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  • Judas
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    • Judas saisit la gravité de son crime. Dans la matinée il tenta de rendre les trente pièces d’argent, mais les prêtres en chef les refusèrent. Finalement, il jeta l’argent dans le temple. — Mat. 27:1-5.

      LA MORT DE JUDAS

      Selon Matthieu 27:5, Judas se pendit. Mais voici ce que nous lisons en Actes 1:18: “Étant tombé la tête en avant, il a éclaté avec fracas par le milieu, et tous ses intestins se sont répandus.” Apparemment Matthieu fait allusion au mode de suicide, tandis que les Actes décrivent le résultat. Si nous combinons les deux versions, il semble que Judas tenta de se pendre au-dessus d’un escarpement quelconque, mais la corde ou la branche de l’arbre s’étant rompue, il tomba la tête la première et s’éventra sur les rochers en contrebas. La topographie des alentours de Jérusalem autorise une telle version des faits.

      Une autre question se pose à propos de la mort de Judas: Qui acheta le champ pour la sépulture avec les trente pièces d’argent? D’après Matthieu 27:6, 7, les prêtres en chef décidèrent qu’ils ne pouvaient mettre l’argent dans le trésor sacré, aussi l’employèrent-​ils à l’achat du champ. Le récit d’Actes 1:18, 19 rapporte ceci à propos de Judas: “Cet homme donc a acquis un champ avec le salaire de l’injustice.” La réponse à la question posée semble être la suivante: Les prêtres achetèrent le champ; toutefois, comme l’argent venait de Judas, il n’est pas faux de dire que c’était lui l’acquéreur. Voici ce qu’a déclaré A. Edersheim: “Il était illégal de mettre dans le trésor du temple, en vue de l’achat d’un objet sacré, de l’argent frauduleusement gagné. En pareil cas, la loi juive stipulait que l’argent devait être restitué au donateur; si celui-ci insistait pour qu’il soit pris comme offrande, il fallait lui conseiller de l’employer au bien public (...). Par un artifice de la loi, on considérait toujours que l’argent en question appartenait à Judas et c’était lui qui l’avait utilisé pour acheter le champ du potier, bien connu de tous.” Cet achat contribua à la réalisation de la prophétie de Zacharie 11:13.

      C’est délibérément que Judas choisit sa ligne de conduite caractérisée par la méchanceté, l’avidité, l’orgueil, l’hypocrisie et la machination. Son forfait accompli, il éprouva du remords sous le poids de la culpabilité, comme pourrait en éprouver un homicide volontaire après avoir commis son crime. Pourtant, Judas avait, de sa propre volonté, conclu un marché avec ceux dont Jésus avait dit qu’ils faisaient des prosélytes passibles de la Géhenne deux fois plus qu’eux-​mêmes, et qu’ils n’échapperaient pas au “jugement de la Géhenne”. (Mat. 23:15, 33.) La dernière nuit de sa vie terrestre, Jésus déclara ce qui suit à propos de Judas: “Il eût été beau pour cet homme-​là qu’il ne fût pas né.” Peu après Jésus l’appela “le fils de la destruction”. — Marc 14:21; Jean 17:12; Héb. 10:26-29.

      LE REMPLACEMENT DE JUDAS

      Entre l’ascension de Jésus et le jour de la Pentecôte de l’an 33, Pierre expliqua à un groupe d’environ 120 disciples qu’il convenait de remplacer Judas, faisant ainsi l’application du Psaume 109:8. On proposa deux candidats, et les sorts furent jetés; c’est Matthias qui fut choisi “pour prendre la place que représentent ce ministère et cet apostolat, celle dont Judas a dévié pour s’en aller en son propre lieu”. — Actes 1:15, 16, 20-26.

      4. L’un des quatre demi-frères de Jésus. — Matthieu 13:55; Marc 6:3; voir JUDE.

      5. Judas, également appelé Barsabbas, fut l’un des deux disciples que le collège central de Jérusalem envoya avec Paul et Barnabas pour délivrer la lettre relative à la circoncision (en 49). Judas et son compagnon Silas étaient regardés comme des hommes qui, “parmi les frères, étaient à leur tête”. (Actes 15:22.) La lettre était adressée “à ceux des frères d’Antioche, de Syrie et de Cilicie”. La présence de Judas et de Silas est uniquement signalée à Antioche, et rien n’indique qu’ils soient allés ailleurs. Ils avaient pour mission de confirmer de vive voix le message de la lettre. Judas était ‘prophète’ et, en tant qu’orateur de passage, il prononça de nombreux discours devant les frères d’Antioche, les encourageant et les affermissant. — Actes 15:22, 23, 27, 30-32.

