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Soyez déterminé à posséder les trésors qui en valent la peineLa Tour de Garde 1964 | 15 avril
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de ne pas tomber dans le même piège que les Juifs d’autrefois.
Une fois, Jésus, le grand instructeur, déclara : “Ma nourriture est que je fasse la volonté de celui qui m’a envoyé.” Est-ce là votre manière de penser ? Ou bien, êtes-vous si absorbé par les choses de la terre que vous n’avez que peu ou point de temps pour Dieu ? Le monde où nous vivons est un monde qui se meut et passe avec rapidité ; oui, nous sommes tout le temps à courir au sens propre du mot, mais après quoi courons-nous ? Beaucoup croient qu’on trouve le vrai bonheur en accumulant des richesses, à l’instar de ces Juifs qui délaissèrent l’œuvre de reconstruction du temple destiné à l’adoration de Jéhovah pour se bâtir des maisons et acquérir des biens matériels. Toutefois, Paul, l’apôtre chrétien, était un autre juge et, après bien des siècles, son sage conseil nous est parvenu : “Ceux qui sont déterminés à être riches tombent dans la tentation et dans un piège et dans beaucoup de désirs insensés et funestes, qui plongent les hommes dans la ruine et la destruction.” (I Tim. 6:9, 10, MN). Qu’il est donc bien vrai que ce ne sont pas les choses matérielles qui enrichissent mais plutôt “la bénédiction de Jéhovah, c’est ce qui enrichit, et il n’y ajoute aucune peine”. — Prov. 10:22, NW.
À l’instar des Juifs qui eurent un si bon départ, aujourd’hui il y en a qui, après avoir été enflammés de zèle et remplis de bonnes intentions, se sont écartés du chemin. Oui, comme la nation d’Israël, ils ont négligé les choses spirituelles pour les choses matérielles. Finalement, ils ont perdu le véritable trésor, celui qui vaut la peine d’être saisi. Ils ont perdu la faveur de Jéhovah, la joie du service et leur vie n’est pas vraiment heureuse. Ils voient qu’ils n’ont pas la force de continuer ; il ne faut pas s’en étonner, car Dieu ne donne la force qu’à ceux qui lui restent fidèles. — És. 40:31 ; Néh. 8:10.
Êtes-vous du nombre de ceux qui négligent les choses spirituelles en faveur des choses matérielles de la vie, qui se sont engagés à servir Jéhovah, ont même été baptisés en symbole du don de leur personne à Dieu, qui ont peut-être reçu des privilèges et des responsabilités au sein de l’organisation de Dieu et ont résolu ensuite de posséder une maison au lieu de chercher d’abord le Royaume de Dieu ? Il est possible qu’au début tout marchait bien pour vous ; vous preniez plaisir à servir Dieu, puis l’opposition est survenue. Certains membres de votre famille se sont opposés à vous, ou bien, ce sont des compagnons de travail ou des voisins. Les choses sont devenues moins faciles. Puis on vous a offert une nouvelle situation, un meilleur salaire, de plus grandes facilités et ainsi, un peu à la fois, vous vous êtes laissé prendre au piège du matérialisme. Si c’est le cas, alors prêtez attention aux paroles du prophète de Dieu, suivez l’exemple d’un grand nombre de Juifs qui l’écoutèrent au sixième siècle avant le Christ. En fait, il nous incombe, à nous tous, peu importe qui et où nous sommes, de considérer notre propre situation à la lumière de la Parole de Dieu afin de redresser les sentiers sur lesquels nous marchons et de recevoir et garder la bénédiction que procure la poursuite des vrais trésors qui mènent à la vie.
