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Jude nous met en garde contre l’intrusion des méchantsLa Tour de Garde 1977 | 15 janvier
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trahissent (...) Jésus Christ”. (Jude 4.) En guise d’avertissement, il cite les exemples des Israélites qui périrent dans le désert à cause de leur manque de foi, des anges qui revêtirent une forme humaine pour cohabiter avec des femmes, raison pour laquelle “Dieu les a réservés dans des liens éternels, sous l’obscurité épaisse, pour le jugement du grand jour”, et des habitants de Sodome et de Gomorrhe qui, pareillement, se livraient à l’immoralité la plus répugnante et qui furent détruits.
Ces hommes qui se sont glissés dans les congrégations chrétiennes, ne sont pas seulement très corrompus, mais aussi orgueilleux et rebelles. Ils font peu de cas de la seigneurie et parlent en mal des glorieux dans la congrégation chrétienne. Pourtant, quand il discuta avec le Diable au sujet du corps de Moïse, même Michel l’archange n’osa pas parler en termes outrageants, mais il dit à Satan : “Que Jéhovah te tance !” — Jude 9.
Ensuite, Jude compare ces intrus à Caïn qui tua son frère qui était juste, à Balaam qui recherchait avidement le gain égoïste et à Coré qui, dans le désert, se rebella contre Moïse et fut consumé par le feu.
Indigné, Jude les traite d’écueils dangereux à la surface des eaux, de nuages sans eau promettant la pluie et d’arbres déracinés, ne donnant pas de fruits. Ils sont comme des flots sauvages de la mer, tout écumant de saletés, comme des étoiles errantes d’après lesquelles aucun marin n’oserait se diriger. Ensuite, Jude accuse ces mécontents de murmurer, de se plaindre, d’être poussés par des désirs égoïstes, d’employer des mots pompeux, d’admirer des personnalités pour en tirer profit, d’être des hommes animaux et de ne pas avoir de spiritualité. On ne peut douter que Jude haïssait le mal et qu’en mettant en garde les chrétiens contre ces hommes méchants, il leur rendait un grand service. — Jude 11-13, 16.
Après avoir démasqué ces hommes corrompus et mis les chrétiens en garde contre eux, Jude conseille aux chrétiens fidèles de rester dans l’amour de Dieu. De quelle façon ? En s’affermissant dans la foi, par la prière et avec l’aide de l’esprit de Dieu. Puis il encourage les chrétiens à aider ceux qui ont des doutes, en les arrachant pour ainsi dire du feu, et ceux dont la conduite a été impure. Cependant, ils doivent agir avec crainte pour ne pas être entraînés dans la mauvaise voie. — Jude 17-23.
Jude fait mention de plusieurs faits qui ne sont pas rapportés dans les Écritures hébraïques, tels que la lutte de Michel avec le Diable pour le corps de Moïse, et la prophétie d’Hénoch. Il a pu être informé de ces faits par inspiration directe ou par des écrits dignes de foi autres que les Saintes Écritures qui contenaient la prophétie d’Hénoch. Pareillement, Paul parle de certains hommes qui se sont opposés à Moïse, mais dont les noms ne figurent pas dans l’Exode, et il cite certaines paroles prononcées par Jésus qui ne figurent pas dans les Évangiles. — Actes 20:35 ; II Tim. 3:8.
On peut dire que les condamnations de Jude sont plus que jamais appropriées à notre époque où le mal abonde et où l’amour de beaucoup se refroidit. Par manque de reconnaissance, nombreux sont ceux qui ont changé la faveur imméritée de Dieu en prétexte d’inconduite ou qui ont succombé à l’esprit de rébellion. Vraiment, ces faits devraient pousser tous les chrétiens, qui se sont voués à Dieu, à faire tout leur possible pour rester dans l’amour de leur Créateur et pour être en garde contre les hommes méchants qui risquent de s’infiltrer dans la congrégation chrétienne.
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1977 | 15 janvier
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Questions des lecteurs
● Dans Luc 10:1, certaines versions modernes de la Bible disent que Jésus a envoyé soixante-douze disciples, mais la mienne dit soixante-dix. Pourquoi y a-t-il une différence ?
Cette différence vient du fait que les anciens manuscrits ne sont pas tous d’accord sur le nombre de disciples que Jésus a envoyés.
Certains manuscrits grecs et certaines versions étrangères disent, dans Luc 10:1, 17, que soixante-douze disciples ont été envoyés par Jésus et sont revenus vers lui. On trouve aussi ce nombre dans le codex Vaticanus (1209) du quatrième siècle, dans le codex Bezae (Cantabrigiensis), du cinquième ou du sixième siècle, dans la Vulgate latine et dans quelques versions syriaques.
Pour cette raison, certains traducteurs ont indiqué “soixante-douze” de préférence à “soixante-dix”. Récemment, des traductions telles que la
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