      Actes 15:33 indique que Judas et Silas retournèrent à Jérusalem après qu’ils ‘eurent passé quelque temps’ avec les chrétiens d’Antioche. Certains manuscrits (tels que les codex Ephræmi et Bezae) renferment le verset 34 15:34 qui se lit ainsi: “Mais il parut bon à Silas de rester là quelque temps encore.” Néanmoins, ce verset n’apparaît pas dans des manuscrits plus anciens dignes de foi (Sinaiticus, Alexandrinus, Vaticanus 1209). Il s’agissait probablement d’une note marginale destinée à expliquer le verset 40 15:40, note qui, avec le temps, fut incluse dans le texte même.

  • Jude
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    • JUDE

      (“loué”).

      “Esclave de Jésus Christ, mais frère de Jacques.” Ainsi se présente le rédacteur divinement inspiré de la lettre qui porte son nom. Il ne faut évidemment pas le confondre avec “Judas, fils de Jacques”, un des onze fidèles apôtres de Jésus Christ (Luc 6:16). Jude, en effet, se présente lui-​même non comme un “apôtre”, mais comme un “esclave” de Jésus Christ; en outre, pour parler des apôtres, il emploie la troisième personne du pluriel. — Jude 1, 17, 18.

      Bien qu’il soit question de plusieurs Jude ou Judas dans les Écritures grecques chrétiennes, ce rédacteur biblique se différencia des autres en mentionnant le nom de son frère (voir JUDAS). On peut en déduire que son frère Jacques devait être bien connu de la communauté chrétienne. Or, une seule personne de ce nom semble avoir été particulièrement en vue. L’apôtre Paul l’identifie à l’une des “colonnes” de la congrégation de Jérusalem et l’appelle “le frère du Seigneur”. (Gal. 1:19; 2:9; voir aussi Actes 12:17; 15:13-21.) Jude ou Judas était donc probablement demi-frère de Christ Jésus (Mat. 13:55; Marc 6:3). Cependant, il ne chercha pas à tirer gloire de ses liens de parenté avec le Fils de Dieu, mais il se présenta humblement comme “esclave de Jésus Christ”.

      On ne sait presque rien de la vie de Jude. Au début du ministère de Jésus, il était peut-être parmi ceux qui disaient: “Il a perdu la raison.” (Marc 3:21). Quoi qu’il en soit, à cette époque, Jude et ses frères n’exerçaient pas la foi en Christ Jésus. — Jean 7:5.

      Toutefois, après sa résurrection, Jésus apparut à Jacques, son demi-frère (I Cor. 15:7). Cet événement contribua certainement beaucoup à convaincre non seulement Jacques, mais aussi Jude et ses autres frères, que Jésus était bien le Messie. C’est pourquoi, même avant la Pentecôte de l’an 33, ils persévéraient dans la prière avec les onze fidèles apôtres et d’autres disciples, dans une chambre haute de Jérusalem. Ils étaient donc probablement parmi les quelque 120 personnes rassemblées le jour où Matthias fut choisi par le sort pour remplacer l’infidèle Judas Iscariote (Actes 1:14-26). S’il en fut bien ainsi, on a alors de bonnes raisons de penser qu’ils reçurent l’esprit saint le jour de la Pentecôte. — Actes 2:1-4.

  • Jude (Lettre de)
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    • JUDE (LETTRE DE)

      Lettre divinement inspirée des Écritures grecques chrétiennes, écrite par Jude, frère de Jacques et donc probablement aussi demi-frère de Jésus Christ (voir JUDE). Puisqu’elle s’adresse “aux appelés qui sont aimés dans l’union avec Dieu le Père et gardés pour Jésus Christ”, cette lettre d’ordre général était vraisemblablement destinée à circuler parmi tous les chrétiens. —Jude 1.

      À l’époque où Jude écrivit sa lettre, une situation inquiétante s’était développée. Des hommes animaux et immoraux s’étaient infiltrés parmi les chrétiens et ‘changeaient la faveur imméritée de Dieu en prétexte d’inconduite’. Pour cette raison, au lieu d’écrire, comme il en avait eu l’intention auparavant, au sujet du salut que les chrétiens appelés pour le royaume céleste de Dieu détenaient en commun, Jude, guidé par l’esprit de Dieu, prodigua des conseils destinés à aider ses frères dans la foi à résister avec succès aux influences corruptrices au sein de la congrégation. Dans sa lettre, Jude les exhorte à “combattre énergiquement pour la foi” en résistant à ces personnes immorales, en maintenant le culte pur, en gardant une bonne conduite et en “priant avec de l’esprit saint”. (Jude 3, 4, 19-23). Il prend pour exemple les anges qui ont péché, les habitants de Sodome et de Gomorrhe, Caïn, Balaam et Coré, pour prouver avec force que le jugement de Jéhovah sera exécuté sur les impies aussi sûrement qu’il le fut sur les anges infidèles et sur les hommes méchants des temps anciens. Il dénonce également la bassesse de ceux qui cherchaient à souiller les chrétiens. — Jude 5-16, 19.