CE QU’IL FAUT FAIRE
“Considérez bien vos voies”, tel fut le conseil que Jéhovah donna aux Israélites par le truchement du prophète Aggée. “Montez à la montagne et apportez du bois, et bâtissez la maison ; et j’y prendrai plaisir, et je serai glorifié, dit l’Éternel [Jéhovah].” (Aggée 1:7, 8, Da). Cela veut dire : Mettez-vous à l’ouvrage, au service de Jéhovah, et que les intérêts du Royaume occupent la première place dans votre vie. Ce n’est ni la construction de votre maison, ni la préparation de votre avenir ou de votre situation dans ce monde qui doit être le premier souci de votre vie, mais bien la restauration de la vraie adoration. Pensez aux paroles de Jésus : “Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront données par-dessus.” (Mat. 6:33, MN). Ce vieux monde disparaîtra bientôt, avec toutes ses riches possessions matérielles, aussi pourquoi être déterminé à posséder ce qui, en fin de compte, ne vous apportera rien ? L’apôtre Jean ne le fait-il pas comprendre : “Le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais.” (I Jean 2:17, MN) ? Oui, “considérez bien vos voies” et comptez sur Jéhovah pour avoir la force de le servir. Ayez la même attitude mentale que le roi David qui, après avoir considéré “l’homme qui n’a pas pris Dieu pour sa force, mais qui s’est confié en la multitude de ses richesses”, dit ensuite de lui-même : “Mais moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier vert. Je me confierai en la bonté de Dieu, pour toujours et à perpétuité.” — Ps. 52:7, 8, Da.
Réfléchissez à la situation d’autrefois, au temps de la restauration. Comme ils étaient heureux les Juifs qui revinrent de la captivité pour servir Dieu ! Travaillant ensemble pour une même et noble cause, la construction du temple de Jéhovah Dieu, ils étaient unis par les liens de l’amour et dans un même dessein. Mais quand chacun résolut dans son cœur de posséder sa propre maison, ce fut la désunion parmi eux ; ils devinrent égoïstes, malheureux et infidèles. Par-dessus tout, ils perdirent la faveur de Jéhovah et, au lieu de trouver le bonheur et la sécurité, ils ressentirent de l’amertume, subirent la sécheresse, la faim et d’autres souffrances. En prêtant attention au conseil du prophète Aggée, nombre d’entre eux recouvrèrent le bonheur en reprenant leur tâche, le service de Jéhovah, à son temple. Aujourd’hui aussi, il vous est possible de retrouver le bonheur si vous vous tournez avec zèle vers l’adoration de Jéhovah. À vrai dire, quel bonheur les richesses de la terre nous procurent-elles ? Rien qu’un bonheur éphémère peut-être et de nouveau, nous voilà repartis à la poursuite de nouvelles richesses. Le sage roi Salomon nous apprend qu’après avoir eu à cœur de posséder les richesses matérielles et les trésors de la terre, amassé de plus grandes richesses et être devenu plus grand que tous ceux qui avaient été avant lui, il s’aperçut que “tout est vanité et poursuite du vent”. (Eccl. 2:1-11.) Les milliers de gens qui, de par le monde, souffrent de maladies mentales, d’ulcères et d’autres maux dus à la peine qu’ils se donnent pour acquérir des trésors sur la terre, prouvent bien que c’est une folie de rechercher le bonheur par la possession des richesses.
Songez à la joie qui découle de la fréquentation du peuple de Dieu, aujourd’hui. Comme il est préférable d’être assis dans les réunions des témoins de Jéhovah, entouré de gens paisibles, aimant Dieu et leur prochain, écoutant les bons et salutaires conseils des Écritures, plutôt que de faire des heures supplémentaires, uniquement pour payer la nouvelle maison, la voiture, ou la télévision ! Souvenez-vous des paroles de Jésus : “Gardez l’œil ouvert et gardez-vous de toute sorte de convoitise, car même lorsque quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne procède pas des choses qu’il possède.” (Luc 12:15, MN). Le bonheur et la joie véritables viennent du dedans, du cœur, et non de l’extérieur, des biens matériels. Le fait de savoir qu’on fait la volonté de Dieu et jouit de sa faveur, apporte la vraie sécurité, la véritable paix de l’esprit. Le trésor de service du Royaume, la prédication de maison en maison, l’aide accordée au prochain pour qu’il apprenne à connaître le chemin de la vie, la fréquentation du peuple de Dieu, voilà assurément les éléments d’un bonheur durable et éternel, de bien loin supérieur à tout ce que les richesses matérielles peuvent apporter. Et n’oubliez pas que toutes ces activités sont accompagnées de la bénédiction de Jéhovah, “c’est ce qui enrichit”.
