récifs. Des rochers interdisent l’accès par le sud.
Joppé était à la frontière du territoire de Dan, sans en faire obligatoirement partie (Josué 19:40, 41, 46). Néanmoins, Juges 5:17 associe Dan aux navires, ce qui peut laisser entendre que les Danites contrôlaient bien le port maritime de Joppé.
Vu l’extension donnée par Salomon au commerce avec les autres nations (I Rois 10:22, 28, 29), les installations du port de Joppé ont vraisemblablement été améliorées. C’est à Joppé que les Tyriens amenèrent en radeaux par mer les bois des forêts du Liban qui servirent à la construction du temple (II Chron. 2:16). Plus tard, le prophète Jonas, qui cherchait à se soustraire à la mission dont il était chargé, s’embarqua à Joppé pour aller à Tarsis (Jonas 1:3). Après la captivité babylonienne, c’est de nouveau au port de Joppé que l’on amena les cèdres du Liban devant servir à la reconstruction du temple. — Esdras 3:7.
Au premier siècle de notre ère, il y avait une congrégation chrétienne à Joppé. Dorcas (Tabitha), une femme “riche des bonnes actions et des dons de miséricorde qu’elle faisait”, fréquentait cette congrégation. À sa mort, Pierre vint de la ville voisine de Lydda, à la demande des disciples, et ressuscita Dorcas. La nouvelle de ce miracle se répandit dans tout Joppé, et beaucoup devinrent croyants (Actes 9:36-42). Pierre resta à Joppé pendant un assez grand nombre de jours chez un certain Simon, tanneur, dont la maison était proche de la mer (Actes 9:43; 10:6). C’est sur le toit en terrasse de cette demeure que Pierre, tombé en extase, reçut une révélation divine relative à l’opportunité de la prédication aux non-Juifs, et cela juste avant d’avoir la visite des messagers de Corneille, un Gentil. En conséquence, l’apôtre n’hésita pas à suivre les messagers jusqu’à Césarée. Six frères juifs, apparemment de Joppé, l’accompagnèrent. — Actes 10:9-45; 11:5-14.
[Illustration, page 842]
Le port moderne de Joppé.
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JoraïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JORAÏ
{Article non traduit.}
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JoramAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JORAM
(“Jéhovah est élevé”).
1. Fils d’Achab et de Jézabel qui succéda à Achaziah, son frère aîné, comme dixième roi du royaume septentrional d’Israël vers 917 avant notre ère. Il régna douze ans, jusque vers 905 (II Rois 1:17, 18; 3:1; 9:22). Ce roi d’Israël ne doit pas être confondu avec le roi de Juda qui portait le même nom et qui était son beau-frère. Bien que Joram enlevât la colonne sacrée de Baal érigée par son père, il continua de faire “ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah” en restant attaché au culte du veau institué par Jéroboam. — I Rois 12:26-29; 16:33; II Rois 3:2, 3.
Josaphat, roi de Juda, et le roi d’Édom s’unirent à Joram pour attaquer Moab. Cette action réussit grâce à Jéhovah qui trompa l’ennemi par une illusion d’optique. Élisée, prophète de Dieu, ordonna aux hommes du camp d’Israël de creuser des fossés pour recueillir l’eau qui leur était indispensable et que Dieu allait leur procurer. Le lendemain matin, le reflet du soleil sur cette eau fit croire aux Moabites que c’était du sang.
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