      DES RENSEIGNEMENTS UNIQUES

      Malgré sa brièveté, la lettre de Jude contient des renseignements que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans la Bible. Elle seule mentionne le différend entre l’archange Michel et le Diable au sujet du corps de Moïse, ainsi que la prophétie prononcé des siècles plus tôt par Hénoch (Jude 9, 14, 15). On ignore si Jude fut informé de ces faits par une révélation directe ou s’il les puisa à une source digne de foi (soit orale, soit écrite). Cette dernière hypothèse pourrait expliquer le fait qu’il est également question de la prophétie d’Hénoch dans le livre apocryphe qui porte son nom (dont la rédaction se situe probablement au deuxième ou au premier siècle avant notre ère). La lettre divinement inspirée et le livre apocryphe ont pu puiser à la même source.

      LIEU ET DATE DE RÉDACTION

      Jude écrivit probablement sa lettre en Palestine, car il n’est fait mention nulle part qu’il ait jamais quitté ce pays. Des preuves intrinsèques permettent de dater approximativement cette lettre. Le fait que Jude ne mentionne ni le siège de Jérusalem par Cestius Gallus (en 66 de notre ère) ni la prise de cette ville par les Romains conduits par Titus (en 70) laisse entendre qu’il l’écrivit avant l’an 66. Si au moins une partie de la prophétie de Jésus relative à la destruction de Jérusalem s’était déjà accomplie (Luc 19:43, 44), Jude n’aurait certainement pas manqué d’inclure cette exécution du jugement divin comme un exemple supplémentaire destiné à servir d’avertissement. Puisque Jude cite apparemment la seconde lettre de Pierre au sujet des moqueurs qui devaient se manifester “au dernier temps” (comparer II Pierre 3:3 et Jude 18), on peut en déduire qu’il écrivit sa lettre après celle de Pierre, peut-être en 65.

      AUTHENTICITÉ

      La canonicité du livre biblique de Jude fut reconnue par les premiers compilateurs du catalogue des Écritures. Parmi ceux qui vécurent entre le deuxième et le quatrième siècle, on peut citer Clément d’Alexandrie, Tertullien, Origène, Eusèbe, Cyrille de Jérusalem, Athanase, Épiphane, Grégoire de Nazianze, Pilastre, Jérôme et Augustin. Cette lettre est également citée dans le fragment de Muratori (vers 170 de notre ère).

      CONTENU

      I. Identification du rédacteur et salutation (vv. Jude 1, 2).

      II. Motif de la lettre: des hommes impies et immoraux se sont infiltrés dans la congrégation (vv. Jude 3, 4).

      III. Exemples historiques de mauvaise conduite; ses conséquences (vv. Jude 5-7).

      A. Les Israélites que Dieu avait délivrés d’Égypte furent détruits par la suite à cause de leur manque de foi (v. Jude 5).

      B. Les anges qui ont abandonné leur propre demeure aux jours de Noé sont réservés par Dieu pour le jugement (v. Jude 6).

      C. Sodome, Gomorrhe et les villes d’alentour, coupables d’avoir pratiqué la fornication à l’excès et la perversion sexuelle, subirent le châtiment judiciaire du feu éternel (v. Jude 7).

      IV. Description des personnes immorales et irrespectueuses qui cherchent à souiller la chair (vv. Jude 8-13).

      A. Elles font peu de cas de la seigneurie et parlent en mal des glorieux, n’imitant pas en cela l’attitude respectueuse de l’archange Michel (vv. Jude 8-10).

      B. Elles suivent le même mauvais chemin que Caïn, Balaam et Coré (v. Jude 11).

      C. Elles sont comme des écueils, des bergers qui se paissent eux-​mêmes, des nuages sans eau, des arbres sans fruits qui ont été déracinés, des flots sauvages de la mer et des étoiles errantes (vv. Jude 12, 13).

      V. Déclarations concernant le jugement de Dieu contre les impies (vv. Jude 14-19).

      A. La prophétie d’Hénoch sur la destruction prochaine des impies (vv. Jude 14, 15).

      B. Les apôtres avaient annoncé la présence d’hommes animaux, impies et égoïstes, “au dernier temps”. (vv. Jude 16-19).

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