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  • Jude
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    • que Jésus était bien le Messie. C’est pourquoi, même avant la Pentecôte de l’an 33, ils persévéraient dans la prière avec les onze fidèles apôtres et d’autres disciples, dans une chambre haute de Jérusalem. Ils étaient donc probablement parmi les quelque 120 personnes rassemblées le jour où Matthias fut choisi par le sort pour remplacer l’infidèle Judas Iscariote (Actes 1:14-26). S’il en fut bien ainsi, on a alors de bonnes raisons de penser qu’ils reçurent l’esprit saint le jour de la Pentecôte. — Actes 2:1-4.

  • Jude (Lettre de)
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    • JUDE (LETTRE DE)

      Lettre divinement inspirée des Écritures grecques chrétiennes, écrite par Jude, frère de Jacques et donc probablement aussi demi-frère de Jésus Christ (voir JUDE). Puisqu’elle s’adresse “aux appelés qui sont aimés dans l’union avec Dieu le Père et gardés pour Jésus Christ”, cette lettre d’ordre général était vraisemblablement destinée à circuler parmi tous les chrétiens. —Jude 1.

      À l’époque où Jude écrivit sa lettre, une situation inquiétante s’était développée. Des hommes animaux et immoraux s’étaient infiltrés parmi les chrétiens et ‘changeaient la faveur imméritée de Dieu en prétexte d’inconduite’. Pour cette raison, au lieu d’écrire, comme il en avait eu l’intention auparavant, au sujet du salut que les chrétiens appelés pour le royaume céleste de Dieu détenaient en commun, Jude, guidé par l’esprit de Dieu, prodigua des conseils destinés à aider ses frères dans la foi à résister avec succès aux influences corruptrices au sein de la congrégation. Dans sa lettre, Jude les exhorte à “combattre énergiquement pour la foi” en résistant à ces personnes immorales, en maintenant le culte pur, en gardant une bonne conduite et en “priant avec de l’esprit saint”. (Jude 3, 4, 19-23). Il prend pour exemple les anges qui ont péché, les habitants de Sodome et de Gomorrhe, Caïn, Balaam et Coré, pour prouver avec force que le jugement de Jéhovah sera exécuté sur les impies aussi sûrement qu’il le fut sur les anges infidèles et sur les hommes méchants des temps anciens. Il dénonce également la bassesse de ceux qui cherchaient à souiller les chrétiens. — Jude 5-16, 19.

      DES RENSEIGNEMENTS UNIQUES

      Malgré sa brièveté, la lettre de Jude contient des renseignements que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans la Bible. Elle seule mentionne le différend entre l’archange Michel et le Diable au sujet du corps de Moïse, ainsi que la prophétie prononcé des siècles plus tôt par Hénoch (Jude 9, 14, 15). On ignore si Jude fut informé de ces faits par une révélation directe ou s’il les puisa à une source digne de foi (soit orale, soit écrite). Cette dernière hypothèse pourrait expliquer le fait qu’il est également question de la prophétie d’Hénoch dans le livre apocryphe qui porte son nom (dont la rédaction se situe probablement au deuxième ou au premier siècle avant notre ère). La lettre divinement inspirée et le livre apocryphe ont pu puiser à la même source.

      LIEU ET DATE DE RÉDACTION

      Jude écrivit probablement sa lettre en Palestine, car il n’est fait mention nulle part qu’il ait jamais quitté ce pays. Des preuves intrinsèques permettent de dater approximativement cette lettre. Le fait que Jude ne mentionne ni le siège de Jérusalem par Cestius Gallus (en 66 de notre ère) ni la prise de cette ville par les Romains conduits par Titus (en 70) laisse entendre qu’il l’écrivit avant l’an 66. Si au moins une partie de la prophétie de Jésus relative à la destruction de Jérusalem s’était déjà accomplie (Luc 19:43, 44), Jude n’aurait certainement pas manqué d’inclure cette exécution du jugement divin comme un exemple supplémentaire destiné à servir d’avertissement. Puisque Jude cite apparemment la seconde lettre de Pierre au sujet des moqueurs qui devaient se manifester “au dernier temps” (comparer II Pierre 3:3 et Jude 18), on peut en déduire qu’il écrivit sa lettre après celle de Pierre, peut-être en 65.

      AUTHENTICITÉ

      La canonicité du livre biblique de Jude fut reconnue par les premiers compilateurs du catalogue des Écritures. Parmi ceux qui vécurent entre le deuxième et le quatrième siècle, on peut citer Clément d’Alexandrie, Tertullien, Origène, Eusèbe, Cyrille de Jérusalem, Athanase, Épiphane, Grégoire de Nazianze, Pilastre, Jérôme et Augustin. Cette lettre est également citée dans le fragment de Muratori (vers 170 de notre ère).