Aussi, bien qu’un grand nombre soient tombés dans le piège du matérialisme, aient recherché la possession des trésors de ce monde, pour eux il n’est pas trop tard pour se tourner vers Jéhovah et le servir. Il est encore temps d’amasser un trésor dans le ciel. Jésus a dit : “Cessez de vous amasser des trésors sur la terre où la mite et la rouille rongent, et où les voleurs percent et dérobent. Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel (...). Car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur.” (Mat. 6:19-21, MN). Considérez l’exemple dont nous avons parlé dans cet article et voyez les résultats. Certains ont fait un retour sur eux-mêmes, considéré leurs voies et reçu la bénédiction de Jéhovah (Aggée 2:15-19, Da). Faites comme ces Juifs sages, suivez aussi le conseil de l’apôtre Paul : “Travaillez au bien, soyez riche en œuvres excellentes, libéral, prêt à partager, vous amassant en toute sûreté un excellent fondement pour l’avenir, afin que vous saisissiez fermement la vie réelle.” (I Tim. 6:18, 19, MN). La vie réelle ? Oui, une vie bien remplie maintenant, au service de Dieu, et la vie éternelle dans le monde nouveau de la justice. Gardez donc votre équilibre dans ce vieux monde matérialiste, soyez déterminé à posséder, non les trésors matériels, mais les trésors qui valent la peine et concernent la justification du nom de Dieu et les intérêts de son Royaume. Alors vous ne tomberez pas dans le piège du matérialisme, mais obtiendrez et garderez la bénédiction de Jéhovah et saisirez la vie réelle. Cette façon de faire vous apportera joie et contentement, dès maintenant et à jamais, dans le monde à venir.
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Le verso de la feuille d’invitationLa Tour de Garde 1964 | 15 avril
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Le verso de la feuille d’invitation
LE FAIT de prédication suivant fut relaté par une femme, témoin de Jéhovah, lors d’une assemblée de circonscription de l’Illinois : “Je suis née dans une famille catholique et j’ai fréquenté plusieurs Églises jusqu’au jour où j’ai décidé finalement de n’en plus fréquenter aucune car, chez elles, il y avait quelque chose qui manquait. Il y a plusieurs années, je trouvai, à mon retour du travail, une feuille d’invitation à une conférence publique des témoins de Jéhovah. Ni le titre du discours ni le nom de témoins de Jéhovah ne me frappèrent car je n’avais jamais entendu parler d’eux ; en fait, j’ignorais même qui était Jéhovah ! Mais le message, imprimé au verso de la feuille d’invitation, posait la question “Connaissez-vous bien votre Bible ?”, qui fit sur moi une vive impression.
“Depuis toujours, je voulais connaître la Bible ; avant de préparer le souper, je fis donc un chèque du montant de la New World Translation et allai le poster immédiatement. Je reçus la Bible ; puis, un samedi matin, un Témoin se présenta chez moi. Je m’aperçus, dans la conversation, qu’elle était bien renseignée sur la Bible. Je formulai le désir de connaître la Parole de Dieu et nous en commençâmes l’étude séance tenante. Après son départ, mon mari, levant les bras au ciel, s’écria : “Ne m’oblige pas à fréquenter ces gens-là !” Ignorant tout de ces “gens-là”, je lus le livre “Que Dieu soit reconnu pour vrai !”, presque entièrement, ce soir-là. Le matin, j’avouai à mon mari que c’était le seul livre sur la religion qui me parût logique. Il ne tarda pas à se joindre à moi dans l’étude de la Bible.
“Dans l’intervalle, ma mère mourut. Ma sœur vint me voir : “N’étudie plus avec ces gens-là, me dit-elle ; avec la mort de maman et ton étude de la Bible, tu perds la tête. Je suis venue pour te ramener à la raison et te consoler.” Ce soir-là, je lui remis le livre “Que Dieu soit reconnu pour vrai !”, et, la semaine suivante, commençai avec elle une étude, qui s’est poursuivie jusqu’au jour où nous nous sommes vouées à Jéhovah toutes les deux et avons été baptisées en même temps. Mon mari, qui ne voulait pas avoir affaire à ces gens-là, fut baptisé quinze mois plus tard. Je remercie Jéhovah de m’avoir envoyé quelqu’un qui m’a fait connaître la Parole de vie, et je lui rends grâce aussi d’avoir permis qu’une personne laisse chez nous une petite feuille d’invitation, un jour où nous étions absents.”
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