      CONTENU

      I. Identification du rédacteur et salutation (vv. Jude 1, 2).

      II. Motif de la lettre: des hommes impies et immoraux se sont infiltrés dans la congrégation (vv. Jude 3, 4).

      III. Exemples historiques de mauvaise conduite; ses conséquences (vv. Jude 5-7).

      A. Les Israélites que Dieu avait délivrés d’Égypte furent détruits par la suite à cause de leur manque de foi (v. Jude 5).

      B. Les anges qui ont abandonné leur propre demeure aux jours de Noé sont réservés par Dieu pour le jugement (v. Jude 6).

      C. Sodome, Gomorrhe et les villes d’alentour, coupables d’avoir pratiqué la fornication à l’excès et la perversion sexuelle, subirent le châtiment judiciaire du feu éternel (v. Jude 7).

      IV. Description des personnes immorales et irrespectueuses qui cherchent à souiller la chair (vv. Jude 8-13).

      A. Elles font peu de cas de la seigneurie et parlent en mal des glorieux, n’imitant pas en cela l’attitude respectueuse de l’archange Michel (vv. Jude 8-10).

      B. Elles suivent le même mauvais chemin que Caïn, Balaam et Coré (v. Jude 11).

      C. Elles sont comme des écueils, des bergers qui se paissent eux-​mêmes, des nuages sans eau, des arbres sans fruits qui ont été déracinés, des flots sauvages de la mer et des étoiles errantes (vv. Jude 12, 13).

      V. Déclarations concernant le jugement de Dieu contre les impies (vv. Jude 14-19).

      A. La prophétie d’Hénoch sur la destruction prochaine des impies (vv. Jude 14, 15).

      B. Les apôtres avaient annoncé la présence d’hommes animaux, impies et égoïstes, “au dernier temps”. (vv. Jude 16-19).

      IV. Encouragements adressés aux vrais croyants; leurs responsabilités (vv. Jude 20-25).

      A. Qu’ils s’édifient sur leur sainte foi prient avec de l’esprit saint (v. Jude 20).

      B. Qu’ils se gardent dans l’amour de Dieu en attendant sa miséricorde (v. Jude 21).

      C. Qu’ils fassent miséricorde à ceux qui ont des doutes, qu’ils cherchent à les sauver en les arrachant du feu (vv. Jude 22, 23).

      D. Conclusion attribuant à Dieu la gloire, la majesté, la puissance et l’autorité pendant toute l’éternité passée, et maintenant, et dans toute l’éternité (vv. Jude 24, 25).

      Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 246, 247.

  • Judée
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    • JUDÉE

      Les limites exactes de cette région de la Palestine sont mal définies. Vraisemblablement, la Judée couvrait un territoire d’environ 80 kilomètres d’est en ouest, et d’une cinquantaine de kilomètres du nord au sud. Au nord se trouvait Samarie, et au sud l’Idumée. La mer Morte et la vallée du Jourdain formaient la frontière orientale. Toutefois, quand le territoire iduméen fut rattaché à la Judée, la frontière méridionale s’étendit de Gaza, à l’ouest, jusqu’à Massada, à l’est.

      Selon Matthieu 19:1, “Jésus partit de la Galilée et vint aux frontières de la Judée, de l’autre côté du Jourdain”; cela peut signifier que Jésus quitta la Galilée, traversa le Jourdain et entra en Judée en passant par la Pérée.

      Hérode le Grand était “roi de Judée” à l’époque où naquirent Jean le Baptiseur et Jésus (Luc 1:5). Des années auparavant, il avait été établi roi de Judée par le Sénat romain. Son royaume s’étendit, si bien qu’à sa mort il incluait la Judée, la Galilée, la Samarie, l’Idumée, la Pérée et d’autres régions. Archélaüs, fils d’Hérode le Grand, reçut l’autorité sur la Judée, la Samarie et l’Idumée (voir Matthieu 2:22, 23). Mais à la suite de son bannissement, la Judée fut placée sous l’autorité de gouverneurs romains dont la résidence officielle était à Césarée. Sauf pendant le bref règne d’Hérode Agrippa Ier, roi de Palestine (Actes 12:1), les gouverneurs administrèrent les affaires de la Judée jusqu’à la révolte des Juifs en 66.

      Vers la fin du premier siècle avant notre ère, conformément à la prophétie, le Messie promis, Jésus, naquit à Bethléhem, en Judée (Mat. 2:3-6; Luc 2:10, 11). Après la visite d’astrologues orientaux, Joseph, le père nourricier de Jésus, fut averti par un ange, dans un rêve, qu’Hérode le Grand avait l’intention de tuer l’enfant; Joseph s’enfuit donc avec sa famille en Égypte. À la mort d’Hérode, Joseph ne retourna pas en Judée; il s’installa plutôt en Galilée, à Nazareth. Cela parce qu’Archélaüs, fils d’Hérode, régnait alors en Judée, mais aussi en raison de l’avertissement divin donné en rêve à Joseph. — Mat. 2:7-23.

      Au printemps de l’an 29, quand Jean le Baptiseur se mit à préparer le venue du Messie, la Judée était placée sous l’autorité du gouverneur romain Ponce Pilate. Beaucoup de gens, y compris des Judées, entendirent la prédication de Jean dans le désert de Judée et se firent baptiser en symbole de repentance (Mat. 3:1-6; Luc 3:1-16). Lorsque Jésus entreprit son ministère, soit moins de huit mois plus tard, les habitants de Judée se virent offrir une nouvelle occasion de revenir à Jéhovah d’un cœur complet. À un moment donné, les disciples de Jésus baptisaient même plus de personnes que Jean le Baptiseur (Jean 3:22; 4:1-3). Quand Jésus se rendit en Galilée, de grandes foules venues de Jérusalem et de Judée le suivirent et profitèrent ainsi de son ministère dans cette région (Mat. 4:25; Marc 3:7; Luc 6:17). Pour bon nombre de ces Judéens, tout comme pour les Galiléens, leur intérêt du début avait sans doute été excité en voyant toutes les choses que Jésus avait accomplies à Jérusalem pendant la fête (la Pâque de l’an 30) (Jean 4:45). La nouvelle des miracles opérés par Jésus en Galilée, telle la résurrection du fils unique d’une veuve de Naïn, se répandit aussi dans toute la Judée. — Luc 7:11-17.

      Toutefois, les chefs religieux de Judée s’opposèrent violemment à Jésus. Ils semblent avoir eu plus d’influence sur les Judéens que sur les Galiléens. Déjà, depuis la Pâque de l’an 31, Jésus n’était plus en sécurité en Judée (Jean 5:1, 16-18; 7:1). Néanmoins, cela ne l’empêchait pas d’assister aux fêtes à Jérusalem et de saisir ces occasions pour prêcher (Jean 7:10-13, 25, 26, 32; 10:22-39). C’est probablement de Judée, après la fête des Huttes de l’an 32, que Jésus envoya les 70 disciples (Luc 10:1-24). Plus tard, aussitôt qu’il apprit la mort de son ami Lazare, Jésus décida de se rendre en Judée, malgré les tentatives de lapidation dont il avait fait l’objet à plusieurs reprises dans cette région. La résurrection de Lazare opérée par Jésus servit de nouveau prétexte aux chefs religieux pour chercher à le tuer. Quelques-uns d’entre eux dirent: “Si nous le laissons continuer ainsi, ils auront tous foi en lui, et les Romains viendront enlever et notre lieu et notre nation.” — Jean 11:5-8, 45-53.

      Bien que les Évangiles synoptiques relatent principalement le ministère de Jésus en Galilée (vraisemblablement parce qu’il y fut mieux accueilli), il ne négligea pas la Judée. S’il n’en avait pas été ainsi, ses ennemis n’auraient pu déclarer devant Pilate: “Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée, et même depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici.” — Luc 23:5.

      Après la mort et la résurrection de Christ Jésus, les disciples continuèrent à donner le témoignage à fond à Jérusalem et en Judée (Actes 1:8). Le jour de la Pentecôte de l’an 33, des Judéens figuraient sans aucun doute parmi les 3 000 personnes qui accueillirent favorablement la prédication de Pierre et se firent baptiser. Par la suite, la congrégation chrétienne de Jérusalem continua de croître en nombre (Actes chap. 2). Mais cet accroissement ne se faisait pas sans opposition (Actes 4:5-7, 15-17; 5:17, 18, 40; 6:8-12). La lapidation du chrétien Étienne fut suivie d’une vague de persécution si intense que “tous, à l’exception des apôtres, furent dispersés dans les régions de Judée et de Samarie”. (Actes 8:1). Toutefois, bien loin d’être une entrave, cette dispersion favorisa la diffusion du message chrétien et, semble-​t-​il, la formation de nouvelles congrégations en Judée et ailleurs (Actes 8:4; Gal. 1:22). Après la conversion du persécuteur Saul de Tarse, “la congrégation, dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, connut une période de paix, et elle s’édifiait; et, comme elle marchait dans la crainte de Jéhovah et dans la consolation de l’esprit saint, elle se

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